Message non lu
par salamaleks » 19 déc. 2008 12:04
Pour être franche, ce qui m'a attiré vers le service social du personnel, c'est la volonté de ne pas avoir un salaire à la limite du bénévolat, et avoir des responsabilités reconnues par un service, utilisés à bon escient par des drh et des responsables de services, et un vrai lien direct avec le médecin du travail. J'ai travaillé plusieurs années en polyvalence, et je ne pouvais plus travailler en attachant des bouts de ficelle, il me semblait que celles qui restaient depuis longtemps regardaient les usagers comme objet et non plus comme sujet. Le salaire est directement lié à la reconnaissance du travail, par l'employeur, par la société, par l'Etat. Aussi, comment rester professionnel quand on va au bout d'une situation, sans reconnaissance. Je pense que c'est la porte ouverte à la toute puissance...
L'entreprise me permet d'apporter des idées directement,qui sont prises en compte plus ou moins, mais je peux les défendre en direct . J'ai le sentiment que mon travail, que l'intervention sociale n'est plus un pansement, mais une vrai prévention, permet un réel accompagnement.
Pour y être efficace et à l'aise, il faut avoir un caractère sur. Sur de soi, avoir du répondant, mais ne pas être bêtement contestataire, analyser, proposer, dialoguer.
Bonne chance pour ceux et celles qui veulent accéder à ce saint graal! Mais avoir de l'expérience est souvent étroitement lié au fait d'avoir de l'aplomb (jongler avec les dispositifs, connaissances annexes, réseau...).