Au Royaume-Uni, dès l’âge de 11 ans, la plupart des enfants possèdent un téléphone. En Chine, c’est à un âge encore plus précoce qu’ils en obtiennent un, puisque 88 % des élèves du premier au troisième degré scolaire (c’est-à-dire âgé de 6 ans à 8 ans)...
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Interdire les téléphones à l’école : est-ce vraiment une bonne solution ?
Re: Interdire les téléphones à l’école : est-ce vraiment une bonne solution ?
Bonjour,
En effet, la société évolue avec son temps. Lorsqu'un comportement pose problème, semble enfreindre les règles, contourne la loi "massivement", alors on s'interroge sur ce qui interdit pour voir si c'est encore nécessaire et le cas échéant, on adapte la loi ou un règlement intérieur.
Pour ma part, bien sûr j'ai connu le smartphone, ok je sais m'en servir, mais je n'en utilise pas. Alors moi, c'est différent. Je n'aime pas le principe d'être "toujours disponible". C'est bien simple, si périodiquement je ne veux répondre à personne, je veux m'en donner le droit. Comme ces écrivains d'antan qui avaient besoin "pour travailler" de se "couper du monde", vraiment ? Non, il s'agissait surtout de se reconnecter à eux-mêmes, à la nature, à ce qu'ils étaient profondément. Prendre un temps pour Soi ! Moi ce monde frénétique, c'est comme un tintement de cymbales aux oreilles permanent. Non par moment je veux juste disparaître... qu'on me fiche la paix ! Et là vous vous dites que je suis un vrai Ours ? Non, pas plus que ça en réalité. Si ça tombe, je suis bien plus "normal" qu'on ne le pense... c'est juste ce monde humain qui n'est plus normal, qui n'est plus naturel. C'est ça, en fait je suis naturel. Ok je ne vis pas avec des gorilles, certes, et en plus j'aime le principe technologique, mais je ne veux pas me soumettre à cette pensée dominante de la communication totale, le fait de pouvoir accéder à mes données en permanence. Ne pas utiliser de smartphone, c'est pour moi au jour d'aujourd'hui entretenir un pied de nez à ceux qui veulent avoir main mise sur nous. Je vous renvoie aux études et propos de cette éminente sociologue Monique Pinçon-Charlot cette interview date d'Avril 2022 donc récent : https://www.youtube.com/watch?v=3kFb99XvHQo
Bref, revenons au sujet.
Quoi qu'il y a un lien en réalité car c'est bien l'exploitation de nos outils de com' qui façonne le monde actuel jusque dans ses exploitations minières dans des pays soumis et exploités (où les droits des enfants n'existent pas donc on les fait travailler également) pour permettre d'extraire la matière première qui sert à la fabrication des smartphones. La pression sociale est telle qu'il est de plus en plus difficile de passer outre la nécessiter d'utiliser un smartphone. Donc il n'est pas question de blâmer le smartphone lui-même, mais de dénoncer les dérives et effets pervers mis en place pour exploiter le vivant pour le profit, sans considération, sans reconnaissance réelle.
Maintenant, la sécurité des enfants. Cela peut s'entendre que de garder un lien avec les parents y compris dans le cadre scolaire peut contribuer à protéger les enfants. Pour ma part, j'ai déjà été maltraité que ce soit par instit avant mes 10 ans, j'ai connu également le harcèlement scolaire, adolescent la pression était telle que mes idées étaient noires et suicidaires (est ce normal ? Pourtant, cela est toujours d'époque et d'actualité). Je me suis "enfui" du lycée dès que j'ai pu pour arrêter le massacre car pour moi c'était invivable. Un smartphone aurait il pu éviter de connaître la maltraitance et l'abus de la part d'un instit' ? Cela aurait il évité le fait le mal être, le malaise et tout ce qui s'en suit ? Je n'en suis pas si sûr. Mais, peut être... je ne sais pas. L'omniprésence parentale n'est pas non plus la meilleure des choses.
Je viens d'un temps où ces outils n'existaient pas. Mes parents viennent de la génération d'après-guerre, début années 50. Ils ont été élevés "à la dure", l'un comme l'autre. Ma mère a conservé cette logique d'après guerre qui était de tout garder, de ne rien jeter, de transformer, en bref de conserver même ce qui devient inutile. C'est ce pourquoi moi même j'ai aussi cette tendance à l'accumulation, mais j'apprends encore à changer. Bien sûr ce n'est pas "accumuler dans l'excès" ou dans l'abondance pour remettre le terme macroniste, évidemment ici on en est loin... C'est au contraire dans un souci "d'économie", et cette logique d'après-guerre, nous y revenons progressivement somme toute puisque la population apprend à nouveau ces gestes économiques et la consommation encore plus choisie et pensée, plus intelligente.
Perso, mon époque était un autre temps. Par exemple, je n'avais pas d'argent de poche. C'était normal à cette époque : très très peu d'enfant en avait. Ca commençait un peu à se démocratiser vers l'adolescence mais là encore, c'était loin d'être une majorité chez les jeunes fin 80 début 90'. Donc, je n'avais pas d'argent de proche, et vestimentairement parlant, je mettais simplement ce qu'on me donnait, ce que ma mère récupérait en réalité car elle n'achetait pas ou très peu de vêtements, c'était de la récupération. Donc, ce que je portais la plupart du temps ne m'allait pas, comme j'étais très chétif et de taille moyenne, c'était comme ça. Donc, un téléphone ? Certainement pas, il n'aurait pas fallu y penser !
Aujourd'hui, le smartphone n'est plus perçu forcément comme un privilège, même si peut être que les jeunes en jouent entre eux car ils ont besoin de se comparer aux autres pour apprendre à se situer socialement. Ils confondent encore la valeur d'un objet avec ce qui sont, ne sont pas, ou sont sensés être. C'est aussi pour eux un moyen d'obtenir une forme de reconnaissance, de considération, mais pour autant ça peut les mettre directement en danger à travers le racket intra et extra-scolaire.
Mais c'est bien, la société a évolué. Aujourd'hui, les jeunes choisissent ce qu'ils portent, voire disposent d'un budget alloué par les parents pour leur permettre de gérer leurs achats vestimentaires, car les habits que l'on porte expriment également une partie de sa personnalité, disposent pour beaucoup d'un peu d'argent de poche (parfois en échange de "travail" ce qui est une très bonne chose !), idem cela permet généralement d'apprendre à savoir gérer un budget, surtout de savoir accorder des priorités en phase avec ses besoins réels, puis bien sûr l'accès au smartphone qui permet là aussi d'accéder peut être à ce que les uns considèrent comme une forme de liberté, ce que les autres voient comme un moyen plus sécuritaire et cela autorise probablement les parents à laisser davantage les jeunes/ados gérer leurs sorties, là où autrefois... je sais que moi mes parents ne m'encourageaient pas du tout à sortir ou sociabiliser en dehors de l'enceinte scolaire... parce qu'ils avaient peur, très certainement. Et ça, le fait que les parents ne transmettent plus autant de "peur" à leurs enfants, c'est une bonne chose. Car dans la vie on n'avance pas avec la peur. Du moins, c'est une très très mauvaise chose que de transmettre sa propre peur à ses enfants, ce qui n'enlève pas les principes de précautions tels que garder contact via un mobile ou smartphone.
L'école ne devrait pas déroger à une règle de base qui est que PERSONNE ne peut se substituer à l'autorité parentale si bien sûr les parents sont responsables, et que l'école ne doit pas être une entrave au droit d'avoir la garantie par contact direct que tout se passe bien pour son enfant. L'école, même en mon temps, n'était pas un lieu "sans danger"... bien au contraire. Les jeunes entre eux étant particulièrement cruels, ce qui peut s'avérer être dangereux. Alors, le risque, le danger fait partie de la vie. Nous y sommes tous confrontés à un moment ou un autre et c'est aussi pourquoi il ne faut pas créer une dépendance absolue du smartphone. En réalité, ce qu'il faut à mon sens, c'est de savoir communiquer avec son/ses enfants. C'est aussi et surtout donner de l'importance et du crédit à la parole de son enfant. LA PAROLE vaut mieux qu'un smartphone. L'écoute, le dialogue, le partage. En bref, LE LIEN...
En effet, la société évolue avec son temps. Lorsqu'un comportement pose problème, semble enfreindre les règles, contourne la loi "massivement", alors on s'interroge sur ce qui interdit pour voir si c'est encore nécessaire et le cas échéant, on adapte la loi ou un règlement intérieur.
Pour ma part, bien sûr j'ai connu le smartphone, ok je sais m'en servir, mais je n'en utilise pas. Alors moi, c'est différent. Je n'aime pas le principe d'être "toujours disponible". C'est bien simple, si périodiquement je ne veux répondre à personne, je veux m'en donner le droit. Comme ces écrivains d'antan qui avaient besoin "pour travailler" de se "couper du monde", vraiment ? Non, il s'agissait surtout de se reconnecter à eux-mêmes, à la nature, à ce qu'ils étaient profondément. Prendre un temps pour Soi ! Moi ce monde frénétique, c'est comme un tintement de cymbales aux oreilles permanent. Non par moment je veux juste disparaître... qu'on me fiche la paix ! Et là vous vous dites que je suis un vrai Ours ? Non, pas plus que ça en réalité. Si ça tombe, je suis bien plus "normal" qu'on ne le pense... c'est juste ce monde humain qui n'est plus normal, qui n'est plus naturel. C'est ça, en fait je suis naturel. Ok je ne vis pas avec des gorilles, certes, et en plus j'aime le principe technologique, mais je ne veux pas me soumettre à cette pensée dominante de la communication totale, le fait de pouvoir accéder à mes données en permanence. Ne pas utiliser de smartphone, c'est pour moi au jour d'aujourd'hui entretenir un pied de nez à ceux qui veulent avoir main mise sur nous. Je vous renvoie aux études et propos de cette éminente sociologue Monique Pinçon-Charlot cette interview date d'Avril 2022 donc récent : https://www.youtube.com/watch?v=3kFb99XvHQo
Bref, revenons au sujet.
Quoi qu'il y a un lien en réalité car c'est bien l'exploitation de nos outils de com' qui façonne le monde actuel jusque dans ses exploitations minières dans des pays soumis et exploités (où les droits des enfants n'existent pas donc on les fait travailler également) pour permettre d'extraire la matière première qui sert à la fabrication des smartphones. La pression sociale est telle qu'il est de plus en plus difficile de passer outre la nécessiter d'utiliser un smartphone. Donc il n'est pas question de blâmer le smartphone lui-même, mais de dénoncer les dérives et effets pervers mis en place pour exploiter le vivant pour le profit, sans considération, sans reconnaissance réelle.
Maintenant, la sécurité des enfants. Cela peut s'entendre que de garder un lien avec les parents y compris dans le cadre scolaire peut contribuer à protéger les enfants. Pour ma part, j'ai déjà été maltraité que ce soit par instit avant mes 10 ans, j'ai connu également le harcèlement scolaire, adolescent la pression était telle que mes idées étaient noires et suicidaires (est ce normal ? Pourtant, cela est toujours d'époque et d'actualité). Je me suis "enfui" du lycée dès que j'ai pu pour arrêter le massacre car pour moi c'était invivable. Un smartphone aurait il pu éviter de connaître la maltraitance et l'abus de la part d'un instit' ? Cela aurait il évité le fait le mal être, le malaise et tout ce qui s'en suit ? Je n'en suis pas si sûr. Mais, peut être... je ne sais pas. L'omniprésence parentale n'est pas non plus la meilleure des choses.
Je viens d'un temps où ces outils n'existaient pas. Mes parents viennent de la génération d'après-guerre, début années 50. Ils ont été élevés "à la dure", l'un comme l'autre. Ma mère a conservé cette logique d'après guerre qui était de tout garder, de ne rien jeter, de transformer, en bref de conserver même ce qui devient inutile. C'est ce pourquoi moi même j'ai aussi cette tendance à l'accumulation, mais j'apprends encore à changer. Bien sûr ce n'est pas "accumuler dans l'excès" ou dans l'abondance pour remettre le terme macroniste, évidemment ici on en est loin... C'est au contraire dans un souci "d'économie", et cette logique d'après-guerre, nous y revenons progressivement somme toute puisque la population apprend à nouveau ces gestes économiques et la consommation encore plus choisie et pensée, plus intelligente.
Perso, mon époque était un autre temps. Par exemple, je n'avais pas d'argent de poche. C'était normal à cette époque : très très peu d'enfant en avait. Ca commençait un peu à se démocratiser vers l'adolescence mais là encore, c'était loin d'être une majorité chez les jeunes fin 80 début 90'. Donc, je n'avais pas d'argent de proche, et vestimentairement parlant, je mettais simplement ce qu'on me donnait, ce que ma mère récupérait en réalité car elle n'achetait pas ou très peu de vêtements, c'était de la récupération. Donc, ce que je portais la plupart du temps ne m'allait pas, comme j'étais très chétif et de taille moyenne, c'était comme ça. Donc, un téléphone ? Certainement pas, il n'aurait pas fallu y penser !
Aujourd'hui, le smartphone n'est plus perçu forcément comme un privilège, même si peut être que les jeunes en jouent entre eux car ils ont besoin de se comparer aux autres pour apprendre à se situer socialement. Ils confondent encore la valeur d'un objet avec ce qui sont, ne sont pas, ou sont sensés être. C'est aussi pour eux un moyen d'obtenir une forme de reconnaissance, de considération, mais pour autant ça peut les mettre directement en danger à travers le racket intra et extra-scolaire.
Mais c'est bien, la société a évolué. Aujourd'hui, les jeunes choisissent ce qu'ils portent, voire disposent d'un budget alloué par les parents pour leur permettre de gérer leurs achats vestimentaires, car les habits que l'on porte expriment également une partie de sa personnalité, disposent pour beaucoup d'un peu d'argent de poche (parfois en échange de "travail" ce qui est une très bonne chose !), idem cela permet généralement d'apprendre à savoir gérer un budget, surtout de savoir accorder des priorités en phase avec ses besoins réels, puis bien sûr l'accès au smartphone qui permet là aussi d'accéder peut être à ce que les uns considèrent comme une forme de liberté, ce que les autres voient comme un moyen plus sécuritaire et cela autorise probablement les parents à laisser davantage les jeunes/ados gérer leurs sorties, là où autrefois... je sais que moi mes parents ne m'encourageaient pas du tout à sortir ou sociabiliser en dehors de l'enceinte scolaire... parce qu'ils avaient peur, très certainement. Et ça, le fait que les parents ne transmettent plus autant de "peur" à leurs enfants, c'est une bonne chose. Car dans la vie on n'avance pas avec la peur. Du moins, c'est une très très mauvaise chose que de transmettre sa propre peur à ses enfants, ce qui n'enlève pas les principes de précautions tels que garder contact via un mobile ou smartphone.
L'école ne devrait pas déroger à une règle de base qui est que PERSONNE ne peut se substituer à l'autorité parentale si bien sûr les parents sont responsables, et que l'école ne doit pas être une entrave au droit d'avoir la garantie par contact direct que tout se passe bien pour son enfant. L'école, même en mon temps, n'était pas un lieu "sans danger"... bien au contraire. Les jeunes entre eux étant particulièrement cruels, ce qui peut s'avérer être dangereux. Alors, le risque, le danger fait partie de la vie. Nous y sommes tous confrontés à un moment ou un autre et c'est aussi pourquoi il ne faut pas créer une dépendance absolue du smartphone. En réalité, ce qu'il faut à mon sens, c'est de savoir communiquer avec son/ses enfants. C'est aussi et surtout donner de l'importance et du crédit à la parole de son enfant. LA PAROLE vaut mieux qu'un smartphone. L'écoute, le dialogue, le partage. En bref, LE LIEN...
Re: Interdire les téléphones à l’école : est-ce vraiment une bonne solution ?
Tout à fait, plus on pense à contraindre et à interdire, et plus on va a contre sens dans l'optique de bien vouloir faire. Je pense, qu'il est préférable de donner des explications logiques et rationnels dans un premier temps pour la compréhension du public; et ensuite pourquoi pas, laisser des temps de pauses pour l'utilisation du tel.
Les choses doivent évoluer avec leur temps, et ça profitera aux amis et meilleurs amis de passer de bons moments ensemble et de profiter pleinement du moment présent dans la joie et la bonne humeur !
Les choses doivent évoluer avec leur temps, et ça profitera aux amis et meilleurs amis de passer de bons moments ensemble et de profiter pleinement du moment présent dans la joie et la bonne humeur !