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Hopital de jour pour enfants
Re:
Votre discours est tout autant catégorique. Je trouve important d'échanger sans pour cela détenir la "vérité". Je trouve important d'échanger avec les parents d'enfants autistes, ils "vivent" au quotidien, ils les voient évoluer et ce père de famille me semble fort bien informé ! Il a raison de montré du doigt ce qui le dérange. A nous professionnel de réfléchir, de changer nos pratiques et de prendre en compte ces témoignages !!!
Re: Besoin de trouver un coupable???
Bonjour,
Je m'étonne de votre besoin de trouver un coupable absolu de tous les maux des enfants autistes et de leurs parents à travers ce que vous designez comme une entité quasi unique, homogène, totalitaire:l'hopital de jour. Un tel absolutisme dans le discours me laisse perplexe...
L'hypothèse psychanalytique d'une responsabilité des parents dans l'étiologie de l'autisme a été évoqué à tord à une certaine époque qui remonte aux années 70 et c'est surtout bien d'autres hypothèses sur ce qui arrive à ces enfants qui sont avancées pour les soutenir dans l'existence et leur permettre d'avoir un rapport au monde moins menacant pour eux. Les causes exactes de l'autismes??? Plusieurs hypothèses, pas valables pour tous, existent et ce qui semble le plus probable c'est un ensemble d'éléments, une polyfactorialité qui laissent les professionnels de tous bords (neuro, psychiatres, psychologues, quelques soient leurs orientations...)dans une certaine ignorance.
Reste a se méfier je crois de ceux qui affirment le contraire et qui prétendent détenir un savoir total et incontestable: rassurants, séduisants et tout-puissants ils empêchent à ceux qui les consultent d'entrevoir la subtilité et la singularité de ce qui se passe pour leur enfant et pour eux-même, nous-même, qui sommes douloureusement mis a mal par nos enfant autiste dans le lien a eux, car être parent d'un enfant autiste est très compliqué,douloureux, bien plus que d'être son éducateur (même si cela c'est aussi plus com^pliqué en réalité qu'en mots sur un clavier d'ordi) Les parents que nous sommes n'ont pas à être coupables, ni désignés coupables de cette difficulté majeure et terrible rencontrée avec leur enfant, c'est évident. nous avons affaire à quelque chose de très difficile, et devons être compris, écoutés, aidés dans notre souffrance, et ça peut être le cas si nous le voulons, heureusement! C'est souvent nous bien plus que les autres qui nous désignons comme coupables, qui cherchons à savoir quelle est la cause plutot que comme faire avec ce qui se passe,au début je cherchais une cause certaine et sans rapport aucun avec mon lien à l'enfant pour être dédouanés de ma culpabilité écrasante, par peur de m'effondrer un peu plus,de nous déchirer dans notre couple... Mais si nous nous allégeons de ces tourments là alors peut-être qu'au lieu de chercher fanatiquement une cause (introuvable....) nous pouvons tolérer (juste un peu) d'avoir un enfant dans de telles difficultés et nous avec! Et regarder le présent et recevoir l'aide de ceux qui nous tendent la main sans jugement, dans différents lieux, hopital de jour y compris, dans notre cas. S'acharner à défendre un type de cause ou un autre ne permet pas de mieux vivre avec son enfant au jour le jour... Ce n'est pas la cause qui détermine l'accompagnement ou le traitement, c'est plutot l'observation de ce qui se passe pour l'enfant pour l'accompagner au cas par cas, car comme il y a autant de gamins non autistes, il y a autant de gamin autiste et il n'y a pas une méthode bonne pour tous. Dans leur style, ils ont leur ^personnalité comme mes autres enfants ont aussi chacun une personnalité différente et il faut en tenir compte avec l'aide de professionnels attentifs. Et c'est à chacun de choisir ces fameux professionnels, il n'y a pas des monstres là et des dieux ici mais des gens avec des idées différentes, une humanité déterminée par des raisons multiples et puis des gens qu'on ne sent pas. C'est des rencontres... Mais si quelqu'un veut vous aider en vous faisant peur de ci de ça, des autres professionnels, alors ça me semble dangereux, pas bienveillant, on n'a pas besoin de cela pour être inquiet et avoir peur... c'est de l'embrigadement de vouloir faire peur de la psychanalyse, ou des TCC, ou des ateliers ou autres... Chacun peut rencontrer une aide pour son enfant et pour lui en tant que parent s'il le souhaite dans différents lieux et chaque type d'aide peut avoir une place dans le puzzle qui permet de trouver un fragile mais possible équilibre. La psychanalyse nous a aidé tout comme l'accompagnement éducatif, l'usage des pictogrammes pour notre enfant... A vouloir opposer ces différentes aides, je vois des parents divisés, perdus et dévastés... et leur enfant avec (?)
Il n'y a pas de solution miracle pour les enfants autistes, il y a des évolutions plus ou moins favorables et un équilibre possible à trouver avec cet enfant différent parfois si difficile à rencontrer parfois si étonnant, parfois si touchant, parfois si exaspérant!!!
Quand on arrive a accepter que c'est notre enfant et à ne plus souhaiter sa disparition, comme dans un mauvais cauchemars on peut trouver des moments de paix, certains n'y arrivent pas c'est trop douloureux impossible, il faut les soulager, leur éviter d'être trop avec cet enfant qui les dévaste. Dans tous les cas qui peut se permettre de nous juger? Laissons les regards insistants de coté et rencontrons les autres bienveillants, si on ne se renferme pas, on découvre qu'il y en a plus qu'on ne le croit!
Bonne route à chacun, et ne prenez pas tous la même... Père Castor, tu n'es pas dieu le père, acceptes le chemin de chacun ça ne rend pas le tiens dérisoire mais ça le rend singulier et personnel. Je crois que ce sont les témoignages qui nous nourrissent pas les recommandations et les certitudes.
Bonne journée à tous
Je m'étonne de votre besoin de trouver un coupable absolu de tous les maux des enfants autistes et de leurs parents à travers ce que vous designez comme une entité quasi unique, homogène, totalitaire:l'hopital de jour. Un tel absolutisme dans le discours me laisse perplexe...
L'hypothèse psychanalytique d'une responsabilité des parents dans l'étiologie de l'autisme a été évoqué à tord à une certaine époque qui remonte aux années 70 et c'est surtout bien d'autres hypothèses sur ce qui arrive à ces enfants qui sont avancées pour les soutenir dans l'existence et leur permettre d'avoir un rapport au monde moins menacant pour eux. Les causes exactes de l'autismes??? Plusieurs hypothèses, pas valables pour tous, existent et ce qui semble le plus probable c'est un ensemble d'éléments, une polyfactorialité qui laissent les professionnels de tous bords (neuro, psychiatres, psychologues, quelques soient leurs orientations...)dans une certaine ignorance.
Reste a se méfier je crois de ceux qui affirment le contraire et qui prétendent détenir un savoir total et incontestable: rassurants, séduisants et tout-puissants ils empêchent à ceux qui les consultent d'entrevoir la subtilité et la singularité de ce qui se passe pour leur enfant et pour eux-même, nous-même, qui sommes douloureusement mis a mal par nos enfant autiste dans le lien a eux, car être parent d'un enfant autiste est très compliqué,douloureux, bien plus que d'être son éducateur (même si cela c'est aussi plus com^pliqué en réalité qu'en mots sur un clavier d'ordi) Les parents que nous sommes n'ont pas à être coupables, ni désignés coupables de cette difficulté majeure et terrible rencontrée avec leur enfant, c'est évident. nous avons affaire à quelque chose de très difficile, et devons être compris, écoutés, aidés dans notre souffrance, et ça peut être le cas si nous le voulons, heureusement! C'est souvent nous bien plus que les autres qui nous désignons comme coupables, qui cherchons à savoir quelle est la cause plutot que comme faire avec ce qui se passe,au début je cherchais une cause certaine et sans rapport aucun avec mon lien à l'enfant pour être dédouanés de ma culpabilité écrasante, par peur de m'effondrer un peu plus,de nous déchirer dans notre couple... Mais si nous nous allégeons de ces tourments là alors peut-être qu'au lieu de chercher fanatiquement une cause (introuvable....) nous pouvons tolérer (juste un peu) d'avoir un enfant dans de telles difficultés et nous avec! Et regarder le présent et recevoir l'aide de ceux qui nous tendent la main sans jugement, dans différents lieux, hopital de jour y compris, dans notre cas. S'acharner à défendre un type de cause ou un autre ne permet pas de mieux vivre avec son enfant au jour le jour... Ce n'est pas la cause qui détermine l'accompagnement ou le traitement, c'est plutot l'observation de ce qui se passe pour l'enfant pour l'accompagner au cas par cas, car comme il y a autant de gamins non autistes, il y a autant de gamin autiste et il n'y a pas une méthode bonne pour tous. Dans leur style, ils ont leur ^personnalité comme mes autres enfants ont aussi chacun une personnalité différente et il faut en tenir compte avec l'aide de professionnels attentifs. Et c'est à chacun de choisir ces fameux professionnels, il n'y a pas des monstres là et des dieux ici mais des gens avec des idées différentes, une humanité déterminée par des raisons multiples et puis des gens qu'on ne sent pas. C'est des rencontres... Mais si quelqu'un veut vous aider en vous faisant peur de ci de ça, des autres professionnels, alors ça me semble dangereux, pas bienveillant, on n'a pas besoin de cela pour être inquiet et avoir peur... c'est de l'embrigadement de vouloir faire peur de la psychanalyse, ou des TCC, ou des ateliers ou autres... Chacun peut rencontrer une aide pour son enfant et pour lui en tant que parent s'il le souhaite dans différents lieux et chaque type d'aide peut avoir une place dans le puzzle qui permet de trouver un fragile mais possible équilibre. La psychanalyse nous a aidé tout comme l'accompagnement éducatif, l'usage des pictogrammes pour notre enfant... A vouloir opposer ces différentes aides, je vois des parents divisés, perdus et dévastés... et leur enfant avec (?)
Il n'y a pas de solution miracle pour les enfants autistes, il y a des évolutions plus ou moins favorables et un équilibre possible à trouver avec cet enfant différent parfois si difficile à rencontrer parfois si étonnant, parfois si touchant, parfois si exaspérant!!!
Quand on arrive a accepter que c'est notre enfant et à ne plus souhaiter sa disparition, comme dans un mauvais cauchemars on peut trouver des moments de paix, certains n'y arrivent pas c'est trop douloureux impossible, il faut les soulager, leur éviter d'être trop avec cet enfant qui les dévaste. Dans tous les cas qui peut se permettre de nous juger? Laissons les regards insistants de coté et rencontrons les autres bienveillants, si on ne se renferme pas, on découvre qu'il y en a plus qu'on ne le croit!
Bonne route à chacun, et ne prenez pas tous la même... Père Castor, tu n'es pas dieu le père, acceptes le chemin de chacun ça ne rend pas le tiens dérisoire mais ça le rend singulier et personnel. Je crois que ce sont les témoignages qui nous nourrissent pas les recommandations et les certitudes.
Bonne journée à tous
Re:
Pourquoi ainsi me taxer de fanatisme simplement parce que je dénonce une situation inacceptable ? L'hopital de jour n'est pas la cause de tous les maux, par contre la démarche psychanalytique qui y est le plus souvent appliquée est inadaptée et ces HdJ sont coupables de ne pas savoir ou ne pas vouloir se remettre en question à la lumière des avancées mondiales en matière de prise en charge de l'autisme.
Dire qu'il y a plusieurs causes dans l'autisme est une vérité qui n'autorise pas pour autant à faire n'importe quoi ou dire que tout se vaut, et encore moins que la démarche psychanalytique serait adaptée pour certains autistes; cela hélas n'est pas vrai... Aucune étude n'existe, démontrant que cette démarche les aide; les seuls autistes qui progrssent en HdJ sont ou bien les moins atteints (Asperger et haut-niveau), ou bien ceux qui bénéficient en parallèle d'une prise en charge rééducative, au moins de l'orthophonie et des séances avec des éducateurs visant à enseigner l'autonomie...
Alors que vous y ayiez trouvé un soutien qui vous convienne, à vous, tant mieux. Que votre enfant y progresse à votre satisfaction, tant mieux pour lui. Mais ça n'empeche pas de dire que toutes les études sérieuses préconisent des prises en charge basées sur le rééducatif (TEACCH ou ABA ou PECS) et pas sur la démarche psyK. Celle ci n'est d'ailleurs fondée que sur des théories jamais démontrées...
Bref, il serait temps que les HdJ évoluent, alors que beaucoup s'y refusent. On n'en est plus aux saignées pour traiter les fièvres il me semble; pourquoi la psychiatrie serait-elle la seule branche de la médecine qui reste statique et figée sur des théories dépassées ?
Dire qu'il y a plusieurs causes dans l'autisme est une vérité qui n'autorise pas pour autant à faire n'importe quoi ou dire que tout se vaut, et encore moins que la démarche psychanalytique serait adaptée pour certains autistes; cela hélas n'est pas vrai... Aucune étude n'existe, démontrant que cette démarche les aide; les seuls autistes qui progrssent en HdJ sont ou bien les moins atteints (Asperger et haut-niveau), ou bien ceux qui bénéficient en parallèle d'une prise en charge rééducative, au moins de l'orthophonie et des séances avec des éducateurs visant à enseigner l'autonomie...
Alors que vous y ayiez trouvé un soutien qui vous convienne, à vous, tant mieux. Que votre enfant y progresse à votre satisfaction, tant mieux pour lui. Mais ça n'empeche pas de dire que toutes les études sérieuses préconisent des prises en charge basées sur le rééducatif (TEACCH ou ABA ou PECS) et pas sur la démarche psyK. Celle ci n'est d'ailleurs fondée que sur des théories jamais démontrées...
Bref, il serait temps que les HdJ évoluent, alors que beaucoup s'y refusent. On n'en est plus aux saignées pour traiter les fièvres il me semble; pourquoi la psychiatrie serait-elle la seule branche de la médecine qui reste statique et figée sur des théories dépassées ?
Re:
Bonjour
Je suis tout à fait d'accord avec Natacha qui préconise d'oublier la toute puissance de ses propres idées et influences, et essayer d'être un peu ouvert aux autres théories. Il convient également d'ajouter que les méthodes de rééducation sont de plus en plus abandonnées dans ce pays avant-gardiste que sont les états unis, pour les voir en application je trouve que ce n'est que du conditionnement, qui laisse pensive vis à vis de l'éthique. Peut être que ce qui pose problème à certain est le fait que dans les hôpitaux de jour, les enfants sont considérés comme des personnes avant d'être des symptômes. Je fais face en ce moment à un enfant autiste qui pince et mord les avants bras ce qui peut poser problème car il commence à être grand et à avoir de la force, et l'éducateur préconise de le laisser faire, (méthode aba), ainsi nous pouvons après deux heures passées avec lui en avoir peur car il fait mal, et ressortir avec des lésions. Comment peut on dire aux parents de le laisser faire, et ainsi devoir mettre en place des stratégies défensives, avoir peur de son propre fils, quel climat familial! qu'elle adaptation sociale! L'enfant est alors renforcé dans ses comportements qui sont à la base de simples luttes contre des angoisses, où les mots peuvent suffire à apaiser, nous renforçons alors l'enfant dans ces comportements. Les symptômes des enfants ont toujours une signification, les hôpitaux de jour tentent de trouver ce sens, et mettre en mot aux enfants, révéler avec les parents ce qui peut bloquer l'évolution, ils servent à socialiser l'enfant, à apaiser ses angoisses. Lors de mon stage en hôpital de jour, les enfants autistes évoluaient significativement, avaient des marques d'affections, d'échanges.
Bref, être butté sur ses convictions ne fait pas avancer la théorie et la réflexion, si pour certains la psychanalyse leur fait horreur bien, mais qu'ils ne cherchent pas à convaincre tout le monde que cela n'a pas d'intérêt, cette science (molle) a fait ses preuves et est plus vieilles que toutes les nouvelles comportementales...
Je suis tout à fait d'accord avec Natacha qui préconise d'oublier la toute puissance de ses propres idées et influences, et essayer d'être un peu ouvert aux autres théories. Il convient également d'ajouter que les méthodes de rééducation sont de plus en plus abandonnées dans ce pays avant-gardiste que sont les états unis, pour les voir en application je trouve que ce n'est que du conditionnement, qui laisse pensive vis à vis de l'éthique. Peut être que ce qui pose problème à certain est le fait que dans les hôpitaux de jour, les enfants sont considérés comme des personnes avant d'être des symptômes. Je fais face en ce moment à un enfant autiste qui pince et mord les avants bras ce qui peut poser problème car il commence à être grand et à avoir de la force, et l'éducateur préconise de le laisser faire, (méthode aba), ainsi nous pouvons après deux heures passées avec lui en avoir peur car il fait mal, et ressortir avec des lésions. Comment peut on dire aux parents de le laisser faire, et ainsi devoir mettre en place des stratégies défensives, avoir peur de son propre fils, quel climat familial! qu'elle adaptation sociale! L'enfant est alors renforcé dans ses comportements qui sont à la base de simples luttes contre des angoisses, où les mots peuvent suffire à apaiser, nous renforçons alors l'enfant dans ces comportements. Les symptômes des enfants ont toujours une signification, les hôpitaux de jour tentent de trouver ce sens, et mettre en mot aux enfants, révéler avec les parents ce qui peut bloquer l'évolution, ils servent à socialiser l'enfant, à apaiser ses angoisses. Lors de mon stage en hôpital de jour, les enfants autistes évoluaient significativement, avaient des marques d'affections, d'échanges.
Bref, être butté sur ses convictions ne fait pas avancer la théorie et la réflexion, si pour certains la psychanalyse leur fait horreur bien, mais qu'ils ne cherchent pas à convaincre tout le monde que cela n'a pas d'intérêt, cette science (molle) a fait ses preuves et est plus vieilles que toutes les nouvelles comportementales...
Re: hopital de jour pour enfant
Bonjour, moi j'ai un enfant de 8 ans atteind de phobie scolaire diagnostiqué par une spsychologue libérale.... cela fait un an que mon fils n'a pas mis les pieds à l'école. Au début cela se traduisait pas des maux de ventre trés important qui ont amenés beaucoup de consultations. on l'a me opéré de l'appendicite et en plus avec complication avec oubli de compresses . Donc réopéré, puis infection des intestins donc hospitalisation et tout cela pour rien car du àphobie scolaire. Ce la fait un an que je me btds poru trouver uen solution , notre vie est ocmplètement mis entre parenthèse et financièrement je suis olbigée de reprendre un travail et aucun amis pour nous aider. mon mari est routier donc pas là la semaine et j'ai 2 autres enfants. Nous sommes des gens tout à fait normaux et pourtant aprés avoir demandé de l'aide auprés des services sociaux on nous propose que de mettre adam en famille d'acceuil. c'est aberrant!! la psychologue a trouvé une orientation en ITEP qui serait selon elle une solution. La maison pour l'handicap a donné son accord et j'ai rencontré les responsables de l'itep et qui eux pensent que ce n'est pas adapté à la phobie scolaire. mais la phobie scolaire n'est qu'un symptome du mal être de mon petit garçon. un pédopsy me dit qu'il serait mieu dans un hopital de jour mais que dans hdj on ne peut y aller avant 11 ans . alors que dois je faire congelé mon enfant jusqu'a ce qu'il ait onze ans!!!?????
est ce que l'hdj est adapté a mon fils. je précise que celui ci n'avait jamais eu de troubles psy avant ni à l'école ni à la maison . la journée à la maison, il agit comme un enfant tout à fait normal. Il vient de passer 8 jours chez son papa ou il devait rester 15 jours mais celui ci me la ramener car adam avait soit disant mal au ventre et réclamait de rentrer.
La première journée dimanche à la maison s'est bien déroulé ainsi que la nuit mais hier soir lundi .;il a recommencé ses crises de maux de ventre au coucher; la seule méthode pour le calmer a été de le prendre avec nous un moment dans notre lit avec mon mari/ là il s'est calmé et nous a raconté que son père lui avait laissé regardr un fim d'horreur(statue qui prennent vie) et que depuis il faisait des cauchemars et avait besoin de quelqu'un pour dormir( je résume). bref la solution d'urgence hier soir a été de mettre son matelas dans notre chambre pour que l'on dorme tous et qu'il soit rassurer mais cette solution ne peut perdurer.
Ce matin j'ai téléphoner à sa psy qui m'a dit que il avait besoin d'etre aider médicalement par peut etre des antiangoissant en attendant fin aout l'entrée en itep. nous avos été ovir notre docteur qui elle se démène encore à cette heure ci pour trouver une consultation en urgence chez un pédopsy d'hopital de jour poru avoir une piste car elle ne vuet pas abrutir notre fils pas des calmants. voila pouvez vous me dire si un hdj serai plus adapter si cela existe dans le 40 ou 64 et si ils y acuueille les enfants de 8 ans. Nous sommes complètement désemparer et fin septtémbre je reprend le travail en partant de 6h30 le matin jusqu'à 20h et je ne peux me permettre de prendre une autre nounou fianicèrment vu que j'en emploie déjà une pour mon autr fisl de 2ans. Je ne sais plus quoi faire avec mon fils. Je ne vais quand meme pas le laisser mettre en famille d'acceuil parce qu'il est "malade" et qu'en france tout le monde s'en fout et qu'il faut que je travaille pour notre survi????
est ce que l'hdj est adapté a mon fils. je précise que celui ci n'avait jamais eu de troubles psy avant ni à l'école ni à la maison . la journée à la maison, il agit comme un enfant tout à fait normal. Il vient de passer 8 jours chez son papa ou il devait rester 15 jours mais celui ci me la ramener car adam avait soit disant mal au ventre et réclamait de rentrer.
La première journée dimanche à la maison s'est bien déroulé ainsi que la nuit mais hier soir lundi .;il a recommencé ses crises de maux de ventre au coucher; la seule méthode pour le calmer a été de le prendre avec nous un moment dans notre lit avec mon mari/ là il s'est calmé et nous a raconté que son père lui avait laissé regardr un fim d'horreur(statue qui prennent vie) et que depuis il faisait des cauchemars et avait besoin de quelqu'un pour dormir( je résume). bref la solution d'urgence hier soir a été de mettre son matelas dans notre chambre pour que l'on dorme tous et qu'il soit rassurer mais cette solution ne peut perdurer.
Ce matin j'ai téléphoner à sa psy qui m'a dit que il avait besoin d'etre aider médicalement par peut etre des antiangoissant en attendant fin aout l'entrée en itep. nous avos été ovir notre docteur qui elle se démène encore à cette heure ci pour trouver une consultation en urgence chez un pédopsy d'hopital de jour poru avoir une piste car elle ne vuet pas abrutir notre fils pas des calmants. voila pouvez vous me dire si un hdj serai plus adapter si cela existe dans le 40 ou 64 et si ils y acuueille les enfants de 8 ans. Nous sommes complètement désemparer et fin septtémbre je reprend le travail en partant de 6h30 le matin jusqu'à 20h et je ne peux me permettre de prendre une autre nounou fianicèrment vu que j'en emploie déjà une pour mon autr fisl de 2ans. Je ne sais plus quoi faire avec mon fils. Je ne vais quand meme pas le laisser mettre en famille d'acceuil parce qu'il est "malade" et qu'en france tout le monde s'en fout et qu'il faut que je travaille pour notre survi????
Re:
Je suis actuellement en stage en hopital de jour. Nous ne culpabilisons jamais les parents, c'est une erreur comise il ya longtemps qui ne se produit plus dans notre service.Je ne pense pas qu'il faille mettre une étiquette sur une structure.
Ce qui m'a touché dans les hopitaux de jour (j'en ai visité et j'ai travaillé dans plusieurs) c'est qu'effectivment nous observons l'enfant dans sa subjectivité et non pas par rapport à son symptome. J'en avais marre d'entendre parler des enfants en diasnt "untel est ... il fait .... et il faut enrayer cela comme ceci...".
Trois enfants sont partis cette année et lors du bilan nous avons pu constater le chemin parcourus avec eux (entrée dans la parole, expression de soi ....)
Nous avons pu aussi revoir le travail avec la famille et les étapes par lesquels ils étaient passés. Pour ce qui est de notre travail auprés d'eux, je parle de soutiens et non pas de procés. Les entretiens avec eux sont réguliers et les appels fréquents ils sont toujours au courant de ce que fait leur enfant et ce qu'on lui propose.
Bien sur, nous nous questionnons sur les différentes méthodes car certains parents nous les amenent. Il est interessant de constater que ce sont des parents souvent revendicatif de cela. Nous n'employons de méthodes que partiellement mais nous n'y sommes pas fermé, nous y réflechissons (toujours dans le but d'un mieux être de l'enfant et de son évolution).
Il est bon parfois de penser au futur et si l'état se met à soutenir les méthodes il faudra se questionner sur son investissement. En effet, j'ai pu entendre dire au conseil général que si tous les enfants autistes étaient capable par les méthodes de sortir de l'autisme, cela ferait nombres de travailleurs en plus et moins de personnes à charge. A méditer ...
Ce qui m'a touché dans les hopitaux de jour (j'en ai visité et j'ai travaillé dans plusieurs) c'est qu'effectivment nous observons l'enfant dans sa subjectivité et non pas par rapport à son symptome. J'en avais marre d'entendre parler des enfants en diasnt "untel est ... il fait .... et il faut enrayer cela comme ceci...".
Trois enfants sont partis cette année et lors du bilan nous avons pu constater le chemin parcourus avec eux (entrée dans la parole, expression de soi ....)
Nous avons pu aussi revoir le travail avec la famille et les étapes par lesquels ils étaient passés. Pour ce qui est de notre travail auprés d'eux, je parle de soutiens et non pas de procés. Les entretiens avec eux sont réguliers et les appels fréquents ils sont toujours au courant de ce que fait leur enfant et ce qu'on lui propose.
Bien sur, nous nous questionnons sur les différentes méthodes car certains parents nous les amenent. Il est interessant de constater que ce sont des parents souvent revendicatif de cela. Nous n'employons de méthodes que partiellement mais nous n'y sommes pas fermé, nous y réflechissons (toujours dans le but d'un mieux être de l'enfant et de son évolution).
Il est bon parfois de penser au futur et si l'état se met à soutenir les méthodes il faudra se questionner sur son investissement. En effet, j'ai pu entendre dire au conseil général que si tous les enfants autistes étaient capable par les méthodes de sortir de l'autisme, cela ferait nombres de travailleurs en plus et moins de personnes à charge. A méditer ...
Re:
vous vous rendez compte de ce que vous dites a la fin de votre message?
Franchement, si ces méthodes permettent a mon fils de travailler et donc d'etre autonome et ne pas etre une charge pour la société, je pense que ce sera la meilleur choses qui pourra lui arrivé, et que ce sera bénéfique pour la société aussi.
Franchement, si ces méthodes permettent a mon fils de travailler et donc d'etre autonome et ne pas etre une charge pour la société, je pense que ce sera la meilleur choses qui pourra lui arrivé, et que ce sera bénéfique pour la société aussi.
Re:
Ottilia, la psychanalyse est certes plus ancienne que les méthodes comportementales. Et alors ? D'une part cette démarche n'a rien de scientifique (rien de ses théories n'est démontré) d'autre part ça ne la valide pas pour autant. Les rares études menées sur les résultats obtenus par les hopitaux de jour sur les autistes font état pour la plupart d'une stagnation voire d'une régression !!! Les quelques cas favorables cités sont les arbres qui cachent la foret des enfants condamnés par ces établissements à végéter, ne pas progresser et passer leur vie en institution. Les méthodes comportementales ont elles fait scientifiquement leurs preuves, on peut avec elles faire parvenir à l'autonomie 40% à 50% des autistes. En hopital de jour psycha, combien ? Honnetement ?
titemumu40: le placement en famille d'accueil résulte d'une idée que la famille de l'enfant est pathogène et qu'il faut l'en éloigner... Vous etes donc indirectement accusée par ce type de proposition d'etre la cause des angoisses de votre enfant. L'ITEP est généralement recommandé pour les enfants gravements pertubés et en rupture sociale et familiale, voire prédélinquants; je pense que votre fils ne rentre pas dans ce type de cadre. Il faudrait avant tout comprendre l'origine de sa phobie scolaire... Est-ce qu'on se moque de lui à l'école ? est-il persécuté par ses camarades ou par un enseignant ? Ou est-ce qu'il a tout simplement très peur de l'échec ? Je vous propose d'en discuter par e-mail: perecastor31@gmail.com
titemumu40: le placement en famille d'accueil résulte d'une idée que la famille de l'enfant est pathogène et qu'il faut l'en éloigner... Vous etes donc indirectement accusée par ce type de proposition d'etre la cause des angoisses de votre enfant. L'ITEP est généralement recommandé pour les enfants gravements pertubés et en rupture sociale et familiale, voire prédélinquants; je pense que votre fils ne rentre pas dans ce type de cadre. Il faudrait avant tout comprendre l'origine de sa phobie scolaire... Est-ce qu'on se moque de lui à l'école ? est-il persécuté par ses camarades ou par un enseignant ? Ou est-ce qu'il a tout simplement très peur de l'échec ? Je vous propose d'en discuter par e-mail: perecastor31@gmail.com
Re:
Je poursuis avec des précisions en réponse au message d'Ottilia.
Les méthodes comportementales ne réduisent pas qui que ce soit à ses symptomes et le respect de l'etre humain y est autant intégré que dans n'importe quelle autre prise en charge, sinon depuis 40 ans qu'elles sont utilisées les américains n'auraient pas manqué de coller des procès aux thérapeutes ABA ! Les méthodes psychanalytiques ont pour principal défaut qu'elles cherchent toujours un traumatisme caché pour expliquer ce qui est selon elles la manifestation d'un mal-être psychique lié audit traumatisme; alors qu'en fait le comportement des autistes est lié à leur trouble neurologique qui les rend incapables de communiquer autrement. Il faut avant tout leur apprendre à communiquer, si possible oralement, sinon avec des pictogrammes par exemple (méthode PECS) de façon à ce qu'ils puissent exprimer ce qui les dérange.
L'exemple cité de l'adolescent qui mord les autres montre surtout que l'éducateur qui préconise de ne rien faire aurait besoin du soutien d'un psychologue ABA. En effet on préconise d'ignorer les comportements indésirables (et à l'inverse de renforcer les comportements adaptés), mais ça ne sera efficace que si on cherche à comprendre ce qui les a déclenché et aussi qu'on donne à la personne autiste les moyens d'exprimer autrement ce qui la dérange. Il faut donc analyser finement les circonstances précédent la crise de morsures, est-ce que la personne est dérangée par du bruit, de l'agitation, de la lumière, est-ce qu'elle a faim, est-ce qu'elle a peur de quelque chose... Ensuite lui apprendre à exprimer ce qu'elle veut ou ne veut pas, autrement, avec des pictos ou oralement ("il y a trop de bruit"), et la soustraire à ce qui l'a dérangée (on renforce le fait d'avoir réussi à communiquer de manière appropriée au lieu de mordre les gens). L'éducateur en question est sans doute insuffisamment formé, et de toute façon une prise en charge ABA correcte ne peut etre effectuée efficacement qu'avec un psychologue qui suive l'enfant et qui l'évalue régulièrement afin de mettre en place et actualiser son programme éducatif.
C'est à ces conditions qu'on arrive à faire progresser la plupart des autistes. Comme je l'ai dit les meilleurs résultats (obtenus avec une prise en charge précoce et suffisamment intensive) en TEACCH ou ABA permettent de faire accéder à l'age adulte environ 40% à 50% des personnes autistes à l'autonomie totale ou quasi-totale (avec un suivi réduit type SAMSAH ou consultations hebdomadaires avec un psychologue spécialisé). Les autres, pour la plupart, progressent aussi, mais ne seront pas assez autonomes pour vivre en-dehors d'une structure protégée. Ces résultats sont déjà extraordinaires, bien supérieurs à ce que les hopitaux de jour psychanalytiques peuvent prétendre accomplir... Mais évidemment insuffisants, ce qui explique que les américains cherchent toujours à progresser, à améliorer l'existant et à inventer autre chose. L'énorme volume de publications scientifiques sur la mise au point et l'évaluation des prises en charge ABA, TEACCH, PECS et dérivées en témoigne.
Les méthodes comportementales ne réduisent pas qui que ce soit à ses symptomes et le respect de l'etre humain y est autant intégré que dans n'importe quelle autre prise en charge, sinon depuis 40 ans qu'elles sont utilisées les américains n'auraient pas manqué de coller des procès aux thérapeutes ABA ! Les méthodes psychanalytiques ont pour principal défaut qu'elles cherchent toujours un traumatisme caché pour expliquer ce qui est selon elles la manifestation d'un mal-être psychique lié audit traumatisme; alors qu'en fait le comportement des autistes est lié à leur trouble neurologique qui les rend incapables de communiquer autrement. Il faut avant tout leur apprendre à communiquer, si possible oralement, sinon avec des pictogrammes par exemple (méthode PECS) de façon à ce qu'ils puissent exprimer ce qui les dérange.
L'exemple cité de l'adolescent qui mord les autres montre surtout que l'éducateur qui préconise de ne rien faire aurait besoin du soutien d'un psychologue ABA. En effet on préconise d'ignorer les comportements indésirables (et à l'inverse de renforcer les comportements adaptés), mais ça ne sera efficace que si on cherche à comprendre ce qui les a déclenché et aussi qu'on donne à la personne autiste les moyens d'exprimer autrement ce qui la dérange. Il faut donc analyser finement les circonstances précédent la crise de morsures, est-ce que la personne est dérangée par du bruit, de l'agitation, de la lumière, est-ce qu'elle a faim, est-ce qu'elle a peur de quelque chose... Ensuite lui apprendre à exprimer ce qu'elle veut ou ne veut pas, autrement, avec des pictos ou oralement ("il y a trop de bruit"), et la soustraire à ce qui l'a dérangée (on renforce le fait d'avoir réussi à communiquer de manière appropriée au lieu de mordre les gens). L'éducateur en question est sans doute insuffisamment formé, et de toute façon une prise en charge ABA correcte ne peut etre effectuée efficacement qu'avec un psychologue qui suive l'enfant et qui l'évalue régulièrement afin de mettre en place et actualiser son programme éducatif.
C'est à ces conditions qu'on arrive à faire progresser la plupart des autistes. Comme je l'ai dit les meilleurs résultats (obtenus avec une prise en charge précoce et suffisamment intensive) en TEACCH ou ABA permettent de faire accéder à l'age adulte environ 40% à 50% des personnes autistes à l'autonomie totale ou quasi-totale (avec un suivi réduit type SAMSAH ou consultations hebdomadaires avec un psychologue spécialisé). Les autres, pour la plupart, progressent aussi, mais ne seront pas assez autonomes pour vivre en-dehors d'une structure protégée. Ces résultats sont déjà extraordinaires, bien supérieurs à ce que les hopitaux de jour psychanalytiques peuvent prétendre accomplir... Mais évidemment insuffisants, ce qui explique que les américains cherchent toujours à progresser, à améliorer l'existant et à inventer autre chose. L'énorme volume de publications scientifiques sur la mise au point et l'évaluation des prises en charge ABA, TEACCH, PECS et dérivées en témoigne.
Re: Hopital de jour pour enfants
Bonjour tout le monde
Je suis en preparation du DEES, soit en premiere année.
Je voudrais avoir qlq reponse aux questions que je me pose.
- QL est la particularité d'un educateur spé dans le milieu hospitalier, à part accompagner l'enfant et l'aider à s'exprimer ?
- Avec qL pathologie enfantine peut on travailler ?
Le milieu m'attire beaucoup par sa forme, l'équipe qui différe beaucoup comparé aux autres structures, etc etc ...
J espere que j'aurai qlq reponses en vous remerciant d'avance.
Espa
Je suis en preparation du DEES, soit en premiere année.
Je voudrais avoir qlq reponse aux questions que je me pose.
- QL est la particularité d'un educateur spé dans le milieu hospitalier, à part accompagner l'enfant et l'aider à s'exprimer ?
- Avec qL pathologie enfantine peut on travailler ?
Le milieu m'attire beaucoup par sa forme, l'équipe qui différe beaucoup comparé aux autres structures, etc etc ...
J espere que j'aurai qlq reponses en vous remerciant d'avance.
Espa