Famille d'accueil

[Educ]

Je travaille au sein d'un centre de placement familial. Tout d'abord, il vous appartient d'écrire au centre de PMI le plus proche de chez vous en précisant votre demande, obtenir un agrément d'assistante familiale. Un puericultrice viendra à votre domicile et vérifiera si votre habitation correspond à l'accueil d'un enfant et vous questionnera sur vos motivations. Là vous obtenez (ou pas) un agrément sur lequel il est stipulé le nombre d''enfant qu'il vous est possible d'accueillir 'avec votre accord)et une tranche d'âge. Avec cet agrément, vous pouvez démarcher auprès des structures de placement familial pour trouver votre employeur. Ces structures disposent elles aussi de leur mode de recrutement : entretien dans leur service et à votre domicile, on demande la présence des enfants à la visite au domicile et la présence du mari aux entretiens pour recueillir ses avis. A la suite de ces 2 rencontres, l'équipe se réunit et vous donne ensuite son accord.
Il est évident que nous ne vous demandons pas de connaître toutes les problématiques des enfants de l'ASE mais d'avoir réfléchit à ce qui vous incite à postuler.
Nous recherchons des assistantes familiales jeunes et motivées dans le 78 car vous pouvez habiter dans un département et travailler pour un autre sans aucun probléme.
La question de la place des parents est une question centrale dans notre travail. Comment percevez-vous un couple parental maltraitant chez qui l'enfant qui vous sera confié passera tous ses weeks-ends par exemple...
A vous de voir
C'est un métier passionnant
A bientôt d'avoir de vos nouvelles sur le site

[les zams]

bonjour
merci pour votre réponse , j'ai finis l'enquête d'embauche il y a deux jours !!! ouf maintenant j'attend la réponse dans la semaine mais je serai très intéréssée de communiquer avec d'autres famille d'acceuil pour connaitre leurs expérience et se qu'ils ont vécu surtout si je suis embauché il y aura la préparation du diplome etd'un mémoire pour l'obtenir alors abientot j'espère
carole

[brassart]

moi j ai 40 ans il ya 1 an j ai un petit garcon de 3 ans dont vous etre pas trop age c est sur vous aurer pas un bebe bon courage

[josy]

bonsoir nous sommes un couple d assistant famillial mon epoux et mois j ai 53 ans mon mari 56 nous aceuillons depuis le mois de decembre un bebe qui a maintenant 10 mois et j aceuille moi meme une petite fille depuis2001 qui est agee de six ans elle avez 6 mois quand elle est arrivee a mon domicile je trouve que nous faisons un metier genial si on peut apeller cela un metier je pense pour ma part que c est plutot une passion alors j encourage les futurs candidats

[Angélique]

Bonjour à tous!

J'ai 27 ans mariée, et 1 ptit bout de 2 ans. Je viens de poster ma lettre pour le conseil général bien sur comme beaucoup je me pose beaucoup de question sur la suite et la durée de toutes ces dmarches, en contre parti je pense que nous devons etre jugé avec beaucoup d'attention car confié des enfants n'est pas un métier facile. J'ai une réelle motivation pour acceuillir des enfants est pré-ado, je pense que rendre 1 enfant heureux c'est la plus belle des récompenses.meme si je me prepare a des moments de galère. BON COURAGE A TOUS!!!

[candysam]

Bonjour à tous!

Agée de 37 ans, maman de deux grandes puces de 8 ans et 10 ans, je suis aide-soignante, je travaille auprès de jeunes adultes autistes et j'ai aussi exercé durant plusieurs années en crèche en tant qu'auxiliaire de puericulture.

Actuellement, nous résidons en région parisienne mais cet été nous emménagerons dans une grande maison en Bretagne et après en avoir longuement discuté avec mon époux, j'ai décidé de faire les démarches pour devenir assistante familiale.

Je passe mes temps libres à surfer sur le net à l'affût de moult témoignages sur ce métier mais je reste sur ma faim.
J'ai soif de toutes vos expériences et je serais enchantée de correspondre avec toutes celles et ceux qui auront envie de me faire partager leur quotidien en tant qu'assistante familiale, de même que les professionnels éducateurs.

Alors, à tous, à très bientôt, je l'espère!

Nathalie.

[myriam]

bonjour.
si tu veux vraiment devenir assistante familiale, il faut que tu lise au moins un livre sur le sujet de Myriam David "Le placement familial". C'est celui qui va t'éclairer sur le métier et sur ce que vit un enfant lorsqu'il est séparé de sa famille aussi défaillante ou maltraitante soit-elle. Il faut savoir que malgré tout l'amour que tu pourra lui apporter il sera toujours pris dans un conflit de loyauté entre sa famille et la tienne. A toi de faire en sorte de limiter les dégats pour ne pas le faire souffrir d'une rivalité entre adultes qui risque d'entraîner des troubles dans son développement, parfois graves. L'enfant reste toujours attaché à ses parents, et il faut en tenir compte. C'est le plus important pour réussir un placement. Les assistantes familiales n'ont pas beaucoup de formation et elles font comme elles peuvent avec ce qu'elles sont mais il n'est pas interdit pour elles de se renseigner sur la complexité du dévolopement de l'enfant doublement difficile lorsqu'il a une famille et qu'il vit au sein d'une autre. bon voila, avant de commencer, je te conseille vivement cet ouvrage, à lire et à relire, pas forcement d'un trait mais en choisissant les passages qui t'interessent. Merci pour eux et bon courage.

[candysam]

Myriam, je vais très vite me procurer ce livre, je sens qu'il va effectivement répondre à pas mal de mes interrogations.

Un grand merci!

Nathalie.

[candysam]

Encore merci Myriam pour avoir pris le temps de répondre à mes interrogations.

Je vais me commander ce livre sur le net.

J' aimerais aussi trouver le juste milieu entre mes enfants, ne pas les mettre inconsciemment de côté et les futurs enfants accueillis où j'aurai peut-être tendance à être trop souple..mais est-ce bien la meilleure solution?
Peut-on les éduquer excatement comme nos propres enfants avec les limites imposées et nécessaires pour leurs repères, les débordements d'affection, se fâcher aussi qd c'est justifié...
Accepter aussi parfois de ne pas être tous les jours au top du top car c'est du 24h/sur 24?

Je sais d'avance que je ne jugerais pas les parents car leur comportement aussi terrible soit-il reflète une profonde détresse et eux-mêmes sont également en grande souffrance, souvent ils ont été maltraités dans leur enfance.

Mon rôle se situera au niveau de l'enfant, en lui apportant un confort et un réconfort physique et psychologique.
Je ne ferais pas de projet sur l'avenir, je me contenterais de vivre au jour le jour en me réjouissant des progrès accomplis et en ne baissant pas les bras devant un retour d'un week-end où tout semblera à refaire...
C'est comme avec mes résidants qui sont angoissés et stressés, je travaille au jour le jour, au présent et je les entoure d'une présence rassurante, je suis là, je les aide avec patience dans les gestes de la vie courante.
Je n'éprouve pas de pitié mais beaucoup de compassion.

La famille d'un enfant est primordiale et elle aura naturellement sa place, je serais une sorte de trait d'union dans l'attente que sa famille soit en mesure de le retrouver définitivement.

Je m'inquiète juste de l'âge des enfants car je ne me sens pas apte à accueillir des ado, et puis je pense qu'il est important pour mes filles de conserver leur rang quand bien même ils ne sont pas de la même fraterie.
Mes filles seraient probablement choquées de voir des comportements, des attitudes dûes à une maltraitance physique et psychologique ainsi que d'entendre des propos violents.
Pour cette raison je demanderais des petits bouts.
Le plus compliqué, et c'est pour cela que ma décision est particulièrement difficile à prendre, c'est d'entraîner toute ma famille dans cette aventure.
Je ne veux léser personne, que mes filles continuent à poursuivre leur petit bonhomme de chemin sereinement, conserver ma vie de couple sans heurts et avoir la possibilité de faire quelque chose de ma vie, lui donner un sens en dehors de ma propre famille et de façon plus profonde que sur un lieu de travail.
Faire ce que l'on aime en étant rémunéré (la rémunération est imortante car c'est la barrière indispensable de la professionnelle), je trouve que c'est vraiment une grande opportunité mais il n'y a pas que mon seul désir à prendre en considération.


Es-tu Assistante Familiale?

A bientôt, peut-être.

Nathalie.

[myriam]

bonjour à tous

Pour répondre à Nathalie, non je ne suis pas assistante familiale. Mais en formation d'éduc. spé. et j'ai pu suivre durant mon stage, des enfants dans le cadre du placement familial.Je peux dire que c'est un métier pas facile, qui demanderai plus de reconnaissance de la part des services sociaux et de l'opinion public en général. Je trouve que ces familles ne sont pas assez formées pas assez soutenues pas assez averties de ce qu'il les attend. C'est pour cela que je dis que c'est un métier qui demande du courage de la réflexion de la concertation et surtout un éclairage sur les problématiques des enfants placés.
Tu as raison Nathalie de te poser la question si tu va entraîner ta famille dans cette aventure?
Il n'est pas certain que tes propres enfants soient disposés à partager l'amour de ses parents avec un petit nouveau qui arrive en plus avec une histoire lourde de souffrances. Ils seront peut être d'accord sur le principe d'aider un enfant qui souffre mais de la à partager ses parents ....
Ensuite, il faut savoir aussi qu'un enfant qui a souffert d'une carence affective grave durant les premieres années de sa vie aura beaucoup du mal à croire qu'on peut à nouveau l'investir en amour et refusera des qu'il sentira que des sentiments s'installent entre sa famille d'accueil et lui. Il aura des comportements très désarmants qui risquent de mettre en danger l'équilibre de toute une famille si elle ne connaît pas le fonctionnement de ces enfants et si elle n'y est pas préparée. Voilà pour cela un autre ouvrage de Michel LEMAY
"J'ai mal à ma mère" permet de donner des pistes de travail avec ces enfants et de mieux comprendre leur comportement tantôt destructeur tantôt débordant d'affection. A lire absolument

Je ne cherche pas à saper le moral mais au contraire à encourager ces familles qui sont si précieuses pour ces enfants en grande souffrance. J'estime seulement qu'elles ont le droit comme tous travailleurs sociaux, à des outils théoriques suffisants pour leur pratique, mais également plus de soutien et de reconnaissance.

Nathalie je trouve que tu as une réflexion et une attitude très mure et très réfléchie mais tu imagine bien que recevoir un enfant chez toi dans ta famille risque de changer un peu la donne de vos habitudes et de votre fonctionnement. J'espère que tu auras pleine satisfaction si tu t'engages dans cette voie.

Bonne continuation

Myriam