encore à toutes et tous intéressés par le sujet :
suite à l'e-mail : Afin de couper court à toutes polémiques sur le statut de "AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE LIBÉRALE" encore un site à exploiter :
http://www.apce.com/index.php?rubrique_ ... e_projet=1
Qu'est ce qu'une profession libérale ?
Pour comprendre cette terminologie, il convient de différencier deux grands types de professions libérales : Celles qui sont dites "réglementées" et les autres...
Professions libérales "réglementées"
Ce sont les plus connues. Elles ont été classées dans le domaine libéral par la loi :
Certaines sont organisées en ordres professionnels : Architectes, Avocats, Experts-comptables, Géomètres-experts, Médecins, Chirurgiens-dentistes, Sages-femmes, Vétérinaires.
D'autres font l'objet d'un statut particulier : il s'agit des administrateurs judiciaires et mandataires liquidateurs, des agents généraux d'assurances, des professions paramédicales.
D'autres sont regroupées sous le terme d'officiers publics ou d'officiers ministériels : Avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation, Avoués près les cours d'appel, commissaires-priseurs, greffiers des tribunaux de commerce, huissiers de justice, notaires.
Les membres des professions libérales réglementées doivent respecter des règles déontologiques strictes et sont soumises au contrôle de leurs instances professionnelles (ordre, chambre ou syndicat). Leur titre est protégé par la loi.
Professions libérales "non réglementées"
Cette catégorie regroupe, en vrac, toutes les professions qui exercent une activité ni commerciale, ni artisanale, ni industrielle, ni agricole et qui n'entrent pas dans le domaine des professions libérales réglementées.
Pour l'administration fiscale, il s'agit des personnes qui pratiquent, en toute indépendance, une science ou un art et dont l'activité intellectuelle joue le principal rôle. Leurs recettes doivent représenter la rémunération d'un travail personnel.
Certaines de ces professions sont totalement libres (ex. : consultant).
D'autres doivent obtenir une autorisation d'exercice (ex. : exploitant d'auto-école).
L'exercice d'une profession libérale en entreprise individuelle
Sur le plan fiscal
Leurs bénéfices sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), aucune distinction n'étant effectuée, sur le plan fiscal, entre le bénéfice de l'entreprise et leur rémunération.
Lorsqu'ils renoncent au régime fiscal de la micro-entreprise et qu'ils optent pour le régime de la déclaration contrôlée, leur bénéfice imposable est déterminé en prenant en considération les recettes effectivement encaissées pendant l'année et les dépenses effectivement payées pendant cette même année. Les créances acquises et dépenses engagées ne sont pas prises en compte, sauf option pour l'application des règles des BIC.
Le déficit éventuellement dégagé par l'activité professionnelle est imputable pendant 5 ans sur l'ensemble des revenus du foyer fiscal.
Les professionnels libéraux peuvent adhérer à une association de gestion agréée et bénéficier de l'abattement fiscal de 20 % (jusqu'à un certain plafond).
Sur le plan social
Ils entrent dans la catégorie des non-salariés et doivent donc s'affilier obligatoirement :
à l'URSSAF (allocations familiales),
à la Caisse Mutuelle des Professions Libérales (assurance maladie-maternité),
à la caisse d'assurance vieillesse correspondant à la profession de l'intéressé.
Les charges sociales sont calculées sur le bénéfice de l'entreprise, y compris sur la partie réinvestie dans l'entreprise.
Formalités
Immatriculation de l'entreprise individuelle auprès de l'Urssaf, qui remplit le rôle de CFE.
S'il y a lieu, parallèlement : demande d'inscription auprès de l'Ordre, du Syndicat professionnel ou de la Chambre dont ils dépendent.
La profession doit en principe être exercée dans un "local professionnel" ou dans un "local mixte" (habitation et professionnel).
Elle peut, sous certaines conditions , être exercée dans le local d'habitation (non mixte) de l'entrepreneur.
FORME JURIDIQUE - CAPITAUX PROPRES DE L'ENTREPRISE
Entreprise individuelle
Aucun capital minimum n'est requis pour créer une entreprise individuelle.
Les capitaux propres sont constitués par votre apport personnel.
En cas d'insuffisance des capitaux propres, vous pouvez également emprunter mais sachez que le montant des prêts bancaires qui vous seront accordés dépend de la qualité du projet et des garanties que vous pouvez offrir.
bonne assimilation
maory