Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum, et je viens ici car IMPOSSIBLE de trouver une réponse par moi-même dans les méandres de la documentation internet. Je suis Monitrice Educatrice en IMPro (fonction publique hospitalière). En zone rurale je précise, peut être cela a-t-il une importance dans mon questionnement. Cette année, notre directeur adjoint nous a annoncé - ou plutôt confirmé car il nous avait déjà évoqué l'idée l'année précédente - que nous allions vers la fin des établissements médico-sociaux, ceci afin de favoriser l'inclusion sociale /scolaire etc... des personnes en situation de handicap. Ce qui n'est pas un mal en soi, je précise.
La première étape, parfaitement logique n'est-ce-pas (jugement gratuit), est de supprimer les agréments de notre établissement. Cela signifie que nous n'accueillons plus à présent des jeunes présentant une faiblesse au niveau de l'efficience intellectuelle (agrément qui était le handicap léger et moyen avec troubles associés). Cela signifie que l'accompagnement des jeunes est territorialisé, et que nous devons les accueillir avec des troubles du comportements, sévères ou pas, avec des troubles du spectre autistique, des troubles psychiques, sévères ou pas, et/ou des jeunes avec un niveau scolaire faible mais suffisant pour les envoyer en CFAS... Cela se faisait déjà depuis plusieurs années. Mais lorsque l'accompagnement était vraiment inadapté, nous pouvions réorienter le jeune vers un établissement plus adapté (ITEP, hôpital de jour, IME avec un agrément déficience sévère…)
Voilà pour le constat et la réalité.
Maintenant mes questionnements :
- J'aimerais lire des articles explicitant ces choix politico-je-ne-sais-quoi. Je sais qu'ils sont liés au financement. Enfin je sais… j'imagine qu'il y a un lien avec le financement de l'Assurance maladie, les déficits budgétaires blablabla… L'arrivée de SERAFIN-PH Mais j'imagine qu'il y a aussi des arguments positifs? Enfin j'espère. Bref, j'aimerais avoir accès à toute la littérature en amont de ces grandes réformes, et je ne sais pas par où commencer.
- Il est évident que concrètement, nos pratiques changent en institution. Les groupes deviennent complètement hétérogènes, les pathologies des uns et des autres se rencontrent, se heurtent, se renforcent, éclatent… Bref je trouve que nous ne sommes pas accompagnés dans l'application de ces nouveautés. Il faut faire avec ce que l'on a. Personnellement, je suis sûre que c'est possible, mais il faudrait a minima une méthodologie… Sinon tout n'est que bricolage. Du coup j'aimerais savoir s'il existe des réflexions à ce sujet… Des réflexions concrètes "bah oui mais en vrai, on fait comment avec nos jeunes ? Nos petits autistes quasi mutistes avec nos grands révoltés-cassés-par-la-vie, et les dépressifs en phobie scolaire".... ???
Merci de m'avoir lue… Et pour ceux qui le peuvent, de m'apporter quelques éléments de réponse? D'idées?
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