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indemnisation

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olive

Re: indemnisation

Message non lu par olive » 16 févr. 2010 20:46

effectivement , pour en venir a nos moutons , le clic vous dirigera pour les demarches à entreprendreou l assistante sociale du service personnes agees Il vous faut faire les choses de façon officielle , nettes et bien cadrées,vos freres et soeur n'etant pas tres motives pour ce projet ( ce qui se comprend aussi ) il vaut mieux dans l'avenir ne pas vous trouver confrontèe à des ennuis pour la gestion financiere de vos parents avec votre famille ...cela se voit couramment ...En faisant les choses avec l'apa ou autre aide au moins vous aurez une situation claire et vous serez protégée dans le cas malheureux ou il arriverait quelque chose à votre père Comme mes collègues je pense que vous devez prevoir avec l'assistante sociale à faire intervenir des avs ou aides è domicile , vous ne pouvez pas assumer cela toute seule , c'est beaucoup trop lourd voilà, bonne chance et bon courage

arr

Re: indemnisation

Message non lu par arr » 17 févr. 2010 07:37

Je me rend compte d'une chose : il n'y a que moi qui ait un coeur et qui m'occuperait de mes parents sans rien leur demander en retour.

Vos beaux discours me font rire "un travailleur social un tant soit peu crédible ne ferait pas ca... elle a un niveau bac a douche..." En attendant je je suis la seule a parler d'amour et de respect.
L'amour d'un enfant envers ses parents, le respect des générations... mais tout cela vous dépasse... et ceux qui prennent une douche ce n'est pas moi se sont vos parents et vos enfants avec l'héritage (de valeurs) qui vous leur laissé...

Bon, je vous laisse, j'ai posé congé aujourd'hui, je vais passer la journée chez mes parents, passez du temps avec eux, passer un bon moment, faire des souvenirs, rire aux éclats...et ca vous le facturez combien?

olive

Re: indemnisation

Message non lu par olive » 17 févr. 2010 21:29

alors là , c est beaucoup plus grave que je ne pensais....laissons tomber !!!!alors bonne journée, vous étes parfaite , exemplaire et intelligente , pleine d'amour ect ...voila

Moi

Re: indemnisation

Message non lu par Moi » 17 févr. 2010 22:58

Etant moi même TS et responsable de secteur, je me permet de donner mon point de vu à Arr:

Le projet de prendre ses parents à domicile est , me semble t-il, un joli projet motivé par l'amour et la reconnaissance ("logiquement"). Or ce projet est aussi un sacrifice ... je m'explique :
AVec l'installation de la dépendance, comment faire pour veiller sur ses parents qui auront besoin d'une présence surement très importante lorsque l'on travaille ? Je pense que le soucis est là, prendre ses parents et synonyme de moments agréables, de joies certes mais aussi de moments difficiles et de sacrifices. Comment faire pour vivre lorsque l'on est contraint de ne plus travailler ? C'est en ce sens que le législateur a mis en place cette possibilité d'emploi
direct de la famille ...

Yveline

Re: indemnisation

Message non lu par Yveline » 19 févr. 2010 16:37

Dans certaines régions, le Conseil général n'est pas du tout favorable pour la rémunération de la famille d'un bénéiciaire de l'APA.

sandrine42

Re: indemnisation

Message non lu par sandrine42 » 20 févr. 2010 10:13

bonjour

voilà le texte légal pour tout salarié qui prend en charge à son domicile un parent dépendant et sa rémunération éventuelle pour compenser sa perte de revenus


Le congé de soutien familial

Synthèse

Ce nouveau congé a été créé par la loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 « de financement de la Sécurité sociale pour 2007 ». Il s’adresse aux salariés, justifiant d’une certaine ancienneté dans l’entreprise, qui souhaitent suspendre leur contrat de travail pour s’occuper d’un proche présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Dès lors que les conditions sont remplies, ce congé, non rémunéré, est de droit pour le salarié qui en fait la demande.


Les modalités de mise en œuvre de ce congé sont fixées par le décret n° 2007-573 du 18 avril 2007 (JO du 20).

A savoir
Il existe d’autres congés ouverts aux salariés pour s’occuper d’un proche malade ou handicapé : le congé de présence parentale, réservé aux parents d’enfants gravement malades, handicapés ou accidentés, lorsque leur état nécessite la présence d’une personne à leur côté ; le congé de solidarité familiale, destiné aux salariés qui cessent leur activité professionnelle pour accompagner un proche souffrant d’une pathologie engageant le pronostic vital.

Sommaire

Quelles sont les conditions à remplir ?
Quelle est la procédure ?
Quelle est la durée du congé ?
Quelle est la situation du salarié pendant son congé ?
Quelle est la situation à l’issue du congé ?

Fiche détaillée


Quelles sont les conditions à remplir ?

La possibilité de bénéficier d’un congé de soutien familial est ouverte à tout salarié justifiant d’une ancienneté minimale de deux ans dans l’entreprise, dont un proche présente un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité.
Le proche ouvrant droit à ce congé peut être :


le conjoint, le concubin ou la personne avec laquelle le salarié a conclu un PACS,
l’ascendant, le descendant, l’enfant dont le salarié assume la charge au sens des prestations familiales,
le collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, oncle, tante, neveux, nièces, grans-oncles et tantes, petits-neveux et nièces, cousins et cousines germains),
l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au 4e degré du conjoint, du concubin ou de la personne avec laquelle le salarié a conclu un PACS.
La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière et ne pas faire l’objet d’un placement en établissement ou chez un tiers autre que le salarié.



Quelle est la procédure ?

Présentation de la demande
Pour bénéficier du congé de soutien familial, le salarié adresse à son employeur, au moins 2 mois avant le début du congé, une lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou lui remet en main propre une lettre contre décharge l’informant de sa volonté de suspendre son contrat de travail à ce titre et de la date de son départ en congé.
En cas de renouvellement du congé de façon successive, le salarié doit avertir son employeur de cette prolongation au moins un mois avant le terme initialement prévu, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
En cas de renouvellement non successif, les conditions de prévenance sont les mêmes que pour une première demande.
En cas d’urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée, attestée par certificat médical, les délais de prévenance sont ramenés à 15 jours. Ces délais sont également ramenés à quinze jours en cas de cessation brutale de l’hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée, attestée par le responsable dudit établissement.
Avant la suspension de son contrat de travail au titre du congé de soutien familial, le salarié a droit à un entretien professionnel avec son employeur, relatif à son orientation professionnelle.

Documents à joindre à la demande
Le salarié doit joindre à sa demande de congé de soutien familial, les documents suivants :

- une déclaration sur l’honneur de son lien familial avec la personne aidée ;
- une déclaration sur l’honneur précisant qu’il n’a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de soutien familial ou, le cas échéant, la durée pendant laquelle il a, au cours de sa carrière, bénéficié d’un tel congé ;
- lorsque la personne aidée est un enfant handicapé à la charge du salarié, ou un adulte handicapé, une copie de la décision prise en application d’une législation de sécurité sociale ou d’aide sociale subordonnée à la justification d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 % ;
- lorsque la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie, une copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) au titre d’un classement dans les groupes I et II de la grille nationale mentionnée à l’article L. 232-2 du code de l’action sociale et des familles (cette grille sert à évaluer le degré de perte d’autonomie des demandeurs de l’APA dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne).
Toute convention contraire aux dispositions du Code du travail relatives au congée de soutien familial est nulle.



Quelle est la durée du congé ?

Le congé de soutien familial est d’une durée de trois mois. Il peut être renouvelé. Il ne peut excéder la durée d’un an pour l’ensemble de la carrière.
Le salarié peut toutefois mettre fin de façon anticipée au congé de soutien familial ou, s’il n’a pas encore débuté, y renoncer, dans les cas suivants :


décès de la personne aidée ;
admission dans un établissement de la personne aidée ;
diminution importante des ressources du salarié ;
recours à un service d’aide à domicile pour assister la personne aidée ;
congé de soutien familial pris par un autre membre de la famille.
Pour mettre fin de façon anticipée à son congé ou y renoncer dans les cas prévus ci-dessus, le salarié adresse une demande motivée à l’employeur par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge, au moins un mois avant la date à laquelle il entend bénéficier de ces dispositions. En cas de décès de la personne aidée, ce délai est ramené à deux semaines.

La durée du congé de soutien familial est prise en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté et pour les droits au DIF. Le salarié conserve le bénéfice de tous les avantages qu’il avait acquis avant le début du congé.




Quelle est la situation du salarié pendant son congé ?

Le congé de soutien familial n’est pas rémunéré par l’employeur.
Pendant son congé, le salarié ne peut exercer aucune activité professionnelle. Il peut toutefois être employé par la personne aidée dans les conditions prévues au troisième alinéa de l’article L. 232-7 ou au deuxième alinéa de l’article L. 245-12 du code de l’action sociale et des familles :


dans le premier cas, la personne aidée doit être bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) : elle peut alors employer un ou plusieurs membres de sa famille, à l’exception de son conjoint ou de son concubin ou de la personne avec laquelle elle a conclu un PACS ;
dans le second cas, la personne aidée doit être bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap (PCH) : elle peut alors employer un ou plusieurs membres de sa famille, y compris son conjoint, son concubin ou la personne avec qui elle a conclu un PACS.
Le salarié bénéficiaire du congé de soutien familial est affiliée obligatoirement à l’assurance vieillesse des parents au foyer (qui relève du régime général), pour autant que ses ressources ou celles du ménage ne dépassent pas le plafond du complément familial. Cette affiliation est subordonnée à la production de justificatifs, dont la liste est donnée par l’article D. 381-2-2 du Code de la sécurité sociale. Sur cette question, on peut se reporter aux informations figurant sur le site des caisses d’allocations familiales



Quelle est la situation à l’issue du congé ?

A l’issue du congé de soutien familial, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente. Lors de son retour dans l’entreprise, il a droit à un entretien avec son employeur afin de faire le point sur son orientation professionnelle.
Le salarié qui reprend son activité à l’issue du congé de soutien familial, retrouve ses droits aux prestations en espèces de la Sécurité sociale (notamment les indemnités journalières de l’assurance maladie-maternité), dans les conditions de droit commun, sous réserve de n’avoir perçu aucune rémunération au titre de l’aide familiale apportée pendant le congé. Les droits acquis du fait de l’activité professionnelle antérieure au congé sont donc rouverts immédiatement à l’issue de celui-ci.

pour ARR

un travailleur social a le devoir de rester neutre devant toutes les situations qui se présentent à lui.Il garde ses opinions pour lui ainsi que ses jugements de valeur. Vos connaissances ( bac +3 )ne sont apparemment que théoriques et incomplètes quant aux solutions à apporter dans ce cas de figure précis. Vos parents ne sont pas dépendants et vous n'avez que de bons moments à partager avec eux ce qui n'est pas le cas de vrilleau ! effectivement comment peut elle échanger des souvenirs et en rire avec son père atteint d'alzheimer, pathologie neurologique qui touche la mémoire ....

cordialement

ARR

Re: indemnisation

Message non lu par ARR » 21 févr. 2010 20:25

Sandrine,
Je me positionne en tant que personne, fille et mère et non en tant que professionnelle...

Parce que pour avoir fait mes études, mes parents se sont saignés au quatre veines (travail de nuit, cumul d'emploi...); Moi même, j'avais un petit job en plus de mes cours... Période très difficile (Menace d'explusion, surendettement....) alors le minimum de respect que je peux avoir envers eux aujourd'hui et pour demain c'est de renvoyer l'ascenceur...non?

Et même si demain un de mes parents devait être atteint d'une quelconque maladie qui diminuerait ces facultés mentales et intellectuelles en aucun cas je ne pourrais me réfugier derrière cette perte de faculté pour me donner bonne conscience.

Ce que personne ne comprend ici, c'est que je parle d'amour de sentiment et de respect et non de pratique professionnelle. Apparement je suis la seule a faire cette "distinction"...
Continuez a demander de l'argent a vos parents pour vous occupez d'eux si vous dormez bien la nuit, tant mieux...

Pour moi j'assimile ce comportement a celui de faire travailler un enfant de 12 ans en lui disant "tu veux manger, alors va bosser"...aucun parent ne fera ça...
"papa tu veux manger alors paie-moi" : BRAVO la solidarité, le respect et l'amour.

olive

Re: indemnisation

Message non lu par olive » 22 févr. 2010 10:52

il faut arreter de s'acharner comme cela sur cette personne qui n'ose meme plus nous repondre , heureusement que sur le terrain le personnel social n'agit pas de cette façon pour avoir à tout prix raison ,et méler sa vie personnelle à une situation chaque cas est à part, personne ne doute de l'amour que tu as pour tes parents, ton acharnement d'ailleurs à vouloir convaincre tout le monde est bien clair...dans quel but ? mais cela n'est pas le sujet du tout,il y a des sites pour des sujets perso, là ça vire à la psychotherapie , c'est pas le lieu

odalixe

Re: indemnisation

Message non lu par odalixe » 22 févr. 2010 10:58

Bonjour ARR!

Je pense à te lire, que tes parents ainsi que tes enfants ont de la chance de te compter parmi les leurs. Tu dois être un être fidèle, reconnaissant...enfin plein de qualités, je ne le nie pas.
Et je constate que malgré la volée de bois vert que tu as reçue, tu es toujours là à exprimer ton point de vue.
Contrairement à d'autres qui se seraient lâchement défilés en n'assumant rien, tu es toujours présente sur ce "fil".
Le forum est là pour échanger nos points de vue, et les débats prennent parfois une tournure passionnée. Tu as eu le mérite de l'emmener loin, plus loin que ne le voulait, je pense "vrilleau"

Effectivement, il y a en toi une droiture que je lis au travers de tes mots, ainsi qu'une importante notion d'engagement!

Tu es sur un forum professionnel, alors les réponses ne peuvaient qu'être qu'en ce sens.
En réfléchissant à nos pratiques, nous avons appris à nous dégager de nos histoires personnelles...parce que trop personnelles justement.Elles ne regardent que nous!
De ton histoire, tu ne pouvais tirer une généralité et répondre en toute objectivité à "vrilleau" parce "son histoire " n'est pas la tienne!
Elle est "sienne"!

A bientôt de te lire,

gigi

Re: indemnisation

Message non lu par gigi » 22 févr. 2010 18:34


Un conseil arr profitez de la reprise de vos etudes pour changer de secteur car le social ne me parrait pas le plus judicieux pour vous quand a votre niveau d'étude je dis toujours mieux vaut un bac -3ou-4 intelligent qu'un Con avec Bac+3 ou 4 excusé mon vocabulaire mais les propos de arr m' ont exaspéré!
Si vous etes réellement dans le social vous devez savoir que recevoir, choyer, s'occuper, soigner, nourrir ses parents (avec des patho trés lourdes!!) représentent un cout financier tout un chacun sait le prix d'un lit médicalé, d'une protection de jour et de nuit, des produits de toilette spécifique...Il me parait logique et légitime de demander une participation pour faire face a tous ces frais!!
DE PLUS ARR NOUS NE CONNAISSONS PAS LA SITUATION FINANCIERE DE CETTE FAMILLE!! Je serais plus enclin a l'encourager plutot qu'a la blamer sachant en tant qu'AVS (Bac -4 mais je suis trés fiere de ma reconversion et de mon métier!!) que peu de famille aurait ce courage
Sur ce votre esprit d'analyse sociale va j'espére vous permettre de reconsidérer un tant soit peu votre position!! Et je vous souhaite malgrés tout courage pour vos étude

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