Le Social

Bonjour,

Dans notre ESAT, nous mettions en place régulièrement des stages de 2 semaines en milieu ordinaire.
Ces stages visaient à permettre une découverte d'un métier, du milieu de travail "normal", même de sortir du quotidien de l'atelier !

Nous venons tous récemment de les arrêter au motif que cela est illégal !!
Un cadre de la direction du travail à interpellé notre direction sur le risque de travail dissimulé que ça pourrait représenter.

Nous sommes conscient que derrière cela, se cache l'objectif d'embaucher un chargé d'insertion pour la mise en place de détachement (comme le demande l'ARS)
Nous pensons qu'un détachement ça n'est pas la même chose, ni les mêmes objectifs, ni le même coût aussi pour l'entreprise (donc plus difficile à trouver !)

Avez-vous été informé de ce problème ? y a t'il un moyen ou une piste pour légaliser cet "outil" qu'est le stage ?

Merci d'avance pour vos réflexions,

Cordialement,

Stéphane

Bjr,

Je suis très surpris du lien fait par un cadre de la DIRRECTE entre la notion de "stages" et de "travail dissimulé".

Ou alors peut-être a-t-il trouvé des abus, ce qui pourrait être le cas si vos usagers "enchainent" des stages, qui plus est au sein d'une même entreprise, sans perpsectives de mises à disposition (plutôt que "détachement") et encore moins de recrutement.

Pour notre part, nous organisons des stages régulièrement, mais particulièrement s'il y a une réelle perspective de MAD. Et dans tous les cas, après un stage positif, validant la possibilité pour l'usager d'évoluer vers le milieu ordinaire, il me paraît en effet inutile de refaire des stages, mais il faut en effet se mobiliser pour trouver des lieux de MAD, et d'insertion en mo.

Salutations,

Je pense qu'il y a une erreur dans les dires de la direction du travail, et effet la mise a disposition dans le milieu ordinaire reste dans les objectif institutionnelles de l AS60.
il faudrait peut être lui expliquer les buts d'un ESAT qui ne sont pas de garder une personne à vie.