comment travaillent, aujourd'hui, les mandataires judiciaires à la protection des majeurs, délégués à la tutelle.
Publié : 06 juin 2020 23:27
bonjour,
J'ai côtoyé, il y a plusieurs années, une jeune femme, M elle X, qui m'a raconté son vécu pendant sept ans (entre 2010 et 2017) quand son quotidien était géré en partie par sa curatrice, sa soit-disant "mère de substitution". Cette dernière ne lui payait pas toujours ses frais médicaux et ses factures. Elle ne lui versait que 25 euros par semaine qui devaient couvrir ses dépenses alimentaires, vestimentaires et occasionnelles. Devant cette situation inacceptable qui perdurait et qui ne pouvait pas changer car la curatrice ne le souhaitait pas, M elle X ne pouvant pas rencontrer la juge des tutelles car sa curatrice s'y opposait a du porter plainte contre elle ce qui déclenchant un rendez vous auprès du juge. Le rendez-vous n'apportant rien de bénéfice pour la majeur car la juge resta sourde à ses constats et ses demandes fondées et ne fit aucune démarche pour que la curatrice fasse correctement son travail et prenne en charge complètement financièrement M elle X car cette dernière avait été mise sous curatelle renforcée.
Je pense mais peut-être que j'ai tort que certains juges des tutelles ou peut-être tous ont tendance à protéger les associations tutélaires et n'écoutent pas quand cela s'avère nécessaire les majeurs protégés quand ils dénoncent des "abus" administratifs de la part des mandataires judiciaires qui ne payent pas toujours leurs factures, leurs soins médicaux ...Je me demande quelles sont les motivations des associations tutélaires d'agir de la sorte. j'ai entendu, en en parlant autour de moi, je ne sais pas si c'est vrai, que les associations voudraient dépenser le moins d'argent possible des majeurs protégés, préférant placer leur argent sur des comptes pivots ... M elle X en effectuant des recherches sur internet a découvert que sans certificat établit par un médecin ce qui fut son cas elle n'aurait pas du être placée sous curatelle. Elle a entrepris les démarches judiciaires pour obtenir une levée de curatelle et pour consulter son dossier de mise sous curatelle. L'avocate qui était en charge de l'aider dans ses démarches ne fit rien comme elle était intimement convaincue à tort que la levée n'était pas justifiée comme la juge des tutelles. M elle X du fait appel de la décision du juge près de la cour d'appel de ... et du faire aussi la demande de consultation de son dossier que la juge des tutelles refusait obstinément qu'elle consulte au T.I de ... En changeant de département, M elle X espérait qu'elle obtiendrait enfin satisfaction auprès de la cour d'appel qui se trouvait dans le département voisin de celui où elle habitait et la juge des tutelles n'était plus en charge du dossier de levée de curatelle donc ne pouvait pas imposer son droit de veto. La seconde avocate ne s'engagea pas plus que la première, le peu d'argent qu'elle allait toucher via l'aide juridictionnelle ne le motivait peu à aider cette pauvre femme qui à ses yeux n'était qu'une femme aux conditions sociales très modestes et qui croyait qu'elle était peu instruite ce qui n'était pas le cas . En effet, cette dernière mit tout en oeuvre pour que le juge de la cour d'appel lui accorde enfin cette levée de curatelle. Elle entreprit pour cela de rédiger elle-même sa défense de plusieurs pages. Elle en envoya un exemplaire à son avocate et un autre à la juge aux familles peu de temps avant sa convocation au tribunal. L'entretien avec la juge aux familles fut un peu houleux. LA mère de M elle X présente lors du jugement voulait elle aussi que sa fille reste sous curatelle. LA juge resta indifférente à la comédie de la mère de M elle X qui pleurait comme un crocodile en disant tout en pleurant que sa fille était violente envers elle ce qui n'était pas vrai. M elle X trouva les mots pour convaincre la juge du contraire. Deux semaines après ce passage à la cour d'appel, la sentence tomba : fin de la curatelle, passage au T.I pour lire le dossier de la mise sous curatelle et demande de photocopies de certaines pièces du dossier.. La lecture du dossier de la mise sous curatelle fut un choc pour M elle X car elle découvrit de faux témoignages de sa mère, de son frère et sa soeur qui soutenaient leur mère, motivée de mettre la cadette de la fratrie sous curatelle. La vieille n'a jamais aimé sa fille. La preuve elle ne s'est jamais occupée d'elle. Elle lui avait dit alors qu'elle était encore enfant qu'elle ne l'avait jamais désirée et que si elle avait pu le faire et si le père l'avait accepté, elle aurait demandé l'IVG... La deuxième avocate de M elle X avait dénoncé, elle aussi, cette mise sous curatelle abusive. A ce propos, avez vous regardé sur la France 5 le reportage dont voici le synopsis
"Rencontre avec quatre personnes placées sous tutelle. Gilbert, 83 ans, doté d'une retraite de 8 000 euros, lutte contre ce système qui le dépouille de toute ressource financière. Nathalie a quant à elle été mise sous tutelle de façon abusive et s'épuise à la contester face à une justice passive. Tandis que Gilles voit son équilibre familial bouleversé par une mesure qui va le priver de sa maison, la mère d'Agathe a été privée de tous ses biens immobiliers, revendus au tiers de leur prix par un organisme tutélaire déficient. Des expériences effrayantes, quand on sait qu'une grande majorité des Français sera confrontée un jour à ce régime, que ce soit pour un proche ou pour soi-même.
réalisé par : Olivier Pighetti"
En 2020, y a t il toujours des mises sous tutelle et des mises sous curatelle abusives? Comment travaillent les associations tutélaires, aujourd'hui? les nombreux scandales qui les ont éclaboussés ont ils raison d'elles et les ont obligé à revoir leur fonctionnement ?
J'ai côtoyé, il y a plusieurs années, une jeune femme, M elle X, qui m'a raconté son vécu pendant sept ans (entre 2010 et 2017) quand son quotidien était géré en partie par sa curatrice, sa soit-disant "mère de substitution". Cette dernière ne lui payait pas toujours ses frais médicaux et ses factures. Elle ne lui versait que 25 euros par semaine qui devaient couvrir ses dépenses alimentaires, vestimentaires et occasionnelles. Devant cette situation inacceptable qui perdurait et qui ne pouvait pas changer car la curatrice ne le souhaitait pas, M elle X ne pouvant pas rencontrer la juge des tutelles car sa curatrice s'y opposait a du porter plainte contre elle ce qui déclenchant un rendez vous auprès du juge. Le rendez-vous n'apportant rien de bénéfice pour la majeur car la juge resta sourde à ses constats et ses demandes fondées et ne fit aucune démarche pour que la curatrice fasse correctement son travail et prenne en charge complètement financièrement M elle X car cette dernière avait été mise sous curatelle renforcée.
Je pense mais peut-être que j'ai tort que certains juges des tutelles ou peut-être tous ont tendance à protéger les associations tutélaires et n'écoutent pas quand cela s'avère nécessaire les majeurs protégés quand ils dénoncent des "abus" administratifs de la part des mandataires judiciaires qui ne payent pas toujours leurs factures, leurs soins médicaux ...Je me demande quelles sont les motivations des associations tutélaires d'agir de la sorte. j'ai entendu, en en parlant autour de moi, je ne sais pas si c'est vrai, que les associations voudraient dépenser le moins d'argent possible des majeurs protégés, préférant placer leur argent sur des comptes pivots ... M elle X en effectuant des recherches sur internet a découvert que sans certificat établit par un médecin ce qui fut son cas elle n'aurait pas du être placée sous curatelle. Elle a entrepris les démarches judiciaires pour obtenir une levée de curatelle et pour consulter son dossier de mise sous curatelle. L'avocate qui était en charge de l'aider dans ses démarches ne fit rien comme elle était intimement convaincue à tort que la levée n'était pas justifiée comme la juge des tutelles. M elle X du fait appel de la décision du juge près de la cour d'appel de ... et du faire aussi la demande de consultation de son dossier que la juge des tutelles refusait obstinément qu'elle consulte au T.I de ... En changeant de département, M elle X espérait qu'elle obtiendrait enfin satisfaction auprès de la cour d'appel qui se trouvait dans le département voisin de celui où elle habitait et la juge des tutelles n'était plus en charge du dossier de levée de curatelle donc ne pouvait pas imposer son droit de veto. La seconde avocate ne s'engagea pas plus que la première, le peu d'argent qu'elle allait toucher via l'aide juridictionnelle ne le motivait peu à aider cette pauvre femme qui à ses yeux n'était qu'une femme aux conditions sociales très modestes et qui croyait qu'elle était peu instruite ce qui n'était pas le cas . En effet, cette dernière mit tout en oeuvre pour que le juge de la cour d'appel lui accorde enfin cette levée de curatelle. Elle entreprit pour cela de rédiger elle-même sa défense de plusieurs pages. Elle en envoya un exemplaire à son avocate et un autre à la juge aux familles peu de temps avant sa convocation au tribunal. L'entretien avec la juge aux familles fut un peu houleux. LA mère de M elle X présente lors du jugement voulait elle aussi que sa fille reste sous curatelle. LA juge resta indifférente à la comédie de la mère de M elle X qui pleurait comme un crocodile en disant tout en pleurant que sa fille était violente envers elle ce qui n'était pas vrai. M elle X trouva les mots pour convaincre la juge du contraire. Deux semaines après ce passage à la cour d'appel, la sentence tomba : fin de la curatelle, passage au T.I pour lire le dossier de la mise sous curatelle et demande de photocopies de certaines pièces du dossier.. La lecture du dossier de la mise sous curatelle fut un choc pour M elle X car elle découvrit de faux témoignages de sa mère, de son frère et sa soeur qui soutenaient leur mère, motivée de mettre la cadette de la fratrie sous curatelle. La vieille n'a jamais aimé sa fille. La preuve elle ne s'est jamais occupée d'elle. Elle lui avait dit alors qu'elle était encore enfant qu'elle ne l'avait jamais désirée et que si elle avait pu le faire et si le père l'avait accepté, elle aurait demandé l'IVG... La deuxième avocate de M elle X avait dénoncé, elle aussi, cette mise sous curatelle abusive. A ce propos, avez vous regardé sur la France 5 le reportage dont voici le synopsis
"Rencontre avec quatre personnes placées sous tutelle. Gilbert, 83 ans, doté d'une retraite de 8 000 euros, lutte contre ce système qui le dépouille de toute ressource financière. Nathalie a quant à elle été mise sous tutelle de façon abusive et s'épuise à la contester face à une justice passive. Tandis que Gilles voit son équilibre familial bouleversé par une mesure qui va le priver de sa maison, la mère d'Agathe a été privée de tous ses biens immobiliers, revendus au tiers de leur prix par un organisme tutélaire déficient. Des expériences effrayantes, quand on sait qu'une grande majorité des Français sera confrontée un jour à ce régime, que ce soit pour un proche ou pour soi-même.
réalisé par : Olivier Pighetti"
En 2020, y a t il toujours des mises sous tutelle et des mises sous curatelle abusives? Comment travaillent les associations tutélaires, aujourd'hui? les nombreux scandales qui les ont éclaboussés ont ils raison d'elles et les ont obligé à revoir leur fonctionnement ?