Le Social

Bonjour,
Je viens vers vous pour savoir comment vos faites par rapport à vos horaires de travail.Pour me part je suis encore débutante, donc je découvre la fonction et le métier.
Cela fait 3 mois que j ai commencé, je suis déjà exténuée et je me pose pleins de questions.En fait le rythme de folie ne me convient pas, alors est lié au démarrage ou est ce tout le temps comme ça.Je travaille 50 heures par semaine, et j ai pratiquement 10 heures de déplacement par semaine.Je ne fait plus rien à part bosser et le we je suis morte.
J'ai un contrat à 39heures avec 18 jours de rtt, mais évidement je ne note pas mes heures.
Comment faite vous, récupérez vous de temps en temps des heures?Notez vous toutes les heures que vous faite?
Je ne sais pas comment me positionner face à cette situation, vos conseils seront les bienvenus.Je précise que j ai un poste qui me semble bien trop compliqué pour une débutante, ce qui me demande une énergie très importante, mais je n ai pas vraiment eu le choix du poste, car il n y a que très peu de postes dans ma région et le président avait du mal a trouver un candidat qui lui convenait.Donc j ai pris ce poste qui implique la gestion de 7 établissemnts, mais evidement j ai des chefs de service et directeurs.
Merci à vous pour vos conseils

Bonjour,

considérant qu'un directeur est autonome dans la gestion de son emploi du temps, il lui appartient (dans la Théorie la plus utopiste) de gérer son travail pour qu'il soit géré dans ses 39 h hédo.
50 h? c'est ma moyenne...Vous passez le week-end à dormir? Non? Ma seule variable par rapport à votre emploi du temps est que je fais les courses pour maintenir la machine en forme le samedi matin!!
Bague à part, vous devez vous imposer un fonctionnement. la "liberté" de nos horaires s'accompagne parfois d'anarchie avec le sentiment qu'il faut tout gérer sur notre temps de présence. J'ai appris à moins laisser ma porte ouverte, à prévoir des rendez-vous sur des temps limités avec mes collaborateurs. J'arrive à 7h30, c'est tôt mais les écrits pro sont faits sans interruption alors qu'en arrivant à 9h, j'ai des appels réguliers qui m'interrompent 10 - 15 fois.
je canalise de plus en plus les appels, si le dossier n'est pas en cours, alors je ne prends pas les communications pour lesquelles les appelants ne disent pas le motif de leur appel à l'accueil.
Bref plein de règles, pas très sympa mais indispensable à ma survie.
Pour info, je ne rends compte de mes horaires à personne. Je viens de faire le calcul rapide : 56h cette semaine et le rythme était plutôt moyen par rapport à d'habitude.
le démarrage reste la période la plus dense.
Je pense également que d'autres s'organisent mieux et gèrent un emploi du temps humain.
bon courage

Ah j'oubliais : j'ai eu l'impression de ne pas m'en sortir pendant 6 mois. Peu à peu repères et assurance s'installent... Plus rapidement que prévus! Considèrez bien l'ensemble de vos tâches : êtes vous bien inscrite dans vos missions ? Déléguez vous suffisamment ?

Bonjour Claire,
Merci à vous pour votre témoignage et vos conseils. Des fois on se sent bien seul et on s'interroge. Là je comprends que ce rythme est identique pour d'autre.
Je fais comme vous j'arrive avant 8h, cela me laisse environ 1h le matin avant que le personnel administratif arrive. Par contre je pense que mon problème est certainement la délégation, la fixation des priorités. Je pense que mon tempérament me porte certainement préjudice, j'aime bien finir ce que je commence et comme vous le dites nous sommes souvent interrompu, je n'aime pas survoler les choses donc tout me prend du temps, et en plus je me demande si je ne suis pas un peu lente du fait de ce coté perfectionniste.
Par contre, pour mes heures, j'ai l'impression d'être policé tout le temps, c'est l'ancien directeur qui a travaillé pendant 20 ans au sein de l'association qui m'a accompagné dans ma prise de poste et qui est encore bénévole. Il est là tout les jours, il m'impose son rythme et ses urgences, j'ai l'impression d'être son pantin par moment. Les seules fois ou je pense pouvoir partir un peu plus tôt, il débarque et finalement je pars 2h plus tard que ce que j'avais prévu.
Finalement, officiellement mon boss c'est mon président et officieusement c'est l'ancien directeur.
Je serre les dents, peut être que cela changera d'ici quelque temps.
Mais , sur le long terme je ne souhaite pas cette vie de dingue. Ce qui me rassure c'est que vous dites également que c'est lié à la prise de poste, donc d'ici trois mois je devrais sortir un peu la tête de l'eau.
Un grand merci à vous Claire
Cordialement

Bonjour
en plus vous récupérer la place de "Dauphin"...pas simple. Il vous appartient aussi en tant que directeur de proposer un cadre. Par exemple, suggérez à votre président d'arrêtez 2 plages hebdomadaires de rendez-vous fixes pour parler des urgences, des impondérables.

Cela fait partie du statut de Directeur de Circonscrire le cadre d'intervention, ainsi, il faudrait peut être arriver à lui faire passer l'info qu'il a quitté son poste et qu'il doit vous faire confiance. J'ai eu ce problème avec un ancien directeur, j'ai demandé un entretien durant lequel j'ai exposé les problèmes. Il m'a dit qu'il ne changerait rien à son fonctionnement, au moins c'était clair : il ne voulait pas laisser sa place. Dans votre cas, votre président a-t-il conscience de son omniprésence? A-t-il le sentiment de vous accompagner dans votre prise de fonction?

Sur la lenteur, j'ai le même problème, non résolu à ce jour.

La délégation ne vient qu'avec la prise de confiance en soi, en attendant, le recours le plus simple est la fiche de fonction de chacun des cadres que vous avez sous votre direction. Ils se doivent d'être autonomes et leur responsabilité est autant engagé que la vôtre.

Avez vous des temps de coordinations organisés dans votre emploi du temps? Le nôtre est hebdomadaire et se tient qu'il vente ou qu'il neige ! Il donne un rythme à l'institution, assoit le poste de directeur et homogénéise le discours.

3 mois restent courts. Laissez vous un peu de temps pour conclure si ce poste est ou non fait pour vous.

En tout cas bon courage

Bjr,

Pas grand chose à rajouter aux propos de Claire : une prise de fonction, surtout s'il s'agit d'un premier poste, nécessite beaucoup plus d'implication durant les premiers mois. Dans le même temps, votre volume de travail (env. 50h. hebdo) est assez "normal" pour une fonction de direction, qui plus est pour la direction d'un complexe, ce qui semble être le cas.

En revanche, il me paraît important de "recadrer" les interventions intempestives de l'ancien directeur, devenu bénévole / administrateur (?). Il est quasi impossible que vous preniez pleinement possession de votre fonction si l'ancien est encore présent. Aussi, je ne saurai que vous conseillez de vous entretenir avec votre Président afin de régler le problème : que l'ancien directeur veuille s'investir dans l'association (s'agit-il d'une assoc?), c'est très bien, mais il doit couper totalement les ponts avec l'établissement qu'il dirigeait jusque là : n'y a-t-il pas d'autres choses sur lesquelles il pourrait s'impliquer? En tout état de cause, pour ma part, j'en ferai un impératif!

Qu'il ait voulu vous aider, vous soutenir à la prise de fonction, c'est très gentil à lui (1 journée est très largement suffisant), mais maintenant, c'est vous la boss et il doit clairement vous laisser la place, et vous, la prendre!

Bon courage,

Salutations,

Bonjour,
Cela fait maintenant presque 1 an que je suis sur ce poste, j'ai réussi à passer à une moyenne de 42h semaine, ce qui est déjà sympa. Pour y arriver je prends 1/2 journée de libre par semaine.
Ce que je fais au quotidien me convient, mais ce fameux directeur est toujours dans mes pattes, tous les jours. Cela m'étouffe au possible. Il n'est absolument pas question qu'il s'éloigne de l'association, le président et lui sont très ami.
Là au bout d'un an, je me rends compte que je ne supporte plus ce flicage journalier, j'ai l'impression d'être moins libre que quand j'étais éducateur.
Je souhaiterais quitter cette association mais le choix est compliqué car sur ce poste je suis DG et avec seulement 1an d'expérience je ne peux pas prétendre à un autre poste de DG en plus je devrais certainement changer de région pour pouvoir rester sur ce type de poste, car il y en a peu.
Donc si je pars c'est pour un poste de direction classique.
Je suis actuellement dans une certaine zone de confort, puisque j'ai une charge de travail moins importante, mais dans un inconfort quotidien de part la présence quotidienne et envahissante de l'ancien directeur. Il m'arrive régulièrement d'avoir des angoisses et des nausées le matin avant de me rendre au bureau et de pleurer les WE, tellement c'est insupportable.
Est ce que vous pensez que toutes les directions sont compliqué comme ça?
Je reviens encore vers vous qui avez de l'expérience et certainement travaillé dans plusieurs établissements déjà, que me conseillez vous.
Un grand merci pour le temps que vous voudrez bien prendre à me répondre


Cordialement

Cerise,

Je ne suis pas en poste de direction (mais je cherche à l'être et en premier lieu à me former). Bref, je trouve que malgré les difficultés c'est une belle opportunité qui vous a été offert. Cela viendra certainement vous ouvrir des portes pour la suite. C'est vrai qu'un an semble un peu juste, il serait plus intéressant d'étoffer un peu cette expérience afin qu'elle ai du poids auprès de votre futur employeur.
Cependant, n'oubliez pas que cela reste un travail et qu'il ne doit clairement pas vous mettre en souffrance, quitte à faire un choix décisif et prospecter ailleurs.

Bon courage

Bonjour,
Quelques nouvelles....
Au bout de 14 mois, j ai commencé a postuler, et cette premiére expérience m a clairement permis de décrocher des entretiens.J ai donc changé de poste, aujourd hui je gére 2 esms et cela me convient trés bien. Je revie depuis que j ai changé d association et prends beaucoup de plaisir à faire mon travail.Par contre je profite tous les jours de mon expérience précédente et des compétences que j ai développé au vu de la lourdeur de gestion de 7 établissements.
Merci à vous
Cerise