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Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 19 nov. 2015 12:08
par Lau
bonjour !Je suis en première année de formation d'ASS et je suis en train de commencer mes démarches pour partir en stage au Canada, et j'aimerais savoir comment tu as fais pour trouver ton stage car je ne sais pas du tout vers où m'orienter ... :hein?:
aurais-tu des pistes ?
Merci d'avance ! :blabla:
Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 28 janv. 2016 23:10
par Djerbi
Bonjour,
Je sais que ton message datte de 2008 mais je voulais faire môn stage au Canada pour ma deuxieme annee en formation d'ASS et justement ton message m'a totalement conforté dans mon choix . Peux tu me laisser ton adresse mail pour te demander des infos du possible ?
Merci beaucoup!
Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 30 janv. 2016 12:00
par Blue
Bonjour Joey,
Je suis en première année et je souhaiterais partager la durée du stage de 2ème année (6 mois) en deux, pour diversifier le regard sur la profession en France et notamment au Canada. Je m'intéresse à la psy, à l'art thérapie et j'ai cru comprendre qu'au Canada, ils développaient pas mal d'ateliers thérapeutiques. Pourrais tu me dire si c'est le parcours du combattant pour concrétiser ce projet? Est ce que la vie est chère là- bas? Est ce une bonne expérience quant au DE?
Merci,
Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 06 oct. 2016 13:47
par SabrinaSg
Bonjour, je souhaiterais avoir des informations sur un éventuel stage au Canada/Québec. Je suis en 1ére année d'assistant de service social, je recherche mon stage de 2éme année
Merci beaucoup pour votre réponse
Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 22 janv. 2017 15:33
par Juliette
Bonjour,
Je suis en 1ère année de formation ASS et j'aimerai également réaliser une partie de mon stage de 2ème année au Québec ! j'ai commencé à chercher et je suis en train de faire mon CV version Québécoise, mais aurais-tu des pistes à me proposer ?
Merci d'avance,
Juliette
Re:
Publié : 07 mars 2017 17:26
par Anaïs
Bonjour,
Je suis en 3 éme année d'assistante de service social. Mon conjoint a obtenu un contrat au Canada pour août.
Nous partons donc en août pour Montréal.
J'aimerais échanger avec des personnes ayant effectué des stages ou travaillé au Canada pour parler de leurs expériences. Je vais partir là-bas (diplômée j'espère) sans avoir de pistes pour un futur travail.
Merci d'avance.

Re: Des nouvelles ?
Publié : 09 mars 2017 16:14
par Anaïs
Bonjour Marie,
5 ans se sont écoulés depuis ta publication où tu faisais part de tes projets. J’aimerais savoir aujourd'hui si tu es toujours au Canada ? Si tu exerces en tant qu'ASS ? En gros que tu partages ton expérience.
Je t'explique je suis en 3ème année ASS. Mon copain vient d'obtenir un VIE pour Montréal. Il commence en août. J'ai donc le projet de partir avec lui mais j'aurais voulu avoir des renseignements sur les conditions de vie et professionnel là-bas.
En espérant avoir une réponse de ta part.
A bientôt
Anaïs G.
Re: assistante sociale au Canada ?
Publié : 30 avr. 2017 13:35
par Jessca
Bonjour aux Canadiens !
alors des retours d'expérience?!
A l'obtention de mon DEASS, je souhaite pourquoi pas me lancer dans l'aventure, mais avec deux filles solo, un peu de stress !
Re: Canada
Publié : 30 avr. 2017 21:09
par Baptiste
Bonjour,
J’ai étudié une année a Québec, travaillé deux ans dans le communautaires (association), et là je travail depuis 3 ans dans le réseau public, à la protection de la jeunesse.
Vous fiez pas trop au début de la conversation qui date de 2008, les règles et procédures changent très vite ici, que ce soit concernant le travail social ou surtout l’immigration.
Techniquement pour travailler dans le social au Canada, la difficulté est plus d’avoir un visa de travail. Avec un visa en règle, aucun problème pour travailler. Tu peux postuler directement dans le communautaire, 2 ou 3 ans d’expérience professionnelle seraient un gros plus. La difficulté du communautaire c’est que n’importe qui avec une expérience pertinente peut postuler, même sans diplôme équivalent au tient, donc beaucoup de candidats en concurrence. Si tu veux un emploi presque garanti, le DEASS est reconnu par l’ordre professionnel des travailleurs sociaux du Québec. Tu t’inscrit a l’ordre (environ 750$ par an), et en échange tu as le titre protégé de travailleur social qui te permet de travailler dans le réseau public. La il ont a beaucoup de besoins et tu trouvera facilement même sans beaucoup d’expérience de travail. Par contre il faut avoir conscience que le travail est plus flexible ici et donc plus précaire mais plus accessible aussi. Pour les revenus c’est difficile de comparer, la vie est différentes et tout est payant ou presque, mais si tu travail dans le réseau public tu vie bien!
La différence entre le communautaire et le public est à prendre en compte dans tes choix. Le communautaire c’est très inégale, il y a du très très bon, et du beaucoup moins bon selon les organismes. C’est plus militant, plus « familial », plus précaire souvent aussi. Plus de libertés dans l’intervention, plus facile de trouver un équilibre travail/valeurs. Par contre c’est moins bien reconnu, moins rémunéré, pas toujours entièrement professionnalisé et donc pas toujours très professionnel dans l’organisation du travail et la rigueur clinique. Il faut trouver l’organisme qui vous correspond et l’expérience peut être super !
Le public c’est un autre monde. Il y a pas photo sur les conditions, dans le positif mais peut être dans le négatif aussi, selon vos besoins ! Vous avez une reconnaissance professionnel importante ce qui joue dans vos rapports aux autres professionnels et sur l’intérêt de votre travail, vous avez une relativement bonne rémunération, qui va grimper avec votre ancienneté (possibilité de faire reconnaître votre expérience dans des fonctions équivalentes), assurances, syndicat, font de pension, etc... Le travail est beaucoup plus organisé, plus de procédures, plus d’importance donnée a la performance avec ses avantages et ses inconvénients. Globalement c’est quand même mieux vécu qu’en France parce que ca fait souvent du sens, par exemple il y a beaucoup plus d’utilisation de statistiques dans l’organisation du travail social, mais elle ont a la fois une fonction de control de gestion et une fonction clinique qui fait du sens dans l’intérêt du bénéficiaire. Ce que je trouve vraiment positif c’est que cliniquement c’est souvent beaucoup plus solide que le communautaire et que ce que j’ai vue en France. Donc c’est possible de beaucoup apprendre, de diversifier ses compétences, notamment en terme de techniques d’intervention. La difficultés c’est qu’il faut accepter de travailler dans une grosse administration avec des orientations qui s’imposent a vous (légales et politiques), avec des orientations cliniques définies aussi et souvent une part de control social. Par contre vous avez des belles occasions de faire des interventions dans des contextes passionnants avec des responsabilités importantes.
De mon coté je travail a la direction de la protection de la jeunesse, ou il y a plusieurs postes très différents (évaluation, application des mesures, justice pénal pour adolescent, adoption, réadaptation, ressources d ‘accueille…). Moi je fais l’évaluation des signalements, c’est assez singulier dans le domaine social ici parce que c’est un travail d’enquête en contexte d’autorité, il y a à la fois un aspect et une approche social omniprésente mais aussi un cote qui se rapproche d’un travail d’enquête de police, avec des pouvoirs d’enquête importants. En fait on travail beaucoup avec la police et le procureur dés qu’il y a matière a poursuite criminel contre des adultes dans les enquêtes. On dirige l’enquête et ce qui a trait à l’intérêt de l’enfant, et eux sont responsables d’éventuels poursuites criminelles contre les adultes. C’est très encadré légalement mais avec une grande autonomie d’intervention au niveau social. Beaucoup d’approche systémique dans l’analyse des problématiques familiales et dans les techniques d’interventions utilisées. A l’évaluation, les équipes sont un mélange de travailleurs sociaux, de criminologues et quelques sexologues sur les mêmes fonctions. Les éducateurs et les psychorééducateurs ne peuvent pas faire d’évaluation mais ils travaillent à l’application des mesures de protection et en réadaptation.
Si vous avez des questions ça me fera plaisir !
Par contre ce n’est pas le paradis, il y a du positif et du négatif dans la vie ici. Si j’avais des enfants par exemple j’hésiterai pas mal à rester.
Bonne journée !
Re: Canada
Publié : 02 mai 2017 16:49
par Grenadine
Bonjour Baptiste!
Merci pour ce retour d'expérience!
Je passe le diplôme d'assistante de service social en juin de cette année et j'ai pour projet de m'installer au Canada ( Montréal plus précisement) par la suite!
J'ai l'intention de venir à Montréal au mois de septembre pour faire un peu de prospection et je ne te cache pas que c'est le secteur de la protection de l'enfance qui m'attire que ce soit en France ou au Canada

Je trouve ta pratique professionnelle très intéressante! Tu as pu avoir accès à ce poste dés le début de ta carrière au Canada ou c'est dû à une évolution de carrière?
La charge de travail est elle conséquence? Car il y a l'air d'avoir un vrai travail d'enquête qui est différent de ce qui ce fait en France!
Quand tu dis que si tu avais des enfants tu hésiterais à rester, qu'est ce qui te retient du coup?
En tout cas merci encore pour ton partage d'expérience!