Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Publié : 14 janv. 2008 11:31
Salut à tous, je voulais tout d'abord vous encourager tous car nous pouvons très bien en sortir de ce schéma qu'est l'abandon. Nous devons l'accepter et ne pas culpabiliser car cela ne sert à rien. Par contre, nous devons lire, comprendre et suivre une psychanalyse (je pense que c'est la meilleure des façons d'en sortir, de travailler avec son inconscient, c'est un travail de longue haleine).
Pour ceux qui vivent avec des abandonniques, vous ne devez pas culpabiliser non plus, de toute façon, quoi que vous fassiez, cela ne sera jamais assez. Nous en voulons toujours plus, le but étant de pousser l'autre à bout pour voir jusqu'où il tiendra lui aussi (et si il craque, cela renforce notre schéma -tu vois, je savais que tu me quitterais un jour, personne ne m'aime-)
On doit avant tout apprendre à s'aimer soi, plutôt que l'on nous aime. Et ce travail se fait SEUL. C'est dans la solitude et la souffrance que l'on apprend le mieux!
Du haut de mes 23 ans, j'ai connu quelques abandons (3ans, mort de mon papa; enfance avec mère instable et dépressive, ensuite à 20 ans: abandon du beau-père qui est maniaco-dépressif; et une fois de plus, on devait s'occuper de notre maman comme si c'était notre fille). Bien des gens ont connus des malheurs sur cette terre, le but n'étant pas de nous appitoyer sur notre sort, mais que cette souffrance devienne riche un jour. Qu'elle nous fasse évoluer. C'est une richesse pour moi car je suis qlq1 de passionnée, qui s'investit à fond et n'est jamais blasée. A vous de trouver votre de richesse en vous.
Dans le cas du schéma de l'abandon, il faut rechercher tout ce qui a été sujet à un abandon depuis notre plus jeune âge, voire depuis le premier moi de vie fœtale.
"Je réinvente ma vie" propose plutôt une thérapie par l'écriture. Il faut nous replonger dans nos plus grandes souffrances, écrire ce que l'on a ressenti, s'écrire à soi-même ou encore, écrire aux acteurs de nos abandons et séparations. "Il est très difficile de guérir une douleur ancienne sans la revivre". Voilà pourquoi les gens ne poursuivent pas leur thérapie la plupart du temps.
Comprendre qu'un schéma se forme dans l'enfance: être sensible à l'enfant blessé en vous (exercice d'imagerie mentale de scènes traumatisantes qui doivent resurgir dans notre tête, et nous devons l'accepter). Par l'écriture, on peut parler à l'enfant qui est en nous, l'encourager et lui dire qu'on le comprend et qu'on va l'aider.
Exposer les faits et invalider le schéma par raisonnement (exemple: on ne m'abandonne pas toujours car mon ex à qui j'en ai fait voir pendant un an, est revenu après deux ans, il m'avait attendu…)
Ecrire à la personne qui a contribué à la formation du schéma qui nous paralyse (père décédé ou ami disparu)
Analyser en détail ce schéma (les attitudes autodestructrices vécues, le choix des partenaires et amis, les évènements,…)
Changer vos modes de fonctionnement, commencer par des minis objectifs
Persister: c'est lorsqu'on a envie de capituler et d'abandonner (c'est le cas de le dire!), qu'il faut justement continuer car cela commence seulement à changer et à faire effets
Pardonner au parent qui est la cause du déclenchement de ce schéma
Ce bouquin m'a énormément apporté.
Avoir un conjoint abandonnique n'est pas une chose simple, il faut pouvoir lire entre les lignes et comprendre les "crises" comme: "je veux te quitter avant que ce soit toi qui le fasses". Abandonner avant de l'être encore une fois de plus. Voilà pourquoi nous, les abandonniques, avont peur des relations sociales, et éprouvons des difficultés à établir une amitié ou confiance envers quelqu'un.
Par contre, ne croyez pas qu'un thérapeute sera votre miracle et qu'il vous en sortira, c'est VOUS qui devrez faire l'effort d'en sortir...
En tout cas, quelle souffrance, ça m'a tellement détruit dans mes relations de couples, que maintenant je préfère ne plus trop m'investir. Du coup, j'ai du mal à m'attacher à quelqu'un, de peur que cela se reproduise. On a toujours le sentiment qu'on y arrivera jamais, qu'on sera incapable d'avoir une vie de couple saine. Mais croyons en nous ; ) On est tellement fort pour pousser l'autre à bout, qu'on doit l'être pour changer ce processus.
Je vous souhaite bon courage à tous, quelle bonne idée de ce forum, et non, nous ne sommes pas seuls...
Pour ceux qui vivent avec des abandonniques, vous ne devez pas culpabiliser non plus, de toute façon, quoi que vous fassiez, cela ne sera jamais assez. Nous en voulons toujours plus, le but étant de pousser l'autre à bout pour voir jusqu'où il tiendra lui aussi (et si il craque, cela renforce notre schéma -tu vois, je savais que tu me quitterais un jour, personne ne m'aime-)
On doit avant tout apprendre à s'aimer soi, plutôt que l'on nous aime. Et ce travail se fait SEUL. C'est dans la solitude et la souffrance que l'on apprend le mieux!
Du haut de mes 23 ans, j'ai connu quelques abandons (3ans, mort de mon papa; enfance avec mère instable et dépressive, ensuite à 20 ans: abandon du beau-père qui est maniaco-dépressif; et une fois de plus, on devait s'occuper de notre maman comme si c'était notre fille). Bien des gens ont connus des malheurs sur cette terre, le but n'étant pas de nous appitoyer sur notre sort, mais que cette souffrance devienne riche un jour. Qu'elle nous fasse évoluer. C'est une richesse pour moi car je suis qlq1 de passionnée, qui s'investit à fond et n'est jamais blasée. A vous de trouver votre de richesse en vous.
Dans le cas du schéma de l'abandon, il faut rechercher tout ce qui a été sujet à un abandon depuis notre plus jeune âge, voire depuis le premier moi de vie fœtale.
"Je réinvente ma vie" propose plutôt une thérapie par l'écriture. Il faut nous replonger dans nos plus grandes souffrances, écrire ce que l'on a ressenti, s'écrire à soi-même ou encore, écrire aux acteurs de nos abandons et séparations. "Il est très difficile de guérir une douleur ancienne sans la revivre". Voilà pourquoi les gens ne poursuivent pas leur thérapie la plupart du temps.
Comprendre qu'un schéma se forme dans l'enfance: être sensible à l'enfant blessé en vous (exercice d'imagerie mentale de scènes traumatisantes qui doivent resurgir dans notre tête, et nous devons l'accepter). Par l'écriture, on peut parler à l'enfant qui est en nous, l'encourager et lui dire qu'on le comprend et qu'on va l'aider.
Exposer les faits et invalider le schéma par raisonnement (exemple: on ne m'abandonne pas toujours car mon ex à qui j'en ai fait voir pendant un an, est revenu après deux ans, il m'avait attendu…)
Ecrire à la personne qui a contribué à la formation du schéma qui nous paralyse (père décédé ou ami disparu)
Analyser en détail ce schéma (les attitudes autodestructrices vécues, le choix des partenaires et amis, les évènements,…)
Changer vos modes de fonctionnement, commencer par des minis objectifs
Persister: c'est lorsqu'on a envie de capituler et d'abandonner (c'est le cas de le dire!), qu'il faut justement continuer car cela commence seulement à changer et à faire effets
Pardonner au parent qui est la cause du déclenchement de ce schéma
Ce bouquin m'a énormément apporté.
Avoir un conjoint abandonnique n'est pas une chose simple, il faut pouvoir lire entre les lignes et comprendre les "crises" comme: "je veux te quitter avant que ce soit toi qui le fasses". Abandonner avant de l'être encore une fois de plus. Voilà pourquoi nous, les abandonniques, avont peur des relations sociales, et éprouvons des difficultés à établir une amitié ou confiance envers quelqu'un.
Par contre, ne croyez pas qu'un thérapeute sera votre miracle et qu'il vous en sortira, c'est VOUS qui devrez faire l'effort d'en sortir...
En tout cas, quelle souffrance, ça m'a tellement détruit dans mes relations de couples, que maintenant je préfère ne plus trop m'investir. Du coup, j'ai du mal à m'attacher à quelqu'un, de peur que cela se reproduise. On a toujours le sentiment qu'on y arrivera jamais, qu'on sera incapable d'avoir une vie de couple saine. Mais croyons en nous ; ) On est tellement fort pour pousser l'autre à bout, qu'on doit l'être pour changer ce processus.
Je vous souhaite bon courage à tous, quelle bonne idée de ce forum, et non, nous ne sommes pas seuls...