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educateur de rue

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Beyls

Re: educateur de rue

Message non lu par Beyls » 01 avr. 2010 20:37

Bonjour tt le monde, je suis en 5 eme secondaire agent d'éducation, dans le cadre de mes pré-qualif, e fais un travail sur les éducateurs de rues et j'aimerai avoir des réponses un peu plus complet a mes question.
Mes questions sont:
-Pourquoi a-t-on " instaurer" (inventé) le métier d'éducateur de rue?
-Quel est son projet d'établissement?
-Quels sont les qualités pour être un bon éduc de rue?
-et tout autres infos sur son travail.
Merci pour les futurs réponses

Anne c

Re: educateur de rue

Message non lu par Anne c » 21 avr. 2010 20:32

et toi tu es educ de rue solar ? Tu parles en tant que professionnel ou usagé ? Et tu vis dans quel coin ?

tyty

Re: educateur de rue

Message non lu par tyty » 22 avr. 2010 01:21

bonsoir a tous,

vous me faites un peu peur.
actuellement en formation je n'ai pas eu l'occasion de faire un stage sur le terrain, mais les éduc de "rue" que je connaissent font un boulot super (malgré qu'ils soit de moins en moins soutenu par l'institution et l'état...)
cette option de travail futur m'interesse beaucoup et j'ose croire qu'ils restent des équipe qui vont sur le terrain au devant des jeunes! ici oui.... après je vous avouerai que je n'habite ni Paris, ni Marseille et que c'est sans doute plus facile de garder la foi et le courage dans une "banlieu" à taille humaine...

kheira

Re: educateur de rue

Message non lu par kheira » 22 avr. 2010 09:23

bonjour, je pense que vous dressez un tableau un peu trop noir de la prev.Je pense qu'il faut avoir le profil prevention nous n'avons pas passer un diplome pour ne pas mettre en pratique nos valeurs notre envie rélle d'aider ces jeunes a faire leur résilience.
Il est vrai que certaines personnes ne font pas grand chose mais tout le monde n'est pas pareil.
Moi personellement je ne fais pas du travail de rue la nuit car j'estime que ce n'est pas ma place.
La qualité de travail ne depend pas des horaires de travail mais de la presence reélle et d'un réel engagement envers les jeunes.
La prevention a toute sa place dans les quartiers et j'espere que des personnes comme toi et moi porront redonner une meilleure image de celle ci

solar

Re: educateur de rue

Message non lu par solar » 22 avr. 2010 19:54

Ah ! Ah ! Ah ! Tu emploies le terme "résilience"...qui est absolument inapproprié dans le champ de la prev. N'importe quoi ! Voici la def et en quoi c'est pertinent dans le profil des jeunes visés par les missions de la prev ???? "La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression. La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse."
Encore une théoricienne.
Moi je suis éduc de rue et j'en ai plein les bottes des collègues qui viennent chercher un salaire.

Anelyse

Re: educateur de rue

Message non lu par Anelyse » 22 avr. 2010 20:13

Bonjour tt le monde, je suis en 5 eme secondaire agent d'éducation, dans le cadre de mes pré-qualif, e fais un travail sur les éducateurs de rues et j'aimerai avoir des réponses un peu plus complet a mes question.
Mes questions sont:
-Pourquoi a-t-on " instaurer" (inventé) le métier d'éducateur de rue?
-Quel est son projet d'établissement?
-Quels sont les qualités pour être un bon éduc de rue?
-et tout autres infos sur son travail.
Merci pour les futurs réponses

p'tite glue

Re: educateur de rue

Message non lu par p'tite glue » 22 avr. 2010 23:10

salut solar,
L excès est mauvais en tout ... Forcément si tu prends la définition du larousse pour résilience ça va pas l'faire. J ai travaillé plus de 5 ans en prev et le côté copain avec les jeunes m exaspère au plus haut point... Le côté théoricien ... idem. Faire avec est primordial mais ça ne suffit pas, la réflexion et la théorie mise en pratique est essentielle ... Comme quoi l'excès est mauvais en tout Solal

chris

Re: educateur de rue

Message non lu par chris » 22 avr. 2010 23:53

sans être aussi "dure" que toi Solar, le concept de résilience me fait quelque peu bondir aussi.. d'autant qu'il est souvent employé à tort et à travers.. D'ailleurs je vous copie un extrait d'un texte de Rouzel qui était paru dans "lien social" et qui donne autre chose à entendre sur ce "concept"..

"La résilience ? Du vent.
Sur la forme, c’est un concept qui ne tient pas debout. Voilà un mot à la mode, « résilience », extrait du discours des sciences dures, comme il y a quelques années la systémique (issue de la cybernétique). On a ici à faire à un modèle théorique tiré de la science physique et de la technologie des métaux, les ressorts par exemple. J’ouvre mon dictionnaire Grand Larousse en 5 volumes de 1990 : « Résilience : caractéristique mécanique définissant la résistance aux chocs d’un matériau ». C’est un mot qui est passé par l’anglais et possède une origine latine : résilientia rebondissement, saut en arrière ; mais aussi : repliement sur soi, se dit pour les cornes de l’escargot. En gros certains métaux lorsqu’ils sont déformés retrouvent leur forme initiale : ils rebondissent. C’est sûrement très pertinent dans la technologie des dits métaux, mais comment peut-on exporter un tel concept s’agissant des êtres humains, sauf à les considérer – ce que d’aucuns tentent depuis quelque temps – comme des machines, des humanoïdes ? Un être humain ça ne rebondit pas, ce n’est pas un ressort. Halte à la trampolinisation de l’humain !

Sur le fond, je crois que le terrain est encore plus glissant. C’est un concept, quoiqu’on en pense, qui est producteur d’exclusion et de ségrégation. Il découpe le monde en deux : les bons résilients, qui rebondissent et les autres, qui restent sur le carreau. Mettre sur un piédestal Anne Frank, comme héroïne de la résilience, c’est laisser dans l’ombre ces milliers de jeunes qui sont morts comme elle dans les camps, mais à bas bruit. Ce concept fait l’impasse sur ce que la psychanalyse nomme l’inconscient, à savoir que, quelles que soient ses conditions de vie, il existe un sujet qui assume des choix. Le choix du sujet, même s’il se présente le plus souvent comme inconscient, ne saurait relever d’une cause extérieure, comme le petite mécanique d’un ressort que profile la résilience. Pourquoi ne respecterions-nous pas le choix du sujet quel s’il soit, au lieu de le juger à l’aune d’une quelconque normalité ? Car le concept de résilience produit de la norme, voire de la normose. C’est un concept qui déresponsabilise le sujet d’avoir à répondre de ses actes : c’est pas de ma faute, j’ai pas eu la résilience ! L’idée de rebondissement est empreinte du discours capitaliste, où l’on célèbre la noble figure de l’homme nouveau : le battant. C’est bien connu : mieux vaut être beau, friqué et résilient que black et d’équerre. Ce concept, malgré les belles intentions de ses auteurs – mais chacun sait que l’enfer en est pavé- produit donc de l’exclusion. Il savonne un peu plus la pente fatale sur laquelle glisse notre société post-moderne : l’instrumentalisation de l’humain. Ce concept ressemble fort à la théorie de la prédestination des calvinistes. Se demandant comment reconnaître les élus de Dieu, les calvinistes ont résolu la question : c’est la fortune accumulée qui fait signe. « Ethique protestante et esprit du capitalisme », titrait Max Weber dans un article qui fit grand bruit en 1910. On en est encore là… "

solar

Re: educateur de rue

Message non lu par solar » 23 avr. 2010 09:10

A p'tite glue ....bla bla bla bla...je connais ce genre de profil qui se dévoile lorsqu'il m'est en avant "...et le côté copain avec les jeunes m exaspère au plus haut point..." sa révèle est manque de crédibilité et de légitimité. Beaucoup voient les jeunes comme des sauvageons...et mettent en avant la théorie de la distanciation...de la prise de recule pour au final faire du "travail de rue en voiture" et rentrer à la maison...ou rester au local à fumer et boire du café, ou faire des sorties avec toujours le même petit groupe de 10-12 ans (qu'on va soit disant suivre sur 2 voir 3 ans..)au ciné McDo...
bla bla bla bla...

stefania

Re: educateur de rue

Message non lu par stefania » 29 mars 2012 14:16

bonjour, je suis une jeune educatrice de rue italienne. A Torino, ou j'ai travaillé, la situation par rapport au resource pour les mineurs et pour le social en general va devenir fortement insostenible, beaucoup des educateur ont dejà perdue le travail. j'ai decidé de chercher mon travail en France. Qualcun peut me donner des reinsegnement sur association/institution qui s'occupent de ca dans la ville de Marseille et dans la region??
Merci a tous ce qui ont envie de me donner des conseille

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