Bonjour,
je réalise un mémoire sur la place des pères dans l'accompagnement social. Ma question de départ est la suivante Pour quelles raisons les pères sont absents et quelles en sont les conséquences sur l’accompagnement des familles ?
J'aimerai si possible avoir des réponse à cela, et comprendre comment vous travaillez avec ou sans les pères.
Et si vous remarquez qu'ils sont peu présent dans les services sociaux.
Merci d'avance
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mémoire sur la place des pères dans le service social
Re: mémoire sur la place des pères dans le service social
Bonjour,
Encore une fois mon intervention risque d'être brutale.
Les pères n'existent plus, les mouvements féministes radicaux les ont tués !!!
Est-ce qu'ils n'existent plus ou est-ce que les travailleurs sociaux (essentiellement féminins, et traversés par des mouvements woke) ne les ignorent pas déliberemment ????
Encore une fois mon intervention risque d'être brutale.
Les pères n'existent plus, les mouvements féministes radicaux les ont tués !!!
Est-ce qu'ils n'existent plus ou est-ce que les travailleurs sociaux (essentiellement féminins, et traversés par des mouvements woke) ne les ignorent pas déliberemment ????
Re: mémoire sur la place des pères dans le service social
bonjour,
c'est une question difficile, la réponse faite par baleste n'est absolument pas objective ni aidante. Traditionnellement, ce sont les femmes qui demandent de l'aide, ou qui acceptent cette dernière (voir les études sur le "care", les mêtiers et taches quasi exclusivement réservé au féminin).C'est aussi bien ancrée dans notre vision de la société. A mon sens, c'est déjà un début d'explication, si ce n'est l'essentiel de l'explication. Ensuite, il y a la société actuelle, où un grand nombre de couples sont séparés, et où la garde est "confiée", voir imposée, dans certains cas, à la maman, en grande majorité. Avec des papas peu investis, voir démissionnaires, que l'on a du mal à rattaché à la "vie de leurs enfants". J'ai travaillé dans un service où je voyais plus d'hommes que de femmes, j'étais effarée de leurs discours sur les enfants ou leurs ex. Peu voir pas d'investissement auprès des enfants, et ce n'était pas parce la maman les en empêchait (même si ça arrivait, il ne faut pas se leurrer non plus), mais plus une idée de "moi d'abord, les enfants si j'ai la place". En gros, ok pour "s'occuper des enfants", mais seulement si tout va bien. Dès qu'une demande d'implication plus importante était demandée, ou dès que probleme, pffiou, plus de papa c'est à la maman de prendre le relai. Et la plupart ne voyaient pas le problème....
Les services sociaux n'échappent pas à la vision sociétale du pb, effectivement, il est possible qu'avec plus d'hommes travaillant en service social, cela pourrait permettre d'améliorer la prise en compte des papas. Mais cela n'est pas sûr, encore faudrait-il que ceux-ci acceptent d'être plus présents....Attention, je n e généralise pas, bien entendu, tout les papas ne sont pas défaillants, tout comme toutes les mamans ne sont pas bienveillantes.
c'est une question difficile, la réponse faite par baleste n'est absolument pas objective ni aidante. Traditionnellement, ce sont les femmes qui demandent de l'aide, ou qui acceptent cette dernière (voir les études sur le "care", les mêtiers et taches quasi exclusivement réservé au féminin).C'est aussi bien ancrée dans notre vision de la société. A mon sens, c'est déjà un début d'explication, si ce n'est l'essentiel de l'explication. Ensuite, il y a la société actuelle, où un grand nombre de couples sont séparés, et où la garde est "confiée", voir imposée, dans certains cas, à la maman, en grande majorité. Avec des papas peu investis, voir démissionnaires, que l'on a du mal à rattaché à la "vie de leurs enfants". J'ai travaillé dans un service où je voyais plus d'hommes que de femmes, j'étais effarée de leurs discours sur les enfants ou leurs ex. Peu voir pas d'investissement auprès des enfants, et ce n'était pas parce la maman les en empêchait (même si ça arrivait, il ne faut pas se leurrer non plus), mais plus une idée de "moi d'abord, les enfants si j'ai la place". En gros, ok pour "s'occuper des enfants", mais seulement si tout va bien. Dès qu'une demande d'implication plus importante était demandée, ou dès que probleme, pffiou, plus de papa c'est à la maman de prendre le relai. Et la plupart ne voyaient pas le problème....
Les services sociaux n'échappent pas à la vision sociétale du pb, effectivement, il est possible qu'avec plus d'hommes travaillant en service social, cela pourrait permettre d'améliorer la prise en compte des papas. Mais cela n'est pas sûr, encore faudrait-il que ceux-ci acceptent d'être plus présents....Attention, je n e généralise pas, bien entendu, tout les papas ne sont pas défaillants, tout comme toutes les mamans ne sont pas bienveillantes.