Bonjour à tous.
Je suis Responsable de Secteur depuis 8 ans maintenant.
J'étais AVS avant : j'ai évolué grâce à des directeurs/directrices qui m'ont donné ma chance, qui m'ont fait confiance.
J'adore mon métier.
Mais depuis quelques mois, je ne supporte plus mon travail.
Nouveau directeur venant d'un milieu pro complètement différent et qui, d'après moi, fait des choses aberrantes et improductives. Qui ment à son personnel.
Beaucoup de stress particulièrement sur les astreintes, personnels de terrain ne faisant plus confiance à la direction (et englobant avec le directeur l'équipe de coordination qui malheureusement est prise en otage), recrutements très difficiles... Bref, les conditions de travail deviennent invivables. Un mouvement social que je n'ai JAMAIS connu sur mes postes jusqu'à présent. Je suis à bout.
D'autres sur ce type de poste vivent-ils/elles cela??
Merci de vos réponses.
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Mal-être d'une Responsable de Secteur
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Solilesse
Re: Mal-être d'une Responsable de Secteur
Bonjour Marilo,
Ma propre chef de service, ancienne éducatrice, subit un directeur du même acabit que vous. Travail dissimulé, abus en tous genres, sanctions disciplinaires illégales à la pelle, injonctions stupides et contradictoires, terreur instaurée avec chantage au licenciement : pour les éducateurs dont elle a charge, et elle-même y comprise.
Comment fait-elle pour tenir ? Elle est devenue alcoolique, et au jour le jour, elle parvient à fermer les yeux sur tout. Elle réussit à s'autoconvaincre que la direction est dans son bon droit finalement, elle participe elle-même aux abus, à leur mise en place, les impose à ses subordonnés dont je fais partie.
Marilo, votre problématique provient je pense du phénomène suivant : vous avez encore des valeurs, une éthique, des principes, vous. Voire une éducation. Une morale, des qualités/vertus, le sens du bien ou du mal, la conscience des limites à ne pas franchir, etc.
Hum, moi, en choisissant mon métier, jamais je n'aurais pu penser tomber sur autant de personnes avides de pouvoir, coutumières d'abus, complètement idiotes dans leur façon de traiter leurs semblables êtres humains, bien sûr si possibles subordonnés ou handicapés (c'est plus facile). Des inférieurs à spolier, exploiter, tyranniser, manipuler.
Le social, quoi.
(Aujourd'hui, je suis amère, car j'ai lu en -détail- le projet de Loi Macron salve n°2, il abonde, il va même faciliter les abus - le vilain grouillant terreau, ce bord... de bazar général encore plus, cet inconscient.)
Je vous conseille un arrêt maladie, le burn out semble pointer son nez chez vous.
Court aparté, énième degré, chez wikipédia >
En psychologie sociale, la dissonance cognitive désigne la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction l'une avec l'autre. Le terme désigne également la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement rentre en contradiction avec ses idées ou croyances.
L'ampleur de la dissonance cognitive ou de la tension subie dépend de deux facteurs :
- L'importance des cognitions pour le sujet : plus ces cognitions seront liées aux valeurs essentielles du sujet, plus la dissonance sera forte.
- La proportion des cognitions dissonantes : plus elles seront nombreuses par rapport aux cognitions consonantes, plus la dissonance sera forte.
Ma propre chef de service, ancienne éducatrice, subit un directeur du même acabit que vous. Travail dissimulé, abus en tous genres, sanctions disciplinaires illégales à la pelle, injonctions stupides et contradictoires, terreur instaurée avec chantage au licenciement : pour les éducateurs dont elle a charge, et elle-même y comprise.
Comment fait-elle pour tenir ? Elle est devenue alcoolique, et au jour le jour, elle parvient à fermer les yeux sur tout. Elle réussit à s'autoconvaincre que la direction est dans son bon droit finalement, elle participe elle-même aux abus, à leur mise en place, les impose à ses subordonnés dont je fais partie.
Marilo, votre problématique provient je pense du phénomène suivant : vous avez encore des valeurs, une éthique, des principes, vous. Voire une éducation. Une morale, des qualités/vertus, le sens du bien ou du mal, la conscience des limites à ne pas franchir, etc.
Hum, moi, en choisissant mon métier, jamais je n'aurais pu penser tomber sur autant de personnes avides de pouvoir, coutumières d'abus, complètement idiotes dans leur façon de traiter leurs semblables êtres humains, bien sûr si possibles subordonnés ou handicapés (c'est plus facile). Des inférieurs à spolier, exploiter, tyranniser, manipuler.
Le social, quoi.
(Aujourd'hui, je suis amère, car j'ai lu en -détail- le projet de Loi Macron salve n°2, il abonde, il va même faciliter les abus - le vilain grouillant terreau, ce bord... de bazar général encore plus, cet inconscient.)
Je vous conseille un arrêt maladie, le burn out semble pointer son nez chez vous.
Court aparté, énième degré, chez wikipédia >
En psychologie sociale, la dissonance cognitive désigne la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction l'une avec l'autre. Le terme désigne également la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement rentre en contradiction avec ses idées ou croyances.
L'ampleur de la dissonance cognitive ou de la tension subie dépend de deux facteurs :
- L'importance des cognitions pour le sujet : plus ces cognitions seront liées aux valeurs essentielles du sujet, plus la dissonance sera forte.
- La proportion des cognitions dissonantes : plus elles seront nombreuses par rapport aux cognitions consonantes, plus la dissonance sera forte.
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poryji
Re: Mal-être d'une Responsable de Secteur
Marilo, j'ai été 10 ans dans les services d'aide à domicile. Comme toi j'aime ce métier. J'ai cependant demandé une rupture conventionnelle suite à un changement de direction. Les 3/4 de mes collègues sont partis également. Ce directeur est un manipulateur, mégalomane... Il n'y a rien à faire contre des dirigeants comme cela. On finit par s'épuiser. Malheureusement en changeant de travail je suis tombé sur pire encore !! par chance c'était un CDD. Je suis en train de me poser la question : où peut on travailler dans de bonnes conditions ? Même la conseillère Pôle emploi se faisait hurler dessus par sa chef lors de mon premier entretien..... On est dans une transition brutale du monde du travail où il faut oublier les conditions dans lesquelles on travaillait. Je pense que nos dirigeants ont une grosse pression et qu'ils ne savent pas la gérer autrement que en nous enfonçant pour soulager leur stress