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Donner aux SDF : petit guide de solidarité à usage des passants

Publié : 25 oct. 2019 09:50
par lesocial
Chaque citadin croise quotidiennement des personnes quémandant de l’argent dans l’espace public ou dans les transports. Nous ne savons pas toujours comment répondre à ces sollicitations, d’autant plus qu’elles sont nombreuses et variées.

Nous préférons souvent la micro-politique de l’autruche qui consiste à simuler que nous n’avons ni vu ni entendu ces personnes que nous catégorisons spontanément comme SDF (sans domicile fixe).

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Re: Donner aux SDF : petit guide de solidarité à usage des passants

Publié : 27 oct. 2019 17:07
par Po3m
C'est ce que je déplore comme le souligne l'article. Même les associations "trient" le bon du mauvais pauvre. C'est une réaction humaine mais surtout naturelle (principe de sélection naturelle pour une société). Vision de société donc archaïque et c'est d'ailleurs cette vision qui cause "notre" perte, ce principe qui nous démontre qu'à grande échelle, à force de "tris", c'est l'ensemble du monde que nous précipitons dans le mur.

Il faut que les aides soient inconditionnelles (envers les plus démunis, sans les juger, sans réellement les juger parce que dans le cas contraire, c'est la société toute entière qui se tire une balle dans le pied). A noter que depuis tout jeune enfant, j'ai toujours été "mal à l'aise", profondément, à la vue de ceux que mes parents nommaient "les clochards". Lorsque je posais des questions, l'on me répondait alors "si tu ne veux pas que ça t'arrive, travaille à l'école !"...

Aujourd'hui, je me débrouille à l'écrit, je me débrouille dans les chiffres, j'ai développé des aptitudes dans plusieurs domaines, j'écris même des algorithmes, je fais de la recherche / développement et création (tout ça au sortir d'un échec scolaire mais qui ne compte pas pour moi parce que les réelles raisons n'ont rien à voir avec mes aptitudes) : et je suis au RSA (sans aucune aide annexe, que je refuse par principe). JE ne suis pas dans la rue, mais je n'ai pas plus ni moins que nombre de SDF.

J'ai écouté mes parents, j'ai travaillé. Mais je n'ai jamais gagné ma vie... enfin, si, je la gagne chaque jour cette vie, en gardant la tête haute (et en emmerdant profondément ceux et celles qui viennent me cracher au visage). A ceux qui pensent que je devrais accepter un poste de balayeur : 1 - commencez par le faire devant votre porte (pour ma part, pas de souci, je le fais) et 2 - je vous pisse à la raie !