Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

La communauté des travailleurs sociaux se retrouvent sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

Message non lu par Po3m » 29 déc. 2019 00:57

Bonjour,

C'est quelque chose qui mûrit en moi et ceci n'est qu'une piste, une idée. Qui aboutira ou pas, peu importe, mais c'est déjà le fruit d'un long parcours personnel dans ma réflexion intime sur ces sujets qui touchent à la précarité. Ici on resserre sur ceux qui bénéficient du RSA, mais simplement pour donner une direction féconde pour modéliser la problématique. Des modèles qui peuvent, le cas échéant, bien sûr "sortir" de la condition RSA. Mais je préfère rester dans un territoire connu pour moi.

J'aimerais beaucoup ouvrir cette démarche à tous : bénéficiaires, professionnels, experts, élus... jeunes, moins jeunes...

Avec un objectif, que des idées aboutissent en projets et se transforment en actes qui pourraient contribuer à changer la vie d'individus.

Pour ce faire, ça ne sera pas une mince affaire à juste titre puisqu'il est question de commencer à délimiter les contours de ce quoi on voudra bien parler.

1 - Il faut déconstruire les préjugés, l'idée que l'on se fait (de façon quasi-automatique) du RSA et donc de ceux qui se trouvent dans cette situation.
Et ce n'est pas si simple qu'il n'y parait. Pour de nombreuses raisons. Mais on ne peut pas l'occulter, l'éviter, il faut mettre les pieds dans le plat pour trouver les bonnes orientations, "la manière" comme on pourrait dire. J'étayerai ce point essentiel.

2 - C'est la continuité du 1, à savoir que cette condition du RSA, je peux me tromper, mais ne doit pas forcément être mise en avant au sein d'un projet social, parce que "bénéficiaire du RSA" : c'est une étiquette. Une très, très mauvaise étiquette. Tu connais l'expression "avoir la Carte" ? Bien. Tu vois, être au RSA, c'est avoir la carte, mais la carte à pas cher avec laquelle tu es tenu d'accepter un peu tout et n'importe quoi. Je la fais courte, mais c'est ça exactement qu'il faut déconstruire comme idée.

3 - VALORISER ! Et je ne te parle pas de brosse à reluire, hein... ce n'est pas mon genre ! La valeur, c'est ta capacité à produire. C'est toi qui la crée, cette valeur. Et ça commence par affirmer ton potentiel. C'est du travail, bien sûr. Beaucoup de travail. Un gros travail sur soi...


Je suis très sérieux dans ces idées.
J'aimerais dire que je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas et que je reconnais mes limites. Reconnaitre mes limites passe par la reconnaissance d'autrui. Et si tout à chacun nous reconnaitrions davantage nos propres limites plutôt que de bluffer : le monde s'en porterait probablement mieux puisque ça favorise alors la coopération, pour atteindre des buts communs. J'allais dire, un bien commun (si ce terme désuet vous parle encore).


Pas d'instrumentalisation politique souhaitée.
Mes convictions politiques ne regardent que moi, et ce qui m'anime, c'est ma citoyenneté. Je ne suis pas tout blanc, tout noir, je suis un être teinté de couleurs, complexe, aux nombreuses nuances et je revendique mes défauts, j'assume complètement ma situation et mon parcours. Je ne suis donc pas parfait et je vis dans une société tout autant imparfaite.


J'aimerais vraiment créer un débat, un mouvement d'idées, venant de tous les horizons, de toutes les bonnes volontés, au service de la collectivité et uniquement cela, sans ambition personnelle.

Je me sers de ce que j'ai vécu, de ce que je connais, pour développer ces idées. Je ne me dis pas que ça peut m'aider, mais ça peut permettre à d'autres de s'en sortir. Moi même n'étant qu'un vecteur, un impulseur, un passeur... on ne va plus loin qu'en se relayant. Je suis vraiment à la périphérie de tout ça, il est important de dire que je ne souhaite nullement en être le centre. Mais transmettre une énergie : oui !


***

Créer de la valeur.

Mon projet est orienté.
Mes pistes de réflexions concernent les porteurs de projets : de créations... artisanales, artistiques, entrepreneuriales, mais pas fermé pour autant à des conversions de projets vers du salariat. Le but, si tenté qu'il puisse y avoir un but, est de créer un terreau, un vivier de gens qui restent dans une dynamique pour ne pas décrocher malgré la complexité de leur projet. Rester en mouvement donne beaucoup plus de chances d'aboutir et on le sait : l'isolement dans tous les cas est un frein, et lorsque l'on tombe au plus bas, cela met des années pour remonter la pente (et ça coûte cher à la collectivité, dixit "Un pognon de dingues" pour ne faire que citer notre Président). Des gens qui tombent, cela coûte aussi en terme de soins. Ce n'est pas en restant dans une politique de l'urgence que les choses vont changer.

***

Permettre la mise en relation.

Il existe des projets qui mettent en relation des bénéficiaires du RSA et des patrons, entreprises. Ce n'est pas suffisant. C'est pour une part des bénéficiaires "limitant", et ça exclut même ceux qui portent un projet différent tout bonnement. Il faudrait permettre une ouverture de ces mises en relation, entre bénéficiaires eux mêmes et les différents partenaires sociaux ainsi que des professionnels. Et certainement, oui, certainement des choses existent, y compris dans ma propre ville, mais c'est encore assez limitant, voire même coûteux. Et lorsque vous êtes au RSA : vous n'avez pas les moyens.

***

Ouvrir un espace de suivi et de développement de projets

Façon coworking... des espaces d'échanges, informations, études et travail auto-gérés mais "sponsorisés" (pourquoi pas financés en partie par la collectivité). Le but est de remettre du carburant dans les gens décidés à s'en sortir et qu'ils fassent le boulot pour ce faire (il ne s'agit pas de faire le boulot à leur place, mais de leur mettre en mains toutes les cartes possibles et en rapport avec leur projet : REELLEMENT TOUTES LES CARTES sans penser à leur place, sans infantilisation, sans raccourci grossier) : CONSIDERATION !

***

Alors, oui, parmi ces personnes, porteuses de beaux projets mais étranglées par leur situation, il peut exister quelques farfelus. Ca aussi, c'est une réalité dont il faut tenir compte, et qu'il ne faut pas occulter. Je pense que tous les référents RSA qui se respectent ont au moins vu passer une fois dans leur vie "un projet fou !" et probablement plus d'un... il s'agit donc d'être réaliste et d'être focus sur la faisabilité et si des formations sont requises, de mettre tout en moyen pour y arriver.

***

Je n'ai pas d'attente particulière, vis à vis de ces idées. Je veux dire par là que je ne suis pas attaché à quelconque forme de réussite. Je n'attends rien de personne. Et au mieux, pour être autonome, mieux vaut ne rien attendre de personne. Mais nous avons besoin des autres.

Si tu veux que je sois un outil pour toi, accepte l'idée d'être un outil pour moi.

Merci d'avoir pris connaissance de cette initiative.
Un espace de réflexions communes peut être ouvert en lieu privé sur un Google group par exemple... qui peut être public ceci dit.
Pour le moment j'ouvre l'idée ici mais ça peut continuer sous d'autres formes...

Moi clairement le principe est d'inviter les conseils départementaux à la table des bénéficaires...

Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Re: BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

Message non lu par Po3m » 29 déc. 2019 14:11

Pour continuer :

Il existe bien sûr de nombreuses structures d'aides et accompagnements de projets, y compris destinés à ceux qui bénéficient du RSA et souhaitent créer et tester leur activité (via des couveuses, par exemple), s'orienter vers des formations, etc...

Donc l'intérêt est le gain de temps et d'énergie donc s'appuyer sur ce qui existe déjà, donc mon initiative n'est pas de se substituer à ce qui existe déjà, mais venir en complément, créer des synergies de volontés de moyens, des groupes de travaux productifs, une mise de pied à l'étrier.

L'idée est de mettre du carburant, ou en remettre, se regonfler à bloc et (re)partir au combat.

Je prends pour acquis que nous possédons toutes les ressources.
L'individu n'a pas besoin qu'on lui impose des règles rigides ou des contraintes structurelles, l'environnement agit déjà comme "contrainte naturelle" sur l'individu, c'est ce dernier qui s'impose à lui même ses propres contraintes (il y a bien sûr des "contraintes nécessaires" qui font partie de l'organisation de son projet mais c'est autre chose).

Je prends pour précepte que l'individu pour se définir ses contraintes a besoin d'un environnement et d'un regard critique et constructif. C'est souvent ce qui manque cruellement lors d'accompagnements de projets, des retours et du partage mais de façon inconditionnelle ou ce sont les individus qui entre eux vont définir leurs propres règles. Un réseau se tisse alors avec ses propres règles, ses propres contraintes, ses propres objectifs communs et individuels, voilà un peu le type d'expérience souhaitée. Un groupe qui s'auto-gère, en quelque sorte, un salon commun qui tient ses permanences et ses cafés, dont le but est vraiment, vraiment d'avancer, pas rester assis le cul sur un canapé...

***

Voilà, au début l'idée m'est venue en prenant modèle les espaces de coworkers, et je trouve ça bon comme concept.
Cependant, c'est généralement coûteux, il faut investir un espace de travail, donc louer cet espace, demander une participation financière, souvent sous la forme d'abonnement pour ceux qui viennent investir ces espaces, il faut déjà être lancé dirons nous sinon c'est coûteux et pour quelqu'un au RSA, c'est parfois déjà "trop".

Dès que cela touche à des lieux en dur, de vie et de travail, cela complique la donne.
Pourtant, il existe un certain nombre d'individus qui dans un lieu de travail serait beaucoup plus productif (ne serait ce que cela) dans un lieu de travail plutôt que chez soi. Pour des raisons diverses et variées, ne serait ce qu'avoir des enfants, ou être avec un compagnon qui ne comprend pas forcément la nécessité de séparer "maison" et "travail", le travail à domicile peut être également un frein à son développement, même si ce n'est pas impossible, le fait de ponctuellement "en sortir" permet de recharger ses batteries.

Cette idée en soi n'est pas impossible, est très faisable, avec des moyens qui peuvent venir d'horizons différentes, privées et publiques.

Donc, des locaux pour cela seraient nécessaires, ainsi que du matériel.
Espace d'échanges, d'informations, voire de formations, d'ateliers, de travail, de rencontres...
Où les initiatives s'entrecroiseraient. Où chacun aurait alors son espace et son temps, parce qu'il faudrait bien sûr réaliser un roulement dans ce ou ces lieux où le public y serait accueilli, pas forcément tous les jours.

Le principe de venir échanger, s'informer, travailler/étudier en un tel lieu pourrait permettre d'apprendre, de tester, de répondre aussi à des commandes, de proposer ses services, ... pour ceux qui sont les plus avancés dans leur projet.

Un objectif final serait de créer un organisme de compétences interdépendantes, mais en restant totalement "libre" bien sûr, c'est à dire ne pas dépendre d'un réseau unique de prospection, encore une fois le principe est surtout d'utiliser ce qui existe déjà dans le paysage des accompagnements, aides et suivis de projets.

***

C'est pourquoi cette phase de lieux en dur reste pour moi difficile à développer pour débuter.
Je ne sais pas si c'est vraiment indispensable. Si c'est réellement pertinent.

Ce n'est pas impossible, mais réunir les moyens pour ce faire, commencer par là, c'est placer la barre trop haute dans ma propre initiative (il faut être réaliste, et je le suis, tout en se donnant les possibilités et les moyens). Il faut arriver à convaincre du monde... et ce, progressivement.

Je pense qu'une mise en moyens y compris matériels permettraient un gain de temps, de production, donc d'argent. Ce serait investir pour au bout du compte gagner la mise en orbite de projets hétéroclites. Des gens actifs et qui sortent du RSA mais maintenir la possibilité du réseau pour un suivi au long court et pérenniser le projet.

L'idée pour de tels lieux serait de proposer un accès à la gratuité, gratuité de l'espace, du temps, et de matériel de production, par exemple pour ce qui concerne les outils numériques, mais aussi d'autres outils, avec bien sûr des limites inévitables, par exemple dans les secteurs de l'artisanat, il y aurait inévitablement des limites et des contraintes et la personne devra en partie également investir (ou trouver les sources d'investissement) pour disposer également de son matériel. Pour ça bien sûr il existe "les couveuses" qui peuvent investir pour la personne et l'accompagner sur 10 mois à 1 an, environ. Investir un espace qui y prépare en partie et qui permet une motivation et un regain d'énergie, permet de mieux se préparer pour "convaincre" avec son dossier pour intégrer une couveuse ou tout autre dispositif d'accompagnement.

En filigrane il y a un objectif d'éviter le laisser-aller/relâchement ou plutôt de traverser les périodes plus difficiles de façon plus entourée et bienveillante. Certains projets aboutissent véritablement après plusieurs années, dans certains cas, selon le secteur. Mais il faut éviter de s'anchyloser et le principe est de permettre des remises en question et des prises de décisions pour rester dans l'action.

***

L'approche économique :

Qui peut le plus, peut le moins. Ou encore le principe du rasoir d'Occam. Aller au plus simple.

Pour défricher le terrain, il faut enlever des choses et ne garder que la substantifique moelle...

Faire avec ce qu'on est, ce qu'on a, le faire plus vite et le faire mieux. Mon initiative porte ces objectifs de "gains".
Gain de temps, d'énergie, en consacrant du temps de partages.

Je dégrossis le tronc :
J'enlève les espaces en durs, j'enlève le matos, globalement, j'enlève les canapés...
et du coup je suis au regret de vous préciser qu'aucune table de ping-pong ne sera retenue... (ah ah !)
Mais ça tu l'avais déjà un peu deviné, non ? Sinon, tu ne m'aurais pas lu jusque là.

On se retrouve un peu dans la panade, alors. Pas de salle pour nous...
Pas de bel écran incurvé, pas de vidéo-projecteur pour animer des ateliers et tenir des conférences... pfff... ça craint, non ?
"Bienvenue dans le monde réel !" gloupssss...

Oui, mais je veux pouvoir apprendre à correctement m'exprimer,
Je veux même pouvoir donner l'accès aux autres à la parole en groupe, à parler en public,
à savoir animer, à savoir présenter l'essentiel de son projet en 3 mn et savoir convaincre en moins de 5 minutes...
Tout ça ne sort pas d'un chapeau... ça s'apprend, ça s'entraîne, ça se répète, faut pas avoir peur de se vautrer (aux entraînements, qui sont faits pour ça, se planter... parce que c'est en se plantant que l'on pousse...).

(à suivre)

Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Re: BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

Message non lu par Po3m » 29 déc. 2019 17:28

Quelques principes de base.

- Se signaler, faire connaître son projet
De sorte à créer une carte territoriale des initiatives

- Partage d'informations, locales, nationales, sur les diverses structures, organismes
Que ce soient les CAE, les couveuses, et tout autre moyen d'apprendre, de créer, développer son activité

- Le relationnel à travers le partage de son projet et la connaissance des projets des autres

Le réseau passera par le web et du présentiel.

Je dégage pour le moments trois axes :

- Animer des cafés, cela permet de se rencontrer, de rencontrer aussi des acteurs locaux déjà implantés, des représentants d'initiatives différentes,
Lors de ces cafés chacun peut présenter son projet, l'état d'avancement, recueillir les impressions, ...

- Un webzine participatif qui présente les actualités locales, auto-géré par tous les participants ce qui évite qu'une personne unique prenne à charge de mettre à jour ce webzine puisque cela sera ouvert à toutes les contributions, mais l'information y sera modérée et seront mises en avant les actualités les plus pertinentes, le but est de parler des gens, de présenter les initiatives, de raconter aussi des parcours...
Faire connaître l'initiative, donner l'accès au tout public...

- Créer donc un site plus informatif, une plateforme en ligne avec une carte territoriale des initiatives ainsi que toutes les structures et dispositifs d'accompagnement, tous les partenaires privés et publics...


Créer et entreprendre c'est aussi et surtout développer une vision. Et la partager.
C'est, pour durer, créer un écosystème de compétences et de talents. Où la concurrence est accueillie comme constructive et stimulante.

C'est pourquoi, en plus des premiers points sus-donnés, je souhaite conserver cette idée d'animation d'ateliers/conférences, où chacun vient partager son expertise, vient présenter son post-mortem par exemple pour un projet, vient dire, vient raconter, vient apprendre.

Je me dis que ces trois axes : Café, Webzine, Portail, c'est quelque chose d'assez énorme à mettre en place de façon qualitative pour que ce soit suffisamment porteur et attractif.

Tu vois le principe ?

Nous sommes tous autant que nous sommes "des aidants naturels" les uns pour les autres, dans une certaine mesure, j'allais dire celle du raisonnable et celle du partage, du juste retour des choses.

Certaines personnes, plus avancées dans leur projet, ayant plus d'expériences, relatif à leur parcours, peuvent aussi faire office de coaching, de consultants. Une façon aussi de se tester en situation réelle sans pression pour ceux et celles qui souhaitent postuler dans des organismes et y trouver une plus grande aise à l'oral.

Moi le coeur du projet je souhaite qu'il se tienne par lui même, qu'aucune structure ne cherche à tirer la couverture ni aucune récupération politique si cela devait aboutir.

Je trouve que les bénéficiaires du RSA : porteurs de projets, sont encore très, trop mal informés, ainsi qu'une documentation qui centralise l'information : inexistante. Malgré tout ce qui existe, il n'existe pas réellement de vue d'ensemble fiable et c'est un outil de synthèse et de vue sur la situation globale que je propose, ainsi que la possibilité de zoomer sur chaque projet local.

Ca te parle ? Un peu ? Beaucoup ?

Ce serait aussi un outil pour les professionnels du social qui auraient la possibilité de prendre la mesure de la réalité du terrain, ce qui est l'une des choses les plus compliquées à réaliser (et ce n'est pas le contrat d'engagement réciproque qui nous dira le contraire)...

Outil pour les conseils départementaux (entre autres structures),
Plateforme pour les bénéficiaires...

What better ?

Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Re: BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

Message non lu par Po3m » 09 janv. 2020 15:34

Ca ne parle à personne ?

Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Re: BrainStorming RSA : études, réflexions, propositions

Message non lu par Po3m » 24 avr. 2020 22:42

C'est con, je voulais lancer courant 2020 un "café" sur ma ville, axé création d'activités avec un axe sur les thèmes créatifs : artisanal / artistiques mais ouvert malgré tout "à tous" les porteurs de projets, surtout destiné à ceux qui manquent d'expérience, ont des craintes, n'osent pas tout mais veulent malgré tout avancer. Je voulais monter un groupe de soutien actif et d'orientation. Le but n'aurait pas été de "faire à la place de" (ni des gens ni des structures déjà existantes) mais d'apporter un regard, d'orienter également, de développer des pistes voire de créer des liens, des rencontres, des projets. Et puis Patatra ! Covid est là. Le projet n'est pas fichu pour autant mais il est malgré tout flanqué par terre. Vous allez me parler de réseaux sociaux oui mais non, l'intérêt justement se trouve dans le présentiel et les échanges verbaux et physiques, à ne pas négliger et très enrichissants pour chacun. Ne serait ce que venir et savoir présenter son projet en 3 mn, ça s'apprend. Et bien mon "café" aurait servi de petit terrain de jeux et d'entrainement, à commencer par moi mais pour chacun.

Répondre