Adolescente ingérable/ Mère épuisée

[jado]

Bonjour,

La situation concerne ma nièce. j'écris ici car énormément de choses ont été tentées par sa mère qui est aujourd'hui dans un état psychologique d'épuisement.
Elle a bientôt 15 ans. Elle vit seule avec sa mère. Elle est TRÈS violente verbalement (insultes inouïes) mais aussi physiquement. Elle a dernièrement, menacé sa mère avec couteau qui s'est suivi d'une nuit en garde à vue et d'un entretien avec le juge. Après cet événement les choses se sont apaisée quelques jours puis les violences ont repris très vite. De plus, elle procède à une forme de chantage permanent (ex: "j'irai en cours si tu m'achète telle paire de chaussures). Elle rentre chez elle quand elle veut (parfois à minuit mais parfois aussi à 7h00 du matin). Elle vole régulièrement sa mère. La semaine dernière vole de la carte bleue, retrait de 150 euros. Le lycée vient de signaler ses absences répétés au rectorat, La CPE et l'AS du lycée sont mises à mal car ne parviennent pas a trouver un point d'accroche avec elle. Elle est violente avec les autres lycéennes et vole également au ycée. La situation s'aggrave en crescendo depuis presque 3 ans durant lesquel, l'internat a été tenté, l'ASE a été saisi depuis 2 ans et n'a pas permis d'améliorer la situation. Un placement chez un proche a été fait et mis en échec au bout de quelques mois. Après une tentative de fugue par le balcon, une hospitalisation en psychiatrie ado a été faite mais il n'y a pas eu du suivi (La psychiatre a considéré que ma nièce allait parfaitement bien et ne relevait pas de la psychiatrie). Un traitement médicamenteux pour parer aux crises a été mis en place mais n'a pas été d'une grande aide sur la durée non plus, un suivi psy et educ a été mis en place mais n'a rien donné. Tout est mis en échec. Et depuis presque un an le dialogue est devenu impossible (même avec les membres de sa famille extérieurs au foyer, ou meme ses propres ami.e.s. Les services de police connaissent la situation parfaitement du fait de nombreuses plaintes déposées par sa mère contre elle (depuis cet été où la situation a particulièrement empiré).
Cette mère (seule) n'y arrive pas. Que faire? Elle demande un placement en foyer mais on lui répond que tant quelle n'est pas défaillante dans son rôle parental, sa fille ne sera pas placée en foyer éducatif. C'est un peu un appel d'urgence pour cette mère mais aussi pour cette jeune. Existe-t-il des solutions?

[Go]

L’admission en Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S) s’effectue sur décision d’un Juge pour enfants, soit dans le cadre d’une mesure de placement prononcée par un tribunal pour enfants au titre de l’assistance éducative, ou pour les mineurs délinquants au titre de l’ordonnance du 2 Février 1945.Les mineurs peuvent également être confiés par les services de l’aide sociale à l’enfance au titre d’un accueil provisoire ou d’une assistance éducative, les jeunes majeurs dans le cadre d’un contrat « jeunes majeurs » signé entre la famille et les services du Conseil Général.L’admission en placement familial pour enfants, adolescents et jeunes majeurs se fait sur notification d’une prise en charge par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance du Conseil Général.Généralement tant qu'il n'y a pas de mise en danger de la vie d'un mineur, ou si le mineur n'a pas encore de contraintes judiciaires, celui-ci ne peut être placée dans une unité éducative. les alternatives : structure privé

[jado]

Merci pour votre réponse. Donc c'est bien ça, il n'y va pas de solution tant que la situation n'est pas à un point de non retour. Réalité violente pour les familles et pour les jeunes qui doivent faire des passages à l'acte dans le milieu extra familial pour que la situation soit prise en compte.
Le fait que le ou la jeune frappe sa mere, quelle ait déposé plainte à plusieurs reprise (avec attestation médical pour les dernières violences qui ont eu lieu ce matin), qu'il y ait menace avec couteau, climat de terreur permanent ne suffit pas à ce que ce que les services sociaux prennent des mesures éducatives nettes? J'ai du mal à comprendre, que l'on laisse un ou une jeune s'installer dans une forme de psychopathie sans intervention sérieuse. Il n'existe pas de mesures préventives?