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Assistante de vie les limites!!!
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titi
Re: Assistante de vie les limites!!!
comment definissez vous le contenu et les limites du metier et la distance professionnelle pour une assistante de vie merci beaucoup
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marielo
Re: Assistante de vie les limites!!!
Merci d'avoir fait remonter ce fil
CAR , la personne dont je parlais au sujet des barrières ... j'ai subi depuis la pression d'une collègue ( par cahier de liaison interposé ),qui s'est renseignée à l'asso qui a donné l'accord (verbal) pour que l'on mette ces barrières (car j'avais écrit que je ne les mettais pas faute de prescription médicale )
BREF ! ,j'ai eu cette collègue AVS au t° ce midi pour une toute autre raison ,nous en sommes venues à aborder ce sujet :elle dément qu'il faille une prescription médicale pour cet acte ,et en abordant le sujet avec une infirmière qui intervient chez cette dame ,cette infirmière lui a confirmée que l'on pouvait le faire sans problème ,et était parait-il en colère après moi qui ne voulais pas !!!
Ne voulant pas polémiquer plus longtemps ,je me dis que je ne vais chez cette dame qu'une fois par semaine ,et que je prends peut être plus de risques en ne mettant pas la deuxième barrière ,qu'en la mettant .
Du coup ,je n'en sais toujours pas plus sur la question !
Est-ce qu'il nous incombe de réagir au cas par cas ?
CAR , la personne dont je parlais au sujet des barrières ... j'ai subi depuis la pression d'une collègue ( par cahier de liaison interposé ),qui s'est renseignée à l'asso qui a donné l'accord (verbal) pour que l'on mette ces barrières (car j'avais écrit que je ne les mettais pas faute de prescription médicale )
BREF ! ,j'ai eu cette collègue AVS au t° ce midi pour une toute autre raison ,nous en sommes venues à aborder ce sujet :elle dément qu'il faille une prescription médicale pour cet acte ,et en abordant le sujet avec une infirmière qui intervient chez cette dame ,cette infirmière lui a confirmée que l'on pouvait le faire sans problème ,et était parait-il en colère après moi qui ne voulais pas !!!
Ne voulant pas polémiquer plus longtemps ,je me dis que je ne vais chez cette dame qu'une fois par semaine ,et que je prends peut être plus de risques en ne mettant pas la deuxième barrière ,qu'en la mettant .
Du coup ,je n'en sais toujours pas plus sur la question !
Est-ce qu'il nous incombe de réagir au cas par cas ?
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LOLA78
Re: Assistante de vie les limites!!!
Bonjour,
Alors ce que je déplore et trouve inadmissible ce sont les assos qui exploitent les auxiliaires de vie à un taux horaire de 9,25 brut !! ou jusqu'à 10€ brut et qu'ils facturent aux particuliers (des personnes âgées dans le besoin qui ne peuvent bénéficier que de 2 ou 3h au plus par jour et encore) jusqu'à des 23€ de l'heure !!!! c'est honteux !!!! Alors j'entend " oui mais on a des charges etc etc bla bla !!) je connais le système ! dites vous bien que la plupart des auxiliaires de vie donne des médicaments et d'autres choses encore qui ne devrait pas faire !!! mais tout le monde s'en fiche!
J'ai 11 années en auxiliaire de vie et depuis cinq ans en assistante personnelle de vie, je n'ai jamais travaillé av les assos prestataire !! toujours fait du gré à gré et mon taux horaire est 13€ à14€ net (les charges pour le particulier employeur ne lui coûte que 20€ TCC) et sinon en service mandataire (le vrai) c'est à dire que le particulier RESTE L'employeur et me paye directement en chèque cesu. Et je n'ai jamais eu aucun retour de reproches ou autres contrairement au assos je n'entend que ça des particuliers qui se plaignent du service rendu !! Enfin arrêtez de vous faire exploiter par les assos si vous ne seriez pas là ils ne vivraient pas !!! c'est aberrant !!!! Vous avez des postes à responsabilités et bien faites vous payer en conséquence !!! Bon courage dans ce monde de profits !!!!
Alors ce que je déplore et trouve inadmissible ce sont les assos qui exploitent les auxiliaires de vie à un taux horaire de 9,25 brut !! ou jusqu'à 10€ brut et qu'ils facturent aux particuliers (des personnes âgées dans le besoin qui ne peuvent bénéficier que de 2 ou 3h au plus par jour et encore) jusqu'à des 23€ de l'heure !!!! c'est honteux !!!! Alors j'entend " oui mais on a des charges etc etc bla bla !!) je connais le système ! dites vous bien que la plupart des auxiliaires de vie donne des médicaments et d'autres choses encore qui ne devrait pas faire !!! mais tout le monde s'en fiche!
J'ai 11 années en auxiliaire de vie et depuis cinq ans en assistante personnelle de vie, je n'ai jamais travaillé av les assos prestataire !! toujours fait du gré à gré et mon taux horaire est 13€ à14€ net (les charges pour le particulier employeur ne lui coûte que 20€ TCC) et sinon en service mandataire (le vrai) c'est à dire que le particulier RESTE L'employeur et me paye directement en chèque cesu. Et je n'ai jamais eu aucun retour de reproches ou autres contrairement au assos je n'entend que ça des particuliers qui se plaignent du service rendu !! Enfin arrêtez de vous faire exploiter par les assos si vous ne seriez pas là ils ne vivraient pas !!! c'est aberrant !!!! Vous avez des postes à responsabilités et bien faites vous payer en conséquence !!! Bon courage dans ce monde de profits !!!!
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ira
Re: Assistante de vie les limites!!!
Marielo,
la pose de contention sous quelque forme que ce soit (y compris les barrières du lit) ne peut être pratiquée sans prescription médicale. Il s'agit d'un acte médical et à ce titre la prescription est une obligation.
la pose de contention sous quelque forme que ce soit (y compris les barrières du lit) ne peut être pratiquée sans prescription médicale. Il s'agit d'un acte médical et à ce titre la prescription est une obligation.
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marielo
Re: Assistante de vie les limites!!!
"ira"
On est bien d'accord ! mais où trouver l'information écrite à mettre sous le nez de mes collègues AVS , ainsi que sous le nez de l'infirmière qui me critiquait ( voire plus si j'ai bien compris !)
Car en ce qui concerne nos limites de compétence ,il n'existe comme document que celui de la CFDT qui autorise de mettre les barrières ,contrairement à ce que j'ai entendu ,mais entendu seulement ! en formation et en stage en EHPAD.
Merci à celles qui pourront m'éclairer ( les aides soignantes de ce forum pourront peut être dire si il s'agit d'un acte médical ou non ?)
On est bien d'accord ! mais où trouver l'information écrite à mettre sous le nez de mes collègues AVS , ainsi que sous le nez de l'infirmière qui me critiquait ( voire plus si j'ai bien compris !)
Car en ce qui concerne nos limites de compétence ,il n'existe comme document que celui de la CFDT qui autorise de mettre les barrières ,contrairement à ce que j'ai entendu ,mais entendu seulement ! en formation et en stage en EHPAD.
Merci à celles qui pourront m'éclairer ( les aides soignantes de ce forum pourront peut être dire si il s'agit d'un acte médical ou non ?)
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aurelie
Re: Assistante de vie les limites!!!
bonjour a tous
vous etes sure qu il y a besoin d une prescription medicale pour des barrieres ??? je m interroge la dessus je n imagine pas demander a l usager de me la presenter en revanche je viens de lire quelque lignes du site et j ai vu que certaines assistantes de vie prepare des medicaments ARRETER vous n avez aucun droit en cas de probleme c est pour vous les ennuis et le chomage votre responsable ne vous couvrira pas allez demain lui demander un ecrit dater et signer de sa main comme quoi il vous demande de le faire vous verrez le refus qui vous confirmera sa lacheter en cas de probleme
vous etes sure qu il y a besoin d une prescription medicale pour des barrieres ??? je m interroge la dessus je n imagine pas demander a l usager de me la presenter en revanche je viens de lire quelque lignes du site et j ai vu que certaines assistantes de vie prepare des medicaments ARRETER vous n avez aucun droit en cas de probleme c est pour vous les ennuis et le chomage votre responsable ne vous couvrira pas allez demain lui demander un ecrit dater et signer de sa main comme quoi il vous demande de le faire vous verrez le refus qui vous confirmera sa lacheter en cas de probleme
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ira
Re: Assistante de vie les limites!!!
Marielo,
Même si mettre une contention relève d' un soin sous prescription médicale, une AVS a le droit de le faire.
Exemple: remettre la ceinture de sécurité après le passage au WC, remettre la barrière du lit après la toilette ou prise de repas au lit etc...
Même si mettre une contention relève d' un soin sous prescription médicale, une AVS a le droit de le faire.
Exemple: remettre la ceinture de sécurité après le passage au WC, remettre la barrière du lit après la toilette ou prise de repas au lit etc...
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Odalixe
Re:
Bonjour
Avec mes collègues, nous nous posons aussi quelques questions sur l'usage des barrières de lit.
Il est vrai qu'elles dépendent d'une prescription médicale.
Voilà, il nous est impossible de consulter cette prescription ( il se peut aussi qu'il n'y en ait pas! ) Dans notre secteur, c’est déjà le désert médical et les médecins à l'aube de leur retraite, plus que sollicités avec le vieillissement de la population ( le désert médical lui est directement corrélé alors qu'existe une désindustrialisation de notre micro-région) , ont je pense ,d'autres priorités à régler que le problème des barrières.
Je les côtoie sur d'autres activités ( municipales et loisirs) et je peux vous dire qu'ils sont exténués car ils pallient toutes cette désertification au détriment de leur santé.
Pour en revenir aux barrières, l'épouse d'un bénéficiaire atteint de Parkinson m'a priée un soir de ne pas les mettre en argumentant que son mari avait toute sa tête.
Je comprends son point de vue et la difficulté de voir son mari derrière une contention.
Mais le Parkinson a comme particularité de modifier l'état de la personne au cours d'une même journée ( effet fluctuant des apports médicamenteux dopaminergiques) et le soir, les personnes qui en sont atteintes à un stade avancé ( après la période dite de la lune miel du début de la maladie) , souffrent d'idées délirantes et obsessionnelles.
Les conséquences sont que les personnes malades évaluent mal les risques et se sentent plus forts physiquement que dans la réalité.
Donc , ce monsieur peut paniquer dans son lit à l'idée de pas voir sa femme lorsqu'il l'appelle. Et si par malheur elle ne vient pas, il se peut qu'il prenne l'initiative de la rejoindre alors qu'il ne fait plus appui sur les jambes.
Je vous laisse imaginer les conséquences !
Surtout qu'en discutant ( elle est très à l'aise avec moi et me fait confiance sur mes connaissances) elle m'a appris par la suite, qu'il était sorti de son lit à l’Hôpital ( il y a 2 ans). Elle n'avait pas été procédurière m'a t-elle dit,car elle aurait pu porter plainte pour négligence. Le résultat de ce manquement fut malheureusement une fracture du col du fémur.
J'ai pu ainsi lui faire accepter les barrières en lui expliquant que son mari ne perdait pas la tête , mais que toutefois le soir, sous le déficit de la dopamine, il manquait de discernement . Il fallait la rassurer sur l'idée que son mari tout aussi brillant et cultivé qu'elle, n'était pas "fou" mais délirant au moment de la tombée de la nuit( par le déficit de dopamine). Les barrières venaient lui signifier la perte des capacités intellectuelles de son mari, or on sait, lorsque l'on connait bien les processus invalidants de cette maladie, qu'il n'en est rien voire même qu'elles seraient plutôt exacerbées .
C'est là-dessus qu'il fallait la rassurer pour lui faire accepter les barrières et sécuriser son mari.
Avec mes collègues, nous nous posons aussi quelques questions sur l'usage des barrières de lit.
Il est vrai qu'elles dépendent d'une prescription médicale.
Voilà, il nous est impossible de consulter cette prescription ( il se peut aussi qu'il n'y en ait pas! ) Dans notre secteur, c’est déjà le désert médical et les médecins à l'aube de leur retraite, plus que sollicités avec le vieillissement de la population ( le désert médical lui est directement corrélé alors qu'existe une désindustrialisation de notre micro-région) , ont je pense ,d'autres priorités à régler que le problème des barrières.
Je les côtoie sur d'autres activités ( municipales et loisirs) et je peux vous dire qu'ils sont exténués car ils pallient toutes cette désertification au détriment de leur santé.
Pour en revenir aux barrières, l'épouse d'un bénéficiaire atteint de Parkinson m'a priée un soir de ne pas les mettre en argumentant que son mari avait toute sa tête.
Je comprends son point de vue et la difficulté de voir son mari derrière une contention.
Mais le Parkinson a comme particularité de modifier l'état de la personne au cours d'une même journée ( effet fluctuant des apports médicamenteux dopaminergiques) et le soir, les personnes qui en sont atteintes à un stade avancé ( après la période dite de la lune miel du début de la maladie) , souffrent d'idées délirantes et obsessionnelles.
Les conséquences sont que les personnes malades évaluent mal les risques et se sentent plus forts physiquement que dans la réalité.
Donc , ce monsieur peut paniquer dans son lit à l'idée de pas voir sa femme lorsqu'il l'appelle. Et si par malheur elle ne vient pas, il se peut qu'il prenne l'initiative de la rejoindre alors qu'il ne fait plus appui sur les jambes.
Je vous laisse imaginer les conséquences !
Surtout qu'en discutant ( elle est très à l'aise avec moi et me fait confiance sur mes connaissances) elle m'a appris par la suite, qu'il était sorti de son lit à l’Hôpital ( il y a 2 ans). Elle n'avait pas été procédurière m'a t-elle dit,car elle aurait pu porter plainte pour négligence. Le résultat de ce manquement fut malheureusement une fracture du col du fémur.
J'ai pu ainsi lui faire accepter les barrières en lui expliquant que son mari ne perdait pas la tête , mais que toutefois le soir, sous le déficit de la dopamine, il manquait de discernement . Il fallait la rassurer sur l'idée que son mari tout aussi brillant et cultivé qu'elle, n'était pas "fou" mais délirant au moment de la tombée de la nuit( par le déficit de dopamine). Les barrières venaient lui signifier la perte des capacités intellectuelles de son mari, or on sait, lorsque l'on connait bien les processus invalidants de cette maladie, qu'il n'en est rien voire même qu'elles seraient plutôt exacerbées .
C'est là-dessus qu'il fallait la rassurer pour lui faire accepter les barrières et sécuriser son mari.
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OFFALY
Re:
Odalixe,
Effectivement la prescription pour barrières de lit sera difficilement consultable à domicile, car elle est émise pour 24 heures uniquement (d'après info IDE).
Il y a quelques années, je me suis retrouvée dans la situation tout à fait inverse que celle que tu décris.
La personne aidée, suite à un AVC et une fracture du col du fémur était chez sa fille où j'intervenais plusieurs heures durant. Lit médicalisé, barrières de lit levées à la demande de la fille. la personne âgée oubliant qu'elle n'avait plus d'équilibre a enjambé l'obstacle .... et là deuxième fracture!!!!!
Cela s'est passé avant mon arrivée, en présence de la fille uniquement qui de surcroit se trouvait dans la même pièce.
A ce moment, elle m'a avoué que si cela s'était produit en ma seule présence ou à l'hôpital, elle aurait porté plainte.
Elle a réalisé que ce qu'elle prenait pour faute pouvait arriver sans qu'il y ait défaut professionnel.
De mon côté, j'ai réalisé aussi que ces gestes pouvant parfois paraître anodins demandaient réflexion, non seulement au sein de la structure, mais également avec les autres intervenants et la famille.
Des lits "ras du sol" pourraient être une solution et sauver la mise à plus d'un.
A très bientôt, je retourne à domicile.....c'est mon WE.
Effectivement la prescription pour barrières de lit sera difficilement consultable à domicile, car elle est émise pour 24 heures uniquement (d'après info IDE).
Il y a quelques années, je me suis retrouvée dans la situation tout à fait inverse que celle que tu décris.
La personne aidée, suite à un AVC et une fracture du col du fémur était chez sa fille où j'intervenais plusieurs heures durant. Lit médicalisé, barrières de lit levées à la demande de la fille. la personne âgée oubliant qu'elle n'avait plus d'équilibre a enjambé l'obstacle .... et là deuxième fracture!!!!!
Cela s'est passé avant mon arrivée, en présence de la fille uniquement qui de surcroit se trouvait dans la même pièce.
A ce moment, elle m'a avoué que si cela s'était produit en ma seule présence ou à l'hôpital, elle aurait porté plainte.
Elle a réalisé que ce qu'elle prenait pour faute pouvait arriver sans qu'il y ait défaut professionnel.
De mon côté, j'ai réalisé aussi que ces gestes pouvant parfois paraître anodins demandaient réflexion, non seulement au sein de la structure, mais également avec les autres intervenants et la famille.
Des lits "ras du sol" pourraient être une solution et sauver la mise à plus d'un.
A très bientôt, je retourne à domicile.....c'est mon WE.