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Du confinement à la carotte...

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Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 27 mars 2023 00:39

Les forces de Police au nom du gouvernement infligent encore une réponse répressive disproportionnée pour dissuader à tout mouvement de manifestation et ainsi décourage toute volonté de révolte... face à ce projet gouvernemental aux relents anti-républicain. Un gouvernement bien plus fétide que ces poubelles qui s'entassent dans les rues de Paris en guise de fleurs en ce printemps, adressées à Macron par bouquets, cadeau du Peuple qui souffre, le peuple d'en bas qui mérite mieux !

Ma réaction n'est qu'un grain de sable... https://voca.ro/1asuJCgCoID9

Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 22 avr. 2023 11:45

Bonjour,

J'ai réalisé un vocal, simple, du fin fond de ma nuit.

https://voca.ro/13jwKZjPCWse

Ce sont mes pensées du moment, très personnelles. Un état d'âme, je dirais davantage une âme qu'un Etat : que sont nos sociétés en ce monde sinon une multitudes de petites flammes ? L'eau nous constitue, tous, elle en en nous. Elle peut dormir aussi, être bien inoffensive en soi. Pourtant, d'une même voix, d'une même vague, elle peut briser des barrages. Inonder des pays. Mon vocal ne parle pas de cette question au premier degré, bien sûr, il s'agit d'une allégorie.

Lorsque j'ai pris le micro, c'était juste pour moi. Je ne savais pas où j'allais.

Puis, finalement, je me dis que ça peut être bien à partager. Je ne cherche à masquer certaines fragilités dans ce monde où les gens se trouvent la plupart du temps dans "la posture", une posture qui frôle quelques fois l'imposture. Des gens qui parfois sont confrontés à du public, usent d'une certaine autorité, pourtant ces mêmes gens qui lorsque vous tentez de leur "parler", je veux dire, de leur parler VRAI, sont incapables d'écouter. Monde bien hypocrite.

Ca applique des sanctions, des suspensions et j'en passe, ça assoie une pseudo autorité "en face", mais dans la rue une fois que ça va à la voiture, ça se retourne, un peu inquiet... conscient "du mal" infligé. De la souffrance engendrée. Dans la rue... il n'y a plus personne. Il y a juste là, sous nos yeux à tous, la vérité, à chaque coin de rue. Une vérité que l'on camoufle par des arrêtés préfectoraux anti-mendicité dans les centres villes, pour masquer la honte. En deux ans (période Covid de 2020 à 2022), l'ensemble de la classe de nos milliardaires français ont engendré 200 milliards d'€. Durant cette même période, le nombre de personnes à la rue a doublé. De 150000 ce nombre est évalué à 300000. Davantage certainement aujourd'hui. Comment est-ce possible ?

Je vous laisse écouter mon vocal, je le répète, très spontané, une voix douce pour exprimer une poésie brute.

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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 02 mai 2023 00:01

Le capitalisme, vu par un certain général... https://www.youtube.com/shorts/ydvcbgT-iFk
Son opinion n'a pas pris une ride. En même temps, le principe humain a choisi de s'aliéner au principe économique et capitaliste il y a fort longtemps.

"Ces capitalistes s'enrichissent si bien qu'ils étendent leur « emprise économique » sur l'ensemble de l'Occident chrétien, créant ainsi ce que Braudel appelle une « économie-monde ». Dans son analyse, Braudel insiste sur la distinction existant entre l'« économie de marché » (qui désigne pour lui, l'économie locale) et le « capitalisme » en lequel il voit une sorte de « contre-marché ». Selon lui, l'« économie de marché » est dominée par les règles et les échanges loyaux, parce que soumise à la concurrence et à une relative transparence. Tandis que le « capitalisme » tente d'échapper à l'économie de marché locale pour fuir dans le commerce lointain et ainsi s'affranchir des règles en vigueur, élargir son périmètre d'action pour profiter d'écarts plus profitables (échanges inégaux, meilleures marges), et bénéficier de nouvelles potentialités d'enrichissement."

Histoire du capitalisme, piqure de rappel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_capitalisme

Pour prendre la mesure que les grandes lignes de notre mondialisation actuelle sont écrites depuis plusieurs siècles, et qu'il s'agit d'une confrontation de deux visions majeures entre l'exploitation locale pour le compte des producteurs, versus exploitation mondiale pour le compte des "capitalistes" c'est à dire... des propriétaires, ceux qui détiennent ces parts de marché et ne cessent de se dévorer les uns les autres. Aujourd'hui, on veut nous donner à croire que le principe d'une mondialisation économique est "normale", mais non... il s'agit toujours d'une guerre qui n'annonce pas son nom comme tel mais pour autant, qui fait de très nombreuses victimes... combien de morts pour le compte de cette dite croissance ?

Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 11 mai 2023 00:37

Bonjour,

http://www.youtube.com/shorts/-cDLX2dz0SQ

L'une de mes connaissances proches est AESH, je connais donc bien cette activité. C'est un SOUS-EMPLOI qui est SOUS-QUALIFIE et donc SOUS-Payé et au vu de la non-considération des AESH dont le plein temps est très minoritaire la grande majorité étant à mi-temps, un mi-temps étalé sur la journée / semaine donc impossible d'engager quoi que ce soit d'autre "par ailleurs", et pour un revenu qui pouvait descendre jusqu'à un peu plus de 600€, et tout ça pour être trimballé d'une école à l'autre avec un coût d'essence/gazole qui ruine à lui seul ce qui n'est pas UN SALAIRE mais UN ARGENT DE POCHE !

Une députée, FEMME au demeurant (comme quoi certaines femmes vont à l'encontre du féminisme et ne défendent pas les droits des femmes) allant jusqu'à dire que de toute façon la plupart des AESH sont des femmes qui ont un mari/bonne situation et sous entend qu'elles sont "très heureuses" dans leur situation car elles sortent/travaillent et ça leur fait un petit complément de salaire/argent de poche... Propos inacceptables ! La réalité, des mères isolées, secteur très féminisé, poste en surnombre (alors qu'il n'y en a pas assez) cette situation est une IMPASSE structurelle et financière...

Poste bouche-trou créé pour contribuer à servir de tampon pour le
bien de la courbe du chômage. De plus, si l'AESH manque de caractère, il peut se faire "manger" facilement en acceptant de servir de "petites mains" pour des tâches ne figurant pas dans son contrat et je ne parle pas de ceux qui travaillent en dehors de leurs heures (en tout cas, qui l'acceptent). La question n'est pas de ne pas travailler ou le moins possible car perso, je sais ce qu'est travailler "à pas d'heures" (ayant connu 2 burn-outs) Mais lorsqu'on occupe un tel poste si déconsidéré et non-reconnu à sa juste valeur, alors oui, il ne faut pas exagérer et une heure, c'est une heure.

Ce type de poste maintient ces personnes dans la précarité, une grande précarité. Cependant, des aesh de qualité, c'est recherché. Il ne faut pas croire mais si les aesh savent s'organiser et se coordonner, ils sont en réalité en situation de force et peuvent être en mesure d'exercer une pression réelle à l'encontre de cette politique de création de postes "argent de poche"... les bons aesh sont recherchés et il manque de nombreux postes, pas faute d'une population qui serait "de mauvaise volonté" mais parce que les conditions sont indignes (et parce qu'il serait trop coûteux de créer je crois les 300 000 postes supplémentaires qu'il faudrait). Postes à mi-temps et globalement non-viables : impasse politique, économique, sectoriel, du grand Art ! Une personne seule dans ces conditions doit non pas vivre, mais survivre et doit vraiment être chanceuse pour trouver un logement !

Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 11 mai 2023 02:12

Suite vocale à propos des AESH, sous forme de sketch car j'estime que le rire est une arme pour contribuer à prendre conscience de certaines réalités. https://voca.ro/1l177X9cawJS

NATTIE
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par NATTIE » 14 mai 2023 05:07

Bonsoir,

Le nom de la députée qui s’est exprimée de la sorte sur les AESH, ça serait bien pour nous renseigner davantage ?!

Sinon les « sous-métiers  » , les «  petits-boulots  » dont vous faites régulièrement référence, pour ma part m’ont permis de m’accrocher par exemple pour élever mon enfant ou après mon burn-out pour éviter de m’éloigner de l’emploi ou continuer à être dans une dynamique pour un « futur » mieux-être, avancer au moins dans sa tête ….

https://www.youtube.com/watch?v=LQ6UeaV-VTs

https://www.youtube.com/watch?v=9TpQuaN3yCE

Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 14 mai 2023 06:32

Bonjour,

La député, Claire Guichard (Renaissance).

Nattie, pour éviter tout malentendu, ce n'est pas moi qui range ces activités dans les sous-emplois, c'est un terme que j'utilise pour évoquer une réalité. C'est pour dénoncer la maltraitance structurelle à l'égard des personnes salariées qui exercent ces activités qui ne sont pas reconnues à leur juste valeur.

En France, nous avons un problème avec la reconnaissance liée à la pénibilité au travail, pénibilité physique et psychique.

"À son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron supprime le terme de "pénibilité" et simplifie le dispositif, en supprimant quatre critères sur les dix jusqu'alors pris en compte. Le port de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les agents chimiques dangereux en sont alors exclus."

Macron, clairement, "attaque" le secteur des petits boulots, des emplois précarisés.
Oui, j'utilise le terme "petits boulots" et "sous emplois" pour dénoncer le maintien d'une "sous société" dans la société.
C'est VOLONTAIRE de ma part, pour dénoncer une réalité et des situations intolérables ! Ce n'est pas moi qui juge, je pose simplement des termes gênants non pas pour rabaisser les gens qui exercent ces activités mal payées mais pour pointer du doigt les fomenteurs et exploitants de cette misère sociale ! Lorsque Victor Hugo emploie le terme de "Misérables" ce ne sont pas les pauvres qu'il désigne, mais les exploitants de la misère qui s'enrichissent sur le dos de ceux qui sont maintenus dans ces conditions de (sur)vie !

Pour rappel : https://www.youtube.com/shorts/-cDLX2dz0SQ

La réponse d'une AESH (qui exerce à temps plein ce qui est rare dans le secteur) : https://www.youtube.com/watch?v=4YHaLs3Wihg
Cette dame représente donc "une minorité" chez les AESH (son "plein temps" en fait une privilégiée, d'un certain point de vue) qui pour la grande majorité sont à mi-temps (les logements sociaux ne font pas dans la charité, il faut avoir 3x le loyer en terme de revenu et ce sont les premiers à appliquer une politique de "nettoyage" en terme de logement social en pratiquant des différenciations discriminatoires... autre domaine, autre débat, je n'irai pas plus loin ici n'étant pas le sujet : réalité à laquelle je suis moi même confronté).

Ces petits boulots auxquels vous vous êtes accrochée pour vous même et votre enfant c'est tout à votre honneur.
Il ne faut pas se tromper de cible car à travers de tels propos comme ceux de cette député, il s'agit de propos agressifs qui ont pour but de maintenir un système répressif en place "à but économique", au détriment du mieux être et de la considération/reconnaissance de ces salariés qui occupent des emplois qui les maintiennent dans des conditions liées à la précarité sociale et la pauvreté en France parmi la population dite active.

Po3m
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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 10 juin 2023 21:40

Nos livres brûlent, et Oui-Oui pleure.

"Imaginez : Nos livres brûlent, et les larmes de notre Histoire s'évaporent... dans l'oubli. "

https://voca.ro/1bxST6xqH1a5

Voici l'un des nombreux passages incriminés !
Un petit extrait de "Oui-Oui veut faire fortune".
"Le soir au fond du bois"...

https://voca.ro/1triw9KecURT

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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 27 juil. 2023 07:34

Bonjour,

Sans vouloir bien sûr attiser les haines, la réalité brute du racisme du côté de l'Allemagne, en particulier la négrophobie.
Ici, le propos veut à travers ce documentaire démontrer "un racisme d'Etat" et institutionnel, mais je pense que ces situations et ces différenciations de traitement selon son origine existent quelque soit le pays, malheureusement. Le doc date de quelques années mais ça reste bien évidemment tout à fait d'actualité (vous imaginez bien qu'une poignées d'années ne suffit pas à changer radicalement de telles considérations à l'encontre de la population noire). Partageons l'indignation.

https://www.youtube.com/watch?v=VZJSY6DC6uQ


[Partie amalgame]
Je voudrais ajouter, que ce sentiment et ces situations, c'est exactement ce que les "pauvres / précaires" ressentent et ce à quoi ils sont confrontés comme différenciation de traitement, mais surtout par exemple les personnes qui ont subi un épisode en psychiatrie (même si ce n'est pas marqué sur son front, MAIS la maltraitance peut être structurelle et institutionnelle, tout comme pour moi qui - à partir du moment où l'on m'a fait HP - derrière ça on ne m'a plus appelé à aucun RDV rsa durant... 11 ans d'affilé : il a bon dos le contrat d'engagement... ré ci pro que).

Cet amalgame assumé pour donner à comprendre que le ressenti humain par la personne "victime" de ces comportements discriminatoires est le même.

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Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 06 août 2023 15:43

H trans.jpg
H trans.jpg (83.44 Kio) Consulté 225 fois
"Pas facile d'être un homme !"

Dans mes domaines et l'univers créatif où je navigue, l'une des plus grandes beautés dans ma quête réside dans le fait que l'essence de mon inspiration, l'objet de ma contemplation, c'est l'être humain dans toute sa complexité, niché au sein de son environnement. C'est la vie, notre Terre-mère, et tout ce qui s'étend au-delà de nos horizons. L'art réside dans le fait de savoir "regarder" pour mieux narrer. Ne me demandez pas le "pourquoi", ce serait aussi vain que d'interroger un marathonien sur la raison de sa course effrénée. L'une des seules choses, pour progresser dans la bonne direction, il faut de l'endurance et une profonde intégrité envers soi-même.

Je m'aventure aujourd'hui sur un chemin délicat, un sentier miné en ces temps troubles. Voici les confidences d'un homme occidental, transsexuel pour être plus précis. Il a bravé le voyage intérieur, transitant de sa nature féminine vers une identité masculine. La pierre angulaire de mon propos n'est pas cette métamorphose, mais plutôt l'ombre de l'ignorance. L'ignorance d'une femme face à la complexité, à l'intensité de "se vivre homme", avec cette violence souvent silencieuse, presque innée, que tout homme doit apprendre à canaliser, se doit de maîtriser par sa condition propre d'être un homme.

Son témoignage, empreint d'une sincérité bouleversante, touche, trouvant un écho en chaque homme. Dans sa voix, on perçoit les trémolos du pathos, mais bien au-delà, il nous dévoile cette parcelle de notre humanité, cette vérité crue d'un homme qui a vu ses illusions s'envoler. Si cet être avait toujours été homme, aurait-il été entendu avec autant d'attention ? Le monde aurait-il tendu l'oreille, ou l'aurait-il ignoré, dans une indifférence autant cruelle qu'inévitable, voilà cette part de souffrance que tout homme se doit de taire. Mais sa voix porte davantage car, autrefois, il était femme, et cela, paradoxal ou non, modifie la donne. Sa plainte devient plus légitime, plus recevable. Il pleure d'être un homme parce qu'il était une femme.

Il nous confie son désarroi, sa surprise face à la rugosité du monde masculin. Nous, les hommes, sommes parfois aveugles à la réalité de notre propre existence, submergés par la routine et les aléas du quotidien. Cependant, il est essentiel de contextualiser. Bien sûr que ça ne serait pas la même dans les pays djihadistes ou communistes. Il ne s'agit pas de suggérer que la féminité est exempte de défis par chez nous. Mais son témoignage met en lumière cette invisibilité sociale qu'il ressent en tant qu'homme, ce contraste flagrant entre les regards bienveillants qu'il recevait autrefois comme femme, et cette absence soudaine de reconnaissance comme homme. Comme s'il était devenu socialement invisible. Avant, elle ignorait. Maintenant, il sait. Il sait à quel point il est bien plus difficile pour un homme... d'exister.

La vidéo en question : https://twitter.com/i/status/1667327987681722369

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