Re: Bleus de nuit
Publié : 16 mars 2023 03:19
Les pensées vagabondes https://voca.ro/1Iu9OSZ08WTz
Je reprends l'un de mes écrits en tentant une interprétation réalisée ce jour.Po3m a écrit : ↑27 févr. 2019 00:33
C'est un mâle bien malin, pour des mots farceurs
Bien rieurs, pour apaiser le mal, dans le soir
La brûlure, plus vive, danse comme une flamme
Alors, tu t'agites pour luire toute en "superbe femme"
Et tu danses dans ce noir, face au mateur
Tu t'agites, devant ce mâle, les yeux dévissés du bar
Tu danses dans l'ambiance électro qui te saute
Le laser sur la peau, tu t'oublies, tu te colores
te trémousses sur le dance-floor
la poussière d'un carré qui te pousse
dans son regard jusqu'à le mettre en bouche, le mastiquer
En faire des bulles, des bleus d'humour
A le faire rire jusqu'aux éclats ! Ce mâle à bars
Et tu t'amuses, tu lances ton corps dans ce décors
Jusqu'à l'orée du jour... tu fais des bulles, tu te fais chatte
Danse sous sa bille, pour un sourire, tes rires éclatent
Tu fais la fille et tu balances prise dans une transe, So Sexy
Il te couche pour t'envoyer en l'air ! Du sexe sans A, Danse !
Avec ce mâle, tu montes, tu baises à l'étage
Ca cogne dans un rythme électro qui te saute
L'ambiance dans la peau, face au mur, tu laisses faire
So Fuck à l'abri des regards, tu laisses plaire, prise dans ton Spleen
Grisée dans tes bleus, tu vires So Glam' en libertine
Le mâle te claque, il te percute, fonce dans ta chair : ton hyper-cute !
Des vagues sur ta peau, comme une eau, tu ondules
Tu t'évades dans l'azur, sans personne qui sommeille
Personne à tes côtés qui t'oblige à l'éveil, une ombre brûle dans ton plaisir
Le mâle se marre et puis se barre, il te laisse dans ta bulle, beauté hagard
Tu restes, tu t'affales dans une douce rêverie, dans ton ciel sans fard
Tu restes en cavale d'une histoire finie qui t'obsède... jusqu'à très tard.
Tu penses encore à ton Amour. Tu l'espères.
Tu penses encore à ton Amour. Ton enfer.
Tu penses encore à ton Amour. La galère.
Po3m.
Tu connais Pierrot la lune ? C'est un ami. Le soleil ne me déplait pas, au contraire, mais c'est la lune qui m'a "sauvé" la vie, et surtout sauver mes nuits. Je dois beaucoup à la nuit, d'où le titre... les états d'âme et parfois de joie qui transforment les bleus de la vie en bleus de nuit... l'histoire humaine écrite au ciel. D'aucuns me considèreraient perché, et définitivement je le resterai, là haut tout là haut, assis sur ce croissant de lune, une cane à pêcher les étoiles, une plume à puiser dans l'encre de l'espace, à défaut d'avoir pu trouver cet oeil, l'oeil de la nuit que je ne peux du coup vraiment fermer. Pas totalement, pas complètement. Il n'y a pas de vie normale... il y a juste la vie au pluriel... sous toutes ses formes.