Bonjour,
Comment concevez-vous un dossier de transmissions, de soins, de je-sais-pas, à domicile, quand un des droits essentiels est bien celui du respect de sa vie privée ?
Comment concilier secret professionnel, respect de la vie privée et transmissions écrites que peut lire n'importe qui à domicile ?
Merci, je deviens dingue.
JJ
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Dossier patient... usagé. Domicile.
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donni
Re: Dossier patient... usagé. Domicile.
Bjr,
Je ne suis pas certain d'avoir bien saisi, mais de ce que je comprend, vous êtes dans un service à domicile où les intervenants laissent au domicile des bénéficiaires une sorte de "cahier de liaison / de transmission" destiné à chaque professionnel intervenant ? Et ce cahier, laissé au domicile, peut donc être lu facilement par d'autres personnes de l'entourage familiale, d'où votre questionnement sur le respect de l'intimité ?
Si c'est cela, il me semble qu'il y plusieurs manières de maintenir le lien entre les différents intervenants, tout en protégeant la vie privée : à l'heure d'internet et des Smartphones, de l'informatisation des dossiers des usagers, il doit être très facile de trouver une application adaptée. A défaut, le cahier de liaison peut-être laissé au sein du service, et non au domicile (si tant est que les professionnels disposent d'un lieu où ils se rendent régulièrement). A défaut, on doit pouvoir trouver, au domicile de chaque bénéficiaire, un tiroir, une armoire, .. fermant à clé, dont seuls le bénéficiaire et les professionnels ont accès.
Salutations,
Je ne suis pas certain d'avoir bien saisi, mais de ce que je comprend, vous êtes dans un service à domicile où les intervenants laissent au domicile des bénéficiaires une sorte de "cahier de liaison / de transmission" destiné à chaque professionnel intervenant ? Et ce cahier, laissé au domicile, peut donc être lu facilement par d'autres personnes de l'entourage familiale, d'où votre questionnement sur le respect de l'intimité ?
Si c'est cela, il me semble qu'il y plusieurs manières de maintenir le lien entre les différents intervenants, tout en protégeant la vie privée : à l'heure d'internet et des Smartphones, de l'informatisation des dossiers des usagers, il doit être très facile de trouver une application adaptée. A défaut, le cahier de liaison peut-être laissé au sein du service, et non au domicile (si tant est que les professionnels disposent d'un lieu où ils se rendent régulièrement). A défaut, on doit pouvoir trouver, au domicile de chaque bénéficiaire, un tiroir, une armoire, .. fermant à clé, dont seuls le bénéficiaire et les professionnels ont accès.
Salutations,
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JollyJumper
Re: Dossier patient... usagé. Domicile.
Merci.
Oui, il s'agit bien de cette préoccupation.
Nous ne sommes plus du tout dans le respect de la vie privée et de la confidentialité lorsque qu'un dossier est laissé à domicile.
Je ne sais pas si un meuble fermant à clé est exigible, je ne pense pas.
Pas plus qu'un logiciel de télégestion. Et même, chaque service ayant le sien propre, on n'est pas rendu...
Mais que dit la loi ?
Ou que disent les recommandations ?
Je n'arrive pas à trouver.
Merci encore pour vos pistes.
JJ
Oui, il s'agit bien de cette préoccupation.
Nous ne sommes plus du tout dans le respect de la vie privée et de la confidentialité lorsque qu'un dossier est laissé à domicile.
Je ne sais pas si un meuble fermant à clé est exigible, je ne pense pas.
Pas plus qu'un logiciel de télégestion. Et même, chaque service ayant le sien propre, on n'est pas rendu...
Mais que dit la loi ?
Ou que disent les recommandations ?
Je n'arrive pas à trouver.
Merci encore pour vos pistes.
JJ
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donni
Re: Dossier patient... usagé. Domicile.
Bjr,
Ce n'est pas qu'une question "d'exigibilité" ou de "recommandations", mais de problématique éventuelle (à qui le fonctionnement actuel pose problème ? les ou un bénéficiaire ? les ou un professionnel ?) et de bon sens : on traite un problème quand il y en a un ...
La difficulté peut donc être traitée "au cas par cas" : si cela pose problème à un bénéficiaire, on doit quand même pouvoir trouver une armoire à clé ... ou collectivement, en revoyant l'organisation du service.
Ce qui est certain, c'est qu'il est a priori mal venu de laisser un dossier au domicile de personnes vulnérables, dont certaines n'ont pas la capacité, j'imagine, à exprimer leur consentement de manière éclairée ... auquel cas, il faut se rapprocher du représentant légal.
Bref, il faudrait un peu préciser le contexte de votre démarche, et notamment, à qui cela pose-t-il question (ce pourrait être les évaluateurs externes également ... ?).
Salutations,
Ce n'est pas qu'une question "d'exigibilité" ou de "recommandations", mais de problématique éventuelle (à qui le fonctionnement actuel pose problème ? les ou un bénéficiaire ? les ou un professionnel ?) et de bon sens : on traite un problème quand il y en a un ...
La difficulté peut donc être traitée "au cas par cas" : si cela pose problème à un bénéficiaire, on doit quand même pouvoir trouver une armoire à clé ... ou collectivement, en revoyant l'organisation du service.
Ce qui est certain, c'est qu'il est a priori mal venu de laisser un dossier au domicile de personnes vulnérables, dont certaines n'ont pas la capacité, j'imagine, à exprimer leur consentement de manière éclairée ... auquel cas, il faut se rapprocher du représentant légal.
Bref, il faudrait un peu préciser le contexte de votre démarche, et notamment, à qui cela pose-t-il question (ce pourrait être les évaluateurs externes également ... ?).
Salutations,
-
JollyJumper
Re: Dossier patient... usagé. Domicile.
Merci beaucoup de votre contribution...
HAAAAA, l'évaluateur externe...
N'a pas pipé. Il a dû aimer la couleur des classeurs, je présume.
Avis très favorable, aucun problème, sauf sa capacité à évaluer.
Le problème se situe véritablement dans "le respect de la vie privée". Un des droits fondamentaux tout de même.
Si j'ai décidé de réduire le nombre d'infos dans le doc laissé à domicile, il n'en reste pas moins celles destinées à la continuité des soins.
"Alors, madame Zozo, ça va mieux la diarrhée ??" proclamée par une voisine, non vraiment, ce n'est pas possible. L'exemple est ici fictif, mais parfaitement réaliste. Il y'en a d'autres.
Oublions les 50 clés à détenir ou à cacher, oublions même la notion juridique de vulnérabilité...
Je débute et suis mal à l'aise avec ce dossier à domicile, culturellement difficile à déboulonner.
Alors, ce matin, j'ai tranché :
Ce sera dossier numérique/télégestion et tout le toutim.
En attendant la mise en place, classeur dans le service et nulle part ailleurs.
Ce qui demande un nouvelle organisation, certes, mais a remporté l'adhésion de tous.
Il est possible que je me fasse des nœuds au cerveau.
C'est pourquoi vos pratiques me sont précieuses, ainsi qu'un éventuel éclairage réglementaire...
Merci beaucoup !!
HAAAAA, l'évaluateur externe...
N'a pas pipé. Il a dû aimer la couleur des classeurs, je présume.
Avis très favorable, aucun problème, sauf sa capacité à évaluer.
Le problème se situe véritablement dans "le respect de la vie privée". Un des droits fondamentaux tout de même.
Si j'ai décidé de réduire le nombre d'infos dans le doc laissé à domicile, il n'en reste pas moins celles destinées à la continuité des soins.
"Alors, madame Zozo, ça va mieux la diarrhée ??" proclamée par une voisine, non vraiment, ce n'est pas possible. L'exemple est ici fictif, mais parfaitement réaliste. Il y'en a d'autres.
Oublions les 50 clés à détenir ou à cacher, oublions même la notion juridique de vulnérabilité...
Je débute et suis mal à l'aise avec ce dossier à domicile, culturellement difficile à déboulonner.
Alors, ce matin, j'ai tranché :
Ce sera dossier numérique/télégestion et tout le toutim.
En attendant la mise en place, classeur dans le service et nulle part ailleurs.
Ce qui demande un nouvelle organisation, certes, mais a remporté l'adhésion de tous.
Il est possible que je me fasse des nœuds au cerveau.
C'est pourquoi vos pratiques me sont précieuses, ainsi qu'un éventuel éclairage réglementaire...
Merci beaucoup !!