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iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
Bonsoir à tous et à toutes
On ne parle , sur ce forum , que d'interventions auprès de personnes âgées , la plupart du temps .
Etant aide à domicile , j'ai l'occasion , de plus en plus souvent ,( mes collègues et moi même ) , d'intervenir auprès de personnes , atteintes de troubles psychiatriques .
Nous les appelons , " les cas psy " .
Ces personnes atteintes de psychopathologies diverses et variées ( troubles " bipolaires " , schizophrénie , alcoolisme , et j'en passe ) qui nous sont " envoyées " par les divers organismes sociaux environnant ( ??? ) , ne sont pas toujours des plus faciles à aborder dans le domaine de l'aide à domicile ... Elles peuvent inquiéter , faire peur , nous déstabiliser , à juste titre .
Il s'avère qu'exceptionnellement , ces interventions peuvent être dangereuses ... ( Elles le sont souvent psychologiquement en tous cas )
Nos employeurs ne rencontrent JAMAIS ces personnes chez qui ils nous envoient ! ne connaissent souvent rien sur eux , ni de nos conditions de travail et d'interventions chez elles ( car ces interventions résultent d' un coup de fil d'une assistante sociale , ou d'une association tutellaire ... )
Dans mon association ( département 29 )et dans ma ville ( où se trouve un hôpital psychiatrique ), nous avons de plus en plus de ces "cas " , et je me demande si ce type d'interventions " particulières " existe ailleurs , car personne n'en parle !
(Je sais que dans ma région , les personnes qui travaillent dans les ***** ne " travaillent " pas auprès de ces personnes là .)
Merci de vos réponses .
On ne parle , sur ce forum , que d'interventions auprès de personnes âgées , la plupart du temps .
Etant aide à domicile , j'ai l'occasion , de plus en plus souvent ,( mes collègues et moi même ) , d'intervenir auprès de personnes , atteintes de troubles psychiatriques .
Nous les appelons , " les cas psy " .
Ces personnes atteintes de psychopathologies diverses et variées ( troubles " bipolaires " , schizophrénie , alcoolisme , et j'en passe ) qui nous sont " envoyées " par les divers organismes sociaux environnant ( ??? ) , ne sont pas toujours des plus faciles à aborder dans le domaine de l'aide à domicile ... Elles peuvent inquiéter , faire peur , nous déstabiliser , à juste titre .
Il s'avère qu'exceptionnellement , ces interventions peuvent être dangereuses ... ( Elles le sont souvent psychologiquement en tous cas )
Nos employeurs ne rencontrent JAMAIS ces personnes chez qui ils nous envoient ! ne connaissent souvent rien sur eux , ni de nos conditions de travail et d'interventions chez elles ( car ces interventions résultent d' un coup de fil d'une assistante sociale , ou d'une association tutellaire ... )
Dans mon association ( département 29 )et dans ma ville ( où se trouve un hôpital psychiatrique ), nous avons de plus en plus de ces "cas " , et je me demande si ce type d'interventions " particulières " existe ailleurs , car personne n'en parle !
(Je sais que dans ma région , les personnes qui travaillent dans les ***** ne " travaillent " pas auprès de ces personnes là .)
Merci de vos réponses .
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
bonjour
je suis AVS et je travaille dans une association , j'ai 2 personnes schizo. de moins de 50 ans ,je suis dans le 06 .
je suis AVS et je travaille dans une association , j'ai 2 personnes schizo. de moins de 50 ans ,je suis dans le 06 .
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
Bonjour Marie-Laurence!
C'est là qu'existe justement le hiatus avec les trop nombreux bénévoles locaux qui n'ont jamais lu le moindre contenu sur nos Référentiels de compétences et les indicateurs qui s'y rapportent.
Ils en sont restés à "l'aide ménagère" un peu nunuche qu'ils se plaisent à regarder comme telle mais qu’ils consentent cependant dans leur élan de « m’as-tu-vu » à « aider en aidant les autres » . Ce slogan démodé à toujours cours à L’***** et je peux vous dire que bon nombre de nos bénévoles le porte haut et fort.
L'aide ménagère "pauvre fille" pas dégourdie, restée près des parents, celle que chante Hugues Auffray dans :
" Dis moi, Céline, les années ont passé.
Pourquoi n'as tu jamais pensé à te marier ?
De tout' mes sœurs qui vivaient ici,
Tu es la seule sans mari. »
a bien changé.
D’aide ménagère, elle est devenu aide à domicile puis pour celle aura choisi la voix de la professionnalisation : auxiliaire de vie sociale .
Le 1er module du référentiel fait référence justement à cette compétence qui est d’appréhender les incidences des pathologies, handicaps et déficiences sur la vie quotidienne et sociale des personnes.
Le public que nous aidons est en premier lieu un public fragilisé, avec des signes révélateurs évidents de problème de santé ou de mal-être. C’est notre mission première que d’aider et de palier les déficiences. Notre travail est avant tout en permanence un travail d’évaluation et d’adaptation qui consiste tout en aidant, à redonner confiance à la personne. Observer, analyser, s’adapter et réajuster au jour le jour sa pratique dans le but d’aider à valoriser une image défaillante et auprès des autres est notre savoir –faire principal (tout en maniant balais et chiffons qui sont une entrée en matière)
L’investissement moral est énorme et la fatigue psychique qui en découle aussi mais c’est ce qui fait l’atout de la profession que d’investir ce relationnel si particulier. Malheureusement nous sommes encadrés par beaucoup de déficients , qui eux ne doutent pas de l’image qu’ils promènent auprès des autres. Ce sont là les vrais « autistes » de la vie associative qui se sont emparé de l’***** pour faire valoir leur image de « bienfaiteurs » et acheter devant témoins leur rédemption sur terre.
Vous comprendrez mesdames et messieurs les auxiliaires que nos difficultés de terrains sont le cadet de leurs soucis. Ces bénévoles-là soignent leur image , et vous ,vous leur demandez à ce qu’on vous aide dans la difficulté à gérer un public souffrant d’altération de l’image de soi!
C’est là encore la difficile entreprise de l’aveugle et du paralytique comme entraide !
Tôt ou tard c’est voué à l’échec et à la chute et c’est sur vous que tout s’écrase. Ils ne sont pas aptes à vous aider car pris dans leur image.
Lundi, je démarre une formation thématique portant sur le handicap mental et la maladie psychiatrique.
Marie-Laurence, comme j’ai été un peu longue vu que ton post est par bien des côtés passionnant à développer, je ferais part ultérieurement d’anecdotes concernant ce que mes collègues et moi-même avons pu rencontrer auprès de schizophréniques et autres déficients mentaux.
A plus tard
C'est là qu'existe justement le hiatus avec les trop nombreux bénévoles locaux qui n'ont jamais lu le moindre contenu sur nos Référentiels de compétences et les indicateurs qui s'y rapportent.
Ils en sont restés à "l'aide ménagère" un peu nunuche qu'ils se plaisent à regarder comme telle mais qu’ils consentent cependant dans leur élan de « m’as-tu-vu » à « aider en aidant les autres » . Ce slogan démodé à toujours cours à L’***** et je peux vous dire que bon nombre de nos bénévoles le porte haut et fort.
L'aide ménagère "pauvre fille" pas dégourdie, restée près des parents, celle que chante Hugues Auffray dans :
" Dis moi, Céline, les années ont passé.
Pourquoi n'as tu jamais pensé à te marier ?
De tout' mes sœurs qui vivaient ici,
Tu es la seule sans mari. »
a bien changé.
D’aide ménagère, elle est devenu aide à domicile puis pour celle aura choisi la voix de la professionnalisation : auxiliaire de vie sociale .
Le 1er module du référentiel fait référence justement à cette compétence qui est d’appréhender les incidences des pathologies, handicaps et déficiences sur la vie quotidienne et sociale des personnes.
Le public que nous aidons est en premier lieu un public fragilisé, avec des signes révélateurs évidents de problème de santé ou de mal-être. C’est notre mission première que d’aider et de palier les déficiences. Notre travail est avant tout en permanence un travail d’évaluation et d’adaptation qui consiste tout en aidant, à redonner confiance à la personne. Observer, analyser, s’adapter et réajuster au jour le jour sa pratique dans le but d’aider à valoriser une image défaillante et auprès des autres est notre savoir –faire principal (tout en maniant balais et chiffons qui sont une entrée en matière)
L’investissement moral est énorme et la fatigue psychique qui en découle aussi mais c’est ce qui fait l’atout de la profession que d’investir ce relationnel si particulier. Malheureusement nous sommes encadrés par beaucoup de déficients , qui eux ne doutent pas de l’image qu’ils promènent auprès des autres. Ce sont là les vrais « autistes » de la vie associative qui se sont emparé de l’***** pour faire valoir leur image de « bienfaiteurs » et acheter devant témoins leur rédemption sur terre.
Vous comprendrez mesdames et messieurs les auxiliaires que nos difficultés de terrains sont le cadet de leurs soucis. Ces bénévoles-là soignent leur image , et vous ,vous leur demandez à ce qu’on vous aide dans la difficulté à gérer un public souffrant d’altération de l’image de soi!
C’est là encore la difficile entreprise de l’aveugle et du paralytique comme entraide !
Tôt ou tard c’est voué à l’échec et à la chute et c’est sur vous que tout s’écrase. Ils ne sont pas aptes à vous aider car pris dans leur image.
Lundi, je démarre une formation thématique portant sur le handicap mental et la maladie psychiatrique.
Marie-Laurence, comme j’ai été un peu longue vu que ton post est par bien des côtés passionnant à développer, je ferais part ultérieurement d’anecdotes concernant ce que mes collègues et moi-même avons pu rencontrer auprès de schizophréniques et autres déficients mentaux.
A plus tard
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
salut,,non non,ça n'arrive pas que ds le 29,alcoolisme,,dépression,,et différentes pathologies rares,,et pour lesquelles,,les associations peuvent vous envoyer,sans expériences,,et sans avoir des renseignements sur ces personnes,,qui pourraient nous renseigner sur la façon de se comporter,,nous sommes trop souvent seuls,,et assez démunis,,ne parlons pas des formations,,qui n'existent,,qu'au compte goutte,,c'est navrant,,et donc nous devons nous adapter le mieux possible,,philippe.
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
je ne pezux qu'adherer à ce que dit odalixe ...c'est exactement cela !! je suis avs et j'ai neuf annees de pratque aupres de patients psy , je me suis meme occupee sans etre informee de quoique ce soit d'un ex pensionnaire de centre de detention pour malades dangereux :sarreguemines...et seule bien entendu tant que tout va bien tout le monde se felicite et les infirmieres et infirmiers qui ne passent à domicile ( et à deux ) que dix minutes , se felicitent de LEUR succes . Une nouvelle equipe arrive ...du jour au lendemain , on change tout : ils n'ont plus le droit d'acheter du beurrew , plus de sucre , doivent s'occuper a d'autres activites ...les malades sont destabilises se disputent entre eux pour ceux qui sont en maison communautaire , un schizo ne prend plus ses cachets, vous signalez ...mais on ne vous ecoute pas , vu qu'on vous considere comme la bonne et meme on vous trouve subitement "intrusive "dans mon cas j'ai meme ete accusee d'avoir retourne volontairement la photo de la mère d'un d'entre eux dans son delire mais on m'a mise en cause devant lui , humiliée et j'ai eu la peur de ma vie !!!je me suis occupee de gens alcooliques , psychotiques graves , toxicomanes, se prostituant, une femme limite clochardisee, au bout de neuf annees quand leur encadrement avec tous leurs nouveaux reglages à mené à la catastrophe ...c'était forcément de ma faute ...avant quand cela marche nous n'existons pas et personne ne se demande comment nous faisons Je ne ferais plus jamais ce métier
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
bonjour et merci pour vos réponses !
Oui, la formation AVS comporte bien un domaine de compétences" connaissance de la personne "( pathologies, handicaps et déficiences )
Mais, quand on passe par la VAE , pas de formation ...
Et même quand on a certaines connaissances théoriques des maladies psychiques et psychiatriques , chaque cas est particulier ( degrés différents, traitements médicaux différents , personnalités différentes ...)
J'essaye de me comporter avec ces personnes , comme avec n'importe qui, pour ne pas leur renvoyer leur maladie " à la figure " , tout va bien , et puis d'un coup , sans qu'on s'y attende , c'est le coup de massue ; je pense qu'il m'arrive parfois d'oublier que ces personnes sont malades , et j'ai du mal à accuser le coup quand ça ne va pas .
Je pense surtout à une dame de 56 ans , qui souffre de troubles " bi-polaire" , et de paranoia ,chez qui j'interviens depuis 4 ans , qui est consciente de ses problèmes , qui en souffre et qui m'a offert sa confiance ... malheureusement , elle commence depuis 4 mois à me créer des problèmes ,téléphone une fois au bureau en disant qu'elle ne veut plus entendre parler de moi, ( au moment où je m'y attends le moins !) , demande une autre fois à changer d'aide à domicile ( sans qu'elle ait de raison ), puis à chaque fois ,change d'avis le lendemain en disant au bureau de ne pas tenir compte de ce qu'elle a dit la veille ; je me demande si elle n'a pas épuisé tout ce qu'elle trouvait en moi de positif , et qu'elle s'est lassée ; il se trouve qu'elle ne va pas bien en se moment , doit se faire hospitaliser en psy ; du coup , je ne sais plus quoi penser !
Je ne sais pas si je dois en discuter avec elle , mais je commence à être mal à l'aise et ne plus être confiante dans l'aide que je lui apporte !
Et quand elle me fait " un coup comme ça " , même si je sais qu'elle est malade , j'ai du mal à encaisser ! ( évidemment , je ne le lui dis pas ! )
Bref , je ne sais ce que vous me conseillez !
Oui, la formation AVS comporte bien un domaine de compétences" connaissance de la personne "( pathologies, handicaps et déficiences )
Mais, quand on passe par la VAE , pas de formation ...
Et même quand on a certaines connaissances théoriques des maladies psychiques et psychiatriques , chaque cas est particulier ( degrés différents, traitements médicaux différents , personnalités différentes ...)
J'essaye de me comporter avec ces personnes , comme avec n'importe qui, pour ne pas leur renvoyer leur maladie " à la figure " , tout va bien , et puis d'un coup , sans qu'on s'y attende , c'est le coup de massue ; je pense qu'il m'arrive parfois d'oublier que ces personnes sont malades , et j'ai du mal à accuser le coup quand ça ne va pas .
Je pense surtout à une dame de 56 ans , qui souffre de troubles " bi-polaire" , et de paranoia ,chez qui j'interviens depuis 4 ans , qui est consciente de ses problèmes , qui en souffre et qui m'a offert sa confiance ... malheureusement , elle commence depuis 4 mois à me créer des problèmes ,téléphone une fois au bureau en disant qu'elle ne veut plus entendre parler de moi, ( au moment où je m'y attends le moins !) , demande une autre fois à changer d'aide à domicile ( sans qu'elle ait de raison ), puis à chaque fois ,change d'avis le lendemain en disant au bureau de ne pas tenir compte de ce qu'elle a dit la veille ; je me demande si elle n'a pas épuisé tout ce qu'elle trouvait en moi de positif , et qu'elle s'est lassée ; il se trouve qu'elle ne va pas bien en se moment , doit se faire hospitaliser en psy ; du coup , je ne sais plus quoi penser !
Je ne sais pas si je dois en discuter avec elle , mais je commence à être mal à l'aise et ne plus être confiante dans l'aide que je lui apporte !
Et quand elle me fait " un coup comme ça " , même si je sais qu'elle est malade , j'ai du mal à encaisser ! ( évidemment , je ne le lui dis pas ! )
Bref , je ne sais ce que vous me conseillez !
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
je me suis laissee emportée ...j'ai oublié de te répondre , je n'ai eu que tres peu de personnes agées, je suis à l'**** et disons que durant toutes ces annèes j'avais en moyenne douze personnes semaines dont deux agees et le reste handicapées mentaux , cas psy, aide aux familles ( mais plus rare ), palliatif ( plus rare aussi )voilà , effectivement nous n'aidons pas forcément que les personnes agées, en ce qui me concerne c'etait le moins fréquent
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
bonjour marie -laurence;
vous conseiller serait bien prétentieux de ma part.Vous parlez de ce cas de bi-polarité qui n'est autre que la nouvelle appelation de maniaco-depressif.Vous dire qu'il est tres déstabilisant de travailler aupres de ce public ,,,,vous le savez.
Ne jamais perdre de vue que ce sont des malades malgres les apparences.Un psy , chose que je ne suis pas, vous décrirait la maladie avec comme image la mer.Les vagues hautes là tout va bien ,,,vagues basses ca ne va plus.
De la confidente amie vous passez à l'ennemie en quelques heures sans que vous ne l'ayez provoqué et c'est pour cette raison que ces malades ont des regulateurs d'humeurs entre autre comme medicaments.Le seul conseil que je me permettrais de vous donner est de chercher des infos sur la maladie,(forum bi-polarité) à en comprendre le fonctionnement.Les formations dispensées aupres d"**** ne peuvent etre opérantes car il y a un tel panel de pathologies que c'est impossible à couvrir,,, seule une hypothétique approche est possible .
Prenez du recul,c'est une cliente malade,tentez de faire des interventions à deux, jamais seul sur les pathos psy et surtout partagez communiquez. Vous pouvez, si cela vous interresse me contacter par mail privé.
vous conseiller serait bien prétentieux de ma part.Vous parlez de ce cas de bi-polarité qui n'est autre que la nouvelle appelation de maniaco-depressif.Vous dire qu'il est tres déstabilisant de travailler aupres de ce public ,,,,vous le savez.
Ne jamais perdre de vue que ce sont des malades malgres les apparences.Un psy , chose que je ne suis pas, vous décrirait la maladie avec comme image la mer.Les vagues hautes là tout va bien ,,,vagues basses ca ne va plus.
De la confidente amie vous passez à l'ennemie en quelques heures sans que vous ne l'ayez provoqué et c'est pour cette raison que ces malades ont des regulateurs d'humeurs entre autre comme medicaments.Le seul conseil que je me permettrais de vous donner est de chercher des infos sur la maladie,(forum bi-polarité) à en comprendre le fonctionnement.Les formations dispensées aupres d"**** ne peuvent etre opérantes car il y a un tel panel de pathologies que c'est impossible à couvrir,,, seule une hypothétique approche est possible .
Prenez du recul,c'est une cliente malade,tentez de faire des interventions à deux, jamais seul sur les pathos psy et surtout partagez communiquez. Vous pouvez, si cela vous interresse me contacter par mail privé.
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
je travaille dans une ASSAD et oui je travaille aussi chez des "cas psy" mais en général nous intervenont à deux pour plus de sécurité.Pour mon cas je sais que mon bureau me fais confiance et que s'il faut partir en cas d'urgence ,je peux et ensuite j'appelle les personnes responsables : tuteur, infirmier psy qui s'occupe de la personne.Comme le dit Jeanne je pense qu'il faut prendre du recul ,savoir que c'est la maladie.Je pense que le plus important c'est que ton bureau n'oublie pas de t'avertir de la maladie de la personne conserné.CELA ARRIVE TROP SOUVENT....Il faut se dire aussi que à l'époque actuelle, il y en aura de plus en plus car pour les structures ,ils sont stables sous traitement donc pour eux, gérable à domicile.
Re: iavez - vous des interventions auprès de " cas psy "
Merci "vivou46" et "Jeanne"!!!
Chez nous , pas question d'intervenir à deux , je suppose que cela coûterait trop cher ? (qui paye la facture chez vous "vivou" ? est-ce que vous intervenez à 2 seulement lorsque qu'il y a un danger avéré ?)
Personnellement ,mes interventions chez ces personnes malades se sont toujours à peu près bien passées , bien que pas faciles à gérer et fatigantes psychologiquement ; mais , j'ai des collègues qui ont eu des sueurs froides ... et la peur de leur vie parfois ! ( genre = se faire enfermer à clef en arrivant chez un homme ,se dépêcher de regarder par la fenêtre pour voir s'il y a moyen de sauter ... se retrouver obligée de rester assise durant 2 heures, sans bouger, car le type en avait décidé ainsi on ne sait pourquoi , ETC;ETC !!! )
Evidemment qu'en cas de problème on peut en parler au bureau , refuser (?!!) de retourner chez quelqu'un ; mais on peut se voir faire le reproche de ne pas avoir su agir , ou réagir comme il aurait fallu ... une collègue s'est vue faire ce genre de reproche ; peut être qu'elle n'était pas assez mature , qu'elle avait eu peur , mais pourquoi l'envoyer au casse-pipe ?! )
C'est pas simple , car le bureau n'a aucune information sur cette catégorie de personnes chez qui nous intervenons ( et ils ne les visitent pas ): c'est à nous de tenir le bureau au courant de la situation . Je ne suis pas du tout trouillarde , mais qui dit qu'un jour , une intervention chez un malade jusque là " docile " ne tournera pas au drame ?! J'en reviens à une discussion récente sur ce forum , sur le fait qu'on n'a pas le droit de connaitre la pathologie des personnes chez qui on intervient...!
( je ne me rappelle plus de l'intitulé ?)
Quand j'ai commencé ce travail il y a 6 ans ,cela ne me dérangeait pas d'intervenir auprès de malades psychiatriques ,( peu malgré tout , et principalement des femmes ) cela me changeait des personnes âgées comme je disais , mais à présent , je sature un peu ! j'ai toujours l'impression d'en faire plus pour eux que pour les autres , de m'investir plus que pour les autres , et il n'y a , au final ,jamais de réelle reconnaissance.
Comme le dit "vivou46" ,nous avons de plus en plus de "cas" , et nous en aurons de plus en plus pour les raisons qu'elle évoque
(Maintien du domicile pour les personnes âgées plutôt que la structure , et idem pour les malades psychiatriques ... )
" Jeanne " , ta comparaison marée haute et marée basse est tout à fait évocatrice de que sont les troubles bi-polaires ( je te rassure , je connais cette maladie )
Il est bien vrai que l'on peut passer de la meilleure amie à la pire ennemie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! je vois comment cette personne se comporte avec ses " amies " , sa famille , sa tutrice ,le bureau , ses voisins ,etc , depuis que je vais chez elle .( En plus , elle est paranoiaque , je ne sais si les 2 vont toujours de paire ? la paranoia , c'est pas facile à comprendre non plus ! )
Mais moi qui avais toujours été épargnée , "l'aide à domicile" qu'elle apprécie , qui l'écoute , qui lui fait du bien comme elle me l'a dit souvent , qui la motive ,qui lui apporte un peu de la vie " normale " ( car à ne fréquenter que des psychiatres , des infirmières , et des malades comme elle , c'est une bouffée d'oxygène qui vient de l'extérieur )
Je me sentais , peut être (à tord) indispensable auprès d'elle ,je me trouvais peut être un rôle important dans son quotidien et son bien être , et voilà qu'elle se met d'un coup à réagir avec moi comme avec ses amies et le reste !
Mon envie première , c'était de lui dire en face le mal qu'elle faisait ( comme on le ferait avec n'importe qui !), mais , bien sûr que je dois rester neutre et impassible , faire comme si de rien n'était ,car elle est malade . C'est là que c'est difficile ! je l'ai revue 2 fois depuis mon message , et elle est " charmante " ; je prends sur moi ; je sais que l'on doit prendre du recul , ne pas s'investir affectivement , c'est valable auprès des personnes âgées ... mais également auprès des cas "psy" ! facile à dire , mais pas toujours à faire dans la réalité !
Bonne soirée et merci encore
Chez nous , pas question d'intervenir à deux , je suppose que cela coûterait trop cher ? (qui paye la facture chez vous "vivou" ? est-ce que vous intervenez à 2 seulement lorsque qu'il y a un danger avéré ?)
Personnellement ,mes interventions chez ces personnes malades se sont toujours à peu près bien passées , bien que pas faciles à gérer et fatigantes psychologiquement ; mais , j'ai des collègues qui ont eu des sueurs froides ... et la peur de leur vie parfois ! ( genre = se faire enfermer à clef en arrivant chez un homme ,se dépêcher de regarder par la fenêtre pour voir s'il y a moyen de sauter ... se retrouver obligée de rester assise durant 2 heures, sans bouger, car le type en avait décidé ainsi on ne sait pourquoi , ETC;ETC !!! )
Evidemment qu'en cas de problème on peut en parler au bureau , refuser (?!!) de retourner chez quelqu'un ; mais on peut se voir faire le reproche de ne pas avoir su agir , ou réagir comme il aurait fallu ... une collègue s'est vue faire ce genre de reproche ; peut être qu'elle n'était pas assez mature , qu'elle avait eu peur , mais pourquoi l'envoyer au casse-pipe ?! )
C'est pas simple , car le bureau n'a aucune information sur cette catégorie de personnes chez qui nous intervenons ( et ils ne les visitent pas ): c'est à nous de tenir le bureau au courant de la situation . Je ne suis pas du tout trouillarde , mais qui dit qu'un jour , une intervention chez un malade jusque là " docile " ne tournera pas au drame ?! J'en reviens à une discussion récente sur ce forum , sur le fait qu'on n'a pas le droit de connaitre la pathologie des personnes chez qui on intervient...!
( je ne me rappelle plus de l'intitulé ?)
Quand j'ai commencé ce travail il y a 6 ans ,cela ne me dérangeait pas d'intervenir auprès de malades psychiatriques ,( peu malgré tout , et principalement des femmes ) cela me changeait des personnes âgées comme je disais , mais à présent , je sature un peu ! j'ai toujours l'impression d'en faire plus pour eux que pour les autres , de m'investir plus que pour les autres , et il n'y a , au final ,jamais de réelle reconnaissance.
Comme le dit "vivou46" ,nous avons de plus en plus de "cas" , et nous en aurons de plus en plus pour les raisons qu'elle évoque
(Maintien du domicile pour les personnes âgées plutôt que la structure , et idem pour les malades psychiatriques ... )
" Jeanne " , ta comparaison marée haute et marée basse est tout à fait évocatrice de que sont les troubles bi-polaires ( je te rassure , je connais cette maladie )
Il est bien vrai que l'on peut passer de la meilleure amie à la pire ennemie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! je vois comment cette personne se comporte avec ses " amies " , sa famille , sa tutrice ,le bureau , ses voisins ,etc , depuis que je vais chez elle .( En plus , elle est paranoiaque , je ne sais si les 2 vont toujours de paire ? la paranoia , c'est pas facile à comprendre non plus ! )
Mais moi qui avais toujours été épargnée , "l'aide à domicile" qu'elle apprécie , qui l'écoute , qui lui fait du bien comme elle me l'a dit souvent , qui la motive ,qui lui apporte un peu de la vie " normale " ( car à ne fréquenter que des psychiatres , des infirmières , et des malades comme elle , c'est une bouffée d'oxygène qui vient de l'extérieur )
Je me sentais , peut être (à tord) indispensable auprès d'elle ,je me trouvais peut être un rôle important dans son quotidien et son bien être , et voilà qu'elle se met d'un coup à réagir avec moi comme avec ses amies et le reste !
Mon envie première , c'était de lui dire en face le mal qu'elle faisait ( comme on le ferait avec n'importe qui !), mais , bien sûr que je dois rester neutre et impassible , faire comme si de rien n'était ,car elle est malade . C'est là que c'est difficile ! je l'ai revue 2 fois depuis mon message , et elle est " charmante " ; je prends sur moi ; je sais que l'on doit prendre du recul , ne pas s'investir affectivement , c'est valable auprès des personnes âgées ... mais également auprès des cas "psy" ! facile à dire , mais pas toujours à faire dans la réalité !
Bonne soirée et merci encore