Bonjour à tous,
Il y a quelques semaines, j'ai subit au sein de mon travail, lors d'une visite à domicile, une agression d'un homme, qui m'a frappé violemment et séquestré.
La police est intervenue à temps.
Cependant, aujourd'hui j'ai reprit le travail mais cela reste houleux et je suis devenue assez peureuse.
Si je vous fais part de cela, c'est afin de recevoir des témoignages de tous travailleurs sociaux avec ou non un épisode du même type.
Cordialement.
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travailler après une agression
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cARRE
Re: travailler après une agression
Ca m'est arrivé aussi, il y a quelques années. Il faut du temps pour apprendre à vivre et travailler avec. Encore aujourd'hui, j'ai parfois des appréhensions avant d'aller en visite. J'essaye de ne jamais aller au domicile d'une personne que je n'ai pas rencontrée au service au préalable. L'agression, ça n'arrive pas qu'aux autres, la preuve. Dans les périodes où je me sens un peu fragile, j'évite les visites, je les diffère, car je sais que ma crainte peut être ressentie par l'autre et générer de l'agressivité. Bon courage.
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Ella
Re: travailler après une agression
Bonjour Carre,
Je viens de lire à l'instant votre message. Merci de votre soutien et de votre témoignage.
Ella
Je viens de lire à l'instant votre message. Merci de votre soutien et de votre témoignage.
Ella
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Lili
Re: travailler après une agression
Bonjour Ella,
je suis travailleur social et je me suis aussi fait agressée mais en dehors du cadre de mes fonctions.
L'agression était beaucoup moins violente que la tienne mais suffisante pour me traumatiser.
A l'époque ou cela s'est passé, on peut dire que je n'avais peur de rien, je me sentais en sécurité partout ou j'allais, je ne voyais jamais le danger. Je travailler pourtant dans le cadre de l'ASLL et mon travail s'effectuait uniquement par le biais de VAD. La plupart avaient lieu dans des quartiers dits sensibles, voir même dangereux. Pour moi aucun problème.
Je me suis faite agrssée il y'a un an et demi dans les transports de la banlieue parisienne, et depuis je ne vois plus les choses de la même façon. Pendant plusieurs mois j'ai refusé de prendre les métros et RER seules, pour ce qui est du train j'observais tout le monde. Si quoique ce soit me paraissait louche je n'hésitais pas a prendre celui d'après quitte a arriver en retard a ma VAD. D'ailleurs, pour moi les VAD étaient devenues un enfer... J'avais peur de me faire agresser dans n'importe quel cité, par n'importe qui.
Il m'a fallu des mois pour calmer mon appréhension et mon angoisse, mais ajdhui encore un rien me fait sursauter, par exemple un homme qui me parle dans la rue, un cri dans le train, de l'agitation dans mon dos dans le métro etc. Je ne prends plus les transports tards et évitent de me balader seule dans les rues au dela de 21h00.
Mais petit a petit j'arrive a calmer mes angoisses et a reprendre le dessus. Je pense qu'il faut laisser faire le temps, même si c'est loin d'être évident, et ne pas dépasser ces limites quand on sent qu'on les a atteintes...
C'est normal de mettre du temps a se relever de ce genre d'épreuves, mais heureusement pas impossible.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Lili
je suis travailleur social et je me suis aussi fait agressée mais en dehors du cadre de mes fonctions.
L'agression était beaucoup moins violente que la tienne mais suffisante pour me traumatiser.
A l'époque ou cela s'est passé, on peut dire que je n'avais peur de rien, je me sentais en sécurité partout ou j'allais, je ne voyais jamais le danger. Je travailler pourtant dans le cadre de l'ASLL et mon travail s'effectuait uniquement par le biais de VAD. La plupart avaient lieu dans des quartiers dits sensibles, voir même dangereux. Pour moi aucun problème.
Je me suis faite agrssée il y'a un an et demi dans les transports de la banlieue parisienne, et depuis je ne vois plus les choses de la même façon. Pendant plusieurs mois j'ai refusé de prendre les métros et RER seules, pour ce qui est du train j'observais tout le monde. Si quoique ce soit me paraissait louche je n'hésitais pas a prendre celui d'après quitte a arriver en retard a ma VAD. D'ailleurs, pour moi les VAD étaient devenues un enfer... J'avais peur de me faire agresser dans n'importe quel cité, par n'importe qui.
Il m'a fallu des mois pour calmer mon appréhension et mon angoisse, mais ajdhui encore un rien me fait sursauter, par exemple un homme qui me parle dans la rue, un cri dans le train, de l'agitation dans mon dos dans le métro etc. Je ne prends plus les transports tards et évitent de me balader seule dans les rues au dela de 21h00.
Mais petit a petit j'arrive a calmer mes angoisses et a reprendre le dessus. Je pense qu'il faut laisser faire le temps, même si c'est loin d'être évident, et ne pas dépasser ces limites quand on sent qu'on les a atteintes...
C'est normal de mettre du temps a se relever de ce genre d'épreuves, mais heureusement pas impossible.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Lili