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Livret VAE DEAP rempli

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elisabethbourdon

Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par elisabethbourdon » 14 juil. 2009 11:58

DESCRIPTION DE VOTRE EXPÉRIENCE ET DE VOS ACQUIS
PROFESSIONNELS

1. Votre expérience auprès des enfants dans les activités de la vie quotidienne et les activités d’éveil…………………………………………………………………………………………………………
Vous parlez ici de votre expérience d’activités réalisées avec des enfants ou auprès d’enfants : toilette, habillage, repas, aide à l’élimination, jeux, loisirs,... Il peut s’agir d’activités réalisées dans des structures de la petite enfance ou de soins en établissement auprès d’enfants malades ou en situation de handicap. Il peut s’agir également d’activités réalisées à domicile dans le cadre d’une activité professionnelle de garde d’enfants ou d’aide aux familles.

1. Activités réalisées :
Quelles activités avez-vous fréquemment réalisées ?
Soin (toilette, habillage,...) activités quotidiennes (alimentation,...), activités d’éveil et de loisirs,... (Jeux...)
Je réalise fréquemment les changes des bébés. Je propose eux enfants qui ont l’âge, d’aller sur le pot pour les préparer à l’acquisition de la propreté. J’habille et déshabille les enfants au moment de la sieste. J’accompagne et aide les enfants tout comme moi, à se laver les mains avant chaque repas et goûter, et après le passage aux toilette et les activités salissantes. Je lave le visage des enfants après les repas et peux quelques fois doucher un enfant lorsque sa couche a débordé.
Pour les enfants qui mangent à la crèche, les parents apportent le repas dans un sac isotherme. Je vide le contenu du sac en vérifiant que biberons, boites, desserts, compotes et gâteaux sont bien notés au non de l’enfant. Je place tout ce qui va au frais, au réfrigérateur, et laisse gâteaux, fruits et pain sur le plan de travail.
Au moment du repas, j’installe les enfants dans des transats ou à table en fonction de leur âge. Je laisse les plus grands choisir leur place. Je réchauffe les plats à bonne température. Je donne les biberons aux bébés et j’aide les enfants en difficulté à prendre leur repas. Je favorise un maximum l’autonomie des enfants à table. Je débarrasse la table, fais la vaisselle, la range et nettoie la cuisine.
Pour la sieste, j’essaie de respecter un maximum que chaque enfant rejoint l’emplacement qui lui est attribué. Important pour les repère et le bien être de son sommeil. Je reste dans la chambre jusqu’à ce que tous les enfants dorment. Le réveil s’échelonne selon le rythme propre à chacun.
Les enfants jouent librement dans la salle de jeux où porteurs, tunnel, toboggan, jeux de constructions, déguisements etc.… sont à leur disposition. Les jeux libres sont importants, car c’est le moment ou l’enfant fait l’expérience de son autonomie et de sa créativité. Je m’installe au sol, et suis attentive et disponible. Je veille à remettre régulièrement les espaces de jeu en bon état d’être « joués ». Je prépare dans la salle d’activité, des ateliers peintures, gommette, collage, dessins etc.…Je m’installe avec eux, et je participe aux activités. Chaque activité est adaptée à l’âge des enfants.
Je lis des histoires lorsqu’un enfant m’apporte un livre et chante beaucoup de comptines. Activité qui tient une grande place à cet âge où l’enfant développe son langage. Lorsqu’il y a des tout petits, je m’installe dans un espace aménagé et sécurisé pour les bébés. Cet espace est ouvert pour que petits et grands soient ensemble, mais pour l’hygiène et la sécurité, les enfants qui marchent n’ont pas accès à ce tapis.
Je participe dans le cadre de l’atelier d’éveil, une fois par semaine, à une sortie dans une Résidence pour Personnes Agées où des professionnels extérieurs, une conteuse, un professeur de danse, et un professeur de musique interviennent.
J’accueille l’enfant et sa famille et suis à l’écoute de leur demande et leur besoin : coucher l’enfant, ou donner le repas à l’heure où la maman le souhaite etc.… J’observe l’enfant et prend en compte les soins dont il peut avoir besoin. Je communique, rend compte et intervient dans les situations parfois difficiles.


Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement, de structure ou de lieu)
J’ai réalisé ces activités à la halte garderie.

Auprès de quelles catégories d’enfants ? (âge, caractéristiques éventuelles,...)
J’ai réalisé ces activités auprès d’enfants de 2 ans à 6 ans.

2. Dans votre expérience, choisissez deux situations où vous avez réalisé des activités avec des enfants

Situation 1 : activités de soins de la vie quotidienne
Décrivez la situation :
Quelles étaient les caractéristiques de l’enfant et/ou du groupe d’enfants ? (âge, culture, habitudes, degré d’autonomie et de développement,...)
J’ai réalisé une activité de soin avec un petit groupe de 6 enfants âgés de 3 ans à 6 ans avec un degré d’autonomie différent important suivant l’âge. Il s’agit de l’hygiène bucco dentaire.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Cette activité de soin s’est déroulée à la halte garderie. Je l’ai pratiqué dans la salle d’eau attenante à la salle de classe de l’école. Il y avait deux petites toilettes et un lavabo à la hauteur des enfants muni de 3 robinets ou l’eau était réglée à une température tiède en permanence.
J’étais seule avec les enfants.

Quelles activités de soin avez-vous proposées et réalisées ? Quelle aide avez-vous apportée à l’enfant ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Après le repas, j’accompagnais les 6 enfants à leur porte manteau ou ils trouvaient leur petit sac avec leur brosse à dent et leur dentifrice.
Je les emmenais ensuite dans la salle d’eau. Je ne m’occupais que de 3 enfants à la fois par sécurité. Les autres, installés au sol, observaient et attendaient leur tour. Le sol était un carrelage anti glissant. Je les aidais à remonter leurs manches, et je leur montrais comment se laver les mains. Ensuite, chacun sortait sa brosse à dent. Je leur montrais comment étaler le dentifrice et remettre le bouchon sur le tube. Ils se frottaient les dents avec le temps respecté grâce à un petit sablier de 2 minutes. Ils recrachaient l’eau et se rinçaient la bouche avec un gobelet en plastique qu’ils jetaient ensuite à la poubelle. Je leur montrais comment laver leur brosse à dent en la passant sous l’eau et en l’a rinçant, avant de la ranger dans leur petit sac. J’ai beaucoup parlé aux enfants : ne pas bousculer les copains, ne pas toucher les robinets, enlever la brosse à dent de la bouche le lavage terminé, ne pas s’éclabousser etc.…
Le soin terminé, les petits s’installaient au sol et je recommençais avec les 3 autres enfants.
Pourquoi avez-vous procédé ainsi ? A quels besoins souhaitiez-vous répondre ?
J’ai pratiqué ce soin avec uniquement 3 enfants par sécurité et par respect pour l’enfant. Le fait de demander aux 3 autres enfants de s’installer au sol et d’observer en attendant leur tour, m’a permis de les surveiller plus facilement. L’utilisation du sablier à aidé les enfants qui se lavaient les dents à respecter le temps de brossage.
L’hygiène bucco dentaire est importante pour éviter les caries, avoir une dentition propre, saine, et une haleine fraîche.
Qu’est-ce qui vous a semblé important sur le plan de l’hygiène et de la sécurité ? Qu’est-ce qui vous a semblé important pour respecter l’enfant ?
Ce qui m’a semblé important sur le plan de l’hygiène, c’est de se laver les mains avant le soin et de rincer les brosses à dents avant de les ranger pour éviter que le dentifrice ne sèche à l’intérieur des poils.
Ce qui m’a semblé important sur le plan de la sécurité, c’est de prendre en charge seulement 3 enfants à la fois pour qu’ils aient chacun leur robinet, ceci pour éviter la bousculade, ou qu’ils ne se blessent avec la brosse à dents dans la bouche. C’est également d’installer les enfants qui attendaient leur tour assis pour faciliter la surveillance.
Le fait d’avoir chacun son robinet, était un respect pour l’enfant. Ceci pour éviter d’être bousculé, et d’avoir leur propre espace pour remplir leur gobelet en plastique d’eau, de recracher ou encore de laver leur brosse à dents.
Avez-vous essayé de développer les capacités et l’autonomie de l’enfant ? Donner des exemples détaillés de ce que vous avez mis en oeuvre pour cela. Sinon, pourquoi ?
J’ai développé les capacités et l’autonomie des enfants, en leur montrant, et en leur expliquant les gestes à faire. Je leur ai montré quelle quantité de dentifrice utiliser, comment l’étaler, et comment tenir leur brosse à dents. Je leur ai expliqué les mouvements à effectuer avec la main et le bras, pour frotter les dents de haut en bas et aller jusqu’aux dents du fond. L’utilisation du sablier m’a semblé également importante pour respecter le temps de brossage.

Avez-vous pu observer un résultat ?
Le brossage des dents est pour les enfants une activité de soin quotidienne. J’ai pu observer ce jour là, que leurs gestes étaient moins maladroits, plus précis et qu’un rituel s’était installé. Les enfants savaient qu’après chaque repas, on devait se laver les dents.
Situation 2 : activité d’éveil ou de loisirs auprès d’un enfant ou d’un groupe

Décrivez la situation :
Quelles étaient les caractéristiques de l’enfant ou du groupe d’enfants ? (âge, culture, habitudes, degré d’autonomie et de développement,...)
J’ai organisé une activité d’éveil avec un petit groupe de 4 enfants en cours d’acquisition de l’autonomie. Trois garçons de 2 ans et demi qui fréquentaient la structure régulièrement, et une petite fille de 3 ans, scolarisée le matin qui fréquentait la halte Garderie l’après midi.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Cette activité d’éveil s’est déroulée dans la salle d’atelier qui est utilisée uniquement pour les travaux : peinture à l’eau, dessins, collage, manipulation, jeux éducatif etc.…
C’est une grande pièce séparée d’une barrière où se trouve d’un côté la salle de jeu et de l’autre la salle d’atelier. On y trouve 2 petites tables avec des chaises, des étagères, et tout le matériel nécessaire aux activités, et un lavabo à la hauteur des enfants.
J’étais seule avec le groupe d’enfants.
Quelles activités avez-vous proposées et réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
J’ai proposé un atelier de peinture à l’eau avec les mains aux enfants. La préparation de cette activité nécessitait 5 minutes. J’ai installé au sol une bâche en plastique où j’ai déposais un grand carton. J’ai préparé 5 récipients plats, avec 5 couleurs différentes de peinture.
J’ai vérifié la température de la pièce qui était à 22°. Je pouvais donc déshabiller les enfants pour qu’ils soient en petite culotte ou couches, en t-shirt et pieds nus, ceci pour éviter qu’ils ne se tachent trop. Je les ai aidés à mettre des blouses.
Je me suis installée, accroupis au sol sur la bâche avec les enfants. J’ai plongé mes doigts dans un récipient de peinture et j’ai fait des traces sur le carton. Les enfants ont imités mon geste. Je les ai guidés en leur expliquant comment faire. Timidement, ils ont trempé leurs doigts dans une couleur, puis avec plus d’assurance, ils ont plongé la main entière dans les récipients. Ils ont fait des empreintes de mains, glissé leurs mains sur le carton pour effectuer de grandes traces et mélangé toutes les couleurs.
Une petite fille n’a pas voulu participer à l’activité. Elle a observé un petit moment. Elle n’a pas voulu se déshabiller, ni mettre une blouse, et a décidé de retourner vers les copains et ma collègue dans la salle de jeu qui se trouvait de l’autre côté de la barrière. Je l’ai laissé partir en la confiant à ma collègue.
L’espace du carton tout utilisé, l’activité est terminée. Elle aura duré 15 minutes. Nous nous sommes rendus au lavabo qui se trouvait dans la même pièce. Je les ai aidé à se laver les mains, même le visage pour certain. Je leur ai enlevé leur blouse, leur ai remis leur vêtements, et je les ai raccompagné dans la salle de jeux rejoindre l’autre groupe d’enfants. Je les ai confiés à ma collègue, et je suis retournée dans la salle d’atelier ranger le matériel. Le dessin sec a été affiché dans la salle de jeux à la grande fierté des trois enfants qui l’on effectué.

Pourquoi avez-vous procédé ainsi ? Que cherchiez-vous à développer (capacités de l’enfant, cinq sens, plaisir, bien-être, « vivre ensemble », sécurité affective,...) ?
J’ai procédé ainsi, car c’est une façon différente de pratiquer la peinture. A même le sol, sans objet transitoire comme un pinceau entre les mains et la peinture. J’ai installé une bâche sous le carton pour protéger le sol d’éventuel débordement. J’ai utilisé un grand carton pour que les enfants fassent un travail collectif. L’enfant apprend à travailler en groupe, sur le même support, tout en respectant l’espace du petit copain.
L’activité est plus simple et agréable à effectuer en petit groupe. C’est pour cela que je l’avais proposé uniquement à quatre enfants.
Le fait de leur demander de ne pas sortir de l’espace bâché, et de respecter les consignes est important pour le bon déroulement de l’activité.
La peinture aux doigts est une activité sensorielle.

Qu’est-ce qui vous a semblé important sur le plan de la sécurité matérielle ? Qu’est-ce qui vous a semblé important pour respecter chaque enfant ?
Ce qui m’a semblé important sur le plan de la sécurité matérielle, c’est de protéger le sol avec une bâche en plastique. C’est également d’utiliser une peinture à l’eau sans odeur et de dévêtir les enfants afin qu’ils ne se tachent pas trop.
Ce qui m’a semblé important pour le respect de l’enfant, c’est d’adapter l’activité en fonction de son âge et de ne pas faire à sa place, mais le guider. Je me suis assurée de la bonne température de la pièce avant de les dévêtir. J’ai laissé la possibilité à la petite fille d’observer quand elle n’a pas voulu participer, et je l’ai autorisé à quitter l’atelier.
Une activité doit être avant tout un plaisir pour l’enfant, et je n’ai pas à lui imposer, l’objectif étant de développer ses capacités plutôt que de le braquer. J’ai laissé les enfants s’exprimer librement sur le carton avec un minimum de consignes.

3. Questions portant sur les deux situations et vos différentes activités.

Avez-vous eu l’occasion d’observer la relation parent-enfant et d’échanger avec les parents ? A quelle occasion et comment ?
Avez-vous eu l’occasion d’aider et de conforter les parents dans leur rôle ? A quelle occasion et comment ?

J’ai eu l’occasion de conforter un parent dans son rôle quand la maman de la petite fille est arrivée à la Halte Garderie. Je lui ai dis que nous avions pratiqué une activité peinture mais que la petite n’a pas voulu participer. Elle était très contrariée et se demandait pourquoi la peinture n’intéressait pas sa fille. Je l’ai rassuré en lui expliquant que ce n’est pas la seule à agir ainsi, que ça pouvait arriver. Je lui ai dis que la petite était méfiante car elle n’avait encore jamais utilisé la peinture sans objet transitoire comme un pinceau et que peut être, elle serait tentée la prochaine fois.

J’ai eu également l’occasion d’observer une maman avec son fils. Elle lui reprochait d’accepter de se brosser les dents à l’école alors qu’il refusait de le faire à la maison. Je l’ai rassuré en lui expliquant que le fait d’être en groupe, avec ses petits copains, pouvait être une motivation pour lui.


Au travers de ces deux situations, qu’avez-vous apprises pour votre pratique professionnelle ? (difficultés, satisfactions,...)
Dans la 1ère situation, les difficultés étaient une surveillance assidue avec les consignes nécessaires pour la sécurité. Il fallait leur faire comprendre que l’on ne se promène pas avec la brosse à dents dans la bouche, que l’on ne s’éclabousse pas, que l’on ne touche pas les robinets et que l’on ne bouscule pas le petit copain.
J’ai été satisfaite de voir leur fierté de pouvoir se brosser les dents comme des grands, et que les consignes soient respectées sans trop de problèmes.
Les difficultés de la 2ème situation étaient de faire comprendre aux enfants qu’il ne fallait pas sortir de l’espace bâché, et respecter également le petit copain en ne s’étalant pas sur son travail.
J’ai été satisfaite de voir leur plaisir à effectuer cette activité, et leur fierté lorsqu’ils ont observé le résultat de leur travail affiché au mur de la salle de jeux.
A travers ces deux situations, j’ai pu me rendre compte qu’avec un petit groupe d’enfants, il est plus facile de s’organiser et que l’activité est plus agréable pour les enfants. Les consignes sont très importantes pour la sécurité ainsi que pour le bon déroulement de l’activité. Je me suis rendu également compte que de pratiquer un atelier peinture en commun, pouvait être stimulant pour un enfant un peu réticent.


2. Votre expérience d’observation et d’appréciation de l’état d’une personne
……………………………………………………………………………………………………………….
Il s’agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux.
1. Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées :
Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur)
Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)
Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?
J’ai souvent pu observer de la température chez les enfants, reconnus par des signes de détresses tel que : l’isolement, les pleurs, comportement inhabituels, les joues rouges, les yeux larmoyants, un manque d’appétit, un sommeil agité etc.…Ces signes sont identifiés par l’observation uniquement. C’est en touchant l’enfant malade que je me rends compte qu’il est chaud. C’est à l’aide d’un thermomètre électronique que je peux mesurer la température de l’enfant. Je le découvre et lui donne à boire pour éviter qu’il ne se déshydrate.
J’ai également souvent constaté des selles liquides et des vomissements. Dans ce cas, je donne à boire à l’enfant souvent et par petite quantité. Une déshydratation peut survenir rapidement.
J’ai observé des éruptions cutanés et des érythèmes fessés : fesses rouge.
Dans les cas de température ou selles très liquides, je préviens les parents pour qu’ils reviennent chercher leur enfant, et qu’ils puissent prendre des dispositions avec leur médecin.
Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement, de structure ou de lieu)

J’ai pu observer ce genre de signes à la Halte Garderie où je travaille actuellement. C’est une structure qui accueille 12 enfants de 3 mois à 3 ans.
Auprès de quels types de personnes, de patients ?
J’ai observé ces signes auprès d’enfant âgés de 3 mois à 3 ans. Ce sont des enfants qui fréquentent régulièrement la Halte Garderie sans problèmes majeurs ni handicap.

2. Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d’état de la personne ou un risque.

Situation 1 :
Décrivez la situation :
Auprès de quel type de personne êtes vous intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie,...)
Je suis intervenue auprès d’un petit garçon Adrien âgé de 2 ans. Cet enfant fréquente régulièrement la structure. C’est un petit garçon calme, qui aime jouer seul et qui parle peu. J’ai eu l’occasion de changer sa couche plusieurs fois, et c’est pendant cette activité de soin que l’aspect de l’un de ses testicules m’a alertée.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
J’étais dans la salle de change de la Halte Garderie. C’est une petite pièce où se trouve une douche, un petit WC et une table à langer. Il y a un meuble où les enfants en capacité de le faire, rangent leur couche à leur arrivée. On y trouve également une machine à laver et un sèche linge.
Je me trouvais seule avec le petit garçon.
Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Au moment du change, après le repas, j’ai accompagné Adrien dans la salle d’eau. Je me suis lavée les mains et j’ai déposé une serviette propre sur le matelas à langer. J’ai installé Adrien pour lui retirer sa couche. C’est alors que j’ai remarqué qu’il avait un testicule plus gros que l’autre.
J’ai pris un gant propre avec du savon spécial bébé et j’ai lavé les fesses d’Adrien. Il y avait uniquement de l’urine dans sa couche. Je l’ai lavé en allant du plus propre au plus sale. Je lui ai demandé si je lui faisais mal lorsque je passais le gant sur son testicule. Adrien m’a répondu qu’il n’avait pas mal. J’ai lavé et rincé le gant pour retirer le savon qu’Adrien avait sur les fesses. J’ai insisté en appuyant un peu plus fort sur son testicule. Adrien n’a eu aucune réaction. Je lui ai reposé la question de savoir si je lui faisais mal et il m’a de nouveau répondu que non. J’ai remis une couche à Adrien, et il est retourné dans la salle de jeux auprès des autres enfants. J’ai jeté la couche usagée à la poubelle. J’ai mis le gant et la serviette au sale, désinfecté le matelas et me suis lavée les mains. J’ai transmis à ma collègue éducatrice de jeunes enfants mon observation, et je l’ai noté sur le cahier de liaison.
Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?
Je n’ai pas observé d’éléments particuliers montrant une détresse ou une douleur. Adrien ne se plaignait pas, mais j’étais inquiète car j’avais constaté qu’il avait un testicule plus gros que l’autre.
Qui avez-vous alerté ?
Quelles informations avez-vous transmises ?
J’ai alerté ma collègue, responsable de la halte Garderie en lui rapportant mes observations : testicule plus gros que la normale, pas de douleur ni gêne. Elle m’a conseillé de parler aux parents, car c’est moi qui avais observé l’aspect du testicule d’Adrien. C’était une situation assez délicate. Le midi, lorsque le papa est venu chercher Adrien, je lui ai fait part de mon observation et je lui ai conseillé de prendre rendez vous avec son médecin afin de faire examiner Adrien.

Situation 2 :
Décrivez la situation :
Auprès de quel type de personne êtes vous intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie,...)
Je suis intervenue auprès d’un petit garçon, Maxence âgé de 18 mois. Maxence fréquentait la Halte Garderie 2 matinées par semaine. C’était un petit garçon joueur, sociable et qui bougeait beaucoup. Il marchait depuis trois mois et commençait à parler un peu. Ce jour là, Maxence semblait fatigué.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Je me trouvais dans la salle de jeux de la Halte Garderie. C’est une grande pièce où se trouvent tous les jeux moteurs : toboggan, porteur, tunnel etc.… On y trouve également plusieurs petits espaces aménagés : coin dînette, coin fermé pour les bébés et coin pour les activités calmes comme la lecture. Des jouets tels que garage et petites voitures, jeu de constructions, déguisements etc.… sont à disposition des enfants sur des étagères à leur hauteur.
J’étais avec ma collègue animatrice et titulaire du CAP Petite Enfance, et 9 enfants âgées de 10 mois à 2 ans dans cette salle de jeux.

Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
J’étais installé au sol à lire une histoire avec trois enfants autours de moi. J’ai demandé à Maxence s’il voulait venir écouter l’histoire et il m’a répondu non de la tête. En l’observant, j’ai constaté qu’il était rouge et qu’il s’était isolé. Je me suis rendu auprès de lui, et en le touchant, j’ai constaté qu’il était chaud et qu’il avait une respiration rapide.
J’ai emmené Maxence dans la salle de change sans oublier sa tétine et son doudou. Je me suis lavée les mains, et j’ai installé une serviette sur le matelas à langer. J’ai pris Maxence dans mes bras, il était très chaud. Je l’ai installé sur la serviette tout en lui expliquant que je pensais qu’il avait de la fièvre, que j’allais prendre sa température, et que ça ne faisait pas mal.
J’ai sorti le thermomètre électronique de l’armoire murale situé à coté de la table à langer. J’ai accompagné chacun de mes gestes avec des explications pour rassurer un maximum Maxence. J’ai l’ai découvert en lui retirant son pull et me suis lavée les mains. J’ai pris Maxence dans mes bras et suis retournée dans la salle de jeux. Comme il ne voulait pas que je le dépose au sol, je suis restée dans la salle de jeux avec le groupe d’enfant, et c’est ma collègue qui est retournée dans la salle de change mettre la serviette au sale, rangé le thermomètre et a désinfecté le matelas à langer.
Lorsque ma collègue est revenue, je suis allée dans le bureau transmettre sur le cahier de liaison, la température d’Adrien et l’heure à laquelle je l’avais prise.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?
J’ai pu observer ce jour -là, que Maxence d’habitude plein de vie, s’était mis à l’écart de ses copains. Il les observait, assis au sol, tétine dans la bouche et doudou dans les bras. Je me suis déplacée vers lui. Il avait les joues rouges. En le touchant, je me suis rendue compte qu’il était très chaud et que sa respiration était plus rapide que la normale.
La fièvre peut entraîner une déshydratation rapide chez un enfant, et provoquer des maux de tête, des nausées et les yeux rouges. Des convulsions peuvent se déclarer lors d’une fièvre trop importante. L’enfant devient pâle, a des mouvements anormaux du corps et les yeux qui se révulsent.
Qui avez-vous alerté ?
Quelles informations avez-vous transmises ?
J’ai alerté ma collègue qui travaillait avec moi ce jour là. Je lui ai fait part de la température de Maxence, 38,9°, et j’ai ensuite téléphoné à la maman du petit pour la prévenir que son fils était fiévreux et qu’il fallait qu’elle vienne le rechercher.
Lorsque la maman de Maxence est arrivée 15 minutes plus tard, je lui ai donné la température que son fils avait. Je lui ai fait part de son comportement : qu’il n’avait pas joué avec ses camarades et n’avait pas quitté sa tétine et son doudou. Je lui ai également dit que ça faisait 30 minutes que j’avais pris sa température, que je ne lui avais pas donné de médicaments pour baisser la fièvre, que je l’avais découvert et lui avais donné plusieurs fois de l’eau à boire.
J’ai également signalé sur le cahier de liaison de la Halte Garderie la température de Maxence, 38,9°, l’heure à laquelle je l’ai prise, et l’heure à laquelle la maman est venue le chercher.
Au travers de ces différentes expériences, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ? Qu’avez-vous appris ?


Ce qui a été positif pour moi, c’est que suite à mes conseils, les parents d’Adrien ont emmené leur fils chez leur pédiatre. J’ai apprécié le fait qu’ils m’entendent. Ils ont été très reconnaissants.
Les difficultés rencontrées dans la 2ème situation, étaient de rassurer, réconforter un maximum Maxence, et de stabiliser sa température. C’était un peu compliqué d’expliquer aux autres enfants que je n’étais pas disponible étant accaparée par le petit malade.
Les points positifs de ces situations étaient que je me suis rendue entièrement disponible pour Maxence en le rassurant et en lui expliquant que sa maman allait arriver. De ce fait, le petit était très calme dans mes bras. Etant dévêtu, il avait moins chaud.
J’ai appris à travers ces 2 situations que le dialogue avec l’enfant concerné, les parents et les collègues est très important. J’ai appris également, que je devais rester à ma place en parlant uniquement de mes observations sans donner d’avis médical.
3. Votre expérience de réalisation de soins dans un contexte médicalisé
………………………………………………………………………………………………………………
Il s’agit de parler de votre expérience de soins dans un contexte médicalisé (enfants atteints de pathologie/situations nécessitant la prise en compte d’appareillages et matériels d’assistance médicale.

1. Soins réalisés :
Quels types de soins avez-vous réalisés régulièrement dans ce contexte ? (soins liés à l’hygiène corporelle et au confort, à l’alimentation, à l’élimination, au sommeil et aide à l’infirmier ou à la puéricultrice pour la réalisation de soins...).
Donnez des exemples concrets et précis :
Les soins que je réalise en collaboration avec ma collègue Educatrice de Jeunes Enfants, sont :
Je me lave soigneusement les mains avant et après chaque soin.
Lorsque je couche un enfant enrhumé, je place sous le matelas un plan incliné pour que l’enfant ne soit pas complètement couché à l’horizontal. Je le découvre s’il a de la température. Je veille à ce que le dortoir soit correctement aéré et à ce que les enfants soient bien installés et à l’aise.
Je surveille assidûment les enfants allergiques pour qu’ils ne mangent pas un aliment autre que ce qu’on donné les parents. Je respecte la religion d’un enfant qui ne doit pas manger certains aliments. Je veille lors des goûters et repas à ce que les enfants mâchent et avalent correctement leur aliment.
Ne pouvant pas donner de médicaments, je rassure, caresse un enfant qui a de la fièvre, en attendant le retour du parent.
Je nettoie avec du sérum physiologique, ou avec de l’eau et du savon, une blessure superficielle avant d’appliquer un pansement stérile.
Je détecte quelques fois des poux et le signal aux parents.
Je nettoie le nez d’un enfant enrhumé avec du sérum physiologique.
J’installe les enfants dans des transats, sur petites chaises, dans leur lit, sur la table à langer et sur les pots. J’aide les enfants à descendre et monter les escaliers.
Je fais en sorte que la salle de jeux soit adaptée à l’âge des enfants. Il n’y a aucuns objets dangereux.
Je désinfecte les matelas des lits, les pots, la table à langer, les tapis de bébés, les jouets etc.…


Dans quel lieu ? (quel type d’établissement ou de structure) :
J’ai réalisé ces soins à la Halte Garderie Communale où j’ai effectué un remplacement de 2 mois. C’est une structure qui accueille des enfants âgés de 3 mois à 3 ans.

Auprès de quelles catégories d’enfants ? (âge, caractéristiques éventuelles...) :
J’ai réalisé ces soins auprès d’enfants de 3 mois à 3 ans. Ce sont des enfants qui fréquentent régulièrement la Halte Garderie sans problèmes de santé majeur, ni handicap. Nous pouvons cependant accueillir des enfants handicapés si besoin.
2. Choisissez deux situations de soin pour lesquelles vous avez eu à vous adapter à l’état de santé des enfants dans des contextes médicalisés (enfants atteints de pathologie/situations nécessitant la prise en compte d’appareillages et matériels d’assistance médical)

Situation 1 :

Décrivez la situation :
Quelles étaient les caractéristiques de l’enfant auprès duquel vous êtes intervenu ? (âge, pathologie, handicap...)

Je suis intervenue auprès de Zoé âgée de 20 mois. C’est une petite fille sociable et dynamique qui fréquente régulièrement la Halte Garderie depuis l’âge de 3 mois. Ce jour là, nous étions à l’extérieur et Zoé est tombée en voulant aller dans le bac à sable. Elle s’est égratigné le coude.


Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Je me trouvais dans la cour de la Halte Garderie. C’est un petit espace aménagé pour les enfants. On y trouve un petit local où l’on range le matériel après chaque moment passé à l’extérieur : un petit toboggan, une balançoire, des porteurs et tous les jouets pour s’amuser dans le sable. Il y a en permanence un grand bac à sable, dont l’entourage est en bois recouvert d’une bâche, et une petite maison d’enfant.
J’étais avec ma collègue animatrice, et 9 enfants dans la cour.


Quel soin avez-vous réalisé ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Lorsque Zoé est tombée, elle a immédiatement pleuré.
Je suis allée vers elle et me suis accroupie. Je l’ai relevé et j’ai remarqué qu’elle se tenait le coude droit. Elle était égratignée et saignait légèrement.
Je l’ai prise dans mes bras. Je l’ai rassuré en lui parlant doucement, et nous sommes allées dans la salle de change de la Halte Garderie. Elle a cessé de pleurer.
Je l’ai posé au sol en lui disant que j’allais me laver les mains, et mettre des gants avant de soigner sa blessure et lui mettre un pansement. J’ai installé une serviette propre sur le matelas à langer.
Je l’ai porté dans mes bras et lui ai demandé de tendre son bras au dessus du lavabo. J’ai mis une pression de savon liquide au bout de mes doigts, et j’ai savonné doucement sa blessure. J’ai laissé couler un filet d’eau important sur son égratignure pour enlever les grains de sables, et rincer le savon tout en expliquant à la petite pourquoi je faisais ça.
Je l’ai ensuite installé, assise, sur le matelas à langer et j’ai séché sa blessure en la tamponnant doucement avec une compresse stérile. J’ai fais attention à ne pas mettre mes doigts dessus en la sortant de son emballage. Je lui ai fait choisir un pansement à motif parmi les plus larges de la boite. Elle l’a tenu tout au long du soin.
Je lui ai expliqué que maintenant, j’allais nettoyer sa blessure avec du sérum physiologique. J’ai installé une serviette propre sur ses genoux au cas où du sérum coulerait pendant le soin.
J’ai expliqué chacun de mes gestes à Zoé afin de la rassurer et la mettre en confiance.
J’ai sortie une compresse stérile de son emballage en prenant soin de ne pas mettre mes doigts dessus. J’ai ramené les 4 extrémités de la compresse au milieu de celle ci et j’ai versé 1 dosette de sérum physiologique. J’ai prévenu Zoé que j’allais nettoyer sa blessure et que je ferais doucement pour ne pas lui faire mal. Elle m’a tendu son bras, pas très rassurée au bout de plusieurs demandes de ma part.
Je suis partie de l’intérieur de la blessure à l’extérieur. J’ai jeté ensuite la compresse sale et j’ai recommencé avec une nouvelle compresse imbibée d’une deuxième dosette de sérum physiologique pour nettoyer le contour de la blessure.
J’ai demandé plusieurs fois à Zoé si je lui faisais mal. La petite m’a répondu que non.
J’ai jeté le matériel usagé à la poubelle et j’ai ouvert l’enveloppe du pansement stérile.
J’ai pris dans chaque main les côtés du pansement. J’ai commencé par décoller les bandes protectrices du tampon, et je l’ai appliqué sur la plaie sans toucher avec mes doigts ni la blessure, ni la face interne du pansement. J’ai déroulé les 2 extrémités pour fixer les embouts collant du pansement. Le pansement est appliqué.
J’ai enlevé mes gants et les ai jetés. Zoé ne pleurait plus du tout. Je l’ai descendu de la table à langer.
J’ai mis la serviette dans le linge sale et désinfecté le matelas. Je me suis lavée les mains et nous sommes retourné à l’extérieur.

Comment avez-vous organisé votre soin en fonction de l’état de l’enfant ? Quels moyens avez-vous choisis et utilisés ? (serviettes, gants, produits...) Pourquoi ?
J’ai organisé mon soin tout d’abord en laissant les enfants présents ce jour là à ma collègue animatrice dans la cour de la Halte Garderie.
Je me suis isolée avec Zoé dans la salle d’eau de la structure où tout le matériel pour effectuer le soin était à disposition : armoire à pharmacie, table à langer, serviette de toilette et lavabo. Nous étions au calme. J’ai utilisé des unis doses de sérum physiologique à usage unique, donc jetable après l’utilisation pour éviter toutes contaminations.
J’ai utilisé également des compresses stériles en vérifiant tout comme le sérum physiologique la date de péremption. J’ai mis des gants à usage unique pour éviter toutes contaminations.
J’ai installé une serviette sur les genoux de Zoé pour éviter que le sérum ne coule sur ses vêtements, ce qui ne serait pas confortable pour la petite.
J’ai appliqué un pansement stérile à Zoé pour protéger sa blessure du sable et de la poussière. J’ai beaucoup communiqué avec Zoé, en lui expliquant mes gestes pour la rassurer, rechercher son accord et que le soin se déroule le mieux possible.
Je me suis lavée les mains avant et après le soin.


Qu’est-ce qui vous a paru important pour le bon déroulement du soin ? Pour adapter le soin à l’enfant ?
Ce qui m’a paru important pour le bon déroulement du soin, c’est que tous le matériel, gants, compresses, pansements, sérum… étaient rangés dans un placard mural à porter de main de la table à langer.
En expliquant chacun de mes gestes à Zoé, le soin s’est très bien passé car la petite était en confiance et rassurée. Les explications, les mots, le calme et la douceur sont important pour le bon déroulement du soin.
Qu’est-ce qui vous a paru important pour le confort de l’enfant ?
Ce qui m’a paru important pour le confort de l’enfant, c’était de pouvoir pratiquer le soin dans le calme, à l’écart des autres enfants. C’était également de l’installer confortablement sur la table à langer et d’avoir eu des gestes doux. Le fait d’installer une serviette sur ses genoux, ses vêtements n’ont pas été mouillés par les petites gouttes de sérum qui ont coulés de la compresse pendant le soin. Un pansement large était également plus confortable pour le mouvement de son coude.
Comment avez-vous recherché l’accord de l’enfant ?
J’ai recherché l’accord de Zoé en communiquant beaucoup avec elle et en lui expliquant ce que j’allais faire : pourquoi je mettais des gants, pourquoi je mettais du produit sur la compresse, que c’était un produit qui ne pique pas etc.… Je n’ai jamais cessé de lui parler. Je l’ai fait participer au soin en la laissant choisir un pansement en forme de poisson qu’elle était très fière de tenir jusqu’à ce que je lui applique sur le coude.
Qu’est-ce qui vous a paru important sur le plan de l’hygiène et la sécurité ? Par rapport à quels risques ?
Ce qui m’a paru important sur le plan de l’hygiène, c’est d’avoir mis des gants après m’être lavé les mains. J’ai savonné et rincé sa blessure. J’ai utilisé des compresses stériles, en prenant soin de vérifier la date de péremption, que j’ai immédiatement jeté après usage. J’ai utilisé du sérum en uni dose que l’on jette après le soin et qui, de ce fait évite une contamination. J’ai installé une serviette sur les genoux de Zoé afin de protéger ses vêtements. Je lui ai mis un pansement pour protéger la blessure de la poussière et du sable. J’ai désinfecté le matelas et la table à langer après le soin, et me suis lavée les mains.
Ce qui m’a paru important sur le plan de la sécurité, c’est de ne pas m’éloigner de la table à langer pour que la petite ne tombe pas et d’avoir à portée de mains le matériel utile pour le soin. J’ai également surveillé les réactions de la petite pendant et après le soin et noté sur le cahier de liaison de la structure la chute et le soin de Zoé.
Je me suis assuré que ma collègue prenne en charge le groupe d’enfants pendant que je réalisais le soin de Zoé.


Situation 2 :

Décrivez la situation :
Quelles étaient les caractéristiques de l’enfant auprès duquel vous êtes intervenu ? (âge, pathologie, handicap...)

Je suis intervenue auprès de Magali, petite fille de 3 ans. C’est une petite fille qui s’exprime très bien et très vive. Ce jour là, Magali à saigné du nez suite à un coup porté au visage.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Je me trouvais dans la salle d’activité d’éveil. C’est une salle où l’on trouve une table de manipulation, un tableau blanc mural, des étagères avec tout le matériel nécessaires aux activités manuelles, et un meuble à la portée des enfants avec les puzzles et les jeux éducatifs. On y trouve également une table et des chaises pour enfants.
J’étais avec ma collègue animatrice et 8 enfants dans cette salle.


Quel soin avez-vous réalisé ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Magali avec 2 petits copains, faisait un puzzle. Petit désaccord entre les enfants et Magali à reçu la planche du puzzle sur le visage.
Immédiatement, du sang a coulé de son nez. Magali a pleuré très fort. Je devais réagir rapidement et le robinet d’eau n’était pas à proximité.
J’avais à porté de main, un gel antibactérien. J’en ai mis une pression sur mes mains, et je me suis accroupie vers la petite.
J’ai demandé à ma collègue de m’apporter une boite de mouchoirs en papier jetables, une serviette de toilette et d’éloigner un peu les autres enfants, qui curieux et impressionnés s’étaient rassemblés autour de Magali.
Je l’ai installé sur une petite chaise, j’ai mis des gants à usage unique et j’ai posé une serviette sur elle pour éviter qu’elle ne se tache. Elle pleurait toujours, affolée de voir son sang. Je lui ai demandé de se calmer, de respirer calmement par la bouche et de pencher un peu sa tête en avant afin d’éviter que le sang ne passe dans sa gorge.
J’ai appuyé fortement l’os nasal des 2 cotés de son nez avec mon pouce et mon index pour stopper le saignement.
Magali était calmée et je lui ai expliqué ce que je faisais, en l’a rassurant le plus possible. J’ai vérifié en enlevant de temps en temps mes doigts, si le sang coulait toujours sans cesser de lui parler et de la rassurer.
Le saignement a stoppé au bout de 5 minutes, je lui ai alors demandé de souffler doucement dans un mouchoir afin d’éliminer les éventuels caillots de sang.
Magali était un peu blanche. J’ai demandé à ma collègue de m’apporter un gant de toilette pour laver le visage, et les mains de la petite. Elle avait un peu de sang sur les joues et sur la bouche. Les saignements de nez sont parfois impressionnants mais rarement graves, mais la blancheur de son visage m’a inquiété.
Je lui ai demandé si elle avait mal au nez et elle m’a répondu que oui.
Je suis allée me laver les mains en la laissant sous la surveillance de ma collègue, et j’ai téléphoné à l’un de ses parents, et signalé sur le cahier de liaison de la structure l’incident et les gestes effectués.
Lorsque que je suis revenue, j’ai pris la petite fille dans mes bras jusqu’à l’arrivée de sa maman, et me suis installée confortablement sur une petite chaise pour éviter qu’elle ne bouge de trop.


Comment avez-vous organisé votre soin en fonction de l’état de l’enfant ? Quels moyens avez-vous choisis et utilisés ? (serviettes, gants, produits...) Pourquoi ?
J’ai organisé mon soin sur place, où l’incident à eu lieu. Je n’ai pas transporté Magali dans la salle d’eau, parce qu’elle saignait beaucoup et qu’il fallait réagir rapidement.
Ma collègue animatrice a pris en charge les autres enfants pendant que je m’occupais de Magali.
J’ai installé la petite pour qu’elle soit le plus confortable possible. Je ne voulais pas m’éloigner un seul moment de Magali, j’ai donc sollicité ma collègue pour qu’elle m’apporte ce dont j’avais besoin : Le gel antibactérien pour me désinfecter les mains, des gants à usages unique, une boite de mouchoirs jetables, afin de faire souffler Magali pour éliminer les éventuels caillots qu’elle pouvait avoir dans le nez, une serviette que j’ai installé sur les genoux de Magali pour éviter qu’elle ne tache ses vêtements, et un gant de toilette pour laver le visage et les mains de la petite. J’ai expliqué chacun de mes gestes à Magali et je l’ai rassuré un maximum en lui parlant beaucoup pour rechercher son accord afin que le soin se passe le mieux possible. Je me suis lavée les mains après le soin.

Qu’est-ce qui vous a paru important pour le bon déroulement du soin ? Pour adapter le soin à l’enfant ?

Ce qui m’a semblé important pour le bon déroulement du soin, c’était de gagner la confiance de Magali pour qu’elle accepte de garder sa tête penchée en avant, et que je pince son nez pour stopper le saignement. J’ai dû pour cela, répéter plusieurs fois qu’il n’y en avait pas pour longtemps et beaucoup échanger avec la petite.
Les explications, les mots, la douceur et le calme sont important pour le bon déroulement du soin.
J’ai également pratiqué le soin sur place car elle saignait trop pour la transporter dans la salle de change.
J’ai beaucoup sollicité ma collègue pour qu’elle m’apporte ce dont j’avais besoin pour le soin, pour ne pas laisser seule la petite.


Qu’est-ce qui vous a paru important pour le confort de l’enfant ?
Ce qui m’a paru important pour le confort de Magali, c’est de l’installer sur une petite chaise pendant le soin, de lui expliquer mes gestes et la rassurer. J’ai installé une serviette sur elle pour éviter qu’elle ne se tâche et que la vue du sang sur ses vêtements ne l’affole.

Comment avez-vous recherché l’accord de l’enfant ?
J’ai recherché l’accord de Magali en lui expliquant chacun de mes gestes. Pourquoi je voulais qu’elle reste assise, pourquoi je lui pinçais le nez etc.…Je lui ai demandé de rester calme pour que je puisse stopper le saignement. Magali a bien compris et a coopéré calmement.

Qu’est-ce qui vous a paru important sur le plan de l’hygiène et la sécurité ? Par rapport à quels risques ?
Ce qui m’a paru important sur le plan de l’hygiène, c’est d’avoir utilisé le gel antibactérien sur mes mains pour éviter toute infection et de porter des gants car nous étions en pleine activité avant l’incident. J’ai installé une serviette sur Magali pour éviter qu’elle ne se tache. J’ai utilisé également des mouchoirs jetables pour éviter toute contamination J’ai lavé le visage et les mains de Magali. Une fois le saignement terminé et je me suis lavée les mains.
Ce qui m’a paru important pour la sécurité, c’est d’installer Magali, assise sur une petite chaise.
Je ne me suis jamais éloignée d’elle, et j’ai demandé à ma collègue d’aller chercher le matériel dont j’avais besoin, pour pouvoir la surveiller.
Je l’ai gardé dans mes bras jusqu’à l’arrivée de sa maman pour qu’elle soit au repos complet pour éviter toute complication. Q’elle perde connaissance par exemple.
J’ai observé attentivement ses réactions et j’ai noté sur le cahier de liaison de la structure l’incident de Magali et les gestes que j’ai effectué.


3. Questions portant sur les deux situations et vos différentes activités

Au travers de ces deux situations, qu’avez-vous apprises pour votre pratique professionnelle ? (difficultés, satisfactions...)
Les difficultés que j’ai rencontrées dans la 1ère situation étaient de calmer Zoé qui pleurait beaucoup, car en plus de s’être fait mal, elle a eu peur de sa chute. J’ai été obligé de parlementer un peu avant qu’elle veuille bien que je nettoie sa blessure. Ca m’ennuyait de le faire par la force.
J’ai été satisfaite du comportement de Zoé. En mettant des mots sur les gestes que j’effectuais et en parlant doucement et calmement, le soin s’est très bien passé.
Les difficultés que j’ai rencontrées dans la 2ème situation, étaient de rassurer Magali, qui s’affolait à la vue de son sang. Maintenir un enfant de 3 ans, assis 5 minutes la tête penchée en avant, et en lui pincent le nez, n’était pas très évident.
J’ai appris à travers ses 2 situations qu’il ne faut pas montrer son inquiétude à l’enfant. En particulier pour le 2ème soin. Je suis restée calme et attentive à leurs besoins et à leurs réactions. Il faut également penser à rassurer les enfants spectateurs.






4. Votre expérience d’installation et de mobilisation1 des personnes
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Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette..., et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer.
1. Activités d’installation et de mobilisation réalisées :

Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ?
Donnez des exemples concrets et précis :

Les installations que j’ai pratiqué et pratique toujours sont : installer un bébé sur un tapis de sol ou dans un transat. J’installe les enfants plus grands sur des chaises pour les goûters et les repas. Je couche les bébés dans des petits lits à barreaux et les enfants plus grands sur des matelas au sol. J’installe les enfants en acquisition de la propreté sur des pots, et les bébés sur la table à langer. Il y a des escaliers pour accéder à la cour extérieure de la structure. J’aide alors les enfants à les descendre et les monter.
Pour un bon déplacement et la sécurité des enfants, le mobilier est contre les murs, et je range régulièrement les jouets au sol ou tout autre obstacle pour éviter les chutes. J’aide un enfant qui tombe à se relever, s’il ne peut le faire lui même.
Dans quel lieu ? (quel type d’établissement, de structure ou de lieu)
J’ai pratiqué ces installations à la Halte Garderie où je travaille actuellement. C’est une structure qui accueille des enfants de 3 mois à 3 ans sans problèmes majeurs ni handicap.

Quels types de personnes avez-vous aidé ?
J’aide les enfants âgés de 3 mois à 3 ans. Ce sont des enfants sans problèmes de santé, ni handicap, cependant j’ai accueillie une petite fille de 3 ans polyhandicapée pendant 4 mois. C’est l’unique fois où la structure a accueilli un enfant handicapé.
. Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation :

Situation 1 :
Décrivez la situation :
Qui était la personne aidée ?

C’est une petite fille nommée Léa, polyhandicapée, âgée de 3 ans. Son petit frère fréquentait la Halte Garderie et les parents des 2 enfants ont voulu faire un essai de garde en collectivité pour leur petite fille. Elle venait 2 matinées par semaine. Léa ne marchait pas, et ne se tenait pas assise. C’était une petite fille avec un surplus de poids, donc lourde. Je l’installais dans un transat, ou au sol sur un tapis dans l’espace bébé. Ses parents apportaient un tricycle spécial avec un siège adapté en tissus, un passage pour ses jambes, un dossier renforcé arrivant au milieu du dos, et une ceinture ventrale de sécurité. Il ressemblait à un youpala. Léa installé pouvait ainsi se déplacer seule en poussant avec ses 2 pieds sur le sol.
Elle ne parlait pas, poussait constamment des petits cris et souriait beaucoup. Elle était très curieuse, observait et était très à l’écoute d’histoires ou de petites chansons.


Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Lorsque Léa venait à la Halte Garderie, je restais dans la salle de jeu avec la petite. C’est une grande pièce où se trouvent les jeux moteurs, tel que toboggan, porteur, tunnel etc.… et les jeux libres tel que les constructions, garage, petites voitures, déguisements, coin lecture etc.…et un espace pour les bébés. Cet espace est constitué d’un grand tapis de sol avec des jouets adaptés pour les bébés. Les enfants qui marchent n’y ont pas droit.
Ce matin là, je me trouvais avec Léa, ma collègue éducatrice de jeunes enfants, et 11 enfants.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait :

Lorsque Léa était allongée sur le tapis dans l’espace bébé et que je voulais l’installer dans son tricycle, que j’avais apporté et placé à côté du tapis, il y avait une façon de pratiquer pour la prendre dans mes bras que sa maman m’avait expliqués.
Je réfléchie aux gestes que je vais effectuer avant de prendre Léa dans mes bras.
Léa n’a pas la capacité de m’aider. Je me mets à genoux, sur le tapis de sol, face à Léa et me place tout près d’elle. Plus je suis près, moins c’est compliqué. Le fait d’être plus loin demanderait plus d’effort. Je la préviens que je vais la porter et lui explique l’intérêt de mes gestes, même si Léa ne peux pas me parler.
Je me penche un peu en avant, Je place mes 2 mains sous ses bras et la soulève lentement de manière à l’installer en position assise, tout en la maintenant. Toujours à genoux, je pose alors mes pieds l’un après l’autre sur le sol, de façon à me retrouver accroupie, et me relève. Léa est lourde, je répartie donc le poids de mon corps sur mes pieds. J’utilise d’avantage les muscles des membres inférieurs pour préserver ma colonne vertébrale et garde le dos droit. Ce qui m’assure également une meilleure stabilité.
Léa est dans mes bras, contre à moi. Je me place à côté du tricycle, et en plaçant ma main gauche sous le bras droit de Léa et ma main droite sous son bras gauche, je la fais pivoter de sorte que son dos soit contre ma poitrine. J’ai des mouvements doux et lent pour Léa, mais également pour moi pour préserver mon dos. Je lui parle en la manipulant, et lui explique mes gestes.
Mes pieds sont légèrement écartés, je fléchie les genoux en prenant soin de garder mon dos droit et plat. Je porte maintenant Léa à bout de bras, et la positionne au dessus du tricycle. Je dirige ses jambes à l’intérieur de son siège. Je fais attention à ce qu’elles ne se plient pas au moment du passage, car elles ne sont pas musclées et Léa ne les contrôle pas.
Je vérifie que le dos de la petite soit bien droit, que son poids soit bien réparti sur le siège en tissu, et que ses 2 pieds touchent le sol. J’attache Léa, pour éviter qu’elle ne tombe de son tricycle. En donnant des petits coups de pieds sur le sol, Léa peut se déplacer.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?
J’ai utilisé le tricycle de Léa, parce que c’était la seule façon pour elle d’être mobile. Je me suis installée à genoux tout près d’elle pour la soulever, car j’avais plus de force que si j’étais un peu plus loin. J’ai donc pu la prendre dans mes bras du 1er coup. J’ai fais très attention à ma posture pour éviter de me faire mal au dos. J’ai pensé tout au long de la manipulation que Léa ne contrôlait pas ses jambes, et que c’était à moi de les diriger afin de ne pas les lui plier et la blesser. J’ai parlé, expliqué ce que je faisais à Léa pour ne pas la surprendre dans mes gestes.
1 il s’agit des activités d’installation et de mobilisation qui ne font pas appel aux techniques de rééducation.


Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?
Ce qui m’a paru important sur le plan de la sécurité c’était d’aménager l’espace autour de nous, en enlevant tout jouets qui aurait pu me gêner, ceci afin d’adopter une bonne position pour soulever Léa du tapis.
J’ai également fait les gestes adaptés pour une bonne installation de la petite.
J’ai pensé à approcher le tricycle de Léa avant la manipulation, et de l’attacher à son siège pour éviter une chute.
J’observais l’environnement pour sécuriser le lieu lorsqu’elle se déplaçait, et enlevais tout obstacle.
J’ai assuré ma propre sécurité en adaptant les bons gestes pour ne pas me faire mal au dos.
Ce qui m’a paru important pour le confort, c’est que même si la petite fille ne communiquait pas, je lui expliquais mes gestes. Une manipulation douce et lente était importante.
J’ai fait attention à ses jambes en la positionnant dans son siège. J’ai pris garde à ce que ses pieds touchent le sol, et que son poids soit bien réparti sur son tricycle.
J’ai enlevé tous les obstacles qu’elle pouvait rencontrer au fur et à mesure qu’elle se déplaçait. Je l’ai aidé à changer de direction lorsqu’elle buttait contre un mur, car elle n’était pas capable de reculer seule avec son tricycle.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?
La difficulté principale que j’ai rencontrée était le poids de léa. N’étant pas en capacité de m’aider, et ne contrôlant pas ses jambes, son poids semblait plus important et rendait la manipulation plus compliquée.
J’ai adapté lentement les gestes qui m’ont permis de faire face à cette difficulté: me mettre tout près d’elle pour la soulever, répartir le poids de mon corps sur mes 2 pieds, tenir mon dos droit.

Situation 2 :
Décrivez la situation :
Qui était la personne aidée ?

J’ai aidé un petit garçon de 19 mois nommé Gabin. Gabin marche depuis l’âge de 13 mois. Il fréquente la Halte Garderie régulièrement 2 journées par semaine. C’est un enfant calme.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Je me trouvais dans les escaliers qui accèdent à la cour extérieure de la structure. J’étais seule avec Gabin.
L’escalier comprend 6 marches. Il fait 1 mètre de large. Il se situe à l’extérieur. Lorsque l’on sort de la structure, on arrive sur un perron protégé par un muret. L’escalier se situe entre le mur de droite, qui lorsque l’on descend est celui de la structure, et le muret qui se prolonge jusqu’en bas des dernières marches. Il n’y a pas de rampe, ni d’un côté, ni de l’autre.
Quels gestes avez vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Je me place sur le perron, au dessus de la 1ère marche avec Gabin.
Je lui explique que l’on va descendre l’escalier. Je suis à la gauche du petit garçon et lui prends la main gauche avec ma main droite. Tout en le tenant, je descends 3 marches, et me place face à lui, toujours debout sur le perron. De ma main gauche, je prends sa main libre et l’aide à descendre la 1ère marche. Mes 2 pieds sont parallèles, je fléchie légèrement mes jambes, et me penche en avant. Je suis solide sur mes jambes et mon équilibre est bon.
Je prends soin à ce que mon dos reste plat.
Je demande à Gabin de descendre un pied, puis l’autre sur la marche. Il pose d’abord son pied droit sur la marche, puis ensuite descend son pied gauche. Je le félicite. Je veille à ce que ses pieds soient bien positionnés sur la marche, et je tiens fortement ses mains pour ne pas le lâcher s’il trébuche. Gabin regardait aussi ses pieds.
Ses pieds sont maintenant sur la même marche. Lorsque Gabin se trouve sur la 2ème marche, je lâche sa main droite, me remets face à la descente de l’escalier, et descends les 3 dernières marches. Je suis alors sur le sol de la cour. Je me remets face a Gabin, et je lui dis qu’il va terminer de descendre l’escalier. Je lui reprends la main droite avec ma main gauche, et lui demande de nouveau de descendre 1 pied, puis l’autre jusqu’à la dernière marche.
Gabin est très fier de lui.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?
Je suis descendu seule, les 3 premières marches, tout en tenant la main de Gabin. Je me suis placée face à lui et je l’ai guidé pour qu’il descende ses pieds l’un après l’autre. Je l’ai beaucoup encouragé, et expliqué comment faire.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?
Ce qui m’a paru important du point de vue de la sécurité, c’est que je me sens plus à l’aise à faire descendre un escalier à un enfant lorsque je suis face à lui. Je suis plus forte sur mes jambes et obtiens un meilleur équilibre. Important, car si je tombe, j’entraîne Gabin dans ma chute.
C’est important également que l’enfant soit bien chaussé.
Ce qui m’a paru important du point de vue du confort, c’est que je tiens fortement les mains de Gabin afin qu’il se sente en sécurité.
Je pense que le fait de me voir face à lui doit le rassurer et le mettre en confiance dans cet apprentissage.
Je suis patiente, et encourage beaucoup Gabin.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?
Je n’ai pas rencontré de difficultés. Gabin est un enfant calme, donc la descente de l’escalier s’est faite lentement et en douceur.

5. Votre expérience de communication auprès de personnes soignées, accueillies ou aidées :
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Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées, accueillies ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d’échange pendant les soins.

1. Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées :

Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis :
C’est à la Halte Garderie où je travaille actuellement que j’ai l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner les parents et les enfants.
L’accueil du matin est un moment de communication et d’échange entre les parents, les enfants et l’accueillante.
Je suis à l’écoute des demandes et des consignes du parent qui a besoin de transmettre les informations concernant son enfant. Cette communication est la garantie de la cohérence entre la maison et la Halte Garderie.
Chaque enfant est un être différent, avec des besoins. Il est donc important de répondre à ces besoins et de créer un environnement stable et sécurisant et de soutenir la fonction parentale.
De la même façon qu’il a été nécessaire de prendre le temps de se quitter le matin, le midi et le soir sont des moments où les parents et enfants se retrouvent.
Les parents pourront alors échanger avec ma collègue ou moi même sur la matinée ou la journée de leur enfant.
Après l’inscription administrative, une période d’adaptation d’une heure avec l’enfant et son parent permet de faire connaissance avec le nouveau lieu et l’équipe. C’est un moment important où les liens vont se créer entre la collectivité et la cellule familiale.
Des permanences téléphoniques sont tenues pour des renseignements, des réservations, et des inscriptions.
J’accompagne l’enfant à l’autonomie que ce soit pour la propreté, la marche, l’alimentation et le langage.
J’informe de mon mieux les parents demandeurs.
Je communique tout au long de la journée avec les enfants. Que se soit pendant les changes, les repas, les jeux, je leur pa

fati

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par fati » 17 oct. 2009 23:01

salut
A propos du livret rempli et diffuser sur le forum .pour l'avoir mis à disposition pour celle qui rédige leurs livret2 ,as-tu valider les 8 compétences demandée c'est à dire les modules entièrement.
merci

manydesiles

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par manydesiles » 17 févr. 2010 14:17

salut, c'est super sympa que tu es mis une partie de ton livret sur le forum, cela m'aide beaucoup dans ma redaction. Car dès fois j'avais peur de fair du hors sujet. Est tu passé devant le jury? Et combien de module as tu validé?As tu mis sur le forum les modules 5,6,7 et 8?
Merci de ta réponse

sara

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par sara » 18 févr. 2010 06:36

Salut,je prépare mon livret 2 d'auxiliaire de puériculture, je travaille depuis plus de 5 ans en creche comme auxiliaire non qualifie;Je rencontre qq difficultés à écrire ma lettre de motivation,pourrais tu me dire comment tu as mis en avant tes motivations pour la VAE.Merçi bcp de m'aider.Bises.

lilou

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par lilou » 18 févr. 2010 12:01

t ai vraiment sympa ! quand ont a du mal a rédigée comme moi, mais voila moi c est la vae as ? connais tu quelqu un comme toi ou dans ton entourage qui pourais m aider je te remercie d avance et félicitation t ai vraiment cool lilou

manydesiles

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par manydesiles » 18 févr. 2010 18:56

Bonjour, je parle surtout de mes possibilités d'avenir avec le diplome d'AP. Et de mon envie d'apprendre des nvelles choses et des nvelles expériences. J'espere que ca repond a ta question
A bientot

katoucha

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par katoucha » 09 mars 2010 14:59

salut
A tu réussis,
merci d'avoir mis une partie de ta vae.
c sympa.

rabea

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par rabea » 20 mars 2010 19:05

bonjour,
cette partie du livret remplie m'a donner des idées,je vous remercie.
Avez vous validé votre vae ?
est ce que je peux avoir les modules réstants.

elisabeth bourdon

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par elisabeth bourdon » 27 avr. 2011 14:37

Oui j`ai valide tous mes modules

cath

Re: Livret VAE DEAP rempli

Message non lu par cath » 27 avr. 2011 22:36

félicitation as-tu validé tout en une seule fois?
La lecture de ton livret est très intéressante mais qu'as-tu proposé pour l'entretien des locaux?

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