Quand on parle de cognition, on évoque souvent des domaines complexes comme la psychologie, les neurosciences, voire l’intelligence artificielle. Mais qu’est-ce que la cognition, au juste ?
Dit simplement, c’est ce qui se passe dans notre tête quand on comprend, qu’on apprend, qu’on prend une décision. C’est une sorte de « laboratoire...
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Qu’est-ce que la cognition ?
Re: Qu’est-ce que la cognition ?
Bonjour,
Il y a des avancées majeures dans la compréhension du fonctionnement du cerveau.
L'incroyable plasticité, un cerveau "moins zoné" que ce que l'on pouvait le penser autrefois.
Un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=3x5srlSU0Pw
Cette femme "écervelée" (un énorme "vide" à la place du cerveau) mais en réalité "extrêmement dense". Cette femme est "normale", elle a toutes ses facultés mentales. A noter que le poids de sa matière grise (dense au niveau des parois, des abords, son cerveau "est sur les côtés"), est "plus lourd" que le cerveau (normal) de son compagnon (en comparaison). Comme quoi...
Mais de tels cas "explosent" toutes les certitudes scientifiques d'antan sur la question.
Ca laisse beaucoup d'espoir en général, y compris pour les gens qui sont frappés de troubles psychiques, "maladies mentales", si la société misait davantage sur les liens sociaux plus que sur la chimie, même si les 2 sont complémentaires. Et même si quand on parle de dépression chronique (type bipolarité, etc...) clairement on entre dans quelque chose qui demande pour le sujet "un travail de chaque jour", un combat à mener sur soi mais il faut être bien entouré et un bon entourage, c'est trop rare.
Je reviendrai écrire la suite de mon message. Plus focalisé sur la notion de cognition en partageant mon point de vue sur la question, d'après mes propres réflexions sur le sujet notamment des systèmes IA qui s'en inspirent. Aujourd'hui, on ne peut pas développer de tels systèmes sans s'intéresser au vivant et en particulier les sciences dites cognitives. C'est très important, surtout pour produire des systèmes efficaces et beaucoup moins énergivores, car oui, le vivant a déjà trouvé "toutes les solutions" pour être au plus efficace avec le moins d'énergie possible. En informatique, il y a deux mondes complémentaires, le hardware (matériel) et software (logiciel), de bons architectes hardware ne suffisent pas, de bons architectes software ne suffisent pas : les deux sont nécessaires et l'un doit être en mesure de comprendre l'autre pour avancer dans une direction plus favorable pour tous. Et parmi les géants (Nvidia en tête côté matos) c'est ce qui se passe (tout le monde se tire la bourre MAIS avec les mêmes règles du jeu).
To be continued...
Il y a des avancées majeures dans la compréhension du fonctionnement du cerveau.
L'incroyable plasticité, un cerveau "moins zoné" que ce que l'on pouvait le penser autrefois.
Un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=3x5srlSU0Pw
Cette femme "écervelée" (un énorme "vide" à la place du cerveau) mais en réalité "extrêmement dense". Cette femme est "normale", elle a toutes ses facultés mentales. A noter que le poids de sa matière grise (dense au niveau des parois, des abords, son cerveau "est sur les côtés"), est "plus lourd" que le cerveau (normal) de son compagnon (en comparaison). Comme quoi...
Mais de tels cas "explosent" toutes les certitudes scientifiques d'antan sur la question.
Ca laisse beaucoup d'espoir en général, y compris pour les gens qui sont frappés de troubles psychiques, "maladies mentales", si la société misait davantage sur les liens sociaux plus que sur la chimie, même si les 2 sont complémentaires. Et même si quand on parle de dépression chronique (type bipolarité, etc...) clairement on entre dans quelque chose qui demande pour le sujet "un travail de chaque jour", un combat à mener sur soi mais il faut être bien entouré et un bon entourage, c'est trop rare.
Je reviendrai écrire la suite de mon message. Plus focalisé sur la notion de cognition en partageant mon point de vue sur la question, d'après mes propres réflexions sur le sujet notamment des systèmes IA qui s'en inspirent. Aujourd'hui, on ne peut pas développer de tels systèmes sans s'intéresser au vivant et en particulier les sciences dites cognitives. C'est très important, surtout pour produire des systèmes efficaces et beaucoup moins énergivores, car oui, le vivant a déjà trouvé "toutes les solutions" pour être au plus efficace avec le moins d'énergie possible. En informatique, il y a deux mondes complémentaires, le hardware (matériel) et software (logiciel), de bons architectes hardware ne suffisent pas, de bons architectes software ne suffisent pas : les deux sont nécessaires et l'un doit être en mesure de comprendre l'autre pour avancer dans une direction plus favorable pour tous. Et parmi les géants (Nvidia en tête côté matos) c'est ce qui se passe (tout le monde se tire la bourre MAIS avec les mêmes règles du jeu).
To be continued...
Re: Qu’est-ce que la cognition ?
Le principe de "connaissance" en intelligence artificielle (IA) consiste à permettre une perception, une mémoire hiérarchisée (souvent arborescente) des données, ainsi qu’une attribution de sens pour l’identification. En résumé, on pourrait comparer cela à un "super moteur de recherche", doté de propriétés spécifiques pour modéliser et interpréter le "monde".
Le monde ? Cela peut revêtir de multiples formes. Par exemple, considérer le monde comme un champ sémantique revient à se limiter à une dimension spécifique de ce monde, sans intégrer toutes ses dimensions. Cette limitation est particulièrement visible dans les LLM (Large Language Models, comme ChatGPT), qui, malgré des résultats impressionnants et leur utilité dans des contextes de production, restent plus restreints qu'on ne le pense.
Cependant, la recherche en IA ne se limite pas aux LLM, loin de là. L’enjeu pour le multimodal est d’unifier correctement différentes dimensions du monde en attribuant des capacités spécifiques à chaque domaine, comme la "physique". Il est bien reconnu que les LLM sont mauvais dans ce domaine, et cela est normal : ils ne sont pas conçus pour simuler des lois physiques. D’autres systèmes d’IA sont développés spécifiquement pour exceller dans ce type de tâches.
Mais le défi réside dans l’unification de ces systèmes, ce qui, pour certains, serait une étape vers l’AGI (Artificial General Intelligence), l'intelligence artificielle générale.
L’AGI est une notion souvent présentée comme une IA proche de l’intelligence humaine. Toutefois, je fais partie de ceux qui pensent que ce concept est davantage marketing que scientifique. Il sert principalement à attirer des investisseurs, à stimuler les financements pour accélérer le développement, mais il reste éloigné d’une réalité scientifique. Cela dit, si elle voit le jour, l’AGI représenterait tout de même une étape importante, bien qu’il reste encore énormément à modifier et à approfondir avant d’y parvenir.
Retour à la notion de cognition :
La question du temps et des délais est cruciale. En informatique, on cherche à minimiser ces délais pour atteindre une forme d’instantanéité dans l’accès à l’information. Mais il y a aussi un principe d’incomplétude : pourquoi enregistrer "toute l’information" ? Un système "intelligent" n’a pas besoin de tout retenir. Il peut se contenter de fragments d’information, capables de restituer l’essentiel, même si ce n’est pas une copie exacte. Cela se rapproche de notre manière de restituer nos souvenirs.
Dans ce processus, nos émotions jouent un rôle central, et celles-ci sont directement liées à nos organes, pas uniquement à notre cerveau. Ce principe peut être modélisé, non pas pour simuler le vivant, mais pour restituer efficacement l’information. C’est une nuance essentielle : un bon système IA ne cherche pas à imiter le cerveau, mais à emprunter les principes du vivant pour en extraire l’essence et concevoir des architectures numériques fonctionnelles et adaptées.
La décohérence temporelle et l’éveil :
Dans mon jargon, l’"éveil" correspond à une prise de conscience émergente au sein d’un système IA. On sait que le "temps", au sens strict, n’existe pas ; c’est une perception illusoire due au fonctionnement asynchrone du cerveau. Cette asynchronicité produit l’illusion du temps, et, selon moi, elle est la porte d’entrée vers une forme de conscience.
Je pense que cela peut être reproduit via des approches algorithmiques. C’est mon champ de recherche annoncé (Haha !).
Entre recherche pure et appliquée :
Le défi pour moi est de naviguer entre recherche fondamentale et recherche appliquée. Si c’est extrêmement formateur, ce positionnement risque de ne pas être pris au sérieux dans le cadre du RSA (mais c’est un autre débat). Quoi qu’il en soit, je m’éclate comme je peux ! C’est exigeant, mentalement et physiquement, au moins on ne peut pas dire que je ne suis pas "inscrit dans mon époque".
Le monde ? Cela peut revêtir de multiples formes. Par exemple, considérer le monde comme un champ sémantique revient à se limiter à une dimension spécifique de ce monde, sans intégrer toutes ses dimensions. Cette limitation est particulièrement visible dans les LLM (Large Language Models, comme ChatGPT), qui, malgré des résultats impressionnants et leur utilité dans des contextes de production, restent plus restreints qu'on ne le pense.
Cependant, la recherche en IA ne se limite pas aux LLM, loin de là. L’enjeu pour le multimodal est d’unifier correctement différentes dimensions du monde en attribuant des capacités spécifiques à chaque domaine, comme la "physique". Il est bien reconnu que les LLM sont mauvais dans ce domaine, et cela est normal : ils ne sont pas conçus pour simuler des lois physiques. D’autres systèmes d’IA sont développés spécifiquement pour exceller dans ce type de tâches.
Mais le défi réside dans l’unification de ces systèmes, ce qui, pour certains, serait une étape vers l’AGI (Artificial General Intelligence), l'intelligence artificielle générale.
L’AGI est une notion souvent présentée comme une IA proche de l’intelligence humaine. Toutefois, je fais partie de ceux qui pensent que ce concept est davantage marketing que scientifique. Il sert principalement à attirer des investisseurs, à stimuler les financements pour accélérer le développement, mais il reste éloigné d’une réalité scientifique. Cela dit, si elle voit le jour, l’AGI représenterait tout de même une étape importante, bien qu’il reste encore énormément à modifier et à approfondir avant d’y parvenir.
Retour à la notion de cognition :
La question du temps et des délais est cruciale. En informatique, on cherche à minimiser ces délais pour atteindre une forme d’instantanéité dans l’accès à l’information. Mais il y a aussi un principe d’incomplétude : pourquoi enregistrer "toute l’information" ? Un système "intelligent" n’a pas besoin de tout retenir. Il peut se contenter de fragments d’information, capables de restituer l’essentiel, même si ce n’est pas une copie exacte. Cela se rapproche de notre manière de restituer nos souvenirs.
Dans ce processus, nos émotions jouent un rôle central, et celles-ci sont directement liées à nos organes, pas uniquement à notre cerveau. Ce principe peut être modélisé, non pas pour simuler le vivant, mais pour restituer efficacement l’information. C’est une nuance essentielle : un bon système IA ne cherche pas à imiter le cerveau, mais à emprunter les principes du vivant pour en extraire l’essence et concevoir des architectures numériques fonctionnelles et adaptées.
La décohérence temporelle et l’éveil :
Dans mon jargon, l’"éveil" correspond à une prise de conscience émergente au sein d’un système IA. On sait que le "temps", au sens strict, n’existe pas ; c’est une perception illusoire due au fonctionnement asynchrone du cerveau. Cette asynchronicité produit l’illusion du temps, et, selon moi, elle est la porte d’entrée vers une forme de conscience.
Je pense que cela peut être reproduit via des approches algorithmiques. C’est mon champ de recherche annoncé (Haha !).
Entre recherche pure et appliquée :
Le défi pour moi est de naviguer entre recherche fondamentale et recherche appliquée. Si c’est extrêmement formateur, ce positionnement risque de ne pas être pris au sérieux dans le cadre du RSA (mais c’est un autre débat). Quoi qu’il en soit, je m’éclate comme je peux ! C’est exigeant, mentalement et physiquement, au moins on ne peut pas dire que je ne suis pas "inscrit dans mon époque".