bjr aurelie
j ai bien recu votre message
je tenais a vous informer que je ne suis pas proprietaire de mon ordinateur.celui ci ne m appartiens pas.je me connecte par le biais d un tiers ayant la wifi enfin c est un peu compliquer.je ne sais pas si a la fin du mois je pourrai etre presente ce qui es je trouve dommage enfin nous verrons bien.encore merci de votre action qui je pense peut etre un bien pour tous ses jeunes placer. a bientot j espere.
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insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
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auffret angelique
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
bonsoir a vous
j'ai grandi dans une maison d'enfant. placement judiciaire. une enfance heureuse dans cette institution quoi que l on puisse en penser. a l'age adulte je m en suis sortie. Mais il est vrai que j'ai du caractére et aussi un fils a qui je ne souhaitais pas la meme enfance (enfin je veux dire sans parent) aujourd'hui j'ai 42 ans une cituation professionnel, economiquement et socialement je m en suis sortie. Mais je ne suis pa quelqu'un de materialiste. l essentiel suffit a notre bonheur. (une ombre au tableau tout de même ce vide d'affection maternelle). moi je pense que d' avoir grandi dans un foyer à forger mon caractère. j' ai su écouter les conseils de mes éducateurs. une institution que je remercie aujourd'hui d'avoir su me mener vers le bon chemin. beaucoup d enfant placé n'ont pas cette chance. il faut se donner les moyens de choisir son destin et non pas le subir. angélique
j'ai grandi dans une maison d'enfant. placement judiciaire. une enfance heureuse dans cette institution quoi que l on puisse en penser. a l'age adulte je m en suis sortie. Mais il est vrai que j'ai du caractére et aussi un fils a qui je ne souhaitais pas la meme enfance (enfin je veux dire sans parent) aujourd'hui j'ai 42 ans une cituation professionnel, economiquement et socialement je m en suis sortie. Mais je ne suis pa quelqu'un de materialiste. l essentiel suffit a notre bonheur. (une ombre au tableau tout de même ce vide d'affection maternelle). moi je pense que d' avoir grandi dans un foyer à forger mon caractère. j' ai su écouter les conseils de mes éducateurs. une institution que je remercie aujourd'hui d'avoir su me mener vers le bon chemin. beaucoup d enfant placé n'ont pas cette chance. il faut se donner les moyens de choisir son destin et non pas le subir. angélique
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sylvia
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
je serai ravi de faire votre connaissance afin de partager ensemble nos connaissances theorique et pratique sur ceux sujet là , moi meme placer à ddass etant plus jeune, je peut vous en parler ,...Sur les joies et les peines que d 'etre placé dans cette intitution , cette nouvelle mode de vie, de pensé,d 'adaptation...
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irina
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
comprendre quel place dans la socité accorde t-on pour ces enfants ?
Bonjour, c'est votre question ci-dessus qui m'a interpellé, alors que justement j'ai cherchais aussi la réponse à la même question sur internet, après avoir rencontré, ce soir, une jeune fille d'origine marocaine, abandonnée à l'âge de 3 mois, en France, mais n'ayant pas de nationalité française, et ayant été "éduquée" par la DDAASS. Elle a 24 ans, à l'heure actuelle, et elle est à la rue depuis qu'elle a eu ses 18 ans. Elle n'a bénéficié ni d'insertion socilale, ni même de nationalité française. Elle est sans papiers, sans abris, sans ressources et sa seule compagne, est une chatte de 3 mois. Voilà la place dans la société, qu'on leur accorde...
Bonjour, c'est votre question ci-dessus qui m'a interpellé, alors que justement j'ai cherchais aussi la réponse à la même question sur internet, après avoir rencontré, ce soir, une jeune fille d'origine marocaine, abandonnée à l'âge de 3 mois, en France, mais n'ayant pas de nationalité française, et ayant été "éduquée" par la DDAASS. Elle a 24 ans, à l'heure actuelle, et elle est à la rue depuis qu'elle a eu ses 18 ans. Elle n'a bénéficié ni d'insertion socilale, ni même de nationalité française. Elle est sans papiers, sans abris, sans ressources et sa seule compagne, est une chatte de 3 mois. Voilà la place dans la société, qu'on leur accorde...
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CHEVALIER-JOURNY Denise
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
Bonjour.
Si je prends contact avec vous ce jour, c'est le côté positif de votre intervention dans le forum. En effet,je suis mariée depuis 2 ans avec un "ancien enfant de la DDASS" qui a 49 ans. Je le connais depuis 6 ans et je suis "la relation la plus longue" qu'il connaisse.
Mais, aujourd'hui, je le vois au creux de la vague, avec un blues qui me fait réellement peur. Il n'a pas d'ami, ayant trop peur d'être déçu par les autres. Mais je sais qu'il ne cherche que la reconnaissance, les contacts vrais.
Il a déjà eu 2 moments identiques (à 22 ans et une trentaine d'années je crois) et il me dit avoir alors tout envoyer ballader (professionnelement et affectivement). Il se redétruit on dirait.
Je pense qu'un contact avec quelqu'un ayant eu la même expérience et s'en étant sorti pourrait l'aider. Il me dit avoir envie de dialoguer avec des inconnus sur internet.
Pouvez-vous m'aider mais surtout l'aider (il ne veut pas consulter 1 psy)
Si je prends contact avec vous ce jour, c'est le côté positif de votre intervention dans le forum. En effet,je suis mariée depuis 2 ans avec un "ancien enfant de la DDASS" qui a 49 ans. Je le connais depuis 6 ans et je suis "la relation la plus longue" qu'il connaisse.
Mais, aujourd'hui, je le vois au creux de la vague, avec un blues qui me fait réellement peur. Il n'a pas d'ami, ayant trop peur d'être déçu par les autres. Mais je sais qu'il ne cherche que la reconnaissance, les contacts vrais.
Il a déjà eu 2 moments identiques (à 22 ans et une trentaine d'années je crois) et il me dit avoir alors tout envoyer ballader (professionnelement et affectivement). Il se redétruit on dirait.
Je pense qu'un contact avec quelqu'un ayant eu la même expérience et s'en étant sorti pourrait l'aider. Il me dit avoir envie de dialoguer avec des inconnus sur internet.
Pouvez-vous m'aider mais surtout l'aider (il ne veut pas consulter 1 psy)
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aurélie
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
Bonsoir , bonjour , à tous!
Juste un petit passage pour vous dire que je ne vous ai pas oublié et que je continue mes recherches , je viens de finir mes partiels c'est pourquoi je n'ai pas répondu au précédents messages!
je prendrai le temps cette semaine à venir, de faire part de mes recherches de l'année précédante sur le devenir des enfants placé.
Cette année je m'interesse plus particulèrement sur le comment est envisagé par les professionels mais aussi les personnes qu'elle prend en charge la fin de la mesure de placement.
je m'expliquerai plus longuement pour ceux qui le souhaite!
Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2010
Juste un petit passage pour vous dire que je ne vous ai pas oublié et que je continue mes recherches , je viens de finir mes partiels c'est pourquoi je n'ai pas répondu au précédents messages!
je prendrai le temps cette semaine à venir, de faire part de mes recherches de l'année précédante sur le devenir des enfants placé.
Cette année je m'interesse plus particulèrement sur le comment est envisagé par les professionels mais aussi les personnes qu'elle prend en charge la fin de la mesure de placement.
je m'expliquerai plus longuement pour ceux qui le souhaite!
Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2010
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orchidee
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
Bonjour tout le monde,
Orpheline de père et abandonnée par ma mère, c'est la DASS qui m'a prise en charge jusqu'à mes 19 ans.
Je hais la DASS, considérée comme un numéro, j'ai eu une jeunesse pourrie. Pas d'amour, pas d'études enfin tout ce qu'il faut pour ruiner un individu. Malgré tout cela, j'ai relevé le défi et suis devenue une femme comme tout le monde même si j'ai tout fait avec un certain retard. Les deux éléments essentiels à ma survie ......ma fille que j'adore et le travail.
Ainée d'une fratrie de 6, je suis la seule à m'être inserée dans la société.......pourquoi celà ? certainement l'amour de mon père avant qu'il ne décède (j'avais 5 ans) et un instinct de survie. A 12 ans je voulais mourir.
J'ai porté l'étiquette d'une pupille d'Etat mais je ne dois rien à cet Etat qui aurait pu faire de moi une épave.
A l'aube de mes 61 ans, je suis une femme heureuse et la vie est belle.
Pour des détails sur mon enfance, me contacter.
Bien cordialement
Orpheline de père et abandonnée par ma mère, c'est la DASS qui m'a prise en charge jusqu'à mes 19 ans.
Je hais la DASS, considérée comme un numéro, j'ai eu une jeunesse pourrie. Pas d'amour, pas d'études enfin tout ce qu'il faut pour ruiner un individu. Malgré tout cela, j'ai relevé le défi et suis devenue une femme comme tout le monde même si j'ai tout fait avec un certain retard. Les deux éléments essentiels à ma survie ......ma fille que j'adore et le travail.
Ainée d'une fratrie de 6, je suis la seule à m'être inserée dans la société.......pourquoi celà ? certainement l'amour de mon père avant qu'il ne décède (j'avais 5 ans) et un instinct de survie. A 12 ans je voulais mourir.
J'ai porté l'étiquette d'une pupille d'Etat mais je ne dois rien à cet Etat qui aurait pu faire de moi une épave.
A l'aube de mes 61 ans, je suis une femme heureuse et la vie est belle.
Pour des détails sur mon enfance, me contacter.
Bien cordialement
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Baleste
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
Juste une minute pour vous raconter ...
Ancien directeur d'établissement pour adultes, on nous oriente un beau matin une petite jeune femme "limite"... Elle était placée en famille d'accueil et lorsqu'elle s'est présentée pour la première fois, elle était SUPERBE ! au point que nous avons hésité à la prendre chez nous car nous avons une population un peu "lourde".
Le lendemain de l'admission, la famille d'accueil a emmené ses affaires persos car "elle avait besoin de la place pour une autre qui arrivait". Alors que la dame lui avait promis devant nous (ET SURTOUT DEVANT L'EDUCATRIVE REFERENTE DE L'ASE !!!) qu'elle aurait toujours sa place à la maison. (elle y était depuis l'a^ge de cinq ans !)
Quelques temps plus tard, cette petite jeune fille s'est mise à se laisser aller. Elle a fréquenté des gens trés douteux et, elle a tout envoyé promener :travail, établissement, amis...
Je suis en retraite depuis un an et il m'arrive de la croiser en ville : énorme, sale, mal tenue... Et lorsque je pense à la jolie et souriante petite du premier jour je me dis que tous ensemble, nous n'avons pas été bien bons. Je dirais nous avons été nuls et je n'ai pas passé 42 ans dans le social pour laisser des jeunes femmes pleines d'avenir se détruire.
C'était juste une illustration pour la fin d'un placement long... Car, je croise aussi son éducatrice (qui l'avait suivie plus de dix ans) et elle ne veut pas en entendre parler. Oubliée, maintenant qu'elle est majeure...
Ancien directeur d'établissement pour adultes, on nous oriente un beau matin une petite jeune femme "limite"... Elle était placée en famille d'accueil et lorsqu'elle s'est présentée pour la première fois, elle était SUPERBE ! au point que nous avons hésité à la prendre chez nous car nous avons une population un peu "lourde".
Le lendemain de l'admission, la famille d'accueil a emmené ses affaires persos car "elle avait besoin de la place pour une autre qui arrivait". Alors que la dame lui avait promis devant nous (ET SURTOUT DEVANT L'EDUCATRIVE REFERENTE DE L'ASE !!!) qu'elle aurait toujours sa place à la maison. (elle y était depuis l'a^ge de cinq ans !)
Quelques temps plus tard, cette petite jeune fille s'est mise à se laisser aller. Elle a fréquenté des gens trés douteux et, elle a tout envoyé promener :travail, établissement, amis...
Je suis en retraite depuis un an et il m'arrive de la croiser en ville : énorme, sale, mal tenue... Et lorsque je pense à la jolie et souriante petite du premier jour je me dis que tous ensemble, nous n'avons pas été bien bons. Je dirais nous avons été nuls et je n'ai pas passé 42 ans dans le social pour laisser des jeunes femmes pleines d'avenir se détruire.
C'était juste une illustration pour la fin d'un placement long... Car, je croise aussi son éducatrice (qui l'avait suivie plus de dix ans) et elle ne veut pas en entendre parler. Oubliée, maintenant qu'elle est majeure...
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lucas2
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
je pense être la première mais je me lance. je suis assistante familiale, nouvelle nomination des familles d'accueil. j'ai 48 ans et je fêterai cette annèe mes déjà 20 ans de carrière. nous avons très rapidement malgrès ou plutôt du fait du jeune âge de nos enfants voulu partager notre famille avec d'autres enfants.
on ne devient pas famille d'accueil par hasard, mais on ne le reste surtout pas sans envie, car les aléas des placements successifs pourraient, si certains en ont, très rapidement vous faire oublier tout intérêt financiers, caritatifs, ou autres...
être familles d'accueil, c'est être, comme m'a dit k........ du haut de ces 4 ans et demi, une maman de secours.
en effet une maman de secours, un temps donné, le temps qu'il faut,pour les aider à se construire ou se reconstruire où tout au moins, le temps de l'image que l'ase se fait de la reconstruction.
En 20 ans, avec un agrément pour 2, puis 3 enfants j'ai vécu 19 placements à plus ou moins long terme.
à chaque placement, son histoire.
le placement à court terme est certes plus simple aussi pour nous famille d'accueil, à condition que le retour en famille se fasse dans les conditions de sécurité nécessaires.
Car il est douloureux aussi pour nous famille d'accueil, de s'investir dans l'accueil, et la reconstruction, et de voir réapparaitre dix ans après son départ une jeune fille de 15 ans qui vous a quitter dans l'angoisse de ses 5 ans, et à qui on a refait subir des violences, et qui vous demande pourquoi tu m'as laisser partir?
tout comme il est compliqué d'accueillir des enfants très jeunes(1 et 4 ans) dans un placement très long (10 et 9 ans ) enfants que l'ASE a sorti d'un placard ou retirer d'un parc, et se battre quotidiennement avec eux vis à vis de leur reconnaissance :
- pas d'invitation au goûter d'anniversaire,
- l'anormalité qu'un enfant de la dass puisse avoir de bonnes notes,j'en passe et des meilleurs et d'autant plus choquant de la part de parents travaillant dans le milieu social, ou médical
-dans leur acceptation d'avoir des parents différents des autres.
- leur crainte d'être un jour dans l'incapacité d'avoir des sentiments pour leurs parents.
- ce combat que l'on mène pour en faire des adultes responsables et le renvoi de parents trentenaires pseudo intellos qui interdisent à leur enfants d'être amis avec eux
-et la crainte de nous voir disparaitre.
j'ai deux enfants,qui avaient trois et cinq ans lors du premier accueil vingt après l'un est devenu prof d'histoire, l'autre ergothérapeute,ils n'ont, m'ont ils dit jamais souffert de la présence des autres, voire bien au contraire,
la seule chose qui les ait dérangé c'est le regard des autres pas sur eux mais sur nos autres.
le manque de tolérance, d'accueil dans le système scolaire, cette étiquette qui leur collaient à la peau, mon fils s'est plus d'une fois fritté avec d'autres pour défendre les siens.
et juste pour répondre au témoignage d'éric qui date du 25/03/09 :
en effet il y a trop d'anciens enfants sdf , donc pausons nous la question :
comment veux tu dans cette société hyper matérialiste de bobos trentenaire ( psy, éducs, infirmières, toubis, instits,profs,assitantes sociales.............et autres ....chacun se reconnaitra) totalement persuadués que l'enfant qu'ils font sera le meilleur et il manquerait plus que leur chéri s'acoquine avec un gamin de la dass
et çà, çà fait des années que çà dure.
je veux bien que l'on tape sur les familles d'accueil, mais nous ne sommes que le dernier maillon de la chaîne, après les éducs ou les a.s qui viennent elles et eux après le juge pour enfants qui à lui tous les pouvoirs sur les devenirs des enfants qui nous sont placés, sans avoir suffisamment ni le temps, ni le respect de les écouter
on ne devient pas famille d'accueil par hasard, mais on ne le reste surtout pas sans envie, car les aléas des placements successifs pourraient, si certains en ont, très rapidement vous faire oublier tout intérêt financiers, caritatifs, ou autres...
être familles d'accueil, c'est être, comme m'a dit k........ du haut de ces 4 ans et demi, une maman de secours.
en effet une maman de secours, un temps donné, le temps qu'il faut,pour les aider à se construire ou se reconstruire où tout au moins, le temps de l'image que l'ase se fait de la reconstruction.
En 20 ans, avec un agrément pour 2, puis 3 enfants j'ai vécu 19 placements à plus ou moins long terme.
à chaque placement, son histoire.
le placement à court terme est certes plus simple aussi pour nous famille d'accueil, à condition que le retour en famille se fasse dans les conditions de sécurité nécessaires.
Car il est douloureux aussi pour nous famille d'accueil, de s'investir dans l'accueil, et la reconstruction, et de voir réapparaitre dix ans après son départ une jeune fille de 15 ans qui vous a quitter dans l'angoisse de ses 5 ans, et à qui on a refait subir des violences, et qui vous demande pourquoi tu m'as laisser partir?
tout comme il est compliqué d'accueillir des enfants très jeunes(1 et 4 ans) dans un placement très long (10 et 9 ans ) enfants que l'ASE a sorti d'un placard ou retirer d'un parc, et se battre quotidiennement avec eux vis à vis de leur reconnaissance :
- pas d'invitation au goûter d'anniversaire,
- l'anormalité qu'un enfant de la dass puisse avoir de bonnes notes,j'en passe et des meilleurs et d'autant plus choquant de la part de parents travaillant dans le milieu social, ou médical
-dans leur acceptation d'avoir des parents différents des autres.
- leur crainte d'être un jour dans l'incapacité d'avoir des sentiments pour leurs parents.
- ce combat que l'on mène pour en faire des adultes responsables et le renvoi de parents trentenaires pseudo intellos qui interdisent à leur enfants d'être amis avec eux
-et la crainte de nous voir disparaitre.
j'ai deux enfants,qui avaient trois et cinq ans lors du premier accueil vingt après l'un est devenu prof d'histoire, l'autre ergothérapeute,ils n'ont, m'ont ils dit jamais souffert de la présence des autres, voire bien au contraire,
la seule chose qui les ait dérangé c'est le regard des autres pas sur eux mais sur nos autres.
le manque de tolérance, d'accueil dans le système scolaire, cette étiquette qui leur collaient à la peau, mon fils s'est plus d'une fois fritté avec d'autres pour défendre les siens.
et juste pour répondre au témoignage d'éric qui date du 25/03/09 :
en effet il y a trop d'anciens enfants sdf , donc pausons nous la question :
comment veux tu dans cette société hyper matérialiste de bobos trentenaire ( psy, éducs, infirmières, toubis, instits,profs,assitantes sociales.............et autres ....chacun se reconnaitra) totalement persuadués que l'enfant qu'ils font sera le meilleur et il manquerait plus que leur chéri s'acoquine avec un gamin de la dass
et çà, çà fait des années que çà dure.
je veux bien que l'on tape sur les familles d'accueil, mais nous ne sommes que le dernier maillon de la chaîne, après les éducs ou les a.s qui viennent elles et eux après le juge pour enfants qui à lui tous les pouvoirs sur les devenirs des enfants qui nous sont placés, sans avoir suffisamment ni le temps, ni le respect de les écouter
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HAMZA Chantal
Re: insertion social des enfants ayant vécu à la ddass
bonjour j ai 50 ans j'ai été confiée a la dass en 1966 et j ai vecu beaucoup de chose des mauvaises et peu de bonnes dans ma famille d acceuil .... Le gros problème c'est qu'une fois majeur on vous jete dans la fosse aux lions et démerde-toi........