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**** Le lavage des mains
Le lavage des mains est essentiel. Il consiste à laver à l’eau et au savon toutes les parties des mains pendant 30 secondes. Le séchage doit être soigneux si possible en utilisant une serviette en papier jetable, ou sinon en laissant sécher ses mains à l’air libre. Les serviettes à usage collectif sont à proscrire.
À défaut, l’utilisation d’une solution hydroalcoolique peut être envisagée.
Elle se fait sous l’étroite surveillance d’un adulte à l’école primaire.
Le lavage des mains doit être réalisé, a minima :
** à l’arrivée dans l’école ou l’établissement
** avant et après chaque repas
** après les récréations
** après être allé aux toilettes
** le soir avant de rentrer chez soi ou dès l’arrivée au domicile.
**** Les élèves bénéficient d’une information pratique sur la distanciation physique (1 mètre), les gestes barrières ** dont l’hygiène des mains, le port du masque ainsi que d’une explication concernant l’actualisation des différentes mesures. Celle-ci est adaptée à l’âge des élèves.
Une attention particulière doit être apportée aux élèves en situation de handicap pour leur permettre, en fonction de leur âge, de réaliser les gestes barrières et de distanciation par une pédagogie, des supports ou, le cas échéant, un accompagnement adapté.
** Tousser ou éternuer dans son coude
** Utiliser des mouchoirs à usage unique
** Se saluer, ne pas se serrer la main et éviter les embrassades
L’éducation à l’hygiène et à la santé fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre des cours" (...)
""La visite à l'école primaire de Nyakabuye a eu lieu la veille de
la Journée mondiale du lavage des mains, le 15 octobre, au cours de laquelle l'ensemble de la communauté internationale met l'accent sur l'impact potentiel de
ce simple geste d'hygiène.
Près de 1,7 million d'enfants meurent chaque année de
diarrhée et de pneumonie en Afrique subsaharienne, et les pays comme le Rwanda sont particulièrement vulnérables. Les responsables de la santé estiment que le seul fait de se laver régulièrement les mains peut diminuer de 30 à 50 % le risque de diarrhée."
Se laver les mains, sauver des vies"
****le port du masque médical par les écoliers japonais
"Au Japon,
bien avant la pandémie du Covid,
depuis des dizaines d'années, les écoliers ont pris l'habitude de le mettre, comme l'une des mesures d'hygiène
°°°° à adopter
pour se protéger des maladies et respecter les autres.
°°°° Chaque élève est formé pour se laver les mains avec du savon au moins neuf fois quotidiennement (séchage au moyen d’une serviette à usage unique) :
** à l’arrivée dans la salle de classe, avant la première récréation, après la passage aux toilettes, après la première récréation, avant déjeuner, après déjeuner, avant le goûter, après la deuxième récréation, avant de quitter l’école.
Toutes mains souillées par de la salive ou d’autres salissures devront être lavées autant de fois que nécessaires.
**
Les membres du personnel suivent la même routine."
**On voit souvent des adultes et des enfants
porter des masques dans la rue, car ils ne veulent pas contaminer leurs compatriotes.
Le respect et l’hygiène sont des valeurs importantes au Japon. Pour les Japonais, c’est tout simplement une question de politesse de garder son rhume pour soi et de ne pas contaminer autrui.""
Respect de l’hygiène et responsabilité collective s'enseignent dès l’école au Japon....
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Les raisons de l’implantation du port du masque au Japon
On raconte que
les plus anciens masques du Japon étaient utilisés par les mineurs de la mine d’argent d’Iwami Ginzan, un lieu inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Appelés fukumen (littéralement « masque de chance »), ces masques étaient fabriqués en appliquant des tannins de kakis (substances liquides produites par la fermentation du jus de kaki) sur plusieurs couches de soie séparées par de la peau de prunes japonaises. Ces fukumen étaient des accessoires essentiels pour les travailleurs de la mine d’Iwami Ginzan. (...)
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La demande de masques a rapidement augmenté au Japon après le début de la propagation de la grippe sur le territoire en 1918 (400 000 morts). À cette époque, des affiches étaient accrochées dans les rues pour encourager les gens à porter un masque. Plus tard,
la grippe s'est à nouveau répandue au Japon en 1934, et les masques sont devenus très populaires en tant que moyen de prévention de l'infection. Depuis, la popularité des masques au Japon n’a cessé d’augmenter chaque fois que la grippe se propageait de nouveau. Ainsi, la pratique du port du masque en cas de rhume ou lorsqu’on ne se sent pas bien s'est progressivement implantée chez les Japonais. (...)""
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https://web-japan.org/trends/img/pop202 ... ure03L.jpg
Une affiche explicative sur le port du masque diffusée pendant la propagation de la grippe. Cette affiche montre des personnes portant des masques de couleur noire. Grippe (mars 1922)""
**** L'implantation du port du masque médical en Chine,
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Les premiers masques médicaux sont apparus en Chine au début du XXe siècle lors de la pandémie de peste mais ils n’étaient pas systématiquement utilisés. Ils sont inventés par X, un docteur chinois
en charge de contenir le virus et deviennent un réflexe en
Mandchourie (nord-est de la Chine). Dans cette région, les rapports font état de près de
50 000 morts. C’est à ce moment-là que la Chine arrête de suivre le mouvement et commence à innover, à se montrer sur la scène internationale grâce à ses progrès médicaux
"montre moi tes équipements de santé et je te dirai à quel point ta société est évoluée"
L'usage généralisé des masques arrive bien après son invention. Le masque devient un objet du quotidien des Chinois - comme les chapeaux et les écharpes - avec l'épidémie de
SRAS (2002-2004). Elle est inattendue,
traumatisante et a un taux de mortalité de 10%, ce qui est très élevé. Les masques deviennent donc un réflexe à ce moment-là et les Asiatiques vont continuer de les utiliser
pour se protéger de la pollution, des rhumes et autres grippes. Il y a un contexte - celui de la pollution -
qui a incité les Asiatiques à prolonger cette habitude""
"Après le confinement, les enfants portant tous un masque médical, ont repris le chemin de l'école avec
des chapeaux de distanciation sociale. Une tige d'un mètre est fixée sur leur couvre-chef afin de symboliser la distanciation sociale (cet accessoire étonnant est directement inspirée des couvre chefs de la dynastie Song....)
A Taïwan, les élèves portent une visière en plastique au-dessus de leur masque médical.."
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