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point négatif du métier de tisf

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Lili

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par Lili » 15 nov. 2010 22:57

Bonjour, je suis exactement dans la meme situation que toi, je travaille dans un service d'aide à domicile et j'en ai ras le bol. Certes la formation est très intéressante mais le travail à domicile est usant, dévalorisant... Je suis en CDI et je n'ai pas le courage de démissionner alors que ce n'est pas l'envie qui me manque. Comment as tu vécu cette démission? J'ai peur de le regretter. Si tu pouvais m'en dire plus sur tes démarches et ton choix... merci bcp

toto

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par toto » 16 nov. 2010 11:49

Gilles tu as raison, positivons, positivons.Comme tu es dans un si bel état d'esprit je veux bien te donner un bon coup de pouce pour réussir et faire que ton choix professionnel soit promesse d'avenir.
Commençons par faire attention à "lortografe et la grandmère", facteurs important aux tisf qui doivent faire des rapports et aider des personnes dans leurs démarches administratives.
Première leçon :
- "Avec tous ses messages négatives"
Il faut écrire "ces" et non "ses", car tu veux parler de l'ensemble des messages, sinon il faut préciser à quelle personne tu attribues les messages en question
Ensuite le mot "message" est du genre masculin, donc il faut écrire "ces messages négatiFs"
...
Bon, ceci n'est qu'un petit détail, et tt le monde se fout un peu des "fôtes"... mais attention quand même quand on se donne la prétention de devenir travailleur social, "fôt" pouvoir justifier d'un minimum de niveau scolaire... :)

Ensuite quand tu dis : "Lorsque l'on donne des arguments vrais et fondés sur la formation tisf, on se fait démonter..."
Certains naïfs te croiront sur parole, tant ils se sentent une âme de bon samaritain, déterminés qu'ils sont à jouer à la mère térésa... mais mais... sans perdre tout à fait le nord, car ils ne le feront que s'ils sont payés avec un salaire à la fin du mois quand mm !

Mais si tu veux être crédible, donne aux lecteurs sérieux la possibilité de vérifier ce que tu avances... donne des chiffres, des statistiques officielles... Comme tu m'as l'air de bien connaître les scores de ton école en terme de placement des diplômés, donne nous tous les détails et surtout les moyens de pouvoir vérifier par nous même...

La bonne parole c'est bien, mais des FAITS VÉRIFIABLES c'est tellement mieux non ?

Positivons, positivons...

Une bonne adresse que tu connais sans doute parfaitement et où tu trouves tous les chiffres étayant ton discours : la DREES ou Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques...
Et faut pas oublier Pôle Emploi pour recouper les données statistiques de la DREES...
Voilà 2 organismes on ne peut plus sérieux et officiels que j'invite à solliciter, et ce ne sont pas des paroles en l'air !

J'ai le don de t'ennuyer, pas marrant les chiffres qui donnent une vision implacable de la réalité...
Mais toi tu vas faire très très fort je le sens, tu vas bien nous amuser !
:crazy2:

luce75

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par luce75 » 16 nov. 2010 14:21

Je suis ES et un peu étonnée de voir ce que tu dis TOTO: pour être ES, il ne faut pas de bac scientifique ni bac++++ ou je ne sais quoi, il faut arrêter de se faire des films. Un bac suffit, quel qu'il soit, et pour ceux qui n'ont pas le bac, ils passent une équivalence DRASS, et je peux te dire qu'ils sont nombreux. Alors il ne faut pas décourager bêtement et sans savoir les personnes qui veulent un de ces diplômes.
Prce que AS, c'est la même chose.

CrvLdemoinO

Re:

Message non lu par CrvLdemoinO » 16 nov. 2010 18:49

Toto,

Tu as l'air d'avoir beaucoup de connaissances tant sur le métier de TISF, que sur les politiques qui entourent ce métier, sur l'art de la rhétorique (... ou sur l'orthographe!), et sur certains sujets de ce forum, j'ai été contente de te lire.

Mais aujourd'hui, je suis déçue de te voir t'enfermer dans un débat ou chacun ne fait que reformuler ses arguments, sans comprendre ceux des autres.

Si tu as ces chiffres dont tu nous parles tant, pourquoi ne pas nous les dévoiler, car j'ai eu beau chercher sur les sites de la DREES, du conseil général de ma région ou du pôle emploi, je n'ai rien trouvé!

Au lieu de nous montrer ton savoir en corrigeant quelques bêtes fautes d'orthographe (qui d'ailleurs ne sont plus si choquante de la part d'un TISF, puisqu'en lisant tous les forumeurs que tu défends, il parait qu'on ne fait plus que des tâches ménagère et non de l'accompagnement social), lance un sujet sur les politiques sociales actuelles, pour que chacun puisse soit en prendre connaissance, soit donner ses idées pour améliorer cette situation.

Certes, il faut voir la réalité en face, mais la subir ne sert à rien!

toto

Re:

Message non lu par toto » 16 nov. 2010 20:05

bonsoir luce

Je note le numéro 75 accolé à ton prénom, cela veut-il dire que tu es en IDF ? Car pour l'IDF tu as tt à fait raison, on accède aux formations de travailleur social (ES, ASS, CESF) bien plus facilement que dans de très nombreuses autres régions. Pour l'ouest par exemple, en bretagne, en aquitaine... les sélections sont bien plus difficiles et nombreux sont les candidats titulaires d'un bac + 3 en psycho ou sciences de l'éducation ou autres... qui se positionnent sur les concours organisés par l'irts ou l'ites... et parmi ces personnes on trouve en plus des candidats qui justifient déjà d'expériences professionnelles de qualité dans le socio-éducatif...

C'est vrai que le bac n'est pas indispensable et que l'on peut réussir par d'autres voies, mais il faut être sacrément bien préparé et solide pour percer ailleurs qu'en IDF et qqes autres grandes métropoles (Lyon, Marseilles, Lille)

Mon objectif n'est pas de décourager mais d'avertir. Une personne avertie valant....

Maintenant Luce si tu es ES, que penses-tu des candidats TISF qui ont la prétention de se déclarer ES à la sortie de leur formation ? Si tu remontes un peu le temps et que tu lis avec attention les affabulations de stagiaires tisf (entretenues par les écoles, j'en ai aussi fais l'expérience), tu remarqueras qu'ils sont nombreux (comme Gilles) à être persuadé qu'ils peuvent tout à fait assurer des postes d'ES, ASS et CESF à la sortie... On se demande bien pourquoi il faut faire 3 ans d'études post-bac pour former des éducateurs ou assistants sociaux si n'importe qui peut prétendre exercer le métier...

Une personne qui s'approprie le titre de docteur sans être titulaire d'un doctorat est un charlatan... Une personne qui se prétend être éducateur sans en avoir fait la formation c'est quoi ???

arboisienne

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par arboisienne » 16 nov. 2010 20:51

Bonjour,
Tout à fait d'accord avec toi toto, je suis TISF depuis 1974 ça fait un bail, dans mon assoc je vien d'apprendre que nous allions être réorienter, des collègues à la fin de l'année finissent avec des -200h de boulot, en sachant que nous sommes les plus payé sur le terrain (mais notre salaire n'est pas volé), la CAF se désengage totalement les interventions vont aux AVS voire même aux aides à domicile n'ont diplômées (- chères) nous allons donc soit passés aux personnes âgées soit passé par la porte si nous refusons. Tout mon service est au delà des 50 ans, certaines comme moi ont toujours fait leur métier dans les familles. Alors oui le métier est en perdition depuis des années. Seuls les Conseil Généraux "riches" peuvent encore subventionner les associations et éponger les déficits. L'***** dans mon secteur s'est "débarrassé" depuis au moins 3 ans de ses TISF.
Nous avons pourtant fait du beau travail, mais notre défaut est d'avoir toujours été trop discrète sur notre métier.
Pour ceux qui ont plus de 10 ans d'ancienneté et qui font partie de l'UNA, la reconversion peut se faire en direction de chef de secteur (gestion et animation d'un service d'aides à domicile)
Courage à tous :cry:

Al

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par Al » 16 nov. 2010 22:37

Auteur: gilles03
Date: 12/11/2010 17:59

"Les fonctions de tisf se retrouvent dans pleins de métiers du social et j’affirme que l’on a toute notre place dans dans de très nombreuses structures.
Tisf, ce n’est pas que du domicile et que faire le ménage. D’ailleurs au cours de tous mes stages je n’ai jamais fait de ménage. Il faut arrêter avec ses idées toute faite du métier."



Tu rêves...

Pourquoi tu parles d'idées toutes faites?! Ce sont les témoignages de professionnels TISF que tu as là, qui sont sur le terrain et qui savent de quoi ils parlent!

Pour répondre à ton post, effectivement, quand on est stagiaire il est facile de travailler dans n'importe quelle structure.
Moi-même j'ai effectué mes stages au Conseil Général 77, dans un service d'action éducative dépendant de l'ADSEA (protection judiciaire de l'enfance) et dans une épicerie sociale. Car ces structures ne sont pas totalement fermées à nous recevoir, elles sont parfois curieuses de notre formation et surtout ça ne leur coûte rien de nous accueillir.

Mais quand on est diplômé, c'est une autre histoire.
Les structures dans lesquelles j'ai effectué mes stages n'étaient pas prêtes à embaucher des TISF.
Notre métier n'est pas reconnu à part dans les assoc' d'aide à domicile et dans certains CHRS.
C'est à se demander si tu es vraiment TISF pour te leurrer ainsi.

J'ai passé une année entière, EN ILE DE FRANCE, à proposer ma candidature à tous les Conseils généraux, à tous les CHRS (et ça en fait un paquet crois moi), à toutes les structures œuvrant pour la protection de l'enfance, aux relais familiaux, au IME et MECS et je n'ai essuyé que des réponses négatives.
Le problème ne venait pas de mon CV (si tu te posais la question) mais du fait que ce métier n'est pas reconnu (et parfois totalement inconnu).

Alors je suis d'accord avec toi, le métier de TISF a toute sa place dans ses structures mais rares sont celles qui nous laissent une chance.

Al

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par Al » 16 nov. 2010 22:41

"On peut même postuler pour des postes de CESF ou même parfois ASS. "

Mais bien sûr...
Tu crois qu'on serait autant à être déçus si c'était le cas?!
Même en postulant sur des postes de ME c'est difficile d'être embauché (alors qu'on a des compétences communes et le même niveau de formation), alors en tant qu'AS ou CESF...
C'est une énormité ce que tu racontes là.

Commences par finir ta formation et par te confronter réellement à la réalité du marché, on verra combien de temps tu tiendras ce discours utopique.

toto

Re:

Message non lu par toto » 17 nov. 2010 01:28

Bonjour crvldemoino

Tu es bien sympa de me trouver toutes ces qualités, mais je ne sais pas sur quoi tu te bases pour me les attribuer, est-ce fondé ou est-ce du ressenti ? Pour ma part je n'ai pas la prétention d'avoir de vastes connaissances sur les politiques qui entourent le métier... ni sur la rhétorique
Mon allusion aux fautes d'orthographe est minable j'en conviens, c'est juste une réaction d'humeur, à chaud... c'est que, si tu as déjà remarqué mes commentaires sur le forum... ils concernent toujours les questions de perspectives d'avenir de la profession de tisf, et la duperie des centres de formation.

Je trouve incroyable qu'il se trouve toujours des élèves en formation tisf qui peuvent prétendre pouvoir exercer les métiers d'ES, d'ASS, de CESF, de Conseiller en insertion sociale ou même de directeurs de structure ...
Il y en avait déjà dans ma promo, et ce n'était pas les plus fins... si l'école ne nous a jamais affirmé de telles inepties, elle a quand même entretenu ces affabulations en ne les démentant pas. Les centres de formations entretiennent ces illusions en jouant sur le terme de "travailleur social" pour attirer les candidats qui échouent aux concours d'entrée en écoles d'AMP ou de ME par exemple...

Je n'ai pas non plus la prétention de tout connaitre sur le métier de tisf. J'ai eu la chance de trouver quelques cdd de tisf après mon diplôme, et nous étions très peu nombreux dans ma promo a avoir eu cette opportunité (il y a de cela plusieurs années déjà). J'ai fait de l'accompagnement social dans le cadre de l'ase, et j'ai beaucoup aimé ce travail. Mais au bout de 2 ans j'ai bien été obligée d'aller voir ailleurs car les périodes de chômage entre 2 contrats étaient trop longues, et on m'avait bien fait comprendre qu'il n'y avait aucune perspective d'emploi viable. Aujourd'hui mes anciennes collègues tisf angoissent, leurs compteurs d'heures sont négatifs malgré le fait que ni les congés maladies et maternité ni les départs volontaires ou pour retraite ne soient plus remplacés. Elles ne savent pas si demain on leur confiera encore des missions et certaines attendent leurs lettres de licenciements...

La réalité du métier de tisf ça fait plusieurs années que je la vois se dessiner, et pas dans le bon sens... mais je ne la subis aucunement car je suis allée voir ailleurs. Je travaille dans un autre secteur où je m'épanouis bien, et du social j'en fais en tant que bénévole.

Je ne défends aucunement les tisf qui se plaignent de ne faire que du ménage, pour moi il a toujours été évident que le ménage faisait partie de la fonction, non comme finalité mais comme moyen d'avancer avec la personne à aider... Cependant je comprends parfaitement les situations auxquelles elles sont confrontées de plus en plus aujourd'hui. Les associations d'aide à domicile, faute d'activités purement sociales acceptent des interventions qui conviennent plus aux femmes de ménage et aux nounous qu'aux tisf... Mes anciennes collègues qui il y a qques années faisaient de l'accompagnement social, ont de + en + d'interventions de ce type. Cela aussi est une réalité, et la nier ne fera en rien avancer la cause des tisf.

Concernant les chiffres, je les ai déjà annoncés à de multiples reprises, en donnant les sources, sur ce présent forum. Il est vrai que je ne l'ai pas fait depuis plus d'un an. Néanmoins je note depuis plusieurs mois toutes les propositions d'emploi de tisf qui paraissent sur le site de pôle emploi. Dès que j'en aurais le temps j'en ferais un récapitulatif ici, si cela intéresse vraiment quelqu’un…

Enfin je n'ai jamais eu la prétention d'avoir, comme tu dis, des savoirs en politiques sociales (mais où vas-tu chercher cela ?). Je ne vois pas du tout ce que tu peux bien mettre là dessous. Il semblerait que le sujet t'intéresse, aussi je te suggère de lancer toi même ce débat, et j'y participerais volontiers en fonction de mes possibilités.

Pour conclure je ferais remarquer que dénoncer la réalité sur les perspectives d'avenir des tisf ne veut pas dire obligatoirement que je subis cette réalité
C'est étrange ce type de confusion, te viendrait-il à l'idée de penser que celui qui dénonce une maltraitance à enfant par exemple, ne peux le faire que parce qu'il subit lui même cette maltraitance ?

GoMix42

Re: point négatif du métier de tisf

Message non lu par GoMix42 » 17 nov. 2010 10:22

Bien ecris AL! parfaitement d'accord avec toi.

Cependant, en tant que ME et connaissant bien des TISF (sisi! c'est rare mais y'en a encore!) je ne supporte plus la comparaison entre ces deux formation et métier différents.

Ce n'est pas parce que ce sont des metiers du social qu'il y a des bases communes.Détromper vous, il n'y a aucune bases communes!

J'ai suivi une jeune en formation TISF et leur ecrits ne ressemble en rien à ce qui m'a été demander en tant que ME. Tant du coté de la quantité....que de la qualité.......hé oui, il faut bien le dire et le souligner qd meme, ca creve les yeux, mm pour les plus novice.
Je veu parler d'observations, de constats de diagnostic, d'etre source de proposition .........sans compter bien evidement des hypotheses et des analyses qui sont parfaitement exampté de la formation et du metier de TISF.

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