Re: Surveillant de nuit qualifié
Publié : 16 juil. 2008 14:02
Bonjour à tous,
voici la lettre adressée à ma direction concernant "la prime de panier" que l'on doit remplacer
par ce qui suit:
Objet : Allocation de restauration
Monsieur le Directeur,
Le 11 juin 2008, lors de notre rencontre, il a été question, entre autre, d’une « prime de panier »qu’il convient d’appeler « ALLOCATION DE RESTAURATION »
Vous avez, effectivement accordée cette « prime » sous le taux de 3.28€ et qui figure sur le bulletin de juin, pour les salariés concernés(passant à 3.31€ au 1er juillet).
Aussi bien le code du travail, que l’Urssaf parle d’un montant de 5.50€.
Ce dernier parlant même d’exonération totale de charges.
Ci-dessous vous trouverez quelques textes y faisant allusion :
Lorsque le travailleur salarié est contraint de se restaurer sur son lieu de travail en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail, l’employeur est autorisé à déduire l’indemnité dans la limite de 5,50 euros.
Sont concernés les salariés travaillant de nuit ou en équipe ou en horaire décalé.
Depuis la réforme des frais professionnels applicable à compter du 1er janvier 2003, les deux primes panier de jour et panier de nuit ont été remplacées par une indemnité unique de restauration sur le lieu de travail.
Elle est versée aux salariés afin de les indemniser des frais de nourriture qu’ils engagent dans certaines circonstances. Elle peut être prévue par la convention collective qui fixe les conditions dans lesquelles les salariés en bénéficient, mais peut également résulter d’un usage dans l’entreprise.
Même si la prime de panier n’existe plus officiellement depuis la réforme des frais professionnels, de nombreuses conventions collectives continuent de la prévoir.
C’est par exemple le cas des conventions collectives du bâtiment et de la métallurgie qui accordent une prime de panier aux salariés travaillant de nuit.
Désormais, 2 allocations sont à distinguer :
• allocations de restauration sur le lieu de travail. Elles sont versées pour compenser des conditions de travail particulières (travail en équipe, posté, continu, de nuit…) ;
• allocations de restauration hors de l’entreprise. Elles sont versées aux salariés en déplacement hors de l’entreprise et qui ne peuvent se restaurer à leur domicile ou sur leur lieu habituel de travail.
Allocations et indemnités forfaitaires exonérées
Certaines allocations et indemnités forfaitaires sont exonérées, sans justificatifs, si elles ne dépassent pas un montant plafond fixé annuellement.
• Indemnités de repas pris sur le lieu de travail : 5,40 euros en 2007. (5.50 en 2008)
• Indemnités de repas pris hors du lieu de travail, quand les circonstances empêchent le salarié de rejoindre son domicile ou son lieu de travail : 7,90 euros en 2007 (par exemple, anciennes primes de chantier).
Au-delà de ce plafond, ces frais doivent être justifiés et les indemnités versées peuvent rester exonérées si les conditions précisées ci-dessus sont remplies (justificatifs, etc.). Dans le cas contraire, la fraction excédentaire par rapport aux plafonds ci-dessus est rajoutée au revenu imposable.
Les indemnités répondant aux conditions ci-dessus ne sont pas exonérées si le contribuable opte pour la déduction des frais réels.
Si elles ne remplissent pas les conditions exposées ci-dessus, les allocations et remboursements de frais doivent être ajoutés à la rémunération brute. Une partie peut toutefois être ensuite déduite si le salarié opte pour les frais réels.
http://www.urssaf.fr/employeurs/chef_de ... ts_12.html
• Allocations forfaitaires
Si vous indemnisez votre salarié de ses dépenses d’alimentation et d'hébergement par des allocations forfaitaires, vous bénéficiez des dispositions de l’arrêté du 20 décembre 2002 modifié par l’arrêté du 25 juillet 2005. Ce texte détermine les limites d’exonérations de cotisations sur ces allocations, sans qu’il soit nécessaire que vous apportiez d’autres justifications que celles des circonstances de fait.
Pour 2008, ces limites sont les suivantes :
Indemnité de repas
- 16,40 euros par repas
Indemnité de restauration sur le lieu de travail
- 5,50 euros par repas
lorsque votre salarié est contraint de prendre une restauration sur son lieu effectif de travail, en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail, telles que travail en équipe, travail posté, travail continu, travail en horaire décalé ou travail de nuit,
FORCE OUVRIERE vous demande donc
- de revoir le taux appliqué, à savoir 5.50€, exonéré de charges sociales en lieu et place des 3.28€
- un rattrapage pour les agents d’accueil depuis la mise en place de la stabilisation
- le paiement rétroactif sur 5 ans pour les surveillants de nuit du « Planas ».
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, mes respectueuses salutations.
M.ALTIER Alain
Le délégué syndical FO
Voila donc un moyen ,chers collegues, de se rattraper de la prime de 1000€ qu'ils ont refusé de negocier!
Un exemple de calcul me concernant:
prenons une moyenne de 3€ dans le cas actuel et de 5€ suivant le code du travail.
120 nuits /an X 3€ X 5ans = 1800€/surveillant
120 nuits /an X 5€ X 5ans = 3000€/surveillant
les chiffres parlent d'eux memes et nous sommes 3,car contrairement à certains, je revendique et negocie pour tous mes collegues, et ce quelle que soit leur appartenance.
A méditer!!
A+
bvh394
voici la lettre adressée à ma direction concernant "la prime de panier" que l'on doit remplacer
par ce qui suit:
Objet : Allocation de restauration
Monsieur le Directeur,
Le 11 juin 2008, lors de notre rencontre, il a été question, entre autre, d’une « prime de panier »qu’il convient d’appeler « ALLOCATION DE RESTAURATION »
Vous avez, effectivement accordée cette « prime » sous le taux de 3.28€ et qui figure sur le bulletin de juin, pour les salariés concernés(passant à 3.31€ au 1er juillet).
Aussi bien le code du travail, que l’Urssaf parle d’un montant de 5.50€.
Ce dernier parlant même d’exonération totale de charges.
Ci-dessous vous trouverez quelques textes y faisant allusion :
Lorsque le travailleur salarié est contraint de se restaurer sur son lieu de travail en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail, l’employeur est autorisé à déduire l’indemnité dans la limite de 5,50 euros.
Sont concernés les salariés travaillant de nuit ou en équipe ou en horaire décalé.
Depuis la réforme des frais professionnels applicable à compter du 1er janvier 2003, les deux primes panier de jour et panier de nuit ont été remplacées par une indemnité unique de restauration sur le lieu de travail.
Elle est versée aux salariés afin de les indemniser des frais de nourriture qu’ils engagent dans certaines circonstances. Elle peut être prévue par la convention collective qui fixe les conditions dans lesquelles les salariés en bénéficient, mais peut également résulter d’un usage dans l’entreprise.
Même si la prime de panier n’existe plus officiellement depuis la réforme des frais professionnels, de nombreuses conventions collectives continuent de la prévoir.
C’est par exemple le cas des conventions collectives du bâtiment et de la métallurgie qui accordent une prime de panier aux salariés travaillant de nuit.
Désormais, 2 allocations sont à distinguer :
• allocations de restauration sur le lieu de travail. Elles sont versées pour compenser des conditions de travail particulières (travail en équipe, posté, continu, de nuit…) ;
• allocations de restauration hors de l’entreprise. Elles sont versées aux salariés en déplacement hors de l’entreprise et qui ne peuvent se restaurer à leur domicile ou sur leur lieu habituel de travail.
Allocations et indemnités forfaitaires exonérées
Certaines allocations et indemnités forfaitaires sont exonérées, sans justificatifs, si elles ne dépassent pas un montant plafond fixé annuellement.
• Indemnités de repas pris sur le lieu de travail : 5,40 euros en 2007. (5.50 en 2008)
• Indemnités de repas pris hors du lieu de travail, quand les circonstances empêchent le salarié de rejoindre son domicile ou son lieu de travail : 7,90 euros en 2007 (par exemple, anciennes primes de chantier).
Au-delà de ce plafond, ces frais doivent être justifiés et les indemnités versées peuvent rester exonérées si les conditions précisées ci-dessus sont remplies (justificatifs, etc.). Dans le cas contraire, la fraction excédentaire par rapport aux plafonds ci-dessus est rajoutée au revenu imposable.
Les indemnités répondant aux conditions ci-dessus ne sont pas exonérées si le contribuable opte pour la déduction des frais réels.
Si elles ne remplissent pas les conditions exposées ci-dessus, les allocations et remboursements de frais doivent être ajoutés à la rémunération brute. Une partie peut toutefois être ensuite déduite si le salarié opte pour les frais réels.
http://www.urssaf.fr/employeurs/chef_de ... ts_12.html
• Allocations forfaitaires
Si vous indemnisez votre salarié de ses dépenses d’alimentation et d'hébergement par des allocations forfaitaires, vous bénéficiez des dispositions de l’arrêté du 20 décembre 2002 modifié par l’arrêté du 25 juillet 2005. Ce texte détermine les limites d’exonérations de cotisations sur ces allocations, sans qu’il soit nécessaire que vous apportiez d’autres justifications que celles des circonstances de fait.
Pour 2008, ces limites sont les suivantes :
Indemnité de repas
- 16,40 euros par repas
Indemnité de restauration sur le lieu de travail
- 5,50 euros par repas
lorsque votre salarié est contraint de prendre une restauration sur son lieu effectif de travail, en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail, telles que travail en équipe, travail posté, travail continu, travail en horaire décalé ou travail de nuit,
FORCE OUVRIERE vous demande donc
- de revoir le taux appliqué, à savoir 5.50€, exonéré de charges sociales en lieu et place des 3.28€
- un rattrapage pour les agents d’accueil depuis la mise en place de la stabilisation
- le paiement rétroactif sur 5 ans pour les surveillants de nuit du « Planas ».
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, mes respectueuses salutations.
M.ALTIER Alain
Le délégué syndical FO
Voila donc un moyen ,chers collegues, de se rattraper de la prime de 1000€ qu'ils ont refusé de negocier!
Un exemple de calcul me concernant:
prenons une moyenne de 3€ dans le cas actuel et de 5€ suivant le code du travail.
120 nuits /an X 3€ X 5ans = 1800€/surveillant
120 nuits /an X 5€ X 5ans = 3000€/surveillant
les chiffres parlent d'eux memes et nous sommes 3,car contrairement à certains, je revendique et negocie pour tous mes collegues, et ce quelle que soit leur appartenance.
A méditer!!
A+
bvh394