trop perçu allocations chômage
Publié : 01 févr. 2007 14:10
Bonjour,
J’aimerais savoir quels sont mes recours face au problème suivant:
Ayant été surveillante d'externat 7 années durant, je me suis retrouvée au chômage à la rentrée 2005. J'ai fait les démarches nécessaires auprès du rectorat et assedic. Compte tenu du fait que je suis une formation, je bénéficie de 80% de mon ancien salaire. Les premières allocations me furent versées en décembre. En janvier, j'ai reçu deux fois l'indemnité chômage. J’ai contacté immédiatement le rectorat de Créteil dont je dépends et le service des paies mais on m'a dit que ce n'était rien, qu'il s'agissait de la régularisation de ma situation (en effet, cela comblait les deux mois qui ne m'avaient encore été payés, mais n’ayant pas d’écrits, je souhaitais savoir à quoi cela correspondait).
En avril 2006 (mon allocation chômage ne m'ayant pas été versée depuis 3 mois (suite à l'application de la lolf et de pseudo crédits soient disant non alloués), je découvre avec surprise un manque de 100 euros environ sur l'allocation mensuelle). Apres bien des batailles (sans fiche de paie, naturellement), j'apprends qu'il s'agit d'un trop perçu, lié au télescopage de deux services (a priori ADAF et ADAS ou quelque chose comme cela). Le fait est qu’en tant que chômeurs, nous sommes payés avec deux mois de retard, et que ce qui correspondait à la régularisation de ma situation en janvier, était en fait ce trop perçu! Je devais alors rembourser 1600 euros… il m'a été prélevé dans un premier temps la somme de 100 euros tous les mois (j'avais demandé à ne pas être payée plutôt durant les deux derniers mois de chômage (septembre et octobre), mais en vain, l’administration n’a rien voulu savoir). Depuis deux mois, ce sont 150 euros qui m'ont été supprimés. J’insiste sur le fait qu'à aucun moment je n'ai reçu un avis de trop perçu (la somme débitée a simplement été inscrite sur ma fiche de paie), et encore moins un avis pour l'échelonnement des remboursements. Aujourd'hui, j'ai épuisé l'argent que j'avais mis de côté et le prélèvement de ces sommes de plus en plus conséquentes me met dans une situation très difficile.
Je compte envoyer un courrier demandant une grâce partielle ou totale, et, en cas de refus, saisir le médiateur de la République. Cependant, j'aimerais savoir si quelqu'un peut me guider dans mes démarches, s’il existe des recours, et ce qu’il en est du point de vue du droit, en ce qui concerne de telles pratiques, appliquées à une population déjà en difficulté financière.
Merci d'avance.
Marine
J’aimerais savoir quels sont mes recours face au problème suivant:
Ayant été surveillante d'externat 7 années durant, je me suis retrouvée au chômage à la rentrée 2005. J'ai fait les démarches nécessaires auprès du rectorat et assedic. Compte tenu du fait que je suis une formation, je bénéficie de 80% de mon ancien salaire. Les premières allocations me furent versées en décembre. En janvier, j'ai reçu deux fois l'indemnité chômage. J’ai contacté immédiatement le rectorat de Créteil dont je dépends et le service des paies mais on m'a dit que ce n'était rien, qu'il s'agissait de la régularisation de ma situation (en effet, cela comblait les deux mois qui ne m'avaient encore été payés, mais n’ayant pas d’écrits, je souhaitais savoir à quoi cela correspondait).
En avril 2006 (mon allocation chômage ne m'ayant pas été versée depuis 3 mois (suite à l'application de la lolf et de pseudo crédits soient disant non alloués), je découvre avec surprise un manque de 100 euros environ sur l'allocation mensuelle). Apres bien des batailles (sans fiche de paie, naturellement), j'apprends qu'il s'agit d'un trop perçu, lié au télescopage de deux services (a priori ADAF et ADAS ou quelque chose comme cela). Le fait est qu’en tant que chômeurs, nous sommes payés avec deux mois de retard, et que ce qui correspondait à la régularisation de ma situation en janvier, était en fait ce trop perçu! Je devais alors rembourser 1600 euros… il m'a été prélevé dans un premier temps la somme de 100 euros tous les mois (j'avais demandé à ne pas être payée plutôt durant les deux derniers mois de chômage (septembre et octobre), mais en vain, l’administration n’a rien voulu savoir). Depuis deux mois, ce sont 150 euros qui m'ont été supprimés. J’insiste sur le fait qu'à aucun moment je n'ai reçu un avis de trop perçu (la somme débitée a simplement été inscrite sur ma fiche de paie), et encore moins un avis pour l'échelonnement des remboursements. Aujourd'hui, j'ai épuisé l'argent que j'avais mis de côté et le prélèvement de ces sommes de plus en plus conséquentes me met dans une situation très difficile.
Je compte envoyer un courrier demandant une grâce partielle ou totale, et, en cas de refus, saisir le médiateur de la République. Cependant, j'aimerais savoir si quelqu'un peut me guider dans mes démarches, s’il existe des recours, et ce qu’il en est du point de vue du droit, en ce qui concerne de telles pratiques, appliquées à une population déjà en difficulté financière.
Merci d'avance.
Marine