Re:
Publié : 20 nov. 2013 12:22
par flo
bonjour,afin de donner une idee de ce qui est demande,je mets mon module 1.Pour info j'avais valide les 8 modules du 1ere coup.
Description de votre expérience et de vos acquis
professionnels
I. Votre expérience dans l'aide et l'accompagnement d'une personne dans les actes de la vie quotidienne.
Vous parlez ici de votre expérience dans l'aide et l'accompagnement de personnes, y compris à
domicile auprès de personnes ayant un certain degré d'autonomie .IL s'agit de l'aide apportée pour les soins (toilette, habillage, repas, élimination, ou déplacement,....) non pour le ménage ou les courses, ou pas uniquement. IL peut également s'agir de soins en établissement ou auprès de personnes plus dépendantes.
1- Activités d'aide et d'accompagnement réalisées :
Quelles activités avez-vous fréquemment réalisées ? (toilette, habillage, repas, élimination ou déplacement,...)
Quel type de personnes avez-vous aidé ?
Dans le service où je travaille, j’aide quotidiennement les pensionnaires pour les actes de la vie courante comme :
La toilette : Au niveau du confort et du bien être des personnes, je prends soin d’eux en effectuant soit une toilette au lit, au lavabo, ou à la douche. J’effectue une aide totale ou partiel en fonction de leur degré d’autonomie. Je veille au maintien d’une bonne hygiène corporelle. Je soigne leur image (coiffage, rasage, maquillage). Je surveille l’état cutané et le protège par des effleurages avec une huile ou une crème hydratante.
Habillage et déshabillage : J’aide les personnes à choisir des vêtements propres, adapté à la saison et à leur état général. Le but est de protéger leurs corps des frottements et de préserver leur esthétique.
Déplacements : J’aide les patients ayant des difficultés dans leur déplacement en fauteuil roulant. A la marche je leur propose mon bras, leur canne, leur déambulateur. Pour leur sécurité je ne les laisse jamais seul.
J'apporte mon aide pour le lever, le coucher, la sieste. Si le patient est en surcharge pondérale ou hypotonique, j'utilise le verticalisateur ou le lève malade.
J’installe et réinstalle confortablement les personnes dans leurs fauteuils pour la prise des repas. Je mets en place les conditions favorables à un bon endormissement suivant leurs habitudes. En accord avec la personne, je baisse le store et si elle le désire, je lui mets une veilleuse. Pour son confort j’utilise un traversin ou un oreiller
Les repas : J’aide à la commande, à la préparation et à la distribution des repas en salle à manger et en chambre. Je suis vigilante à respecter la température des plats chauds et froids. Je vérifie les régimes. J’aide à la prise des repas total ou partiel. Je les stimule, je coupe la viande, je veille à leur bonne hydratation.
L’élimination : Je les accompagne aux toilettes ou je les installe sur la chaise pot. Je leur mets la protection adapté à leur état si nécessaire. Je pose un urinal ou je mets un étui pénien à un homme. Pour une femme, je l’installe sur un bassin. Je surveille leur diurèse, et la fréquence à laquelle ils vont à la selle. Je note le résultat dans le dossier de soin et j'informe l'infirmière en cas de problème (absence d'urine, brulure à la miction, selle liquide).
Dans quel lieu ? (quel type d'établissement ou de structure)
Au long séjour de l’hôpital de Rives
Quel type de personnes avez-vous aidé ?
J’aide des personnes âgées dont le gir est de 1 ou 2, elles peuvent avoir des déficiences physique ou psychique du à l'âge ou à la maladie.
Des personnes âgées dépendantes, semi-dépendantes, présentant des baisses de l'acuité visuelle et auditive. Des personnes hémiplégiques, diabétiques, ayant des problèmes circulatoire (pose de bas de contention, surélévation du pied du lit).Des insuffisants respiratoires, cardiaques, et rénaux.
Des personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer (atrophie dégénérative cérébrale entrainant une démence et touchant surtout les personnes âgées; démence sénile)
Des personnes atteintes de la maladie de parkinson (affection neurologique dont les principaux symptômes sont le tremblement, une diminution de la motricité. Elle est provoquée par des lésions dégénératives de la zone de l'encéphale du au vieillissement)
Des personnes atteintes de sclérose en plaque (maladie neurologique qui atteint que le système nerveux central.
2- Dans votre expérience, choisissez deux situations où vous avez
accompagné des personnes pour la toilette, l'habillage, le repas, l'élimination et le déplacement.
Situation 1 :
Décrivez la situation :
J'effectue une toilette complète au lit pour respecter son besoin d'être propre. C’est un moment privilégié pour communiquer, observer, évaluer l'état cutané et l'état de santé du patient, ainsi que de maintenir et restaurer son autonomie.
La toilette au lit du patient s'effectue dans le respect et la pudeur.
Qui était la personne aidée ? (Par exemple son âge sa culture, ses habitude,...)
Mme L est née en 1923 à Voiron, elle est de nationalité française. Veuve, elle a 4 enfants dont 2 fils et 2 filles. Ses fils et une de ses filles habitent la région Parisienne, ils viennent la voir pour les vacances et les fêtes.
Son autre fille qui réside à Lyon lui rend régulièrement visite.
Mme L est une dame de moyenne corpulence, frileuse et pudique. Ses yeux sont bleus, ses cheveux longs et de couleur gris Elle porte des lunettes et à 2 appareils dentaire.
Avant Mme L travaillait comme femme de service dans un collège, elle aimait lire et tricoter.
Elle a été hospitalisée en long séjour en janvier 2007 pour démence de type Alzheimer. Cette résidente a des troubles du comportement. A ce jour, elle est à un stade avancé de la maladie.
Chez cette personne plusieurs besoins fondamentaux sont perturbés :
Mme L a besoin d'aide pour se laver, se vêtir, se dévêtir, protéger ses téguments. Pour manger et boire, cette patiente a besoin d’être stimulée. Elle est incontinente urinaire et fécale. Des protections adaptées à sa morphologie ont été mise en place. Ses transferts, et ses déplacements en fauteuil sont assurés par un soignant. Ses facultés intellectuelles sont altérées. Pour sa sécurité, des barrières ont été installées à son lit sur prescription médicale.
Dans quel endroit étiez-vous ?
Etiez-vous seule ou avec d'autre ?
J'étais au long séjour, dans sa chambre seule avec elle.
Quelle aide avez-vous apportée à la personne ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Dans un premier temps, je frappe à la porte et j'entre dans la chambre. J'allume la lumière, je salue la patiente et je me présente. Je l'informe que c'est le matin, j’entrouvre les stores de 30 cm pour qu'elle puisse voir le temps qu'il fait, que la lumière ne l'éblouisse pas trop et pour respecter sa pudeur car en face il y a des habitations. Je lui indique l'heure qu'il est. Je vérifie que la fenêtre soit bien fermée et que le radiateur fonctionne. Je l'informe du soin que je vais réaliser dans quelques minutes en l’occurrence sa toilette. je lui demande si elle est d'accord. Je sors, je me lave les mains, je prépare mon guéridon.
Celui ci se compose :
- D'une cuvette
- d'un sac poubelle
- un gel hydro alcoolique (G .H .A.)
- 1 tablier a usage unique
- une lavette avec un flacon détergeant désinfectant dilué (1 sachet de 20ml pour 4l d'eau
froide) + gants mappa
- une protection
- 3 paires de gants jetables
- 2 alèses
- 2 gants de toilette et 2 serviettes
- de l'huile pour la prévention des escarres
- un tube de pommade pour les irritations cutanées
- un haricot + solution pour bain de bouche +compresses, abaisse langue
A l'entrée de la chambre, je dispose le chariot de linge sale qui comporte 4 compartiments pour le trie du linge et une poubelle :
Je frappe, j’entre dans la chambre, je referme la porte, je resalue Mme L, je mets la présence. Je me désinfecte les mains au gel hydro alcoolique (G.H.A.), je rappelle à la patiente le soin que je vais effectuer c'est à dire sa toilette.
Je rajoute sur mon guéridon le matériel qui se trouve dans la chambre (savon liquide personnel, brosse à cheveux, eau de toilette...)
Je sors du placard la tenue vestimentaire qui a été choisis la veille par ses soins.
J'enfile mon tablier a usage unique, les gants de ménage, je désinfecte l'adaptable avec une lingette imbibée de solution détergente désinfectante. J’enlève mes gants et je les pose en bas du guéridon. Je me lave les mains. Je dépose les alèses sur l'adaptable désinfectée en vue de la réfection du lit qui s'effectue à la fin des toilettes.
Si je débute par le soin de bouche, c’est pour que la personne puisse mieux s'exprimer.
Tout d'abord, je mets des gants à usage unique. je nettoie précautionneusement les appareils dentaire de Mme L avec du dentifrice; ceux ci se trouvent dans une boite fermée selon le protocole du service. Je me munie d’abaisse langue et de compresses imbibées de solution de bicarbonate, d’un haricot et d’une serviette .J’effectue le soin et je lui demande de se rincer la bouche avec la solution de bicarbonate de soude (1 cuillère à café pour 1 verre d'eau). J'invite Mme L à remettre ses appareils si elle n'y arrive pas seule, je l'aide. .Je dépose mes gants dans le sac poubelle, je me désinfecte les mains au gel hydro- alcoolique.
Je monte le lit à ma hauteur afin de préserver mon dos. Je déborde le lit, je plie le dessus de lit ainsi que la couverture que je pose sur une chaise au pied du lit. Je lui laisse le drap pour respecter sa pudeur. Je me lave les mains, je prépare ma cuvette d'eau tiède.je lui fais toucher, je lui pose la question si la chaleur lui convient. Avec un gant je lui lave les yeux à l'eau claire de l'extérieur vers l'intérieur. Puis je lave le reste du visage, les oreilles, le cou à l’eau ou avec du savon suivant son désir. Je rince et j'essaie de faire participer Mme L pour s'essuyer le visage, je l'encourage et je la félicite.
Je lui enlève sa chemise de nuit, je lui laisse le drap sur son pubis et ses jambes ceci pour respecter sa pudeur et éviter qu'elle n’ai froid. Je la savonne en commençant par le bras le plus éloigné de moi, le torse l'abdomen, le nombril et je termine par le bras le plus proche. J'insiste au niveau des aisselles, des plis interdigitaux, sous les seins et les plis cutanés pour éviter toute rougeur ou macération Je rince, je sèche si Mme L n’y arrive pas seule en tamponnant délicatement. Car je sais que les personnes âgées ont la peau très fragile. Je recouvre le buste de Mme L avec le drap pour préserver sa pudeur. Je savonne la jambe la plus éloignée de moi, je rince, je sèche délicatement, je retourne l'alèse pour poser la jambe propre dessus. Je procède de la même façon pour l'autre jambe. Je mets mon gant au sale c'est-à-dire en bas de mon guéridon. Je recouvre Mme L.
Je remonte la barrière pour éviter une chute le temps de changer l'eau de ma cuvette pour la toilette génitale. Je mets des gants à usage unique afin de me protéger des liquides biologiques.
J’enlève la protection que je mets dans le sac poubelle. Je prends le gant de toilette à usage unique, je savonne le pubis, les plis de l'aine, je retourne mon gant pour savonner les grandes lèvres, les petites lèvres de la vulve vers l'anus afin d’éviter de remonter les souillures et les germes vers le méat urinaire. Je rince, je sèche délicatement avec la deuxième serviette. Je jette les gants à usage unique et celui jetable dans la poubelle. Si la personne avait été souillée, pour son confort et par respect, j'aurai commencé par la toilette génito- anale.
Pour préserver sa pudeur, je recouvre Mme L.
Je change l'eau pour le dos, en m'assurant de remettre la barrière pour sa sécurité le temps du déplacement au lavabo. Je préviens Mme L du changement de position, je l'invite à se tourner, je l'installe confortablement en décubitus latéral, et je lui demande de se tenir à la barrière.
Pendant tout ce temps là, le drap recouvre la patiente, je lui savonne le dos avec le deuxième gant de toilette, je rince, je sèche. Je mets des gants, j’effectue la toilette du siège, je savonne, je rince et je sèche. Je suis attentive à bien sécher le pli inter fessier car il y a des risques de coupure du à la macération.
Pendant toute la durée du soin, j’ai observé qu'il n'y ai pas de rougeur au niveau de la peau. S’il y a un changement de l’état cutané, j’en informe l’infirmière à l’oral et je retranscris mes observations dans le dossier de soin.
Je jette mes gants à usage unique dans la poubelle. A main nue je pratique une prévention d'escarre par effleurage des points d'appui avec une huile d’amande douce (épaules, coudes, sacrum, talons,...). J'hydrate sa peau avec une crème pour prévenir les démangeaisons et les sensations cutanées désagréable. La patiente à ce moment là apprécie, j’observe qu’elle est détendue.
J'installe la protection, je lui mets son maillot de corps, puis je l'assoie au bord de son lit pour l'habiller plus facilement. Je l'installe seule confortablement dans son fauteuil roulant car cette personne est légère et pivote sur ses pieds.
Je finalise la toilette par la coiffure, je lui mets du parfum, Je vérifie la propreté et la longueur des ongles des mains. Si les ongles des mains sont longs, je les coupe pour éviter tout risque de griffures (patient, personnel…).Pour les pieds, je l’inscris à la pédicure qui passe une fois par mois. Je lui mets ses bijoux car Mme L est très coquette Je nettoie ses lunettes et je l’invite à les mettre. Je lui tends son miroir afin qu’elle puisse se regarder.
Quand le soin est terminé, je me frictionne les mains au gel hydro alcoolique.
Tout le temps de la toilette, je parle a Mme L, je la rassure, lui explique ce que je fais, je lui parle des visites qu’elle a eue, du temps qu’il fait, puis j'enlève mon tablier, me lave les mains, et j'emmène Mme L en salle à manger pour qu'elle puisse prendre son petit déjeuner.
Je reviens ensuite pour nettoyer l'environnement de la patiente, je mets un tablier plastique, j’aère la chambre. Je mets mes gants de ménage, je désinfecte avec une lavette imbibée de détergent désinfectant le matériel que j'ai utilisé (tube de crème, flacons de savon, parfum et d''huile pour l'effleurage des points d'appui..), je les range. Je rince ma cuvette à l'eau chaude puis je la pose en bas du guéridon avant de l'emmener au lave bassin pour la désinfecter. Je désinfecte le matériel proche de la patiente (table de nuit, potence, sonnette, barrières du lit, télécommande du lit, matelas).
J’enlève les gants de ménage, je me frictionne les mains avec le G.H.A. J'enlève la présence .Je mets des gants à usage unique, j élimine le linge sale dans les différent sacs collecteurs prévu dans le couloir près de la chambre. J'évacue le sac poubelle après l'avoir fermé dans la chambre. Je nettoie et désinfecte tout le matériel utilisé sur le guéridon avec une lavette propre imbibée de solution détergente et désinfectante.
Je me lave les mains au savon doux suivi d'une friction au G.H.A
A la fin des soins, je note la réalisation du soin dans le dossier de Mme L ainsi que les observations réalisés au cours de la toilette concernant l'état physique, psychologique de Mme L. J'avertis l’infirmière au moindre problème (rougeur, température, œdème..) et j'émarge les diagrammes de soin pour la traçabilité.
Pourquoi avez-vous procédé ainsi ?
Si j'ai effectué la toilette au lit de Mme L c’est pour sa sécurité et la mienne. Elle ne prend appui que pour les transferts du lit au fauteuil et vice versa.
A quels besoins souhaitiez-vous répondre ?
J'ai répondu aux besoins d'être propre et de protéger ses téguments, de se vêtir, et de sécurité .J’ai respecté sa pudeur et sa dignité.
Qu'est-ce qui vous a semblé important sur le plan de l'hygiène ?
Qu'est-ce qui vous a semblé important pour respecter la personne ?
Sur le plan de l'hygiène ce qui m'a paru important, c'est de me laver les mains en respectant le protocole , de mettre des gants à usage unique pour la toilette intime, de changer d'eau ,de protection, de gants et de serviette de toilette , de respecter le sens de la petite toilette de la vulve vers l'anus, de nettoyer l'environnement, de désinfecter le matériel utilisé(cuvette, flacon, tube ...)
Pour la personne, il m'est apparue important de veillez au respect de sa pudeur et de son intimité en la couvrant entre chaque étape de la toilette. De prendre soin de son esthétique, de veiller à ce que la fenêtre et la porte soient fermées. J'ai respecté la température de l'eau, je l'ai saluée, je me suis présentée et lui ai parlé pour la rassurer tout le long du soin.
Avez-vous essayé de développer les capacités et l'autonomie de cette personne ?
J’ai essayé de développer ses capacités et son autonomie en l'encourageant à se rincer la bouche, à mettre ses appareils dentaire, à s'essuyer le visage et les bras suivant son état ce jour là, et mettre ses lunettes.
Avez-vous pu observer une évolution dans la situation de la personne ?
Vu son âge avancé et sa pathologie, il est très difficile de voir une évolution. A ce jour l’objectif de l’équipe soignante est de lui garder l’autonomie qui lui reste en la stimulant.
Situation 2 :
Décrivez la situation :
Les repas :
La restauration est assurée par la cuisine du centre hospitalier de Rives en liaison froide. Les repas nous sont livrés dans une armoire réfrigérée, afin d’éviter tout risque de rupture de la chaine de froid. Le réchauffement des gastros s’effectue dans le service grâce à un chauffe plat. Les plats sont réchauffés pendant 40 mn sauf pour les steaks hachés, les friands, quiches, pizzas etc. qui sont mis pendant 20mn car sinon ils sont immangeables... Les repas sont pris en communs en salle à manger. Des petites tables de 4 personnes sont installées pour que les résidents puissent créer des liens et échanger. Ils se retrouvent comme dans un petit restaurant avec des panières à pain, des petites carafes d'eau et de vin. Le service est effectué à l'assiette.
Les résidents ont une heure pour se restaurer. Je suis dans la salle à manger ainsi que le reste de l'équipe pour le service, les stimuler, les aider partiellement ou totalement à la prise de leur repas lorsqu'ils n'y arrivent plus seul. Garder le plus possible leur autonomie qui leur reste fait partie de nos priorités.
Pour les personnes qui ne peuvent venir en salle à manger pour raison diverses, je prépare un plateau et je leur apporte en chambre. Je me sers d'un chariot sur lequel je prends soin de préparer des serviettes de table, 1 paire de gants, des lavettes imbibées de détergent désinfectant pour pouvoir nettoyer l'adaptable avant et après le repas.
Qui était la personne aidée ? (Par exemple son âge, sa culture, ces habitudes,...)
Mme M est née en 1915 à Cognin, elle est de nationalité française. Ancienne agricultrice à Beaucroissant, elle est veuve et a une fille qui lui rend visite 2 fois par semaine.
Cette résidente est de forte corpulence (elle pèse 90kg), Ses cheveux sont blancs et coupés court. Elle porte des lunettes et 2 appareils dentaires.
Cette patiente a été admise en long séjour en 2000 pour baisse de l’état général. Mme M est hypotonique, elle a de très grosses difficultés pour se mouvoir. Les doigts de ses mains sont déformés du à polyarthrite rhumatoïde. Elle est incontinente urinaire et fécale, des protections adaptées à sa morphologie ont été mises en place. Cette patiente a besoin d’une aide totale pour être propre et protéger ses téguments, pour se vêtir, se dévêtir, pour manger et boire et pour ses transferts. Pour la nutrition un régime mixé a été prescrit, elle boit de l’eau gélifiée car risque de fausse route. Les transferts s’effectuent à deux soignants et au lève malade. Pour se déplacer en fauteuil roulant, Mme M a besoin d’une tierce personne.
Dans quel endroit étiez-vous ?
Au long séjour du centre hospitalier de Rives
Etiez-vous seule ou avec d'autres ?
J'étais seule avec la patiente dans sa chambre
Quelle aide avez-vous apportée à la personne ?
Aide aux repas et à l'hydratation
Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Avant de m'occuper des repas, je m'habille d'un tablier tissu pour le service et l'aide aux repas. Je me lave les mains et j'utilise un gel hydro alcoolique entre chaque patient que j'aide.
Je prépare donc le plateau de Mme M en vérifiant son régime alimentaire, ses gouts et la présentation des aliments agréable au regard. Cela peut inciter la personne à manger Je n'oublie pas de prendre la température des aliments chaud et froid à l’aide d’une sonde pour éviter tout risque d’intoxication alimentaire. Cette dame prend un repas mixé car il lui arrive de faire des fausses routes. Connaissant les gouts alimentaires de Mme M, je m’assure qu’il y a du fromage à pâte molle.
J’arrive dans la chambre, je salue Mme M, je me présente, je mets la présence et je l'informe qu'il est l'heure du repas et du contenu de celui ci. Je remonte la tête du lit, je vérifie que son oreiller est bien installé sous sa tête afin de soutenir celle-ci droite et légèrement en avant pour éviter les fausses routes, j'installe une chaise à coté d'elle afin que nous puissions nous voir et échanger, je lui installe sa serviette de table. Je me frictionne les mains au G.H.A.
Je propose à Mme L des couverts ergonomique du fait que ses mains sont déformées. Mais Mme L n’y arrivant pas seule, je l’aide.
Je lui fais gouter du bout de la cuillère afin qu'elle me dise si elle aime, si ce n’est pas trop chaud. Mme L n’arrivant plus à manger seule même avec des couverts ergonomique du fait que ses mains sont déformées, je la faire participer en reconnaissant les aliments. J’essaie de stimuler sa mémoire en lui demandant comment elle cuisinait l’aliment en question. Je vais à l'allure de la personne, je lui propose à boire régulièrement car l'hydratation est très importante surtout chez les personnes âgées qui n'ont plus la sensation de soif. En cas de canicule il y a un risque de déshydratation pouvant conduire à la mort.
Je m'assure qu'elle n'a plus faim(en lui demandant), je l’invite à essayer de s’essuyer la bouche, si elle n’y arrive pas, je le fais délicatement avec sa serviette.je la réinstalle. Je m'assure qu'elle n'a besoin de rien en lui demandant par exemple si elle souhaite regarder la télévision. Je débarrasse son plateau, je désinfecte l'adaptable en prenant soin de bien mettre les gants de ménage. J’enlève la présence, Je me lave les mains et prends congé d'elle.
Je note la quantité et la qualité des aliments et des boissons absorbées quand cela est demandé par le médecin ou l’infirmière sur une fiche alimentaire se trouvant dans le dossier de soin
Je transmets par écrit sur le dossier de soin et a l'oral à l'infirmière toutes constatations ou tout problème survenu pendant la prise du repas exemple : fausse route, régurgitation, nausées, refus de s’alimenter.
Pourquoi avez-vous procédé ainsi ?
Si j'ai procédé ainsi c'est pour respecter la patiente, l’hygiène en collectivité, le protocole établi par le centre hospitalier.
A quels besoins souhaitiez-vous répondre ?
Boire et manger fait parti des besoins fondamentaux c'est a dire la capacité qu'a l'organisme a ingérer des aliments et des boissons en quantité suffisante pour assurer la croissance et l'entretien de ses tissus et maintenir l'énergie indispensable à son fonctionnement.
Qu'est-ce qui vous a semblé important sur plan de l'hygiène ?
De respecter la température des plats froids et chauds pour éviter tout risque d'intoxication alimentaire. De me laver les mains et d'utiliser le G.H.A.entre chaque patient, de porter un tablier en tissus, de désinfecte l'adaptable avant et après le repas
Qu'est-ce qui vous a semblé important pour respecter la personne ?
Ce qui m'a semblé important pour respecter la personne, c’est de frapper à la porte de sa chambre, de la saluer, de me présenter, de l'installer correctement, d’aller a son rythme, de lui nettoyer la bouche après le repas.
Avez-vous essayé de développer les capacités et l'autonomie de cette personne ?
Avez-vous pu observer une évolution dans la personne ?
J’ai essayé de conserver sa capacité à manger seule, en lui proposant des couverts ergonomiques.
J’ai stimulé sa mémoire gustative à reconnaître les aliments, sa mémoire intellectuel en lui demandant comment elle cuisinait tel aliment.
Au travers de ces différentes situations, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ?
Chaque jour, il faut que je m’adapte aux patients.
Dans la situation 1, je peux être confrontée à un refus au cour du soin. Dans le meilleur des cas, la résidente peut s’exprimer oralement. Mais il lui arrive aussi de s’exprimer par des gestes, des coups, des cris. Des motifs autre que les problèmes de pudeur peuvent l’expliquer notamment les difficultés de compréhension. Je dois m’adapter pour cela, j’essaie de la rassurer en lui parlant doucement et calmement. Je respecte sa volonté et ses désirs.
Dans la situation 2, le point positif est que je peux prendre le temps de les aider aux repas, d’échanger. Quand une résidente n’aime pas un aliment exemple de l’agneau, j’ai toujours la possibilité d’appeler la cuisine afin qu’elle l’échange.