bonjour, je suis TISF et j'ai une stagiaire qui souhaite faire sa monographie sur l'affectif et les usagers, la bise, le tutoiement etc...
le fait que l'on travaille avec des personnes cré un lien...
Comment la guider, donnez moi vos expériences et si vous avez des idées de plan
merci à tous et à bientôt
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l'affectif et les usagers ?
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léna
Re: l'affectif et les usagers ?
Isabelle !
La stagiaire ne prend pas un thème facile plutôt dangereux....Quand on sait comment est souvent mal interprété par les TS le lien qui est crée entre TISF et famille ...
Tout d'abord c'est une connaissance de soi, comment je tisse le lien avec la famille, avec quelles types de familles plutôt que d'autres, a quoi me renvoie la famille (histoire personnelle) Pourquoi je me sens mal à l'aise si la famille demande le tutoiement, pourquoi ai-je besoin d'utiliser le vous pour garder les distances, qu'elles distances ? le vous sert-il à mettre les distances si dans notre langage analogique nous pratiquons autrement...Des questions il y en a un paquet à se poser à ce sujet. Le principal étant de savoir "moi" en tant que personne comment je me positionne , comment je réagis , qu'est-ce qui me fais écho....en tant que TISF comment j'interviens avec mon histoire personnelle, mes ressentis ect....Et, de là le tutoiement,le vouvoiement, la bise n'a pas beaucoup d'importance il faut l'adapter en fonction des familles, ce qu'elles recherchent à travers ce mode de communication, de quoi elles sont en attentes et de se positionner face à cela en professionnelle, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de petit livre " comportement à avoir" mais qu'il faut l'adapter en fonction de chaque individu avec qui on travaille.
Dans mes interventions, je vais tutoyer, vouvoyer, appeler par le prénom ou pas, serrer la main, faire la bise sans que cela me pose problème et en étant toujours dans un rôle professionnel.
La stagiaire ne prend pas un thème facile plutôt dangereux....Quand on sait comment est souvent mal interprété par les TS le lien qui est crée entre TISF et famille ...
Tout d'abord c'est une connaissance de soi, comment je tisse le lien avec la famille, avec quelles types de familles plutôt que d'autres, a quoi me renvoie la famille (histoire personnelle) Pourquoi je me sens mal à l'aise si la famille demande le tutoiement, pourquoi ai-je besoin d'utiliser le vous pour garder les distances, qu'elles distances ? le vous sert-il à mettre les distances si dans notre langage analogique nous pratiquons autrement...Des questions il y en a un paquet à se poser à ce sujet. Le principal étant de savoir "moi" en tant que personne comment je me positionne , comment je réagis , qu'est-ce qui me fais écho....en tant que TISF comment j'interviens avec mon histoire personnelle, mes ressentis ect....Et, de là le tutoiement,le vouvoiement, la bise n'a pas beaucoup d'importance il faut l'adapter en fonction des familles, ce qu'elles recherchent à travers ce mode de communication, de quoi elles sont en attentes et de se positionner face à cela en professionnelle, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de petit livre " comportement à avoir" mais qu'il faut l'adapter en fonction de chaque individu avec qui on travaille.
Dans mes interventions, je vais tutoyer, vouvoyer, appeler par le prénom ou pas, serrer la main, faire la bise sans que cela me pose problème et en étant toujours dans un rôle professionnel.
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Isabelle
Re: l'affectif et les usagers ?
Bonjour et merci Léna pour ta téponse, c'est un sujet difficile mais il n'interpèle pas beaucoup les collègues ou bien trop (?)
son sujet précis est :"limites relationnel entre le TISF et la famille" car en fait je réagis comme toi mais il semblerais que sur certains lieu de travail la rigeur et de mise : vouvoiement systématique, serrer la main, pas de marque affective avec les enfants ... alors elle se pose des questions, ce qui est normal.
pourquoi certain marque des distances physiques, position, communication? quelle est la méthode adaptée : l'intérêt de l'une ou l'autre
elle comment va-t-elle agir?
c'est interressant et je lui transmettrais tes remarques.
si tu as des idées continue à me les communiquer et à bientôt
son sujet précis est :"limites relationnel entre le TISF et la famille" car en fait je réagis comme toi mais il semblerais que sur certains lieu de travail la rigeur et de mise : vouvoiement systématique, serrer la main, pas de marque affective avec les enfants ... alors elle se pose des questions, ce qui est normal.
pourquoi certain marque des distances physiques, position, communication? quelle est la méthode adaptée : l'intérêt de l'une ou l'autre
elle comment va-t-elle agir?
c'est interressant et je lui transmettrais tes remarques.
si tu as des idées continue à me les communiquer et à bientôt
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léna
Re: l'affectif et les usagers ?
Bonsoir Isabelle !
Je viens d'avoir une stagiaire qui également se posait les mêmes questions car en formation , la distance est de rigueur : vouvoiement, pas de marques affectives...ce qui ne veut absolument rien dire, la TISF intervient en tant que professionnel mais avant tout avec sa personnalité et avec son histoire et doit se mettre à la portée des gens et pouvoir communiquer avec eux, les mettre à l'aise, dans une relation de confiance, ils doivent savoir pourquoi elle est là, ceux qu'ils vont essayer de faire ensemble ensuite la syntaxe , le code , le langage , le moyen de communication qui sera utilisé ,du moment qu'il est adapté à la situation , que les objectifs de travail sont atteints alors ...le reste....Nous ne pouvons élaborer un mode unique de communication sachant que chaque individu est différent.
Nous ne pouvons ne pas établir une relation affective sachant que tout mode de communication fait appel à notre histoire, à notre affectif c'est nous rendre aveugle de pratiquer ainsi.
Comment peut-on demander à un enfant de nous faire confiance, de rentrer en relation avec nous si quand nous arrivons nous le repoussons quand il veut nous embrasser pour nous dire bonjour ? oui,nous ne sommes pas sa mère, ni sa soeur, ni sa tante...mais nous sommes une personne en qui il a confiance, il sait que par notre présence les choses vont changer et je ne vois pas en quoi le petit bisou peut faire défaut, peut mettre en péril notre intervention...Je pense que les formateurs et tous ces conseillers de "bons comportements professionnels à avoir" manquent d'expérience pour en parler...Ce n'est qu'une théorie.
J'ai accompagné une petite fille en fin de vie, souvent quand le moral n'allait pas, elle me demandait de m'asseoir sur son lit, elle s'allongeait sur mes genoux et je lui carressais les cheveux et l'on parlait, j'imagine très bien la même situation en lui disant : " non, en tant que professionnelle, je dois garder mes distances..." conneries que je laisse aux personnes qui n'ont rien compris....Je dis aux stagiaires de tenir en formation le discours que peuvent tenir leurs formateurs et à elles de se connaître, de savoir jusqu'où elles peuvent aller ...qu'elles sachent se protéger tout en étant professionnelles , elles adapteront ensuite quand elles seront sur le terrain...En tous les cas, il faut être sûre de soi afin de défendre ses pratiques professionnelles, pouvoir démontrer que tes moyens sont ceux qui doivent être utilisés et cela demande de l'expérience pour faire face à des travailleurs sociaux parfois très redoutables mais là il est nécessaire de les renvoyer vers leur propre histoire...Qu'est-ce qu'ils les gênent?
d'ailleurs ce qui serait intéressant c'est que les formateurs arrivent à justifier la demande de cette "pratique" Pourquoi doit-on adopter ces méthodes ? quels sont les risques autrement?.....
Il serait également intéressant que d'autres collègues viennent sur le site exprimer leurs opinions à ce sujet.
A+ lén@
Je viens d'avoir une stagiaire qui également se posait les mêmes questions car en formation , la distance est de rigueur : vouvoiement, pas de marques affectives...ce qui ne veut absolument rien dire, la TISF intervient en tant que professionnel mais avant tout avec sa personnalité et avec son histoire et doit se mettre à la portée des gens et pouvoir communiquer avec eux, les mettre à l'aise, dans une relation de confiance, ils doivent savoir pourquoi elle est là, ceux qu'ils vont essayer de faire ensemble ensuite la syntaxe , le code , le langage , le moyen de communication qui sera utilisé ,du moment qu'il est adapté à la situation , que les objectifs de travail sont atteints alors ...le reste....Nous ne pouvons élaborer un mode unique de communication sachant que chaque individu est différent.
Nous ne pouvons ne pas établir une relation affective sachant que tout mode de communication fait appel à notre histoire, à notre affectif c'est nous rendre aveugle de pratiquer ainsi.
Comment peut-on demander à un enfant de nous faire confiance, de rentrer en relation avec nous si quand nous arrivons nous le repoussons quand il veut nous embrasser pour nous dire bonjour ? oui,nous ne sommes pas sa mère, ni sa soeur, ni sa tante...mais nous sommes une personne en qui il a confiance, il sait que par notre présence les choses vont changer et je ne vois pas en quoi le petit bisou peut faire défaut, peut mettre en péril notre intervention...Je pense que les formateurs et tous ces conseillers de "bons comportements professionnels à avoir" manquent d'expérience pour en parler...Ce n'est qu'une théorie.
J'ai accompagné une petite fille en fin de vie, souvent quand le moral n'allait pas, elle me demandait de m'asseoir sur son lit, elle s'allongeait sur mes genoux et je lui carressais les cheveux et l'on parlait, j'imagine très bien la même situation en lui disant : " non, en tant que professionnelle, je dois garder mes distances..." conneries que je laisse aux personnes qui n'ont rien compris....Je dis aux stagiaires de tenir en formation le discours que peuvent tenir leurs formateurs et à elles de se connaître, de savoir jusqu'où elles peuvent aller ...qu'elles sachent se protéger tout en étant professionnelles , elles adapteront ensuite quand elles seront sur le terrain...En tous les cas, il faut être sûre de soi afin de défendre ses pratiques professionnelles, pouvoir démontrer que tes moyens sont ceux qui doivent être utilisés et cela demande de l'expérience pour faire face à des travailleurs sociaux parfois très redoutables mais là il est nécessaire de les renvoyer vers leur propre histoire...Qu'est-ce qu'ils les gênent?
d'ailleurs ce qui serait intéressant c'est que les formateurs arrivent à justifier la demande de cette "pratique" Pourquoi doit-on adopter ces méthodes ? quels sont les risques autrement?.....
Il serait également intéressant que d'autres collègues viennent sur le site exprimer leurs opinions à ce sujet.
A+ lén@
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isabelle
Re: l'affectif et les usagers ?
bonjour Léna !
oui, il serait bien que d'autres collègues donnent leur opinion. Autrement je suis d'accord avec toi, comment entrer dans l'intimité des familles et ne pas être touchée, comment refuser un calin à un enfant qui nous fait confiance, qui trouve auprès de nous des marques affectives qu'il n'a pas avec sa mère, comment apprendre à une mère à parler, cajoler son enfant si nous ne pouvons pas lui montrer ce qu'est de la tendresse???
Personnellement je ne sais pas faire autrement, je donne beaucoup dans mon travail que se soit à l'enfant ou aux parents et je pense que les choses avancent car ils sentent tous mon affection pour eux mais en même temps lorsque je rentre chez moi la porte se referme et je redeviens mère, épouse...
En effet cela fait ^ppel à notre histoire.
Je te remercie Léna car je sais ne pas être seule à agir ainsi mais ou sont les autres?
a+ isabelle
oui, il serait bien que d'autres collègues donnent leur opinion. Autrement je suis d'accord avec toi, comment entrer dans l'intimité des familles et ne pas être touchée, comment refuser un calin à un enfant qui nous fait confiance, qui trouve auprès de nous des marques affectives qu'il n'a pas avec sa mère, comment apprendre à une mère à parler, cajoler son enfant si nous ne pouvons pas lui montrer ce qu'est de la tendresse???
Personnellement je ne sais pas faire autrement, je donne beaucoup dans mon travail que se soit à l'enfant ou aux parents et je pense que les choses avancent car ils sentent tous mon affection pour eux mais en même temps lorsque je rentre chez moi la porte se referme et je redeviens mère, épouse...
En effet cela fait ^ppel à notre histoire.
Je te remercie Léna car je sais ne pas être seule à agir ainsi mais ou sont les autres?
a+ isabelle
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lolo06200
Re: l'affectif et les usagers ?
bonjour
je suis suivie avec une tisf et effectivement cela crée des liens entre elle et moi et entre elle et les enfants, ce qui est normal ppuisqu'elle travaille au sein de MA famille.
Le problème de ces liens est que les protocoles ne durent pas toute la vie et lorsque cela doit se terminer ou lorsqu" pour uen raison quelquonque on change de tisf, il faut se réadapter et readapter les enfants.
J'ai du changer de tisf l'an dernier et mon fils a demandé apres lancienne pendans au moins deux mois.
Quant a ma nouvelle tisf mes deux enfants la demandent souvent et en parlent comme a une copine. Ils la tutoient, lui font la bise et moi je la vouvoie et lui serre la mainafin de garder cette idée de respect.
Je ne sais pas si mon témoignage de maman peut vous aider mais je l'espère
je suis suivie avec une tisf et effectivement cela crée des liens entre elle et moi et entre elle et les enfants, ce qui est normal ppuisqu'elle travaille au sein de MA famille.
Le problème de ces liens est que les protocoles ne durent pas toute la vie et lorsque cela doit se terminer ou lorsqu" pour uen raison quelquonque on change de tisf, il faut se réadapter et readapter les enfants.
J'ai du changer de tisf l'an dernier et mon fils a demandé apres lancienne pendans au moins deux mois.
Quant a ma nouvelle tisf mes deux enfants la demandent souvent et en parlent comme a une copine. Ils la tutoient, lui font la bise et moi je la vouvoie et lui serre la mainafin de garder cette idée de respect.
Je ne sais pas si mon témoignage de maman peut vous aider mais je l'espère
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Laurence06
Re: l'affectif et les usagers ?
C'est un débat passionnant!
on en parle avec les stagiaires, les positions à recommander etc. personnellement, je pense que cela dépend comment on se sent vis à vis de la personne. Il y a des familles que je ne me sens pas de tutoyer car il ne vaut mieux pas, une qui me tutoie où je ne vois pas le problème, par ailleurs elle connait bien mon rôle et elle sait que je ne viendrai pas la voir le week-end, ni ne lui donnerai mon n° perso!
une autre qui me tutoie mais que je préfère vouvoyer car elle a tendance à copiner, et là pas question, je dois régulièrement recadrer l'intervention qui reste délicate. Bonne soirée.
on en parle avec les stagiaires, les positions à recommander etc. personnellement, je pense que cela dépend comment on se sent vis à vis de la personne. Il y a des familles que je ne me sens pas de tutoyer car il ne vaut mieux pas, une qui me tutoie où je ne vois pas le problème, par ailleurs elle connait bien mon rôle et elle sait que je ne viendrai pas la voir le week-end, ni ne lui donnerai mon n° perso!
une autre qui me tutoie mais que je préfère vouvoyer car elle a tendance à copiner, et là pas question, je dois régulièrement recadrer l'intervention qui reste délicate. Bonne soirée.