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témoignage de placement en foyer/famille d'accueil
Re:
Bonjour,
Ce message s'adresse à Marceca. Dans le cadre de mon mémoire sur le placement familial j'aimerais beaucoup rencontrer des familles d' accueil. Pensez vous que vous et votre maman pourriez me faire un retour de vos impressions, de votre vécu sur la base d'un questionnaire que je vous enverrai par mail ?!?
Merci d' avance !!!!!
Ce message s'adresse à Marceca. Dans le cadre de mon mémoire sur le placement familial j'aimerais beaucoup rencontrer des familles d' accueil. Pensez vous que vous et votre maman pourriez me faire un retour de vos impressions, de votre vécu sur la base d'un questionnaire que je vous enverrai par mail ?!?
Merci d' avance !!!!!
Re: placement en famille
Bonjour à tous
Je découvre ici de nombreux témoignages qui me font penser que trop d'enfants ont été victimes ! D'ailleurs, je ne sais même pas si "victime" est le bon mot tellement il me parait trop simple pour évoquer la réelle souffrance d'un enfant qui grandit dans l'obscurité, sous les coups, les insultes, les menaces, la saleté, sans identité aucune si ce n'est celle que l'on veut bien lui accorder sachant qu'elle est sans importance puisqu'elle représente la honte, le dégoût, le déchet de la société lui faisant prendre conscience qu'il est un mauvais enfant qui ne devrait même pas exister !
Moi aussi j'ai cru que j'étais une rescapée, que j'avais de la chance au fond d'être traité comme un chien car je ne méritais même pas de vivre. Tout était de la faute de mes parents, de ma maman qui "était une pute", de mon père qui n'avait pas le bon teint, qui n'était qu'un alcoolique et qu'un "maquereau".. on disait même que mon père avait fait de la prison ! j'avais honte de mes parents et j'avais beau, avec petits yeux d'enfants, essayer de leur dire "mais moi je ne suis pas comme ça..!" je n'avais pas le teint qu'il fallait et j'étais une petite fille, une petite fille qui allait forcément devenir une putain comme sa mère !
Dieu sait, s'il existe (! comprenez que j'ai un énorme doute !) combien je les ai détesté mes parents...
Mes pauvres parents..
Ma pauvre mère qui en réalité écrivait tous les mois au directeur de la ddass pour avoir des nouvelles de ses enfants, ce dont à quoi le directeur répondait "cessez de me harceler Madame C. Vos enfants vont bien." oui !! ils étaient bien ! juste un peu.. maltraités...!
Ma mère est morte.. et plus aucun courrier n'est arrivé au Directeur de la DDASS de M. J'avais tout juste un an.. elle n'a donc pas été en mesure de me sauver comme je l'ai ensuite espéré à partir de mes 11 ans, après 6 années d'enfermement, et 11.. de coups et blessures.....
Monsieur le Directeur s'est inquiété
7 ans plus tard en écrivant aux services sociaux respectifs "je n'ai plus de nouvelles de Mme C. Pourriez vous me dire si les enfants vont bien et s'ils ont des nouvelles de leur mère.
Je n'ai jamais eu le droit d'avoir des nouvelles de ma mère, juste pour me rappeler les pires horreurs sur son compte..
Quant aux éducateurs, ils ne connaissaient même pas nos visages...
Et ma mère elle, était dcd et enterrée dans une fosse dans le cimétière de M., abandonnée par ses propres parents parce qu'elle s'était éprise d'un homme de couleur...
Je découvre ici de nombreux témoignages qui me font penser que trop d'enfants ont été victimes ! D'ailleurs, je ne sais même pas si "victime" est le bon mot tellement il me parait trop simple pour évoquer la réelle souffrance d'un enfant qui grandit dans l'obscurité, sous les coups, les insultes, les menaces, la saleté, sans identité aucune si ce n'est celle que l'on veut bien lui accorder sachant qu'elle est sans importance puisqu'elle représente la honte, le dégoût, le déchet de la société lui faisant prendre conscience qu'il est un mauvais enfant qui ne devrait même pas exister !
Moi aussi j'ai cru que j'étais une rescapée, que j'avais de la chance au fond d'être traité comme un chien car je ne méritais même pas de vivre. Tout était de la faute de mes parents, de ma maman qui "était une pute", de mon père qui n'avait pas le bon teint, qui n'était qu'un alcoolique et qu'un "maquereau".. on disait même que mon père avait fait de la prison ! j'avais honte de mes parents et j'avais beau, avec petits yeux d'enfants, essayer de leur dire "mais moi je ne suis pas comme ça..!" je n'avais pas le teint qu'il fallait et j'étais une petite fille, une petite fille qui allait forcément devenir une putain comme sa mère !
Dieu sait, s'il existe (! comprenez que j'ai un énorme doute !) combien je les ai détesté mes parents...
Mes pauvres parents..
Ma pauvre mère qui en réalité écrivait tous les mois au directeur de la ddass pour avoir des nouvelles de ses enfants, ce dont à quoi le directeur répondait "cessez de me harceler Madame C. Vos enfants vont bien." oui !! ils étaient bien ! juste un peu.. maltraités...!
Ma mère est morte.. et plus aucun courrier n'est arrivé au Directeur de la DDASS de M. J'avais tout juste un an.. elle n'a donc pas été en mesure de me sauver comme je l'ai ensuite espéré à partir de mes 11 ans, après 6 années d'enfermement, et 11.. de coups et blessures.....
Monsieur le Directeur s'est inquiété
7 ans plus tard en écrivant aux services sociaux respectifs "je n'ai plus de nouvelles de Mme C. Pourriez vous me dire si les enfants vont bien et s'ils ont des nouvelles de leur mère.
Je n'ai jamais eu le droit d'avoir des nouvelles de ma mère, juste pour me rappeler les pires horreurs sur son compte..
Quant aux éducateurs, ils ne connaissaient même pas nos visages...
Et ma mère elle, était dcd et enterrée dans une fosse dans le cimétière de M., abandonnée par ses propres parents parce qu'elle s'était éprise d'un homme de couleur...
Re: placement en famille
Bonjour à tous
Je découvre ici de nombreux témoignages qui me font penser que trop d'enfants ont été victimes ! D'ailleurs, je ne sais même pas si "victime" est le bon mot tellement il me parait trop simple, trop banal pour évoquer la réelle souffrance d'un enfant qui grandit dans l'obscurité, sous les coups, les insultes, les menaces, la saleté, sans identité aucune si ce n'est celle que l'on veut bien lui accorder sachant qu'elle est sans importance puisqu'elle représente la honte, le dégoût, le déchet de la société lui faisant prendre conscience qu'il n est qu'un mauvais enfant qui ne devrait même pas exister !
Moi aussi j'ai cru que j'étais une rescapée, que j'avais de la chance au fond d'être traité comme un chien car je ne méritais même pas de vivre. Tout était de la faute de mes parents, de ma maman qui "était une pute", de mon père qui n'avait pas le bon teint, qui n'était qu'un alcoolique et qu'un "maquereau".. on disait même que mon père avait fait de la prison ! j'avais honte de mes parents et j'avais beau, avec mes petits yeux d'enfants, essayer de leur dire "mais moi je ne suis pas comme ça..!" je n'avais pas le teint qu'il fallait et j'étais une petite fille, une petite fille qui allait forcément devenir une putain comme sa mère !
Dieu sait, s'il existe (! comprenez que j'ai un énorme doute !) combien je les ai détesté mes parents...
Mes pauvres parents..
Ma pauvre mère qui en réalité écrivait tous les mois au directeur de la ddass pour avoir des nouvelles de ses enfants, ce dont à quoi le directeur répondait "cessez de me harceler Madame C. Vos enfants vont bien." oui !! ils étaient bien ! juste un peu.. maltraités...!
Puis, ma mère est morte.. et plus aucun courrier n'est arrivé au Directeur de la DDASS de M. J'avais tout juste un an.. elle n'a donc pas été en mesure de me sauver comme je l'ai ensuite espéré à partir de mes 11 ans, après 6 années d'enfermement, et 11.. de coups et blessures.....
Monsieur le Directeur s'est seulement inquiété
7 ans après la mort de ma mère en écrivant aux services sociaux respectifs "je n'ai plus de nouvelles de Mme C. Pourriez vous me dire si les enfants vont bien et s'ils ont des nouvelles de leur mère.
Je n'ai jamais eu le droit d'avoir des nouvelles de ma mère, juste pour me rappeler les pires horreurs sur son compte..
Quant aux éducateurs, ils ne connaissaient même pas nos visages...
Et ma mère elle, était dcd et enterrée dans une fosse dans le cimétière de M., abandonnée par ses propres parents parce qu'elle s'était éprise d'un homme de couleur...
Je découvre ici de nombreux témoignages qui me font penser que trop d'enfants ont été victimes ! D'ailleurs, je ne sais même pas si "victime" est le bon mot tellement il me parait trop simple, trop banal pour évoquer la réelle souffrance d'un enfant qui grandit dans l'obscurité, sous les coups, les insultes, les menaces, la saleté, sans identité aucune si ce n'est celle que l'on veut bien lui accorder sachant qu'elle est sans importance puisqu'elle représente la honte, le dégoût, le déchet de la société lui faisant prendre conscience qu'il n est qu'un mauvais enfant qui ne devrait même pas exister !
Moi aussi j'ai cru que j'étais une rescapée, que j'avais de la chance au fond d'être traité comme un chien car je ne méritais même pas de vivre. Tout était de la faute de mes parents, de ma maman qui "était une pute", de mon père qui n'avait pas le bon teint, qui n'était qu'un alcoolique et qu'un "maquereau".. on disait même que mon père avait fait de la prison ! j'avais honte de mes parents et j'avais beau, avec mes petits yeux d'enfants, essayer de leur dire "mais moi je ne suis pas comme ça..!" je n'avais pas le teint qu'il fallait et j'étais une petite fille, une petite fille qui allait forcément devenir une putain comme sa mère !
Dieu sait, s'il existe (! comprenez que j'ai un énorme doute !) combien je les ai détesté mes parents...
Mes pauvres parents..
Ma pauvre mère qui en réalité écrivait tous les mois au directeur de la ddass pour avoir des nouvelles de ses enfants, ce dont à quoi le directeur répondait "cessez de me harceler Madame C. Vos enfants vont bien." oui !! ils étaient bien ! juste un peu.. maltraités...!
Puis, ma mère est morte.. et plus aucun courrier n'est arrivé au Directeur de la DDASS de M. J'avais tout juste un an.. elle n'a donc pas été en mesure de me sauver comme je l'ai ensuite espéré à partir de mes 11 ans, après 6 années d'enfermement, et 11.. de coups et blessures.....
Monsieur le Directeur s'est seulement inquiété
7 ans après la mort de ma mère en écrivant aux services sociaux respectifs "je n'ai plus de nouvelles de Mme C. Pourriez vous me dire si les enfants vont bien et s'ils ont des nouvelles de leur mère.
Je n'ai jamais eu le droit d'avoir des nouvelles de ma mère, juste pour me rappeler les pires horreurs sur son compte..
Quant aux éducateurs, ils ne connaissaient même pas nos visages...
Et ma mère elle, était dcd et enterrée dans une fosse dans le cimétière de M., abandonnée par ses propres parents parce qu'elle s'était éprise d'un homme de couleur...
Re: témoignage de placement en foyer/famille d'accueil
Bonjour Baleste et merci de ton intérêt. J'ai effectivement pu OBTENIR mon dossier et c'est ainsi que j'ai pu regrouper les témoignages et découvrir avec stupeur l'horreur dans l'état pur.. J'ai pu lire avec émotion les courriers de ma mère qui à travers ses mots, était une femme aimante et attachée à ses enfants, luttant contre son destin.. Je pense que je tiens de sa force.. J'ai pu lire également les compte rendu de l'ase, des AS, du suivi des dossiers qui en réalité n'en était pas... Bref, je crois bien que la spa fait mieux à ce jour que les responsables sociaux à cette époque (pas si lointaine). C'est terrible de s'apercevoir combien la vie d'un enfant n'était rien en définitive pour l'administration..
Pour en revenir à mon dossier, sache que je l'avais déjà réclamé mais je n'avais eu droit à plusieurs reprises qu'à une lecture sommaire, basée principalement sur l'handicap social de mes parents (histoire de bien me faire comprendre que je n'avais pas à me plaindre..) et de mes difficultés d'insertion (tandis que je me débattais dans un monde cruel) qui ne méritaient pas que l'on s'attarde sur moi ( C. est dépréssive et s'apitoie sur son sort. Il serait souhaitable de ne pas la maintenir au service afin qu'elle prenne conscience de la réalité de la vie.. doc de MPD, éducatrice à l'ase de M.) C'est ainsi que le 21 novembre, à 19 ans, alors que je travaillais en cdd aux impots (ce qui pouvait montrer mon envie de m'en sortir) MPD ET GP du service social de l'aide à l'enfance de M. sont venus me déloger de l'appartement que j'occupais (dont une partie payée par la DDASS). C'est ainsi qu'après ma journée de travail, je me suis retrouvée à la rue avec mon petit chat, et n'ayant aucun lieu où aller, ont eu la gentillesse de stocker mon peu affaire dans le grenier de l'immeuble.. Moi je me suis retrouvée à la rue avec mon chat...
Le directeur de la DDASS n'était même pas au courant puisque j'ai découvert dans mon dossier un courrier de sa signature demandant aux éducatrices où en était le suivi... Tu vois Baleste, en relatant tout cela, je ne peux m'empêcher d'avoir envie de vomir.. mais ce n'est pas à cause de toi ne t'inquiète pas, je pense à tous ceux qui ont vécu le même sort et qui ne peuvent en témoigner.. Jamais je ne pardonnerais pourtant fut une époque ou je l'ai fait...
SI tu veux obtenir ton dossier, fais un courrier banal afin que l'ase concerné ne soit pas méfiante surtout si ton histoire est grave.. une fois les éléments en ta possession, tu pourras, si tel est ton désir, dénoncer des faits que tu trouves abjectes..
Donne moi de tes nouvelles.
Prochainement, je raconterai ce que j'ai réellement vécu et les conditions dans lesquelles j'ai grandi..
Amicalement
C.
Pour en revenir à mon dossier, sache que je l'avais déjà réclamé mais je n'avais eu droit à plusieurs reprises qu'à une lecture sommaire, basée principalement sur l'handicap social de mes parents (histoire de bien me faire comprendre que je n'avais pas à me plaindre..) et de mes difficultés d'insertion (tandis que je me débattais dans un monde cruel) qui ne méritaient pas que l'on s'attarde sur moi ( C. est dépréssive et s'apitoie sur son sort. Il serait souhaitable de ne pas la maintenir au service afin qu'elle prenne conscience de la réalité de la vie.. doc de MPD, éducatrice à l'ase de M.) C'est ainsi que le 21 novembre, à 19 ans, alors que je travaillais en cdd aux impots (ce qui pouvait montrer mon envie de m'en sortir) MPD ET GP du service social de l'aide à l'enfance de M. sont venus me déloger de l'appartement que j'occupais (dont une partie payée par la DDASS). C'est ainsi qu'après ma journée de travail, je me suis retrouvée à la rue avec mon petit chat, et n'ayant aucun lieu où aller, ont eu la gentillesse de stocker mon peu affaire dans le grenier de l'immeuble.. Moi je me suis retrouvée à la rue avec mon chat...
Le directeur de la DDASS n'était même pas au courant puisque j'ai découvert dans mon dossier un courrier de sa signature demandant aux éducatrices où en était le suivi... Tu vois Baleste, en relatant tout cela, je ne peux m'empêcher d'avoir envie de vomir.. mais ce n'est pas à cause de toi ne t'inquiète pas, je pense à tous ceux qui ont vécu le même sort et qui ne peuvent en témoigner.. Jamais je ne pardonnerais pourtant fut une époque ou je l'ai fait...
SI tu veux obtenir ton dossier, fais un courrier banal afin que l'ase concerné ne soit pas méfiante surtout si ton histoire est grave.. une fois les éléments en ta possession, tu pourras, si tel est ton désir, dénoncer des faits que tu trouves abjectes..
Donne moi de tes nouvelles.
Prochainement, je raconterai ce que j'ai réellement vécu et les conditions dans lesquelles j'ai grandi..
Amicalement
C.
Re: témoignage de placement en foyer/famille d'accueil
j'ai omis de vous préciser Baleste, du fait que cela me paraissait évident, que ce n'est pas par "hasard" (tel que vous l'interprétez) que j'ai pu obtenir mon dossier.
Un enfant saccagé par son enfance ne peut en aucun cas demander "par hasard" s'il peut récupérer la majeure partie de son passé qui l'a mené à un tel enfer. C'est au contraire un besoin réel qui le pousse à être minutieux dans sa demande.. dans l'espoir de comprendre, de s'identifier..de se construire tout simplement... Il sait que son passé, aussi minable que l'on lui a rabâché encore et encore, repose, comme son placement, sur la décision de quelques personnes qui admettront ou pas d'accorder au demandeur le "dossier" qui de toute façon est destiné à la poubelle pour faire plus de place..
son passé est couché sur des feuilles de papiers.. sans sentiments, sans photos... rien.. juste des ignominies.. et je sais de quoi je parle..
Tandis que pour lui c'est son passé... comme vous, vous avez le votre..
Je me demande au jour d'aujourd'hui comment ces personnes réussissent à vivre au quotidien...en famille..!! sont ils des parents...(au sens propre du terme) comment arrivent ils à gérer un matricule et un enfant ?
un môme orphelin, placé, pour diverses raisons mais peu anodines, mérite il d'être traité autrement que comme un autre enfant..?? Si vous osez le pensez ce peut être naturel, voire humain... mais si vous préférez vous détacher et imaginer qu'effectivement c'est normal, pour de raisons multiple, je vous plains.. Qu'elle est cette famille qui l'assume..? Et moi-même qui suis maman de deux enfants... Accepteriez vous de parier que mes enfants sont bien traités ? Qui suis je en réalité ? Vous n'en savez rien..
Un enfant saccagé par son enfance ne peut en aucun cas demander "par hasard" s'il peut récupérer la majeure partie de son passé qui l'a mené à un tel enfer. C'est au contraire un besoin réel qui le pousse à être minutieux dans sa demande.. dans l'espoir de comprendre, de s'identifier..de se construire tout simplement... Il sait que son passé, aussi minable que l'on lui a rabâché encore et encore, repose, comme son placement, sur la décision de quelques personnes qui admettront ou pas d'accorder au demandeur le "dossier" qui de toute façon est destiné à la poubelle pour faire plus de place..
son passé est couché sur des feuilles de papiers.. sans sentiments, sans photos... rien.. juste des ignominies.. et je sais de quoi je parle..
Tandis que pour lui c'est son passé... comme vous, vous avez le votre..
Je me demande au jour d'aujourd'hui comment ces personnes réussissent à vivre au quotidien...en famille..!! sont ils des parents...(au sens propre du terme) comment arrivent ils à gérer un matricule et un enfant ?
un môme orphelin, placé, pour diverses raisons mais peu anodines, mérite il d'être traité autrement que comme un autre enfant..?? Si vous osez le pensez ce peut être naturel, voire humain... mais si vous préférez vous détacher et imaginer qu'effectivement c'est normal, pour de raisons multiple, je vous plains.. Qu'elle est cette famille qui l'assume..? Et moi-même qui suis maman de deux enfants... Accepteriez vous de parier que mes enfants sont bien traités ? Qui suis je en réalité ? Vous n'en savez rien..
Re: témoignage de placement en foyer/famille d'accueil
Bonjour,
Dans le cadre de mon Master de psychologie à l'université de Bordeaux II, j'effectue une recherche sur l'attachement des enfants placés en famille d'accueil.
Ma prolèmatique est : comment ce placement peut-il aider l’enfant placé en famille d’accueil à construire un sentiment d’attachement sécurisant avec sa famille d'accueil? Et Pourquoi un enfant placé reproduit-il les modalités d’attachement connus avec ses parents alors que la famille d’accueil lui offre un milieu sécurisant?
Pour répondre à ces questions, je m'adresse directement aux assistant(e)s familial(e)s à l'aide d'un questionnaire et d'un entretien basé sur des situations de vie quotidienne auxquelles l'enfant peut être confronté.
Les résultats seront traités dans l'anonymat.
Merci d'avance de votre collaboration.
Cordialement
Mes coordonnées :
Email : Camillesa33@hotmail.com
Tel : 06 79 27 44 00
Dans le cadre de mon Master de psychologie à l'université de Bordeaux II, j'effectue une recherche sur l'attachement des enfants placés en famille d'accueil.
Ma prolèmatique est : comment ce placement peut-il aider l’enfant placé en famille d’accueil à construire un sentiment d’attachement sécurisant avec sa famille d'accueil? Et Pourquoi un enfant placé reproduit-il les modalités d’attachement connus avec ses parents alors que la famille d’accueil lui offre un milieu sécurisant?
Pour répondre à ces questions, je m'adresse directement aux assistant(e)s familial(e)s à l'aide d'un questionnaire et d'un entretien basé sur des situations de vie quotidienne auxquelles l'enfant peut être confronté.
Les résultats seront traités dans l'anonymat.
Merci d'avance de votre collaboration.
Cordialement
Mes coordonnées :
Email : Camillesa33@hotmail.com
Tel : 06 79 27 44 00
Re:
Bonjour, je viens de tomber sur votre sujet et je me sent "un peu" concernée étant moi-même une ancienne placée par la ddass à l'époque. J'ai juste une seule chose à vous dire qui pour moi a une grande importance; le lien le plus basique pour un enfant est l'amour (tous les bons soins et l'affection, même si je sais qu'à lors actuel c'est devenu malheureusement un mot à ne pas prononcer)qu'on lui apporte au quotidien qu'il provienne de ses parents ou d'une famille d'accueil, c'est cela qui lui permettra d'avoir une vie équilibrée et de bien se construire; l'humain est tout simplement un être fait de sang et de chaire pas une machine sans coeur...
Re: témoignage de placement en foyer/famille d'accueil
bonjour je suis en 3e année de psycho et je fias moi aussi un exposé sur le placement des enfts en foyer; serait-il possible qu'on se mette en relation pr que tu puisses me fournir les infos et les témoignages que tu as pu recueillir stp stp ??? merciii