Le Social

Fne, je voudrais juste savoir selon vous, dans quels secteurs ou milieux il n'y pas forcément besoin de technique ?

Non pas que je veuille vous décourager, loin de là. Peut être que je ne suis pas allée frapper aux bonnes portes, et dans ce cas là, je suis preneuse, des structures et milieux où un ETS (sans qualification type bâtiment et espaces verts) peut exercer.

A bientôt

ETS avec technique de base ? Sans technique ? Je crois que les questions sont ailleurs. Nous sommes avant tout des éducateurs et...trices, Mesdames. Aujourd'hui, c'est l'employabilité qui prime et l'ARS ne voit que par l'inclusion scolaire, l'évaluation, le suivi, le parcours, l'adaptabilité. Rendre comte des moyens que nous nous donnons pour utiliser au maximum toutes les ressources environnantes. Bien-sûr qu'il est plus aisé pédagogiquement de connaitre un métier de base. Là dessus, y'a pas photo. Quel confort de pouvoir connaitre les ficelles de son métier pour amener le jeune dans l'erreur à retomber sur ses pieds ! C'est pour l'ETS une sécurité intérieure appréciable. Cependant, c'est aussi extrêmement frustrant puisque que de plus en plus les temps partargés entre institution se font (CSA, ULIS, CFA...). le suivi de pré-apprentissage est donc du registre de l'utopie. Aujourd'hui, il me semble que l'ETS doit utilisé sa souplesse dans la coordination et le partenariat, il a la nécessité de lacher prise sur son métier pour s'ouvrir à son statut de travailleur social et utiliser au maximum les équipes pluridisciplinaires. J'appartiens à cet "ancien monde" où le métier et surtout ses signes de reconnaissance sont essentiels. J'ai toujours beaucoup de bonheur à sentir chez un jeune la motivation et le désir du métier. Lorsque cela parait, il me semble essentiel de l'orienter très rapidement vers un CFA. C'est un peu frustrant mais c'est ainsi, ce n'est plus le rôle d'un ETS mais celui d'un formateur. Je crois qu'aujourd'hui un ETS doit davantage travailler sur sa faculté d'adaptation, beaucoup de techniques simples s'apprennent avec un tant soit peu d'humilité et d'écoute. Ce n'est pas parce que vous allez savoir utiliser une scie à chantourner que vous serez menuisier ou ébéniste et personne ne vous le demande.En revanche, puisque vous aurez vécu les premiers moment avec les erreurs de son utilisation, vous saurez utiliser vos erreurs et créer des modes opératoires adaptés. Je crois également qu'il faut savoir oser les lieux de stages et dépenser son énergie a convaincre les employeurs de tenter l'expérience du "handicap". Si un jeune est motivé et désireux, il saura se faire valoir et convaincra l'employeur de lui consacrer du temps à le former. Les employeurs rapportent souvent qu'il apprécient la ponctualité, la tenue de travail adapté, les absences prévenues. C'est sur ces postures que nous, ETS, nous devons travailler. C'est certainement un peu réducteur mais cela fait la différence à l'heure ou lycée, collèges, CFA recherchent des lieux de stage. De plus, consacrer du temps et garantir notre disponibilté à l'employeur en cas de problèmes est aussi un atout que les ETS ont ce qui n'est pas le cas des formateurs. Alors, tout cela pour dire, que technique ou pas ce qui prime c'est l'enthousiasme d'être au service de l'usager; Que l'équilibre s'obtient dans le mouvement et que nous avons tout interet à lacher un peu de mou sur le métier (ce qui ne veut pas dire le dénigrer).
Cordialement.

Bonjour à tous,
Voilà, je me présente à un concours complémentaire d'ETS lundi, décision prise de façon soudaine sous le conseil de ma conseillère en insertion: je suis actuellement enseignante contractuelle en sciences et techniques sanitaires et sociales. N'ayant pas obtenu de poste cette année (dues aux fameuses réformes) je me retrouve sans emploi.
J’ai toujours été attirée par les métiers du social, en particulier celui d'éducateur... A noter que j’ai une expérience en tant qu’éducatrice scolaire. Mais voilà, rien à faire, la prestation orale n'est pas mon truc... C'est pourquoi je ne souhaite pas dépenser 180 euros (dans l'éventualité où je serais retenue à l'écrit) pour un concours où je n'ai pas forcément ma place et où je risque d'être recalée pour mon manque d'expérience "technique"...
Je souhaite donc avoir des arguments à présenter au jury … ma question est donc celle de Béa : dans quels secteurs ou milieux, n’y-a-t-il pas forcément besoin de technique ??
L’ETS n’exerce-t-il pas auprès des enfants également ?? Dans ce cas on ne lui apprend pas un métier !
Ma région finance la formation, car c’est un métier en tension… et si à la sortie les employeurs n’attendaient que des personnes « expérimentées » possédant une « technique » ??
J’ai bientôt 30 ans et je ne souhaite pas reprendre des études « pour rien »…

Merci pour votre réponse.

Salut Cléo, ne t’inquiètes pas pour l'oral, c'est stressant déstabilisant, mais c'est plus pour voir ta motivation et ton équilibre mental qu'autre, si en plus tu passe lundi un concours c'est qu'ils n'ont très certainement pas eu assez de monde en juin. donc "no stress".
A mon avis vu tes diplômes je pense que tu as un profil pour bosser en IME, CFAS, EREA ou en ITEP. mais attention ça n'engage que moi.
Fred

Effectivement, ils viennent d'ouvrir la formation à ceux qui n'ont pas de bagages techniques, ce qui est mon cas : Je suis en 1ere année ETS. Si tu veux être ETS dans un domaine trop précis il te faudra une formation ce qui est normal. Par contre, il y a des postes ou la technique s'apprend sur le tas. Par exemple, un ESAT Self, Restaurant. J'espère avoir répondu à ta question.

bs je suis educ spé depuis 11 ans en ITEP ou je menne un atelier cuisine avec les ados et je pensais me réorienter en educ technique .. est ce possible et comment? que dois je faire? un cap ? et si oui connaissez vous des cap cuisine par correspondance ? !! merci !!