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est ce que les familles d'accueil sont aptes à accueillir un enfant schizophrène?

Publié : 08 juin 2020 20:21
par cricri22
bonjour,

un adolescent schizophrène peut-il être placé en famille d'accueil ? La famille doit-elle être informée des troubles psychiatriques dont souffre le jeune avant de donner son accord ? Est-elle accompagnée psychologiquement dans la prise en charge du jeune ?

Comment se fait-il que certaines familles d'accueil sont des parents de substitution maltraitants ? y a t-il des visites imprévues au domicile de toutes les familles d'accueil pour s'assurer que le jeune ne subit aucune maltraitance physique, psychologique pendant son séjour ?

Re: est ce que les familles d'accueil sont aptes à accueillir un enfant schizophrène?

Publié : 09 juin 2020 08:48
par baleste
Pourquoi une famille d'accueil ne pourrait pas accueillir un ados schizophrène ? si elle pense avoir la patience nécessaire, en particulier.

Bien sûr que la famille doit être informé des troubles (surtout s'ils sont très aigus) du jeune, auparavant.
pour continuer de répondre à cette rafale de questions : le suivi psy, humain (moral, peut-être) devrait exister mais cela dépend de la qualité des services de placement, il y en a beaucoup trop qui s'en fo.... complètement : on cale un gamin quelque part et basta ! Résultat : une famille exaspérée et cataloguée "rigide" ou "maltraitante" et un gamin en route pour 36 placements, complètement déboussolé car sans le moindre repère.

Restent les Thénardiers. La plupart des familles sont particulièrement généreuses (je parle "humainement"). quelques-unes par contre font cet accueil uniquement pour le petit avantage financier qu'ils en retirent. J'ai tout vu dans ce domaine : des enfants de la DDASS dormir sur des cartons dans un garage, ou manger des pâtes tandis que la famille s'empiffrent sous leurs yeux de pizzas commandées au self du coin etc...

Quand aux visites de contrôle, bien sûr qu'il y en a... Mais tu vois un gamin de spet ans se plaindre devant les "accueillants" qu'il va supporter les soir même, et longtemps parfois encore... Tu imagines les représailles qu'il s'évite en restant cois.