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enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Ma fille est restee 4 ans sans petit ami et elle vient de rencontrer quelqu'un mais comme a chaque fois qu'elle rencontre quelqu'un je suis partagee entre la joie pour elle de rompre son isolement et un sentiment que j'ai du mal à definir qui est un mélangé de peur qu'elle et moi coupions definitivement les ponts. pourquoi ne puis je concilier ma relation mere fille avec elle et lui laisser vivre sa vie de femme? J'en souffre et je la fais souffrir aussi.
Est-ce que mon ex petite amie souffrait d'abandonnisme ? je voudrais comprendre
Bonjour,
A la lecture de ces données et du comportement de mon ex copine (appelons la C), on est séparé depuis 7 mois sur une relation de 1 an et demie, pouvez-vous me dire si elle souffrait d'abandonnisme:
- un coup étouffante en amour, un jour doutant beaucoup, jamais satisfaite, très jolie, douce, sûre d'elle en apparence mais qui a tjs eu des histoires peu longues ou compliquées avec les gars (lui je l'ai quittée pour ça ... lui ça a mal fini, il m'a mis un coup de poing) se complaisant dans ses malheurs (faut qu'on me plaigne, je suis plus malheureuse que tt le monde, toi, t'as été trop gâté ...) toujours besoin qu'on la surprenne (peur de la routine),dès qu'un gars est gentil, compréhensif elle est troublée surtout quand si son père est hospitalisé, exigeante et usante (toujours des reproches même mineurs à faire sur ça ou ça ...), jamais leader plutôt suiveuse qd il s'agit d'organiser un week-end ou proposer une activité, besoin qu'on lise en elle si elle pas bien au lieu de le dire ouvertement à son copain (alors qu'un simple je vais pas bien, prends moi ds les bras arrangerait tout)(qu'on devine ses tourments, ses peurs ...), envie qu'on lui fasse l'amour toujours de façon différente (un nouveau lieu, une nouvelle pièce ... peur de la lassitude), puis peu d'amis ou une ex meilleure amie de 4 ans avec qui elle s'est fâchée pour une histoire de mec, besoin de faire un break un moment donné puis revenir au bout d'1 mois en regrettant (même si elle est sortie avec qqu'un d'autre et que l'histoire n'a durée qu'1 semaine), l'envie de partir travailler 1 an à l'étranger (avec l'Afrique, aujourd'hui les DOM TOM) et prouver à tt le monde qu'elle est capable de partir (Est-ce une fuite?), accablée par la moindre chose, se repliant sur elle-même en disant que son copain n'est pas là, la comprend pas qd elle a besoin de lui, faisant beaucoup de cadeaux par moments, très généreuse pour autant, se faisant rapidement une nouvelle meilleure amie en peu de temps oubliant alors ts les gens qu'elle avait fréquenté alors (instable en amour et en amitié?), mais surtout capable de mettre un terme à la relation alors que 3 semaines avant elle était heureuse avec un schéma classique et immuable précédant la rupture: je l'épuise jusqu'au bout pour voir jusqu'où il peut donner, je provoque la rupture un matin sans aucune d'explications (c'est trop tard ton baiser...) et là, tjs son schéma: si on en parle où qu'il revient, je lui mets tout dessus en disant: "il y a des choses que tu peux me donner de toute façon, puis t'as pas été là pour moi qd j'en ai besoin, et ma copine trouve qu'on se trouve svent depuis notre séparation. Puis je te ferais plus de mal, t'es qd même un gars exceptionnel ..."
Pour info: elle a été abandonnée à l'âge d'1 an, adoptée ds la foulée mais officiellement à 9 ans, mais de 1 an à 5 ans, elle a fait des allers retours: mère adoptive-ADASS je crois ... puis un peu battue jusqu'à 2 ans par les gars avec qui sortaient sa mère de sang ... et traitée petite de "batarde" par la grand mère de sa mère adoptive ... avec des problèmes de croissance à la naissance dus au manque de calcium je crois (donc ds son cas des pbs au dos aujourd'hui).. un père adoptif connu à 13 ans qu'elle a tjs (enfant adopté lui-même) qui est souvent malade et souffre de rechute fréquente (tentatives de suicides je soupçonne) ... histoire très compliquée donc
Malgré cela, une fille très attachante, douce,un coeur gros comme ça, présentant bien mais malgré cela bipolaire : Dr Jekyll et Mr Hyde quelque part ... Si vous pouvez me livrer votre analyse sur sa psychologie et son schéma interne? ses manques affectifs? Syndromes classiques de l'Abandonnisme ? Hospitalisme?
Dernière question: on met du tps à oublier ces personnes là, je sais pas pourquoi, ils sont différents (puis elle sort avec le copain de sa nouvelle meilleur amie depuis 3 mois et un peu plus; lui il l'a comprise par rapport à l'hospitalisation de son père ... il a été là) ... On se répond au téléphone mais c'est tendu qd on se croise surtout si elle est avec lui me disant plus trop bonjour... Reviendra t'elle si elle se rend compte qu'elle est moins bien avec lui ou si leur relation finie (bon, le pb c'est qu'elle veut partir ds les Iles travailler à la fin de l'année, fameuse fuite le fera t'elle?) ... Comment puis-je la faire revenir si j'arrive pas à l'oublier? qu'est-ce qui peut la toucher (rien si elle amoureuse de ce gars c'est sûr)? qu'est-ce que vous me conseillez (ne plus jamais l'appeler, l'éviter ... lui faire mal quelque part, lui montrer que je lui en veux, une lettre qui la toucherait mais avec à quels mots, en évoquant quoi ???) Que faire ...
Merci infiniment à tous pour vos lumières ...
A la lecture de ces données et du comportement de mon ex copine (appelons la C), on est séparé depuis 7 mois sur une relation de 1 an et demie, pouvez-vous me dire si elle souffrait d'abandonnisme:
- un coup étouffante en amour, un jour doutant beaucoup, jamais satisfaite, très jolie, douce, sûre d'elle en apparence mais qui a tjs eu des histoires peu longues ou compliquées avec les gars (lui je l'ai quittée pour ça ... lui ça a mal fini, il m'a mis un coup de poing) se complaisant dans ses malheurs (faut qu'on me plaigne, je suis plus malheureuse que tt le monde, toi, t'as été trop gâté ...) toujours besoin qu'on la surprenne (peur de la routine),dès qu'un gars est gentil, compréhensif elle est troublée surtout quand si son père est hospitalisé, exigeante et usante (toujours des reproches même mineurs à faire sur ça ou ça ...), jamais leader plutôt suiveuse qd il s'agit d'organiser un week-end ou proposer une activité, besoin qu'on lise en elle si elle pas bien au lieu de le dire ouvertement à son copain (alors qu'un simple je vais pas bien, prends moi ds les bras arrangerait tout)(qu'on devine ses tourments, ses peurs ...), envie qu'on lui fasse l'amour toujours de façon différente (un nouveau lieu, une nouvelle pièce ... peur de la lassitude), puis peu d'amis ou une ex meilleure amie de 4 ans avec qui elle s'est fâchée pour une histoire de mec, besoin de faire un break un moment donné puis revenir au bout d'1 mois en regrettant (même si elle est sortie avec qqu'un d'autre et que l'histoire n'a durée qu'1 semaine), l'envie de partir travailler 1 an à l'étranger (avec l'Afrique, aujourd'hui les DOM TOM) et prouver à tt le monde qu'elle est capable de partir (Est-ce une fuite?), accablée par la moindre chose, se repliant sur elle-même en disant que son copain n'est pas là, la comprend pas qd elle a besoin de lui, faisant beaucoup de cadeaux par moments, très généreuse pour autant, se faisant rapidement une nouvelle meilleure amie en peu de temps oubliant alors ts les gens qu'elle avait fréquenté alors (instable en amour et en amitié?), mais surtout capable de mettre un terme à la relation alors que 3 semaines avant elle était heureuse avec un schéma classique et immuable précédant la rupture: je l'épuise jusqu'au bout pour voir jusqu'où il peut donner, je provoque la rupture un matin sans aucune d'explications (c'est trop tard ton baiser...) et là, tjs son schéma: si on en parle où qu'il revient, je lui mets tout dessus en disant: "il y a des choses que tu peux me donner de toute façon, puis t'as pas été là pour moi qd j'en ai besoin, et ma copine trouve qu'on se trouve svent depuis notre séparation. Puis je te ferais plus de mal, t'es qd même un gars exceptionnel ..."
Pour info: elle a été abandonnée à l'âge d'1 an, adoptée ds la foulée mais officiellement à 9 ans, mais de 1 an à 5 ans, elle a fait des allers retours: mère adoptive-ADASS je crois ... puis un peu battue jusqu'à 2 ans par les gars avec qui sortaient sa mère de sang ... et traitée petite de "batarde" par la grand mère de sa mère adoptive ... avec des problèmes de croissance à la naissance dus au manque de calcium je crois (donc ds son cas des pbs au dos aujourd'hui).. un père adoptif connu à 13 ans qu'elle a tjs (enfant adopté lui-même) qui est souvent malade et souffre de rechute fréquente (tentatives de suicides je soupçonne) ... histoire très compliquée donc
Malgré cela, une fille très attachante, douce,un coeur gros comme ça, présentant bien mais malgré cela bipolaire : Dr Jekyll et Mr Hyde quelque part ... Si vous pouvez me livrer votre analyse sur sa psychologie et son schéma interne? ses manques affectifs? Syndromes classiques de l'Abandonnisme ? Hospitalisme?
Dernière question: on met du tps à oublier ces personnes là, je sais pas pourquoi, ils sont différents (puis elle sort avec le copain de sa nouvelle meilleur amie depuis 3 mois et un peu plus; lui il l'a comprise par rapport à l'hospitalisation de son père ... il a été là) ... On se répond au téléphone mais c'est tendu qd on se croise surtout si elle est avec lui me disant plus trop bonjour... Reviendra t'elle si elle se rend compte qu'elle est moins bien avec lui ou si leur relation finie (bon, le pb c'est qu'elle veut partir ds les Iles travailler à la fin de l'année, fameuse fuite le fera t'elle?) ... Comment puis-je la faire revenir si j'arrive pas à l'oublier? qu'est-ce qui peut la toucher (rien si elle amoureuse de ce gars c'est sûr)? qu'est-ce que vous me conseillez (ne plus jamais l'appeler, l'éviter ... lui faire mal quelque part, lui montrer que je lui en veux, une lettre qui la toucherait mais avec à quels mots, en évoquant quoi ???) Que faire ...
Merci infiniment à tous pour vos lumières ...
Re: Est-ce que mon ex petite amie souffrait d'abandonnisme ? je voudrais compren
Bonjour Mathis33,
j'ai lu attentivement ton mail et jusqu'à ce que tu parles de l'enfance de ton ex amie, je n'aurais pas vraiment parlé d'abandonnisme, d'instabilité oui. Mais à la lecture de son histoire, l'abandon est quand meme clair.
Ce que je connais bien et qui me semble evident, c'est sa pathologie de bipolaire. Etait elle diagnostiquee? etait elle traitee? (thymoregulateur). Si comme je le pense, elle est bipolaire et qu'elle n'est pas traitee, elle va continuer à mener une vie dissolue sans relation durable.
L'abandonnisme et la bipolarité vont parfois de pair : l'abandonnique s'est construit de facon pathogène pour echapper à quelque chose d'insupportable. Dans d'autres cas, la bipolarité est hereditaire et c'est un autre problème. dans les deux cas il faut prendre ca tres au serieux.
Je ne sais pas si j'ai repondu à ta question et puis ca n'est qu'un avis personnel.
Bien à toi
j'ai lu attentivement ton mail et jusqu'à ce que tu parles de l'enfance de ton ex amie, je n'aurais pas vraiment parlé d'abandonnisme, d'instabilité oui. Mais à la lecture de son histoire, l'abandon est quand meme clair.
Ce que je connais bien et qui me semble evident, c'est sa pathologie de bipolaire. Etait elle diagnostiquee? etait elle traitee? (thymoregulateur). Si comme je le pense, elle est bipolaire et qu'elle n'est pas traitee, elle va continuer à mener une vie dissolue sans relation durable.
L'abandonnisme et la bipolarité vont parfois de pair : l'abandonnique s'est construit de facon pathogène pour echapper à quelque chose d'insupportable. Dans d'autres cas, la bipolarité est hereditaire et c'est un autre problème. dans les deux cas il faut prendre ca tres au serieux.
Je ne sais pas si j'ai repondu à ta question et puis ca n'est qu'un avis personnel.
Bien à toi
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bonjour Mathis,
Plutôt que d'essayer de tenter de comprendre les motivations de votre ex-amie, j'aurai plutôt envie de vous conseiller de penser à vous. Qu'elle souffre ou non d'abandonisme, dans cette histoire, vous vous n'avez pas été heureux. Alors pourquoi vous contentez de ce genre d'histoire ?
D'autre part, votre ex-amie est la seule à pouvoir faire quelque chose pour elle : ou elle trouve satisfaction dans son statut de "victime" actuelle et y reste, ou sa souffrance devient trop lourde (handicapante) auquel cas elle fera ce qu'il faut pour s'en sortir. Mais vous, vous ne pouvez rien faire pour elle, vous n'êtes pas responsable de son malheur ni de son bonheur.
Attention, je ne juge pas, j'emets juste mon avis.
Plutôt que d'essayer de tenter de comprendre les motivations de votre ex-amie, j'aurai plutôt envie de vous conseiller de penser à vous. Qu'elle souffre ou non d'abandonisme, dans cette histoire, vous vous n'avez pas été heureux. Alors pourquoi vous contentez de ce genre d'histoire ?
D'autre part, votre ex-amie est la seule à pouvoir faire quelque chose pour elle : ou elle trouve satisfaction dans son statut de "victime" actuelle et y reste, ou sa souffrance devient trop lourde (handicapante) auquel cas elle fera ce qu'il faut pour s'en sortir. Mais vous, vous ne pouvez rien faire pour elle, vous n'êtes pas responsable de son malheur ni de son bonheur.
Attention, je ne juge pas, j'emets juste mon avis.
Abandonnique et Bipolaire ( ou Borderline)
Bonjour à tous ou toutes,
Khadija: Je te remercie infiniment pour ton analyse. Je me suis renseigné sur internet (sites sérieux: AAPEL ...) sur la pathologie bipolaire. Tu as vu parfaitement juste je crois (mais seul un psychothérapeute pourrait confimer le diagnostic, non? ...) , j'ai reconnu tous les signes de son comportement et son profil s'orienterait même vers une personnalité aux troubles "Borderline" ou Troubles Limites (Légèrement dissociée de bipolaire par des spécialistes) avec schéma intériosant la plupart de temps (je montre surtout rien mais je suis pas bien en moi ...). Le rapprochement est donc troublant entre un comportement borderline et la personnalité de mon ex. petite amie:
- trouble de l'enfance avec manque d'attention et manque de soins (coups reçus petites jusqu'à 2 ou 3 ans + carences nutritives ... colonne vertébrale fragile aujourd'hui due au manque d'apport de calcium petite (douleurs ts les matins)...)
- adolescence calme et exemplaire jusqu'au BAC (il faut être la petite fille modèle pour ses parents adoptifs) mais une vie d'adulte qui s'annonce alors plus compliquée
- instabilité (on a toujours l'impression qu'elle sort d'une passe difficile (santé des proches, métier trop présent, rupture sentimentale mais elle préfère ne pas en parler !!!)) puis elle m'a dit plusieurs fois qu'elle était consciente qu'elle recherchait qque part la stabilité (à demi-mot néanmoins)
- sur ou hyper émotivité certaines et des problèmes de gestion des affects (un simple événement finalement dramatique ... peu amener à une petite dispute, une crise passagère)
- altruisme impressionnant (dans ses relations amicales, affectives, sexualité ... j'idéalise et je m'identifie à ma nouvelle meilleure amie (je la quitte pas ... on fait tout ensemble), les amis de ma meilleure amie deviennent rapidement mes nouveaux amis en très peu de temps, j'idéalise mon nouveau copain (il est parfait les premiers temps, il comprend mes souffrances; il a vécu lui aussi des choses dures apparemment ... puis je dois sortir avec lui même si je ressens des choses encore ou sentiments présents pour mon ancien copain que j'ai fait souffrir ... alors que je pourrais m'en faire un simple ami ... Beaucoup de naïveté et d'impulsivité donc dans ses sentiments ... peu de réflexion), je quitte ou je fuis mon ancien entourage mais il ne faut surtout pas qu'ils aient une mauvaise image de moi (paradoxal !!!) ... donc indirectement je demande des nouvelles (que deviennent-ils ? Ils ou Elles vont bien ? ...)
- une attitude "caméléon" (je fais tout comme ma meilleure amie ... je fais la belle, j'essaie inconsciemment de lui ressembler, d'avoir sa joie de vivre, son côté sur d'elle ... oui, je vais bien) ... parfois, on la reconnaît pas, une attitude changeante, inconnue chez elle au début en paraissant charmeuse, sûre d'elle, entreprenante, facile d'abord, limite aguicheuse, cherchant le risque, l'interdit ( c'est plus fort qu'elle) .... avec un entourage qu'elle déroute, qui peut ne plus la comprendre ...
- peu d'amis ou connaissances très surprenant quand on a 25 ans !!! (ou des personnalités ternes comme amis fidèles (2, 3 maximum ...) ... depuis le Lycée ...). Des sorties à l'école d'infirmière où on l'évitait très peu la jugeant comme une fille pénible, ennuyante ... un boulet en quelque sorte !!! sauf une amie qui la défendait mais avec qui elle s'est depuis fâchée pour une malheureuse histoire de garçon
- un schéma immuable (où les garçons profitent quelque part d'elle, jusqu'à 1 mois de relation et la quitte (car trop usante, pénible, accablée par ses pbs ...), elle se trouve alors malheureuse mais se remet soit en enchainant une nouvelle relation amoureuse rapide ou en se faisant plaindre par ses amis et retrouve l'équilibre ... où elle a des relations plus longues, plus stables au début car se dévoilant moins peut-être (3mois, 6 mois, 1 an ....) et ensuite elle épuise progressivement l'autre (car trop de manques, de reproches, plus assez de câlins à son goût, on lit pas en elle...), la relation finie mal, se détériore vite ... avec beaucoup de rancoeur de chaque côté ... et ensuite, elle fuit, s'échappe, change d'entourage ... car souvent les conflits éclatent avec les gens qu'elle fréquentait avec son précédent ami ...
- confiance rapide et peu de jugement sur de nouveaux gens, un nouveau milieu qu'elle fréquente (Par ex. c'est les amis de ma copine ... ils peuvent devenir mes amis ... ils ont l'air très gentil, on va bien s'entendre !!!)
- manque de confiance en soi
- peur du jugement des autres (je dois surtout pas decevoir ... je dois être une exemple, un modèle surtout pour mes parents !!! voir mes ami(e)s du moment)
- une faculté en séduire le plus souvent en se plaignant de son sort, qu'elle n'est pas comprise, en gagnant au final la compassion des autres ... voir d'un nouvel homme qui rentrera dans sa vie
- propension à enchaîner les relations amoureuses stupéfiante (alors qu'elle peut toujours penser à son ex. petit ami avec qui ça s'est fini douloureusement la plupart du tps (scènes, colères, mépris, reproches, engueulades ...) voit tjs)
- des histoires sentimentales qui ne peuvent marcher uniquement (un certain moment) avec des gens patients, généreux (trop gentils ? se protégeant pas? ) et/ou indépendants
- attitudes impulsives (dépensière (par période ... beaucoup de paires de chaussures dans son cas), affective de type pulsion ... ) qui pourrait être évitée (il n'y a jamais d'impasse dans la vie ...)
- des rapports Amour/Haine au bout de plusieurs semaines dans ses relations affectives (je vois "Tout Blanc ou Tout Noir")
- des attitudes changeantes, fluctuantes et des sautes d'humeur dans une même journée
- sentiment d'être jamais comprise et vulnérable (mes malheurs, ma vie, le déces de mon meilleur ami ... ne sont pas compris ... personne ne comprend ma peine, c'est moi la plus malheureuse ... les autres ont eu des épreuves mais c'est pas pareil, moi, c'est pire ....)
- peur ou incapacité de dire ce qu'elle ressent (il faut deviner comment je vais ? puis mon copain n'est pas là quand j'en ai besoin .... mais je lui en parle surtout pas, il doit le ressentir !!!)
- identification forte à ses parents adoptifs (ils sont tout pour moi, je dois absolument les protéger, jamais les décevoir, mon rôle fréquemment malade va mal mais c'est à moi de le protéger et ma mère aussi ...)
- très conscienscieuse dans son travail (voir facilement donneuse de conseils, de leçons ...) avec un métier gratifiant (infirmière en réanimation dans son cas ...) ... parlant beaucoup de son travail et souvent en désaccord sur des soins apportés à un patient avec une collègue ...
- intolérante sur certains sujets et prenant facilement la cause des victimes (abandonnés, sans abris, handicapés,
- une enveloppe ou une carapace très très efficace, on ne soupçonne rien au premier contact sur cette personne (plutôt joyeuse, très polie, très bien élevée (c'est ma mère qui m'a donnée cette éducation ...) extrèmement généreuse (beaucoup de cadeaux faits à son entourage par ex., jamais les mains vides...), attendrissante, très douce, réservée, timide, compréhensive, avec ce coté femme-enfant)
- anxieuse
- signes d'empathie (j'aime pas te voir souffrir ou malheureux tu sais ...)
- tendance à fuir quand tout va mal (je viens de me séparer de mon copain ... je pars plusieurs week-end d'affilée chez des gens que je connais depuis peu ... où je marche dans les rues où il y a peu de passages de peur que je le croise ou des gens de sont entourage et qu'il(s) m'en veuille(nt); me juge(nt) coupable ... je peux pas rester là ... Puis loin, je l'oublierais ...)
- beaucoup de projets dit oralement et repété inlassablement devant ses amis pour peu de résultats (surtout des démarches ... ). Oui, mais vous verrez: "Je vais partir travailler 1 an dans les Iles, c'est mon rêve ... je partirai seule s'il le faut ... peu d'activités également ("Je vais partir là ... Je vais m'inscrire à ça ... Je vais faire du saut en parachute ... Je passerais mon permis moto quand je reviendrais des Iles ...") ... donc beaucoup de paroles inutiles et peu de faits au final
- beaucoup de rêves qui restent uniquement dans sa tête, ses visions mais qu'elle est incapable de réaliser à ce jour, de planifier (un beau mariage, des enfants, adopter un enfant abandonné (reproduire l'éternel schéma ???), un homme qui la désirera jusqu'à 77 ans, un appartement (plus qu'une grande maison ... une trop grande stabilité lui faisant peur?)
- culpabilité manifeste mais qu'elle veut rejeter (non, on s'est séparé, on peut pas revenir ensemble ... tu m'as fait si ou ça ... puis je te ferais plus de mal je te promets ... mais t'es quelqu'un d'exceptionnel, prend soin de toi ... mais comment va ta mère (je l'adore tu sais ...) ? ta soeur?)
- une tendance remarquable à jeter la faute ou tous les tords sur l'autre (t'as pas fait si ou ça ? puis mes amis m'ont dit que t'avais pas été sympa quand on es parti à plusieurs en week-end) donc très à l'écoute du jugement des autres, peu d'autocritique ... Ce ne doit jamais être moi la responsable de mes actes, surtout pas ... c'est l'autre qui est coupable et le mérite
- passage d'un état d'euphorie à une peine flagrante, de la tristesse, un repli sur soi ... je porte le deuil de mon meilleur ami la journée (Il me manque ...) mais ce soir je sors avec mes amis et je m'éclate (Elles m'ont dit de me bouger ...)
- un faible attachement à l'argent (pas dépensière, économise un peu pour son fameux voyage ... mais l'argent est secondaire pour elle et contribue au bonheur)
- la besoin de dire à tout le monde qu'elle s'en est toujours seule, qu'elle a besoin de personne et qu'elle est une battante
- la facheuse tendance à dire à l'autre qu'il a été trop couvé, trop protégé par ses parents, qu'il parle mal à sa mère par moment ... En quoi cela la regarde ?
- sommeil un peu perturbé se levant parfois pendant la nuit (du à son travail et ses horaires décalés (jour, nuit ...) aussi )
- peu d'initiatives prises pour les sorties, les activités, choisir une occupation, l'acte amoureux ... (je suis suiveuse ... au lieu de meneuse ... t'as qu'à décider) pour des reproches faits à la fin (là, on aurait pu faire ça ou ça ...)
- une sensibilité extrème au moindre événement
- de petites critiques acerbes, récurrentes sur les amies, amis ou connaissances de son copain du moment
- une sexualité très particulière, finalement inhibée et classique ... mais pour elle tjs inassouvie, jamais comblée, il faut tjs que l'autre invente, amène la nouveauté (il faut tjs créer la surprise, faire nâitre le désir chez elle, la surprendre, que la "magie" soit présente, varier les endroits (peur que la routine s'installe soudainement) ...) Du coup, elle finit tôt ou tard par bloquer la Libido du "Non Bipolaire" qui ne sait plus comment la contenter ... ou il cherche ailleurs à assouvir ses désirs avec moins de complication et d'étouffement
- un côté artistique parfois avec des goûts de vêtements un peu particulier et hétérogènes ... Beaucoup de couleur, du rouge, du orange (je dois me faire remarquer ... paradoxal quand on est inhibée, timide au fond)
- peur de se retrouver seule, délaissée, sans amis, pas comprises ... comme elle l'était petite quand elle luttait avec ses démons et la peur d'être à nouveau abandonnée!!!
- une faculté à se reconstruire rapidement remarquable édifiante (du je vais pas bien, je me replis sur moi ... à je vais bien, je sors, je suis euphorique, épanouie, puis j'ai rencontré quelqu'un qui me comprend, est là pour moi, me rassure par rapport à l'hospitalisation de mon père)
- une grosse difficulté à parler de son passé et à parler de ses blessures (alors que tous ces souvenirs douloureux doivent la hanter (surtout la nuit)) ... Puis traiter de batarde petite jusqu'à ces 10 ans par sa grand-mère, ça doit être terrible !!!
- une certaine volonté à oublier les moments passés avec une personne qu'elle a connu, un ex petit ami ... comme si ce qu'elle avait vécu (de beaux we, des soirées ...) était normal et s'inscrivait dans le passé ... il ne faut surtout pas regarder derrière ... des choses mieux m'attendent ... et ce que gars là au fond ne me comblait pas (mes copines ont le même avis que moi !!!).
- mes mensonges occasionnels (pas pathologique ... car très intègre au fond) ou un détournement de la vérité quand ça peut l'arranger ...
- peur de l'abandon donc il faut lui faire comprendre en permanence qu'elle est importante pour nous, elle doit se sentir suffisamment aimée, comblée, unique, protégée, et surtout ne jamais doutée ... sinon, c'est la fuite chez elle
- une personnalité en éveil, des études gratifiantes (Bac +3 infirmier), une personne plutôt intelligente mais curieusement, pas aussi cultivée que ça avec peu de recul ou de jugement de valeur par rapport aux sujets d'actualité !!!!
- un côté "aimant souffrir'", quand on est distant avec elle, qu'on l'évite, qu'on la fuit, qu'on l'ignore ... elle revient à la charge ... si on est trop gentil, à ses soins, que la rupture se passe bien ... elle donne moins de signe de vie et ne revient pas
- un côté femme-enfant certain et épuisant pour l'autre ...
AU FINAL:
Vous savez Khadija, je comprends beaucoup mieux aujourd'hui, c'est comme un soulagement de me dire qu'elle est affectée par ce syndrome d'instabilité, tout s'explique quelque part, comme un puzzle qu'on vient de terminer ... car cette personne m'a littéralement déroutée, a fait du mal à mon entourage aussi (pas trop mes amis ... mais ma mère par rapport aux sentiments qu'elle se disait éprouver pour moi (elle lui avait écrit une belle lettre à son attention sur son fils chéri ... je tiens à lui, excusez-moi Mme ... et ce, juste un an avant une 2ième séparation ... elle avait déplacé alors les montagnes pour me reconquérir, une faculté à revenir et à demander le pardon impressionnante, je l'avais reprise la croyant sincère et désormais stable puis tout le monde a droit à une seconde chance, non? ... après, il ne faut pas regretter .. . les bons moments restent présents, les bons souvenirs intacts puis au fond c'est son schéma, elle en souffre au fond, elle subi sans pouvoir agir ou changer aujourd'hui ... se croyant tout à fait NORMALE et identique aux autres) ... Néanmoins, ces personnes font beaucoup de mal, détruise, rejette les fautes sur l'autre, font douter le "Non-Bipolaire", on ne sait pas comment les combler c'est épuisant, étouffant ... c'est comme si c'était on était une pile qui ne peut donner assez d'énergie ... on donne, on donne encore (sans se protéger et connaître l'issue fatalement !!!) cette personne nous vide alors ... pour un beau matin, annoncer ou plutôt provoquer la séparation (avec très peu d'explications, C'est trop tard ou tu ne peux me donner ça et ça ou encore on est pas compatible puis tu me comprends pas). Quitter pour ne pas être quittée (si j'ai bien compris le schéma de l'abandonnisme et rejetter la faute sur l'autre (c'est sa faute, il me méritait pas ... il m'aurait une vie fade et sans saveur ...) liée au cas Borderline ... avec parfois une pathologie qui se rajouterait encore: L'évitement ... Tout ça fait soudainement peur !!!
Vous savez, je me suis séparé plusieurs fois auparavant, ça reste toujours douloureux (même si l'un souffre tjs plus que l'autre et se remet plus doucement), c'est la vie il faut tourner la page et regarder devant, on est d'accord ... Mais dans le cas de cette fille, trop de choses, de faits, de comportements instables (émotionnels (surdimensionnés par rapport à l'évenement subi), affectifs, amoureux ...), de reproches, de manques chez elle, d'incapacités à dominer ces sentiments ou à parler de son passé, des pbs qu'elle traverse, un schéma familial extrèmement compliquée (une mère qui l'a adoptée, un demi-frère retrouvé qui a souffert petit, un père adoptif connu à 13 ans ancien militaire qui a beaucoup souffert, malade compulsif mai sûr de lui en apparence, une soeur (fille de sa mère adoptive) qui est parti tôt du domicile et s'"est mariée à 17 ans avec qqu'un qui avait 12 ans de plus et qui n'a jamias été heureuse avec lui, elle voulait fuir et c'était la solution pour sa soeur, la grand mère qui s'est fâchée avec sa mère adoptive et a traitée mon ex petite amie de bâtarde toute sa jeunesse, des parents adoptifs qui ont pris en pension de nombreux enfants de l'ADASS avec dédommagement des services sociaux (pourquoi encore se faire tant de mal au sein de se foyer ??? ... )... m'ont déstablisés et aujourd'hui je me sens libéré et je redeviens serein, à la lueur de ce diagnostic ... Elle souffre d'une pathologie visiblement ou de plusieurs (Bipolaire ou Borderline, Abandonnisme, Evitement ...). Après, j'ai aussi et sûrement fait des erreurs dans mon couple, mais avec ces gens là, on à l'impression que les fondations n'existeront jamais, que la moindre erreur se paie et amène à la séparation sans explication ... fuir devient tellement simple pour eux (au risque de le regretter) ... puis choix d'un nouvel entourage en très peu de temps car peur de se retrouver seul, de l'isolement ... et tout ça se repetera comme un Manège j'ai bien l'impression pour elle
Je vais essayer d'évacuer ma rancoeur, ma colère, mon mépris, mon dégoût envers elle ... car je déteste qu'on me fasse du mal et à mes proches (tout le monde est pareil je crois ...vous me comprendrez) et qu'on me fasse souffrir pour des motifs qui restent imaginaires en plus et si futiles ...
Mes questions (pour Khadija ou une autre personne qui souhaiterait aussi me répondre .... mille merci pour le temps que vous m'accorderez à me répondre):
1/ A la lecture des comportements décrits, êtes vous absolument certaine qu'elle est bipolaire (ou borderline) et qu'elle souffre en plus d'abandonnisme?
2/ Je pense qu'elle a manifesté cela dès la sortie de l'adolescence au commencement de ses études (jusqu'avant paisible et exemplaire), aujourd'hui elle vient d'avoir 25 ans et depuis plusieurs années elle a toujours eu des histoires compliquées (provoquées bien sûr ...) avec son entourage, ses amis devenant ex. amis, ses relations amoureuses ...Comment croyez-vous que va évoluer son schéma pathologique à partir de son âge actuel de jeune femme (cycles rapprochés ou continus) ?
3/ Peut-elle guérir ou changer toute seule .... donc sans aucune aide (sans traitement, ni psychothérapeute ...) et se rendre compte qu'elle épuise tout le monde au final et qu'elle doit absolument changer ?
Sera t'elle alors instable et bipolaire toute sa vie (condamnée) si elle refuse de se rendre compte et se trouve normale mais incomprise?
4/ Qui doit lui venir en aide ? Lui faire comprendre ? ... Ce n'est pas ou plus mon rôle rassurez-moi (nous sommes en froid (semblant à nouveau papillonner et une nouvelle fois amoureuse de son côté ...), je veux me détacher d'elle, l'éviter, la daidaigner, qu'elle me laisse devenant une inconnue ... car elle fait le mal autour d'elle au bout d'un certain temps, je demandais rien et sûrement pas à souffrir avec de fausses promesses ...
5/ Puis même si c'était au final à moi de l'aider en premier ... Croyez-vous alors qu'elle ressentira des manques avec le temps (je dois jouer sur quel(s) paramètre(s) (sentiments, colère, oubli, envoi d'une belle lettre ...) pour qu'elle revienne vers moi et que je puisse lui venir en aide ????), une absence et qu'elle recherchera à renouer contact avec moi (ayant peu de vrais amis se dira t'elle...) ? en adoptant quelle attitude ??????? Comment toucher véritablement ce type de personnes (des mots forts, une absence prolongée de nouvelles)????? On doit chercher à toucher leur imaginaire, leur subconscient je présume ...
Une personne normale vous me direz non, un ex compagnon reste un ex compagnon, la page est tournée ...
Néanmoins ces gens là, doivent revenir vers le peu de repères connus (ancien petit ami, vieille copine ...) quand ils sont en phase de déprime, non ???
6/ Comment peut-on se protéger de ces gens là dans une relation ou lorsque la relation prend fin ? Qu'est-ce qui peut ensuite leur faire comprendre qu'ils ont fait du mal (l'absence? l'ignorance, le mépris?)?
7/ Peut-elle rester longtemps avec un compagnon ou ... 6 mois, 1 an sont des périodes déjà trop longues où il doit lui être impossible de dissimuler sa pathologie et ses symptomes?
8/ Pensez-vous qu'elle va se comporter toute sa vie en "éternelle victime qu'il faut plaindre et protéger" ? ou plutôt va t'elle changer (le comprendre) à force d'accumuler les déceptions (sentimentales) surtout (si c'est pathogène, vous me direz hélas non ...) ?
9/ On parle d'héredité chez les bipolaires : Liée selon vous à l'absence de sa mère biologique durant la période 6mois-2 ans (non constitution du Moi ...) ? Lié à son père adoptif connu à 13 ans lui-même abandonné petit et sans doute bipolaire également (avec tentatives de suicide fréquentes ... sous une apparence solide et sûre de lui) ... compliqué vous me direz
POUR INFO: Elle n'a jamais été traitée ... elle a du voir un psychologue petite pendant les phases menant à l'adoption mais c'est tout ...
Je la vois mal suivre un traitement et l'accepter ... elle est infirmière et pense que c'est à elle de soigner les gens et elle ne reconnaîtra jamais à mon avis qu'elle est malade. J'en suis certain, elle pensera toujours être normale et que c'est les autres qui ne la comprenent pas, qu'ils ne l'aiment pas assez.
Merci d'avance Khadija pour vos précieuses lumières ...
Khadija: Je te remercie infiniment pour ton analyse. Je me suis renseigné sur internet (sites sérieux: AAPEL ...) sur la pathologie bipolaire. Tu as vu parfaitement juste je crois (mais seul un psychothérapeute pourrait confimer le diagnostic, non? ...) , j'ai reconnu tous les signes de son comportement et son profil s'orienterait même vers une personnalité aux troubles "Borderline" ou Troubles Limites (Légèrement dissociée de bipolaire par des spécialistes) avec schéma intériosant la plupart de temps (je montre surtout rien mais je suis pas bien en moi ...). Le rapprochement est donc troublant entre un comportement borderline et la personnalité de mon ex. petite amie:
- trouble de l'enfance avec manque d'attention et manque de soins (coups reçus petites jusqu'à 2 ou 3 ans + carences nutritives ... colonne vertébrale fragile aujourd'hui due au manque d'apport de calcium petite (douleurs ts les matins)...)
- adolescence calme et exemplaire jusqu'au BAC (il faut être la petite fille modèle pour ses parents adoptifs) mais une vie d'adulte qui s'annonce alors plus compliquée
- instabilité (on a toujours l'impression qu'elle sort d'une passe difficile (santé des proches, métier trop présent, rupture sentimentale mais elle préfère ne pas en parler !!!)) puis elle m'a dit plusieurs fois qu'elle était consciente qu'elle recherchait qque part la stabilité (à demi-mot néanmoins)
- sur ou hyper émotivité certaines et des problèmes de gestion des affects (un simple événement finalement dramatique ... peu amener à une petite dispute, une crise passagère)
- altruisme impressionnant (dans ses relations amicales, affectives, sexualité ... j'idéalise et je m'identifie à ma nouvelle meilleure amie (je la quitte pas ... on fait tout ensemble), les amis de ma meilleure amie deviennent rapidement mes nouveaux amis en très peu de temps, j'idéalise mon nouveau copain (il est parfait les premiers temps, il comprend mes souffrances; il a vécu lui aussi des choses dures apparemment ... puis je dois sortir avec lui même si je ressens des choses encore ou sentiments présents pour mon ancien copain que j'ai fait souffrir ... alors que je pourrais m'en faire un simple ami ... Beaucoup de naïveté et d'impulsivité donc dans ses sentiments ... peu de réflexion), je quitte ou je fuis mon ancien entourage mais il ne faut surtout pas qu'ils aient une mauvaise image de moi (paradoxal !!!) ... donc indirectement je demande des nouvelles (que deviennent-ils ? Ils ou Elles vont bien ? ...)
- une attitude "caméléon" (je fais tout comme ma meilleure amie ... je fais la belle, j'essaie inconsciemment de lui ressembler, d'avoir sa joie de vivre, son côté sur d'elle ... oui, je vais bien) ... parfois, on la reconnaît pas, une attitude changeante, inconnue chez elle au début en paraissant charmeuse, sûre d'elle, entreprenante, facile d'abord, limite aguicheuse, cherchant le risque, l'interdit ( c'est plus fort qu'elle) .... avec un entourage qu'elle déroute, qui peut ne plus la comprendre ...
- peu d'amis ou connaissances très surprenant quand on a 25 ans !!! (ou des personnalités ternes comme amis fidèles (2, 3 maximum ...) ... depuis le Lycée ...). Des sorties à l'école d'infirmière où on l'évitait très peu la jugeant comme une fille pénible, ennuyante ... un boulet en quelque sorte !!! sauf une amie qui la défendait mais avec qui elle s'est depuis fâchée pour une malheureuse histoire de garçon
- un schéma immuable (où les garçons profitent quelque part d'elle, jusqu'à 1 mois de relation et la quitte (car trop usante, pénible, accablée par ses pbs ...), elle se trouve alors malheureuse mais se remet soit en enchainant une nouvelle relation amoureuse rapide ou en se faisant plaindre par ses amis et retrouve l'équilibre ... où elle a des relations plus longues, plus stables au début car se dévoilant moins peut-être (3mois, 6 mois, 1 an ....) et ensuite elle épuise progressivement l'autre (car trop de manques, de reproches, plus assez de câlins à son goût, on lit pas en elle...), la relation finie mal, se détériore vite ... avec beaucoup de rancoeur de chaque côté ... et ensuite, elle fuit, s'échappe, change d'entourage ... car souvent les conflits éclatent avec les gens qu'elle fréquentait avec son précédent ami ...
- confiance rapide et peu de jugement sur de nouveaux gens, un nouveau milieu qu'elle fréquente (Par ex. c'est les amis de ma copine ... ils peuvent devenir mes amis ... ils ont l'air très gentil, on va bien s'entendre !!!)
- manque de confiance en soi
- peur du jugement des autres (je dois surtout pas decevoir ... je dois être une exemple, un modèle surtout pour mes parents !!! voir mes ami(e)s du moment)
- une faculté en séduire le plus souvent en se plaignant de son sort, qu'elle n'est pas comprise, en gagnant au final la compassion des autres ... voir d'un nouvel homme qui rentrera dans sa vie
- propension à enchaîner les relations amoureuses stupéfiante (alors qu'elle peut toujours penser à son ex. petit ami avec qui ça s'est fini douloureusement la plupart du tps (scènes, colères, mépris, reproches, engueulades ...) voit tjs)
- des histoires sentimentales qui ne peuvent marcher uniquement (un certain moment) avec des gens patients, généreux (trop gentils ? se protégeant pas? ) et/ou indépendants
- attitudes impulsives (dépensière (par période ... beaucoup de paires de chaussures dans son cas), affective de type pulsion ... ) qui pourrait être évitée (il n'y a jamais d'impasse dans la vie ...)
- des rapports Amour/Haine au bout de plusieurs semaines dans ses relations affectives (je vois "Tout Blanc ou Tout Noir")
- des attitudes changeantes, fluctuantes et des sautes d'humeur dans une même journée
- sentiment d'être jamais comprise et vulnérable (mes malheurs, ma vie, le déces de mon meilleur ami ... ne sont pas compris ... personne ne comprend ma peine, c'est moi la plus malheureuse ... les autres ont eu des épreuves mais c'est pas pareil, moi, c'est pire ....)
- peur ou incapacité de dire ce qu'elle ressent (il faut deviner comment je vais ? puis mon copain n'est pas là quand j'en ai besoin .... mais je lui en parle surtout pas, il doit le ressentir !!!)
- identification forte à ses parents adoptifs (ils sont tout pour moi, je dois absolument les protéger, jamais les décevoir, mon rôle fréquemment malade va mal mais c'est à moi de le protéger et ma mère aussi ...)
- très conscienscieuse dans son travail (voir facilement donneuse de conseils, de leçons ...) avec un métier gratifiant (infirmière en réanimation dans son cas ...) ... parlant beaucoup de son travail et souvent en désaccord sur des soins apportés à un patient avec une collègue ...
- intolérante sur certains sujets et prenant facilement la cause des victimes (abandonnés, sans abris, handicapés,
- une enveloppe ou une carapace très très efficace, on ne soupçonne rien au premier contact sur cette personne (plutôt joyeuse, très polie, très bien élevée (c'est ma mère qui m'a donnée cette éducation ...) extrèmement généreuse (beaucoup de cadeaux faits à son entourage par ex., jamais les mains vides...), attendrissante, très douce, réservée, timide, compréhensive, avec ce coté femme-enfant)
- anxieuse
- signes d'empathie (j'aime pas te voir souffrir ou malheureux tu sais ...)
- tendance à fuir quand tout va mal (je viens de me séparer de mon copain ... je pars plusieurs week-end d'affilée chez des gens que je connais depuis peu ... où je marche dans les rues où il y a peu de passages de peur que je le croise ou des gens de sont entourage et qu'il(s) m'en veuille(nt); me juge(nt) coupable ... je peux pas rester là ... Puis loin, je l'oublierais ...)
- beaucoup de projets dit oralement et repété inlassablement devant ses amis pour peu de résultats (surtout des démarches ... ). Oui, mais vous verrez: "Je vais partir travailler 1 an dans les Iles, c'est mon rêve ... je partirai seule s'il le faut ... peu d'activités également ("Je vais partir là ... Je vais m'inscrire à ça ... Je vais faire du saut en parachute ... Je passerais mon permis moto quand je reviendrais des Iles ...") ... donc beaucoup de paroles inutiles et peu de faits au final
- beaucoup de rêves qui restent uniquement dans sa tête, ses visions mais qu'elle est incapable de réaliser à ce jour, de planifier (un beau mariage, des enfants, adopter un enfant abandonné (reproduire l'éternel schéma ???), un homme qui la désirera jusqu'à 77 ans, un appartement (plus qu'une grande maison ... une trop grande stabilité lui faisant peur?)
- culpabilité manifeste mais qu'elle veut rejeter (non, on s'est séparé, on peut pas revenir ensemble ... tu m'as fait si ou ça ... puis je te ferais plus de mal je te promets ... mais t'es quelqu'un d'exceptionnel, prend soin de toi ... mais comment va ta mère (je l'adore tu sais ...) ? ta soeur?)
- une tendance remarquable à jeter la faute ou tous les tords sur l'autre (t'as pas fait si ou ça ? puis mes amis m'ont dit que t'avais pas été sympa quand on es parti à plusieurs en week-end) donc très à l'écoute du jugement des autres, peu d'autocritique ... Ce ne doit jamais être moi la responsable de mes actes, surtout pas ... c'est l'autre qui est coupable et le mérite
- passage d'un état d'euphorie à une peine flagrante, de la tristesse, un repli sur soi ... je porte le deuil de mon meilleur ami la journée (Il me manque ...) mais ce soir je sors avec mes amis et je m'éclate (Elles m'ont dit de me bouger ...)
- un faible attachement à l'argent (pas dépensière, économise un peu pour son fameux voyage ... mais l'argent est secondaire pour elle et contribue au bonheur)
- la besoin de dire à tout le monde qu'elle s'en est toujours seule, qu'elle a besoin de personne et qu'elle est une battante
- la facheuse tendance à dire à l'autre qu'il a été trop couvé, trop protégé par ses parents, qu'il parle mal à sa mère par moment ... En quoi cela la regarde ?
- sommeil un peu perturbé se levant parfois pendant la nuit (du à son travail et ses horaires décalés (jour, nuit ...) aussi )
- peu d'initiatives prises pour les sorties, les activités, choisir une occupation, l'acte amoureux ... (je suis suiveuse ... au lieu de meneuse ... t'as qu'à décider) pour des reproches faits à la fin (là, on aurait pu faire ça ou ça ...)
- une sensibilité extrème au moindre événement
- de petites critiques acerbes, récurrentes sur les amies, amis ou connaissances de son copain du moment
- une sexualité très particulière, finalement inhibée et classique ... mais pour elle tjs inassouvie, jamais comblée, il faut tjs que l'autre invente, amène la nouveauté (il faut tjs créer la surprise, faire nâitre le désir chez elle, la surprendre, que la "magie" soit présente, varier les endroits (peur que la routine s'installe soudainement) ...) Du coup, elle finit tôt ou tard par bloquer la Libido du "Non Bipolaire" qui ne sait plus comment la contenter ... ou il cherche ailleurs à assouvir ses désirs avec moins de complication et d'étouffement
- un côté artistique parfois avec des goûts de vêtements un peu particulier et hétérogènes ... Beaucoup de couleur, du rouge, du orange (je dois me faire remarquer ... paradoxal quand on est inhibée, timide au fond)
- peur de se retrouver seule, délaissée, sans amis, pas comprises ... comme elle l'était petite quand elle luttait avec ses démons et la peur d'être à nouveau abandonnée!!!
- une faculté à se reconstruire rapidement remarquable édifiante (du je vais pas bien, je me replis sur moi ... à je vais bien, je sors, je suis euphorique, épanouie, puis j'ai rencontré quelqu'un qui me comprend, est là pour moi, me rassure par rapport à l'hospitalisation de mon père)
- une grosse difficulté à parler de son passé et à parler de ses blessures (alors que tous ces souvenirs douloureux doivent la hanter (surtout la nuit)) ... Puis traiter de batarde petite jusqu'à ces 10 ans par sa grand-mère, ça doit être terrible !!!
- une certaine volonté à oublier les moments passés avec une personne qu'elle a connu, un ex petit ami ... comme si ce qu'elle avait vécu (de beaux we, des soirées ...) était normal et s'inscrivait dans le passé ... il ne faut surtout pas regarder derrière ... des choses mieux m'attendent ... et ce que gars là au fond ne me comblait pas (mes copines ont le même avis que moi !!!).
- mes mensonges occasionnels (pas pathologique ... car très intègre au fond) ou un détournement de la vérité quand ça peut l'arranger ...
- peur de l'abandon donc il faut lui faire comprendre en permanence qu'elle est importante pour nous, elle doit se sentir suffisamment aimée, comblée, unique, protégée, et surtout ne jamais doutée ... sinon, c'est la fuite chez elle
- une personnalité en éveil, des études gratifiantes (Bac +3 infirmier), une personne plutôt intelligente mais curieusement, pas aussi cultivée que ça avec peu de recul ou de jugement de valeur par rapport aux sujets d'actualité !!!!
- un côté "aimant souffrir'", quand on est distant avec elle, qu'on l'évite, qu'on la fuit, qu'on l'ignore ... elle revient à la charge ... si on est trop gentil, à ses soins, que la rupture se passe bien ... elle donne moins de signe de vie et ne revient pas
- un côté femme-enfant certain et épuisant pour l'autre ...
AU FINAL:
Vous savez Khadija, je comprends beaucoup mieux aujourd'hui, c'est comme un soulagement de me dire qu'elle est affectée par ce syndrome d'instabilité, tout s'explique quelque part, comme un puzzle qu'on vient de terminer ... car cette personne m'a littéralement déroutée, a fait du mal à mon entourage aussi (pas trop mes amis ... mais ma mère par rapport aux sentiments qu'elle se disait éprouver pour moi (elle lui avait écrit une belle lettre à son attention sur son fils chéri ... je tiens à lui, excusez-moi Mme ... et ce, juste un an avant une 2ième séparation ... elle avait déplacé alors les montagnes pour me reconquérir, une faculté à revenir et à demander le pardon impressionnante, je l'avais reprise la croyant sincère et désormais stable puis tout le monde a droit à une seconde chance, non? ... après, il ne faut pas regretter .. . les bons moments restent présents, les bons souvenirs intacts puis au fond c'est son schéma, elle en souffre au fond, elle subi sans pouvoir agir ou changer aujourd'hui ... se croyant tout à fait NORMALE et identique aux autres) ... Néanmoins, ces personnes font beaucoup de mal, détruise, rejette les fautes sur l'autre, font douter le "Non-Bipolaire", on ne sait pas comment les combler c'est épuisant, étouffant ... c'est comme si c'était on était une pile qui ne peut donner assez d'énergie ... on donne, on donne encore (sans se protéger et connaître l'issue fatalement !!!) cette personne nous vide alors ... pour un beau matin, annoncer ou plutôt provoquer la séparation (avec très peu d'explications, C'est trop tard ou tu ne peux me donner ça et ça ou encore on est pas compatible puis tu me comprends pas). Quitter pour ne pas être quittée (si j'ai bien compris le schéma de l'abandonnisme et rejetter la faute sur l'autre (c'est sa faute, il me méritait pas ... il m'aurait une vie fade et sans saveur ...) liée au cas Borderline ... avec parfois une pathologie qui se rajouterait encore: L'évitement ... Tout ça fait soudainement peur !!!
Vous savez, je me suis séparé plusieurs fois auparavant, ça reste toujours douloureux (même si l'un souffre tjs plus que l'autre et se remet plus doucement), c'est la vie il faut tourner la page et regarder devant, on est d'accord ... Mais dans le cas de cette fille, trop de choses, de faits, de comportements instables (émotionnels (surdimensionnés par rapport à l'évenement subi), affectifs, amoureux ...), de reproches, de manques chez elle, d'incapacités à dominer ces sentiments ou à parler de son passé, des pbs qu'elle traverse, un schéma familial extrèmement compliquée (une mère qui l'a adoptée, un demi-frère retrouvé qui a souffert petit, un père adoptif connu à 13 ans ancien militaire qui a beaucoup souffert, malade compulsif mai sûr de lui en apparence, une soeur (fille de sa mère adoptive) qui est parti tôt du domicile et s'"est mariée à 17 ans avec qqu'un qui avait 12 ans de plus et qui n'a jamias été heureuse avec lui, elle voulait fuir et c'était la solution pour sa soeur, la grand mère qui s'est fâchée avec sa mère adoptive et a traitée mon ex petite amie de bâtarde toute sa jeunesse, des parents adoptifs qui ont pris en pension de nombreux enfants de l'ADASS avec dédommagement des services sociaux (pourquoi encore se faire tant de mal au sein de se foyer ??? ... )... m'ont déstablisés et aujourd'hui je me sens libéré et je redeviens serein, à la lueur de ce diagnostic ... Elle souffre d'une pathologie visiblement ou de plusieurs (Bipolaire ou Borderline, Abandonnisme, Evitement ...). Après, j'ai aussi et sûrement fait des erreurs dans mon couple, mais avec ces gens là, on à l'impression que les fondations n'existeront jamais, que la moindre erreur se paie et amène à la séparation sans explication ... fuir devient tellement simple pour eux (au risque de le regretter) ... puis choix d'un nouvel entourage en très peu de temps car peur de se retrouver seul, de l'isolement ... et tout ça se repetera comme un Manège j'ai bien l'impression pour elle
Je vais essayer d'évacuer ma rancoeur, ma colère, mon mépris, mon dégoût envers elle ... car je déteste qu'on me fasse du mal et à mes proches (tout le monde est pareil je crois ...vous me comprendrez) et qu'on me fasse souffrir pour des motifs qui restent imaginaires en plus et si futiles ...
Mes questions (pour Khadija ou une autre personne qui souhaiterait aussi me répondre .... mille merci pour le temps que vous m'accorderez à me répondre):
1/ A la lecture des comportements décrits, êtes vous absolument certaine qu'elle est bipolaire (ou borderline) et qu'elle souffre en plus d'abandonnisme?
2/ Je pense qu'elle a manifesté cela dès la sortie de l'adolescence au commencement de ses études (jusqu'avant paisible et exemplaire), aujourd'hui elle vient d'avoir 25 ans et depuis plusieurs années elle a toujours eu des histoires compliquées (provoquées bien sûr ...) avec son entourage, ses amis devenant ex. amis, ses relations amoureuses ...Comment croyez-vous que va évoluer son schéma pathologique à partir de son âge actuel de jeune femme (cycles rapprochés ou continus) ?
3/ Peut-elle guérir ou changer toute seule .... donc sans aucune aide (sans traitement, ni psychothérapeute ...) et se rendre compte qu'elle épuise tout le monde au final et qu'elle doit absolument changer ?
Sera t'elle alors instable et bipolaire toute sa vie (condamnée) si elle refuse de se rendre compte et se trouve normale mais incomprise?
4/ Qui doit lui venir en aide ? Lui faire comprendre ? ... Ce n'est pas ou plus mon rôle rassurez-moi (nous sommes en froid (semblant à nouveau papillonner et une nouvelle fois amoureuse de son côté ...), je veux me détacher d'elle, l'éviter, la daidaigner, qu'elle me laisse devenant une inconnue ... car elle fait le mal autour d'elle au bout d'un certain temps, je demandais rien et sûrement pas à souffrir avec de fausses promesses ...
5/ Puis même si c'était au final à moi de l'aider en premier ... Croyez-vous alors qu'elle ressentira des manques avec le temps (je dois jouer sur quel(s) paramètre(s) (sentiments, colère, oubli, envoi d'une belle lettre ...) pour qu'elle revienne vers moi et que je puisse lui venir en aide ????), une absence et qu'elle recherchera à renouer contact avec moi (ayant peu de vrais amis se dira t'elle...) ? en adoptant quelle attitude ??????? Comment toucher véritablement ce type de personnes (des mots forts, une absence prolongée de nouvelles)????? On doit chercher à toucher leur imaginaire, leur subconscient je présume ...
Une personne normale vous me direz non, un ex compagnon reste un ex compagnon, la page est tournée ...
Néanmoins ces gens là, doivent revenir vers le peu de repères connus (ancien petit ami, vieille copine ...) quand ils sont en phase de déprime, non ???
6/ Comment peut-on se protéger de ces gens là dans une relation ou lorsque la relation prend fin ? Qu'est-ce qui peut ensuite leur faire comprendre qu'ils ont fait du mal (l'absence? l'ignorance, le mépris?)?
7/ Peut-elle rester longtemps avec un compagnon ou ... 6 mois, 1 an sont des périodes déjà trop longues où il doit lui être impossible de dissimuler sa pathologie et ses symptomes?
8/ Pensez-vous qu'elle va se comporter toute sa vie en "éternelle victime qu'il faut plaindre et protéger" ? ou plutôt va t'elle changer (le comprendre) à force d'accumuler les déceptions (sentimentales) surtout (si c'est pathogène, vous me direz hélas non ...) ?
9/ On parle d'héredité chez les bipolaires : Liée selon vous à l'absence de sa mère biologique durant la période 6mois-2 ans (non constitution du Moi ...) ? Lié à son père adoptif connu à 13 ans lui-même abandonné petit et sans doute bipolaire également (avec tentatives de suicide fréquentes ... sous une apparence solide et sûre de lui) ... compliqué vous me direz
POUR INFO: Elle n'a jamais été traitée ... elle a du voir un psychologue petite pendant les phases menant à l'adoption mais c'est tout ...
Je la vois mal suivre un traitement et l'accepter ... elle est infirmière et pense que c'est à elle de soigner les gens et elle ne reconnaîtra jamais à mon avis qu'elle est malade. J'en suis certain, elle pensera toujours être normale et que c'est les autres qui ne la comprenent pas, qu'ils ne l'aiment pas assez.
Merci d'avance Khadija pour vos précieuses lumières ...
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bonjour à tous ou toutes,
Muriel:
Je tiens à vous remercier pour votre réponse, incisive mais tellement juste au fond ... Je crois que vous avez entièrement raison, je ne dois plus essayer de tenter de comprendre ou d'analyser son comportement ? Ce n'est absolument plus mon problème, c'est une histoire terminée (annoncée ... j'aurais du voir des signes et partir avant) et comme vous dites ces gens finissent toujours par faire du mal autour d'eux ou l'ont déjà fait ... son nouvel ami donnera à son tour, la reconfortera et lui souffrira tôt ou tard à moins ... qu'il soit plus intelligent sur le moment et lucide, se protège et la quitte avant ... l'être humain n'est pas fait pour souffrir ... il faut se détacher d'une telle personne même si ce serait au fond pathologique et indépendant de sa propre volonté (c'est un peu facile ...la femme aux 2 visages ... le gémeaux en qque sorte) ... après, ces personnes abandonniques sont très fortes car manipulatrices sans le vouloir et rejettant les fautes sur l'autre en se séparant ... avec un côté qui reste malheureusement attachant avec l'envie de protéger ces gens là (même si c'est impossible sur la durée, leur douleur étant trop fautes ...)
Vous avez raison, je dois penser à moi, mes projets, mes envies, retrouver ma joie, les valeurs qure je juge essentielles .... puis on ne construit rien avec ces gens là non conscientes de leur problème bien sûr (même si a les entendre, ils ont des tonnes de projets ...), sinon peut-être des châteaux de sable que la mer emporte à la première marée !!!... si de son côté, elle accumule malheurs, bonheurs passagers et déceptions de façon cyclique, ce n'est plus du tout mon problème ... j'aurai pu l'aider à l'époque si j'avais su qu'elle pouvait souffrir d'une pathologie... il faut l'oublier, puis elle ne mérite pas ou plus ma considération et celle de mes proches ... qu'elle devienne ce qu'elle veut, qu'elle se mente à elle-même sous sa carapace de fille modèle et bien élevée qu'elle s'est créée ... j'effacerai jusqu'à son prénom et son visage... ma colère envers elle s'estompera j'espère au fur et à mesure du temps .... puis aujourd'hui c'est comme un soulagement, un plaisir intérieur, presque une petite vengeance de savoir qu'elle est malade au fond et qu'elle ne guerrira sûrement jamais si elle n'en prend pas conscience (vous me trouverez méchant) mais les hommes (et notre malheureuse fierté ...) et les femmes ... on n'oublie jamais le mal qu'on nous fait quand à plus forte raison, on a rien fait de mal, pas mal agi, pas trompé l'autre, rien demander, toujours été aux petits soins, attentifs, généreux ... Je vais prendre mes distances rassurez-vous, n'espérant plus jamais la revoir au risque de ne plus lui échanger un seul bonjour (pour me protéger vous me comprendrez, elle serait capable un jour de dire qu'elle a besoin de moi au milieu d'une terrible épreuve qu'elle traverse ... c'est le mal incarné par moment cette fille ... je ne suis pas méchant au fond, très rancunier par contre).... Voilà ....
et mille merci encore Muriel pour ces conseils
Muriel:
Je tiens à vous remercier pour votre réponse, incisive mais tellement juste au fond ... Je crois que vous avez entièrement raison, je ne dois plus essayer de tenter de comprendre ou d'analyser son comportement ? Ce n'est absolument plus mon problème, c'est une histoire terminée (annoncée ... j'aurais du voir des signes et partir avant) et comme vous dites ces gens finissent toujours par faire du mal autour d'eux ou l'ont déjà fait ... son nouvel ami donnera à son tour, la reconfortera et lui souffrira tôt ou tard à moins ... qu'il soit plus intelligent sur le moment et lucide, se protège et la quitte avant ... l'être humain n'est pas fait pour souffrir ... il faut se détacher d'une telle personne même si ce serait au fond pathologique et indépendant de sa propre volonté (c'est un peu facile ...la femme aux 2 visages ... le gémeaux en qque sorte) ... après, ces personnes abandonniques sont très fortes car manipulatrices sans le vouloir et rejettant les fautes sur l'autre en se séparant ... avec un côté qui reste malheureusement attachant avec l'envie de protéger ces gens là (même si c'est impossible sur la durée, leur douleur étant trop fautes ...)
Vous avez raison, je dois penser à moi, mes projets, mes envies, retrouver ma joie, les valeurs qure je juge essentielles .... puis on ne construit rien avec ces gens là non conscientes de leur problème bien sûr (même si a les entendre, ils ont des tonnes de projets ...), sinon peut-être des châteaux de sable que la mer emporte à la première marée !!!... si de son côté, elle accumule malheurs, bonheurs passagers et déceptions de façon cyclique, ce n'est plus du tout mon problème ... j'aurai pu l'aider à l'époque si j'avais su qu'elle pouvait souffrir d'une pathologie... il faut l'oublier, puis elle ne mérite pas ou plus ma considération et celle de mes proches ... qu'elle devienne ce qu'elle veut, qu'elle se mente à elle-même sous sa carapace de fille modèle et bien élevée qu'elle s'est créée ... j'effacerai jusqu'à son prénom et son visage... ma colère envers elle s'estompera j'espère au fur et à mesure du temps .... puis aujourd'hui c'est comme un soulagement, un plaisir intérieur, presque une petite vengeance de savoir qu'elle est malade au fond et qu'elle ne guerrira sûrement jamais si elle n'en prend pas conscience (vous me trouverez méchant) mais les hommes (et notre malheureuse fierté ...) et les femmes ... on n'oublie jamais le mal qu'on nous fait quand à plus forte raison, on a rien fait de mal, pas mal agi, pas trompé l'autre, rien demander, toujours été aux petits soins, attentifs, généreux ... Je vais prendre mes distances rassurez-vous, n'espérant plus jamais la revoir au risque de ne plus lui échanger un seul bonjour (pour me protéger vous me comprendrez, elle serait capable un jour de dire qu'elle a besoin de moi au milieu d'une terrible épreuve qu'elle traverse ... c'est le mal incarné par moment cette fille ... je ne suis pas méchant au fond, très rancunier par contre).... Voilà ....
et mille merci encore Muriel pour ces conseils
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bonjour Mathis,
Votre colère me paraît tout à fait justifiée voire salutaire ! Vous avez souffert, vous n'allez pas sauter de joie au plafond non plus
Je me permets aussi de répondre à une question posée à khadija : comment se protéger ?
Je crois que la réponse se trouve dans votre propre histoire. Les personnes qui se choisissent des compagnons/compagnes qui souffrent de troubles du comportement ont souvent été missionnés - de manière inconsciente - dans leur enfance pour "sauver" leur mère ou leur père. Ainsi répètent-ils le schéma avec une constante régularité à l'âge adulte, avec la souffrance qui va avec....se demandant sans cesse: "mais qu'est-ce que j'ai fait de mal pour qu'elle/qu'il ne m'aime pas ?", se sentant vaguement coupable, sans savoir pourquoi et de quoi au juste.
Chaque adulte est responsable de sa vie et de ce qu'il en fait (ce qui ne veut pas dire "coupable"), vous n'êtes donc pas responsable de la vie et la souffrance d'un autre adulte.
Dites vous que vous avez le droit d'être heureux, que vous avez le droit de vivre auprès de quelqu'un qui va "bien" ou qui se prend en charge. Ce n'est pas de l'égoïsme que de prendre soin de soi... vos(futurs) enfants ne s'en porteront que mieux.
Quant à cette femme, nul ne sait aujourd'hui comment elle va évoluer.. peut être qu'un jour elle ira voir un thérapeute, peut être que non. C'est sa vie et sa décision ne dépend pas de vous, ni de personne d'autre.
Et non, je ne crois pas qu'en connaissant sa "maladie" vous auriez pu faire plus : vous étiez son compagnon, pas son thérapeute !
Ayez le courage d'ouvrir les yeux sur VOTRE propre enfance et vous verrez, votre prochain amour vous apportera la sérénité que vous êtes en droit d'attendre d'une relation.
La colère que vous vivez est une étape nécessaire ; tirez en l'enseignement dont vous avez besoin et écrivez en GROS sur votre frigidaire (par exemple
..): PLUS JAMAIS CA ! Je ne veux plus me faire du mal avec les gens que je rencontre. Je veux prendre soin de moi et me respecter
Votre colère me paraît tout à fait justifiée voire salutaire ! Vous avez souffert, vous n'allez pas sauter de joie au plafond non plus

Je me permets aussi de répondre à une question posée à khadija : comment se protéger ?
Je crois que la réponse se trouve dans votre propre histoire. Les personnes qui se choisissent des compagnons/compagnes qui souffrent de troubles du comportement ont souvent été missionnés - de manière inconsciente - dans leur enfance pour "sauver" leur mère ou leur père. Ainsi répètent-ils le schéma avec une constante régularité à l'âge adulte, avec la souffrance qui va avec....se demandant sans cesse: "mais qu'est-ce que j'ai fait de mal pour qu'elle/qu'il ne m'aime pas ?", se sentant vaguement coupable, sans savoir pourquoi et de quoi au juste.
Chaque adulte est responsable de sa vie et de ce qu'il en fait (ce qui ne veut pas dire "coupable"), vous n'êtes donc pas responsable de la vie et la souffrance d'un autre adulte.
Dites vous que vous avez le droit d'être heureux, que vous avez le droit de vivre auprès de quelqu'un qui va "bien" ou qui se prend en charge. Ce n'est pas de l'égoïsme que de prendre soin de soi... vos(futurs) enfants ne s'en porteront que mieux.
Quant à cette femme, nul ne sait aujourd'hui comment elle va évoluer.. peut être qu'un jour elle ira voir un thérapeute, peut être que non. C'est sa vie et sa décision ne dépend pas de vous, ni de personne d'autre.
Et non, je ne crois pas qu'en connaissant sa "maladie" vous auriez pu faire plus : vous étiez son compagnon, pas son thérapeute !
Ayez le courage d'ouvrir les yeux sur VOTRE propre enfance et vous verrez, votre prochain amour vous apportera la sérénité que vous êtes en droit d'attendre d'une relation.
La colère que vous vivez est une étape nécessaire ; tirez en l'enseignement dont vous avez besoin et écrivez en GROS sur votre frigidaire (par exemple

Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Muriel a très bien répondu je trouve, au mail de Mathis. Par contre, un passage qu'a exprimé ce dernier me surprend:
" il faut l'oublier, puis elle ne mérite pas ou plus ma considération et celle de mes proches ... qu'elle devienne ce qu'elle veut, qu'elle se mente à elle-même sous sa carapace de fille modèle et bien élevée qu'elle s'est créée ... j'effacerai jusqu'à son prénom et son visage... ma colère envers elle s'estompera j'espère au fur et à mesure du temps .... puis aujourd'hui c'est comme un soulagement, un plaisir intérieur, presque une petite vengeance de savoir qu'elle est malade au fond et qu'elle ne guerrira sûrement jamais si elle n'en prend pas conscience ". Même si on peut tout a fait comprendre que vous soyez dans la colère (ça fait partie du deuil et c'est plutôt bon signe), néanmoins vous ne devez pas vous réjouir de la souffrance de votre ex-partenaire et penser qu'elle n'était pas digne de votre amour.
Je ne la connais pas mais je me doute à quel point elle a dû être très dur, mais même si vous en avez énormément souffert de cette relation malsaine et pathogène, vous ne devez pas tenir de tel propos. Comme le dit si bien Muriel, dans une relation il faut être DEUX. Si le dominant tient ce rôle, le dominé accepte de l'être aussi. Lorsqu'il y a un équilibre entre les deux, c'est sympa, sinon c'est très dur.
Mais celui qui choisit de rester avec une nana abandonnique, c'est qu'il le veut bien aussi quelque part. Il est important de se remettre en question et de savoir pourquoi on est attiré vers ce genre de personne.
Il était important de préciser que même si votre ex a été très, mais alors très chiante (appelons un chat, un chat), elle souffre énormément et on le comprend tous, vu son vécu. Maintenant c'est à elle à se prendre en charge et se soigner. Peu importe ce que les gens ont vécu et sont devenus, chacun de nous est digne d'amour inconditionnel.
Nous parlons bien de souffrance, et pas d'un jeu ou d'un "trait de caractère".
" il faut l'oublier, puis elle ne mérite pas ou plus ma considération et celle de mes proches ... qu'elle devienne ce qu'elle veut, qu'elle se mente à elle-même sous sa carapace de fille modèle et bien élevée qu'elle s'est créée ... j'effacerai jusqu'à son prénom et son visage... ma colère envers elle s'estompera j'espère au fur et à mesure du temps .... puis aujourd'hui c'est comme un soulagement, un plaisir intérieur, presque une petite vengeance de savoir qu'elle est malade au fond et qu'elle ne guerrira sûrement jamais si elle n'en prend pas conscience ". Même si on peut tout a fait comprendre que vous soyez dans la colère (ça fait partie du deuil et c'est plutôt bon signe), néanmoins vous ne devez pas vous réjouir de la souffrance de votre ex-partenaire et penser qu'elle n'était pas digne de votre amour.
Je ne la connais pas mais je me doute à quel point elle a dû être très dur, mais même si vous en avez énormément souffert de cette relation malsaine et pathogène, vous ne devez pas tenir de tel propos. Comme le dit si bien Muriel, dans une relation il faut être DEUX. Si le dominant tient ce rôle, le dominé accepte de l'être aussi. Lorsqu'il y a un équilibre entre les deux, c'est sympa, sinon c'est très dur.
Mais celui qui choisit de rester avec une nana abandonnique, c'est qu'il le veut bien aussi quelque part. Il est important de se remettre en question et de savoir pourquoi on est attiré vers ce genre de personne.
Il était important de préciser que même si votre ex a été très, mais alors très chiante (appelons un chat, un chat), elle souffre énormément et on le comprend tous, vu son vécu. Maintenant c'est à elle à se prendre en charge et se soigner. Peu importe ce que les gens ont vécu et sont devenus, chacun de nous est digne d'amour inconditionnel.
Nous parlons bien de souffrance, et pas d'un jeu ou d'un "trait de caractère".
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Mathis,
pourquoi est-ce si dur de quitter les abandonniques? Parce que les personnes en souffrance sont hypers riches à l'intérieur. Etant donné qu'on a vécu pas mal de chose, on sait ce qu'il faut dire pour que quelqu'un s'attache très fort à nous. On est intense aussi bien la colère que dans l'amour. Les périodes de crises étant suivies de périodes de fusions, on ne sait plus trop où on se situe et c'est clair qu'on n'oublie pas les supers moments. Mais toujours est-il qu'il faut SE protéger soi-même et comme dit Muriel, se trouver des personnes qui vont bien (ça doit exister ; ) ).
Et pour ce qui est du fait qu'elle ai envie de partir loin, c'est peut-être pour se mettre à l'épreuve et savoir si elle s'en sortira seule (on a souvent l'impression qu'on ne peut pas vivre seule, ou en tout cas, qu'on n'est pas entier et qu'on a besoin des autres pour se compléter). Et quant à ses relations amicales, c'est plutôt logiques qu'elles soient aussi instables. S'attacher à quelqu'un, c'est prendre le risque de le voir partir un jour, ou qu'il nous quitte: c'est donc synonime de souffrir. En changeant régulièrement son cercle de connaissance on se prouve que a)on est plus fort qu'on ne l'imagine et qu'on peut vivre sans les autres; b)on évite de trop s'attacher aux gens sur de longues dates.
Je voudrais juste terminer par le fait que, étant abandonnique (je dirais plutôt dans le passé), je ne rencontrais que des types qui souffraient énormément! Et ils étaient hyper attirés par des nanas comme moi; donc, des deux côtés il y a quelque chose à comprendre. Le rôle de sauveur peut nous détruire si on s'oublie dans l'autre...
pourquoi est-ce si dur de quitter les abandonniques? Parce que les personnes en souffrance sont hypers riches à l'intérieur. Etant donné qu'on a vécu pas mal de chose, on sait ce qu'il faut dire pour que quelqu'un s'attache très fort à nous. On est intense aussi bien la colère que dans l'amour. Les périodes de crises étant suivies de périodes de fusions, on ne sait plus trop où on se situe et c'est clair qu'on n'oublie pas les supers moments. Mais toujours est-il qu'il faut SE protéger soi-même et comme dit Muriel, se trouver des personnes qui vont bien (ça doit exister ; ) ).
Et pour ce qui est du fait qu'elle ai envie de partir loin, c'est peut-être pour se mettre à l'épreuve et savoir si elle s'en sortira seule (on a souvent l'impression qu'on ne peut pas vivre seule, ou en tout cas, qu'on n'est pas entier et qu'on a besoin des autres pour se compléter). Et quant à ses relations amicales, c'est plutôt logiques qu'elles soient aussi instables. S'attacher à quelqu'un, c'est prendre le risque de le voir partir un jour, ou qu'il nous quitte: c'est donc synonime de souffrir. En changeant régulièrement son cercle de connaissance on se prouve que a)on est plus fort qu'on ne l'imagine et qu'on peut vivre sans les autres; b)on évite de trop s'attacher aux gens sur de longues dates.
Je voudrais juste terminer par le fait que, étant abandonnique (je dirais plutôt dans le passé), je ne rencontrais que des types qui souffraient énormément! Et ils étaient hyper attirés par des nanas comme moi; donc, des deux côtés il y a quelque chose à comprendre. Le rôle de sauveur peut nous détruire si on s'oublie dans l'autre...
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Je voudrais juste rebondir. Julie, je crois que l'amour inconditionnel c'est l'amour qu'une mère et un père donnent à un enfant. Ce que nous n'avons pas eu, pour la plupart ici. D'où notre souffrance, puisque à mon avis, cet amour là permet à l'enfant d'apprendre à s'aimer et de se construire.
L'amour adulte lui ne peut pas être inconditionnel. Si quelqu'un te fait du mal, logiquement tu ne peux plus l'aimer. Sinon, à mon avis, c'est que c'est une relation "névrotique".
Toutes les personnes qui ont souffert (dont je fais partie) n'ont pas pour autant développé une "riche" personnalité (moi si !!joke
). Il existe fort heureusement, (je le découvre enfin
des personnes qui vont bien et qui ont une personnalité "extraordinaire".
Alors pourquoi est-ce si dur d'oublier ou de quitter une personnalité "abandonnique" ?
Je dirais (c'est mon avis hein !
...) que la personne qui choisit une personnalité "névrotique" - quelque soit la névrose - s'est donné comme mission (inconsciente)de la sauver. C'est une prise de pouvoir sur l'autre, une forme de toute puissance bien évidemment.... vouée à l'échec. Personne n'a le pouvoir de sauver qui ne veut pas l'être. Tout au plus pouvons nous tendre la main, sans se laisser happer par la souffrance de l'autre
Tout le travail est de pouvoir enfin apprendre à s'aimer, à se respecter, à se considérer comme une personne digne d'être aimée : et là, je gage que les choix de compagnes et compagnons seront totalement différents. Et puis je crois que lorsque on a réussit enfin à se construire sa sécurité intérieure, on peut prendre le risque de s'attacher à l'autre (avec le risque donc de le perdre) sans que cela menace notre personnalité, ou nous renvoit à une profonde dépression (je suis nulle, personne ne m'aimera jamais, l'amour n'existe pas, etc...)
C'est un long chemin à parcourir... mais ça en vaut la peine.
L'amour adulte lui ne peut pas être inconditionnel. Si quelqu'un te fait du mal, logiquement tu ne peux plus l'aimer. Sinon, à mon avis, c'est que c'est une relation "névrotique".
Toutes les personnes qui ont souffert (dont je fais partie) n'ont pas pour autant développé une "riche" personnalité (moi si !!joke


Alors pourquoi est-ce si dur d'oublier ou de quitter une personnalité "abandonnique" ?
Je dirais (c'est mon avis hein !

Tout le travail est de pouvoir enfin apprendre à s'aimer, à se respecter, à se considérer comme une personne digne d'être aimée : et là, je gage que les choix de compagnes et compagnons seront totalement différents. Et puis je crois que lorsque on a réussit enfin à se construire sa sécurité intérieure, on peut prendre le risque de s'attacher à l'autre (avec le risque donc de le perdre) sans que cela menace notre personnalité, ou nous renvoit à une profonde dépression (je suis nulle, personne ne m'aimera jamais, l'amour n'existe pas, etc...)
C'est un long chemin à parcourir... mais ça en vaut la peine.