Le nouveau vocabulaire des travailleurs sociaux
Publié : 21 oct. 2020 22:21
Dans le cadre d’une recherche pour une monographie, je m’adresse à vous pour m’éclairer sur le vocabulaire « new-age » des éducateurs spécialisés.
L’écriture est une rencontre entre l’écrivant et le lecteur. Pour beaucoup, c’est une banalité. Une banalité ? Sauf que Le choix des mots, leur ambivalence, leurs connotations, leurs approximations, les contresens, semblent se multiplier, dans la vie sociale comme dans la vie professionnelle des éducateurs.
Prenons un exemple de la vie courant, banale. A la télé, ce matin j’ai entendu la phrase « la non présence du président a donné lieu à une non-réaction... ». Ce n’était pas plus facile d’écrire « l’absence du président a donné lieu à l’inertie (ou l’indifférence ou autre encore)
Je souhaiterais aborder ce genre de choses, mais aussi ces termes ou locutions qui changent de sens ou ne veulent plus rien dire. Un exemple rigolo « cet acte interpelle quelque chose, quelque part ». C’est clair !? C’est net, n’est-ce pas ? Mais ca interpelle quoi ? Et où ? On va loin avec une telle précision ?
Je lance donc un appel pour tenter de faire un recensement des mots-valises où les psychos-psychas mettent tout et rien ?
Certains mots ont tellement changés de sens dans notre profession qu’un profane ne pourrait pas suivre. Je pense , par exemple, au mot « transfert ». les psychiatres et les psychanalystes ont écrit des tonnes des bouquins là-dessus sans jamais conclure et nous. On en parle -malgré tout- comme d’une banalité.
Avez-vous des difficultés avec termes obscurs comme cela ? Éprouvez-vous du mal à communiquer à cause d’un matériel spécifiquement « travailleur social » hermétique ????
Merci de vos éclairages.
L’écriture est une rencontre entre l’écrivant et le lecteur. Pour beaucoup, c’est une banalité. Une banalité ? Sauf que Le choix des mots, leur ambivalence, leurs connotations, leurs approximations, les contresens, semblent se multiplier, dans la vie sociale comme dans la vie professionnelle des éducateurs.
Prenons un exemple de la vie courant, banale. A la télé, ce matin j’ai entendu la phrase « la non présence du président a donné lieu à une non-réaction... ». Ce n’était pas plus facile d’écrire « l’absence du président a donné lieu à l’inertie (ou l’indifférence ou autre encore)
Je souhaiterais aborder ce genre de choses, mais aussi ces termes ou locutions qui changent de sens ou ne veulent plus rien dire. Un exemple rigolo « cet acte interpelle quelque chose, quelque part ». C’est clair !? C’est net, n’est-ce pas ? Mais ca interpelle quoi ? Et où ? On va loin avec une telle précision ?
Je lance donc un appel pour tenter de faire un recensement des mots-valises où les psychos-psychas mettent tout et rien ?
Certains mots ont tellement changés de sens dans notre profession qu’un profane ne pourrait pas suivre. Je pense , par exemple, au mot « transfert ». les psychiatres et les psychanalystes ont écrit des tonnes des bouquins là-dessus sans jamais conclure et nous. On en parle -malgré tout- comme d’une banalité.
Avez-vous des difficultés avec termes obscurs comme cela ? Éprouvez-vous du mal à communiquer à cause d’un matériel spécifiquement « travailleur social » hermétique ????
Merci de vos éclairages.