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Mémoire enfant sautistes et séparation
Mémoire enfant sautistes et séparation
Voilà je suis en 3ème année, j'effectue mon stage dans un IME, auprès d'enfants autistes. Je souhaiterai faire mon mémoire sur le thème de la séparation.
Quelque chose comme :
un accompagnement éducatif spécifique est-il essentiel pour permettre à l'enfant autiste de mieux vivre la séparation. Mais j'ai du mal à poser réellement ma problématique.
Sachant que je met en place une activité de prise en charge individuelle pour un jeune (activité d'apporche sensorielle) qui vient d'arriver en internat et qui a du mal à dormir sans la présence de l'adulte et qui est trés angoissé le soir le soir. Je participe égalment à une activité jeux symbolique / jeu de rôles ou l' on travaille avec d'autres jeunes sur les temps de transport, les séparation avec les parents, les transitions. J'aimerai également mettre en évidence tout ce qui est fait au quotidien (réunions quotidiennes, planning des activités, calendrier hebdomadaire...) pour aider l'enfant à mieux se situer dans l'espace et le temps. Voilà si vous avez des idées je suis preneuse. merci
Quelque chose comme :
un accompagnement éducatif spécifique est-il essentiel pour permettre à l'enfant autiste de mieux vivre la séparation. Mais j'ai du mal à poser réellement ma problématique.
Sachant que je met en place une activité de prise en charge individuelle pour un jeune (activité d'apporche sensorielle) qui vient d'arriver en internat et qui a du mal à dormir sans la présence de l'adulte et qui est trés angoissé le soir le soir. Je participe égalment à une activité jeux symbolique / jeu de rôles ou l' on travaille avec d'autres jeunes sur les temps de transport, les séparation avec les parents, les transitions. J'aimerai également mettre en évidence tout ce qui est fait au quotidien (réunions quotidiennes, planning des activités, calendrier hebdomadaire...) pour aider l'enfant à mieux se situer dans l'espace et le temps. Voilà si vous avez des idées je suis preneuse. merci
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Bonjour
Je ne sais pas quel type de prise en charge vous pratiquez sur les enfants autistes dans votre IME, mais le programme TEACCH est une des meilleures méthodes éducatives disponibles et validées pour ces enfants.
Un de ses points forts est précisément la structuration de l'espace et du temps, qui permet de donner des repères à ces enfants. Par exemple avec mon fils (j'ai un petit garçon autiste de 3 ans) on lui fait un emploi du temps journalier avec des photos positionnées de haut en bas sur une bande velcro, qu'on enlève dès qu'une activité est finie. Ainsi aujourd'hui, les photos sont dans l'ordre: école, nounou, orthophoniste, nounou, maison.
Pour les plus grands on peut mettre en place des calendriers sur la semaine aussi. Il est très important qu'ils soient prévenus à l'avance de ce qu'ils vont faire, l'imprévu les angoisse.
Pour plus d'infos je suis prêt à dialoguer par mail: perecastor31@yahoo.fr
Sinon vous avez les sites suivants déjà:
http://www.autisme-info.ch/teacch.htm
www.teacch.com
http://fr.wikipedia.org/wiki/Teacch
Il existe à ma connaissance une possibilité de formation sur Toulouse.
Voila bon courage à vous et à ces enfants.
Je ne sais pas quel type de prise en charge vous pratiquez sur les enfants autistes dans votre IME, mais le programme TEACCH est une des meilleures méthodes éducatives disponibles et validées pour ces enfants.
Un de ses points forts est précisément la structuration de l'espace et du temps, qui permet de donner des repères à ces enfants. Par exemple avec mon fils (j'ai un petit garçon autiste de 3 ans) on lui fait un emploi du temps journalier avec des photos positionnées de haut en bas sur une bande velcro, qu'on enlève dès qu'une activité est finie. Ainsi aujourd'hui, les photos sont dans l'ordre: école, nounou, orthophoniste, nounou, maison.
Pour les plus grands on peut mettre en place des calendriers sur la semaine aussi. Il est très important qu'ils soient prévenus à l'avance de ce qu'ils vont faire, l'imprévu les angoisse.
Pour plus d'infos je suis prêt à dialoguer par mail: perecastor31@yahoo.fr
Sinon vous avez les sites suivants déjà:
http://www.autisme-info.ch/teacch.htm
www.teacch.com
http://fr.wikipedia.org/wiki/Teacch
Il existe à ma connaissance une possibilité de formation sur Toulouse.
Voila bon courage à vous et à ces enfants.
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Merci pour ces conseils, en réalité il n'y a pas de métode particulière dans l'IME ou je travaille, nous utilisons différentes approches. Je souhaiterai plus approcher ce thème à travers mes activités et nos pratiques quotidiennes en ayant peut être le point de vue de quelques parents sur ce thème de la séparation. D'après est ce que ce thème est interessant ?
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Perso en tant que papa d'un petit autiste je ne vois pas trop à quoi ça va servir. Un autiste doit être aidée par une prise en charge éducative structurée, précoce et intensive, toutes les études scientifiques le prouvent. Je ne comprends pas que votre IME n'utilise pas de méthode particulière, qu'entendez-vous par "différentes approches" exactement ?
Pour votre sujet de mémoire je ne vois pas quoi dire, je ne comprends pas en quoi le problème de la séparation (d'avec qui ? les parents, pour ceux qui sont internes ?) est plus un souci que pour les autres enfants.
Pour votre sujet de mémoire je ne vois pas quoi dire, je ne comprends pas en quoi le problème de la séparation (d'avec qui ? les parents, pour ceux qui sont internes ?) est plus un souci que pour les autres enfants.
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Bonjour !
Je travaille depuis deux ans en internat auprès d'enfants autistes ou présentant d'autres formes de troubles envahissants du développement.
Il me semble que ton thème de mémoire est l'un des fondements du travail auprès de cette population.Après, je ne pense pas qu'il faille poser ta problématique de cette façon, mais plutot "comment un accompagnement spécifique peut-il...". tu pourras alors plmeinemnt aborder ta pratique d'éducateur.
Pour revenir à la question que soulève Père castor, sur "qoui dire", il ne s'agit pas tant de la séparation physique (quoique, je rencontre beaucoup d'enfants collés à leur parents, sur leurs genoiux à 14 ans pour ne citer que cet exemple), que la séparation psychique, symbolique, qui va permettre à l'enfants de grandir et devenir adulte.
Il me semble que tu ne peux pas ne pas parler de la place du corps dans cette problématique autistique., notamment avec les travaux de Winnicott ou de M.Kleuin sur la développement psychoaffectif normal de l'enfant : d'abord la confusion Moi et non moi (sentimant d'omnipotence de l'enfant à la nassance), puis la séparation (holding, handling et object presenting) et enfin l'individuation (finalité suprême, si je puis dire, de notre travail...)(où l'enfant s'unifie, se trouve des limites. (première année d'ES)
C'est là que les actions que tu met en oeuvre vont trouver leurs sens: tu propose des activités sensorielles, destinés à faire prendre conscience à ses enfants de la distinction entre eux et le monde environnant et les aider à délimiter leur corps. Si il y a un psychomotricien dans l'établissement, son aide pour ton mémoire peut être p^recieuse.
Voilà quelques pistes qui me viennent vite fait, mais n'hésite pas à me donner des nouvelles de ton mémoire, ce sujet m'intéresse beaucoup.
Bon courage.
Je travaille depuis deux ans en internat auprès d'enfants autistes ou présentant d'autres formes de troubles envahissants du développement.
Il me semble que ton thème de mémoire est l'un des fondements du travail auprès de cette population.Après, je ne pense pas qu'il faille poser ta problématique de cette façon, mais plutot "comment un accompagnement spécifique peut-il...". tu pourras alors plmeinemnt aborder ta pratique d'éducateur.
Pour revenir à la question que soulève Père castor, sur "qoui dire", il ne s'agit pas tant de la séparation physique (quoique, je rencontre beaucoup d'enfants collés à leur parents, sur leurs genoiux à 14 ans pour ne citer que cet exemple), que la séparation psychique, symbolique, qui va permettre à l'enfants de grandir et devenir adulte.
Il me semble que tu ne peux pas ne pas parler de la place du corps dans cette problématique autistique., notamment avec les travaux de Winnicott ou de M.Kleuin sur la développement psychoaffectif normal de l'enfant : d'abord la confusion Moi et non moi (sentimant d'omnipotence de l'enfant à la nassance), puis la séparation (holding, handling et object presenting) et enfin l'individuation (finalité suprême, si je puis dire, de notre travail...)(où l'enfant s'unifie, se trouve des limites. (première année d'ES)
C'est là que les actions que tu met en oeuvre vont trouver leurs sens: tu propose des activités sensorielles, destinés à faire prendre conscience à ses enfants de la distinction entre eux et le monde environnant et les aider à délimiter leur corps. Si il y a un psychomotricien dans l'établissement, son aide pour ton mémoire peut être p^recieuse.
Voilà quelques pistes qui me viennent vite fait, mais n'hésite pas à me donner des nouvelles de ton mémoire, ce sujet m'intéresse beaucoup.
Bon courage.
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Et bien alors, Saba ? Et ton mémoire, tu as pu avancer dans la recherche de ta problématique ?
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
oui, merci Adeline, ton avis m'a fait avancé.
Tes pistes de travail sont trés interessantes et s'était bien dans cette direction que je souhaitais aller, cela me rassure.
Père Castor, ton avis est aussi fort interessant et recadrant. Je précise que je travaille auprés de pré-ado et adolescents (8-16 ans) et effectivement dans la structure les enfants sont plus orientés vers des activités comme : equitation, musique, école, judo, jeux symboliques ou des soins (balnéothérapie...) nous utilisons pour certains enfants (qui y ont accès) le PECS. Mais effectivement je trouve la méthode TEACCH trés interessante et je voudrais pouvoir en parler plus avec toi si tu le veux bien, surtout sur la structuration de l'espace et du temps, qui permet de donner des repères à ces enfants qui peut être importante et interessante dans mon projet.
En fait ma grande peur est bien de me situer surtout sur au point de vue éducatif et de ne pas trop déborder ou juste ce qu'il faut au niveau psycho.
Adeline, comment est ce que tu travailles cela dans ton IME, surtout au niveau de l'internat.
Tes pistes de travail sont trés interessantes et s'était bien dans cette direction que je souhaitais aller, cela me rassure.
Père Castor, ton avis est aussi fort interessant et recadrant. Je précise que je travaille auprés de pré-ado et adolescents (8-16 ans) et effectivement dans la structure les enfants sont plus orientés vers des activités comme : equitation, musique, école, judo, jeux symboliques ou des soins (balnéothérapie...) nous utilisons pour certains enfants (qui y ont accès) le PECS. Mais effectivement je trouve la méthode TEACCH trés interessante et je voudrais pouvoir en parler plus avec toi si tu le veux bien, surtout sur la structuration de l'espace et du temps, qui permet de donner des repères à ces enfants qui peut être importante et interessante dans mon projet.
En fait ma grande peur est bien de me situer surtout sur au point de vue éducatif et de ne pas trop déborder ou juste ce qu'il faut au niveau psycho.
Adeline, comment est ce que tu travailles cela dans ton IME, surtout au niveau de l'internat.
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Bonjour !
Et oui, le plus difficile est sans doute de ne pas trop tomber dans le mémoire de psycho… Mais il en faudra quand même, car il me semble impossible de ne pas parler des mécanismes de l’autisme et du pourquoi un tel mécanisme de défense.
Pour répondre à ta question , le premier outil (dans ma pratique bien sûr) pour travailler la séparation est l’internat, en tant qu’elle impose, de fait, une séparation physique, qui est parfois indispensable à l’enfant pour se séparer psychiquement : des lieux repérer et contenant pour développer un sentiment de sécurité, un espace ouvert où le jeune peut se sentir proche de l’adulte, des actes du quotidien « ritualisés » (déroulement de la journée similaire chaque jour en ce qui concerne le lever, les repas, la toilette…), avec des petits changement parfois pour les aider à appréhender l’imprévu, travail autour du corps et de l’intimité (qu’est ce qui est de ton corps ? De celui de l’autre ?)... La vie en collectivité est aussi un support pour travailler la séparation, la socialisation extérieure au groupe de vie quand l’enfant est suffisamment rassuré. Il y a aussi la mise en mots (souvent sous exploités auprès de jeune n’ayant pas la communication verbale) sur leur vécu ; cela peut paraître bête, mais avec des jeunes qui n’associent pas le ressenti avec quelque chose de concret, c’est indispensable (gestion du sommeil difficile, de la douleur aussi, savoir quand il fait chaud, quand on est triste…).
En fait, cela dépend aussi de chaque jeune et des difficultés repérés. En ce moment, nous avions mis tout un travail en place pour deux jeunes qui se nourrissent exclusivement au travers d’une alimentation de tout petit (purée, yaourt, compote), en les accompagnant vers l’ingestion de petits morceaux (avec toutes les réactions que cela peut engendrer pour eux…).
Je te passe toutes les activités possibles et imaginables, notamment autour de la sensorialité ou du contact avec les animaux.
Et puis, il n’y a pas de séparation sans frustration !!!!! Et là, il faut tenir le cadre posé tout en sachant rassurer le jeune sur ce que cela provoque en lui (angoisse).
L’une des étapes essentielles dans le processus de séparation, c’est l’adhésion des parents dans ce projet. On peut parfois ce dire que ce n’est qu’en théorie, mais au quotidien, on s’aperçoit que c’est vraiment primordial pour l’enfant que ses parents aient conscience de ses troubles et adhèrent au projet. Cela met de la cohérence et surtout du lien dans la prise en charge. Les enfants autistes ou présentant des TED séparent souvent très fortement les différents moments de leur vie (vie à l’IME, vie avec les parents) et supportent parfois difficilement que les deux se rejoignent, mais c’est ce qui permet de développer un sentiment de sécurité. Par exemple, sur mon groupe, il y a une jeune dont la mère dénie complètement les troubles, importants, dans souffre sa fille (tout va bien à la maison, justifie les comportement par le fait qu’elle soit enfant unique, évite tous les rendez-vous…). Et bien depuis un an, cette jeune fille se replie, s’enferme dans de nouvelles stéréotypies et est de moins en moins accessible. Cela nous préoccupe fortement.
Et puis il y a aussi le travail d’équipe (le vrai...) qui permet aussi à l’enfant de se séparer. Dans les différents étayages qui peuvent être proposés à l’enfant (éducatif, pédagogique, psychologue, psychomot, orthophonie), mais aussi dans ce que cela apporte au professionnel. La prise en charge de ces enfants est difficiles, souvent lourdes car très engageante. Et il faut pourvoir prendre du recul pour ne pas s’enfermer dans une relation trop privilégiée, qui viendrait nuire à la séparation.
Heu… je crois que je m’étale un peu, et que je pars dans tous les sens… En fait, je me rends compte en te répondant que j’aime vraiment travailler auprès de ces jeunes !!
N’hésite pas si tu as des questions plus précises, besoin de méthode ou d’autres choses. Je ferai de mon mieux.
Je ne sais pas d’où tu es, mais tu peux te renseigner dans ta région, si tu as des lieux ressources. Par exemple, En Normandie, il y a le CRA, Centre ressources Autisme (à Caen), qui peut être une aide intéressante.
Voilà, j’espère que cela pourra t’aider.
Bon courage.
Et oui, le plus difficile est sans doute de ne pas trop tomber dans le mémoire de psycho… Mais il en faudra quand même, car il me semble impossible de ne pas parler des mécanismes de l’autisme et du pourquoi un tel mécanisme de défense.
Pour répondre à ta question , le premier outil (dans ma pratique bien sûr) pour travailler la séparation est l’internat, en tant qu’elle impose, de fait, une séparation physique, qui est parfois indispensable à l’enfant pour se séparer psychiquement : des lieux repérer et contenant pour développer un sentiment de sécurité, un espace ouvert où le jeune peut se sentir proche de l’adulte, des actes du quotidien « ritualisés » (déroulement de la journée similaire chaque jour en ce qui concerne le lever, les repas, la toilette…), avec des petits changement parfois pour les aider à appréhender l’imprévu, travail autour du corps et de l’intimité (qu’est ce qui est de ton corps ? De celui de l’autre ?)... La vie en collectivité est aussi un support pour travailler la séparation, la socialisation extérieure au groupe de vie quand l’enfant est suffisamment rassuré. Il y a aussi la mise en mots (souvent sous exploités auprès de jeune n’ayant pas la communication verbale) sur leur vécu ; cela peut paraître bête, mais avec des jeunes qui n’associent pas le ressenti avec quelque chose de concret, c’est indispensable (gestion du sommeil difficile, de la douleur aussi, savoir quand il fait chaud, quand on est triste…).
En fait, cela dépend aussi de chaque jeune et des difficultés repérés. En ce moment, nous avions mis tout un travail en place pour deux jeunes qui se nourrissent exclusivement au travers d’une alimentation de tout petit (purée, yaourt, compote), en les accompagnant vers l’ingestion de petits morceaux (avec toutes les réactions que cela peut engendrer pour eux…).
Je te passe toutes les activités possibles et imaginables, notamment autour de la sensorialité ou du contact avec les animaux.
Et puis, il n’y a pas de séparation sans frustration !!!!! Et là, il faut tenir le cadre posé tout en sachant rassurer le jeune sur ce que cela provoque en lui (angoisse).
L’une des étapes essentielles dans le processus de séparation, c’est l’adhésion des parents dans ce projet. On peut parfois ce dire que ce n’est qu’en théorie, mais au quotidien, on s’aperçoit que c’est vraiment primordial pour l’enfant que ses parents aient conscience de ses troubles et adhèrent au projet. Cela met de la cohérence et surtout du lien dans la prise en charge. Les enfants autistes ou présentant des TED séparent souvent très fortement les différents moments de leur vie (vie à l’IME, vie avec les parents) et supportent parfois difficilement que les deux se rejoignent, mais c’est ce qui permet de développer un sentiment de sécurité. Par exemple, sur mon groupe, il y a une jeune dont la mère dénie complètement les troubles, importants, dans souffre sa fille (tout va bien à la maison, justifie les comportement par le fait qu’elle soit enfant unique, évite tous les rendez-vous…). Et bien depuis un an, cette jeune fille se replie, s’enferme dans de nouvelles stéréotypies et est de moins en moins accessible. Cela nous préoccupe fortement.
Et puis il y a aussi le travail d’équipe (le vrai...) qui permet aussi à l’enfant de se séparer. Dans les différents étayages qui peuvent être proposés à l’enfant (éducatif, pédagogique, psychologue, psychomot, orthophonie), mais aussi dans ce que cela apporte au professionnel. La prise en charge de ces enfants est difficiles, souvent lourdes car très engageante. Et il faut pourvoir prendre du recul pour ne pas s’enfermer dans une relation trop privilégiée, qui viendrait nuire à la séparation.
Heu… je crois que je m’étale un peu, et que je pars dans tous les sens… En fait, je me rends compte en te répondant que j’aime vraiment travailler auprès de ces jeunes !!
N’hésite pas si tu as des questions plus précises, besoin de méthode ou d’autres choses. Je ferai de mon mieux.
Je ne sais pas d’où tu es, mais tu peux te renseigner dans ta région, si tu as des lieux ressources. Par exemple, En Normandie, il y a le CRA, Centre ressources Autisme (à Caen), qui peut être une aide intéressante.
Voilà, j’espère que cela pourra t’aider.
Bon courage.
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
salut Saba
je travaille aussi dans un IME et je fais mon mémoire sur la séparation au sein de l'internat, comment celle-ci est travaillée, pourquoi. si cela t'intéresse on peut communiquer ensemble
Stéphane
je travaille aussi dans un IME et je fais mon mémoire sur la séparation au sein de l'internat, comment celle-ci est travaillée, pourquoi. si cela t'intéresse on peut communiquer ensemble
Stéphane
Re: Mémoire enfant sautistes et séparation
Merci pour tes conseils géniaux Adeline, est ce qu'on peut rester en contact car j'adhère à la manière dont tu vois cette notion de la séparation en tant que professionnelle. Je vais tenter d'avancer grâce à tous vos conseils et de dégager ma ligne directrice, je vous tiens au courant
Merci
Merci