Refus d'agrément
Publié : 13 sept. 2008 18:26
Bonjour,
Nous sommes actuellement dans une démarche de création de lieu de vie et d'accueil pour des enfants et adolescents dans la tranche d'âge de 6 à 21 ans.
Nous avons déposé notre dossier au Conseil Général de la Drôme en novembre 2007, réceptionné le 6 décembre 2007, avec le commentaire suivant:
"Au niveau administratif le dossier est complet et en tous cas conforme au décret n°2003. 1135 du 26 novembre 2003 relatif aux modalités d'autorisation, de création ou d'extensions d'établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Cette conformité administrative si elle est nécessaire ne constitue pas en elle même la référence à la décision d'autorisation qui reste le projet associatif et éducatif. Sur ce plan là je dois attirer votre attention sur les points suivants:
- l'offre actuelle de places en lieu de vie et d'accueil couvre nos besoins en tout cas pour le type de prise en charge proposé.
- le projet éducatif ne présente pas les caractéristiques nécessaires à l'accueil des mineures ou jeunes majeurs particulièrement difficiles pour lesquels les réponses actuellement offertes ne sont pas satisfaisantes".
Un second courrier, après quelques corrections apportées au "Projet éducatif", le 26 mai 2008, nous informant que notre dossier a bien été réceptionné dans les délais prévus, un exemplaire transmis au CROSMS en vue de son examen à la cession prévue en septembre 2008. Il est fait mention dans ce courrier que "Le présent accusé de réception ne préfigure en rien la décision qui sera prise par le conseil général au sujet de la présente demande d'autorisation de création".
Un troisième courrier, le 3 septembre 2008, nous informant que le dossier sera examiné par le CROSMS au cours de sa cession du 19 septembre 2008, et nous indiquer que "le Conseil Général de la Drôme a émis un avis défavorable dans son rapport de synthèse qui sera présenté au CROSMS. Cet avis défavorable étant motivé par la surcapacité actuelle de places d'accueil dans le Département. Le choix du Département étant de surseoir à toute nouvelle demande qui viserait à accroître la capacité d'hébergement".
Mon épouse est assistante familiale depuis plus de 4 ans, un choix qu'elle a fait suite à une première tentative de création d'un lieu de vie en 2003. Il lui avait été conseiller à l'époque, par une personne responsable du placement, de se faire une première expérience en tant que famille d'accueil.
Nous avons travaillé plus de trois ans avec d'autres personnes sur la rédaction de notre projet. Aujourd'hui la pilule est amère, le Département nous notifie par ces courriers sa volonté de n'accorder l'agrément cas des structures qui réponde à son unique besoin.
La vocation d'un lieu de vie et d'accueil est avant tout de pouvoir traiter toutes demandes, de son département de résidence comme des autres départements du territoire national. L'autorisation de fonctionnement ou l'agrément ne doit bien sur pas être accordé sans qu'il y est eu une étude sérieuse du dossier et visite des locaux présentés dans le projet (aucune visite des services du Département à ce jour, donc une décision purement administrative).
Nous pensons qu'il y a ici, un abus de pouvoir et donc matière à une requête devant le tribunal administratif. Qu'en pensez-vous ?
Nous sommes actuellement dans une démarche de création de lieu de vie et d'accueil pour des enfants et adolescents dans la tranche d'âge de 6 à 21 ans.
Nous avons déposé notre dossier au Conseil Général de la Drôme en novembre 2007, réceptionné le 6 décembre 2007, avec le commentaire suivant:
"Au niveau administratif le dossier est complet et en tous cas conforme au décret n°2003. 1135 du 26 novembre 2003 relatif aux modalités d'autorisation, de création ou d'extensions d'établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Cette conformité administrative si elle est nécessaire ne constitue pas en elle même la référence à la décision d'autorisation qui reste le projet associatif et éducatif. Sur ce plan là je dois attirer votre attention sur les points suivants:
- l'offre actuelle de places en lieu de vie et d'accueil couvre nos besoins en tout cas pour le type de prise en charge proposé.
- le projet éducatif ne présente pas les caractéristiques nécessaires à l'accueil des mineures ou jeunes majeurs particulièrement difficiles pour lesquels les réponses actuellement offertes ne sont pas satisfaisantes".
Un second courrier, après quelques corrections apportées au "Projet éducatif", le 26 mai 2008, nous informant que notre dossier a bien été réceptionné dans les délais prévus, un exemplaire transmis au CROSMS en vue de son examen à la cession prévue en septembre 2008. Il est fait mention dans ce courrier que "Le présent accusé de réception ne préfigure en rien la décision qui sera prise par le conseil général au sujet de la présente demande d'autorisation de création".
Un troisième courrier, le 3 septembre 2008, nous informant que le dossier sera examiné par le CROSMS au cours de sa cession du 19 septembre 2008, et nous indiquer que "le Conseil Général de la Drôme a émis un avis défavorable dans son rapport de synthèse qui sera présenté au CROSMS. Cet avis défavorable étant motivé par la surcapacité actuelle de places d'accueil dans le Département. Le choix du Département étant de surseoir à toute nouvelle demande qui viserait à accroître la capacité d'hébergement".
Mon épouse est assistante familiale depuis plus de 4 ans, un choix qu'elle a fait suite à une première tentative de création d'un lieu de vie en 2003. Il lui avait été conseiller à l'époque, par une personne responsable du placement, de se faire une première expérience en tant que famille d'accueil.
Nous avons travaillé plus de trois ans avec d'autres personnes sur la rédaction de notre projet. Aujourd'hui la pilule est amère, le Département nous notifie par ces courriers sa volonté de n'accorder l'agrément cas des structures qui réponde à son unique besoin.
La vocation d'un lieu de vie et d'accueil est avant tout de pouvoir traiter toutes demandes, de son département de résidence comme des autres départements du territoire national. L'autorisation de fonctionnement ou l'agrément ne doit bien sur pas être accordé sans qu'il y est eu une étude sérieuse du dossier et visite des locaux présentés dans le projet (aucune visite des services du Département à ce jour, donc une décision purement administrative).
Nous pensons qu'il y a ici, un abus de pouvoir et donc matière à une requête devant le tribunal administratif. Qu'en pensez-vous ?