Doute durant le stage de 2eme année

[fantomas]

bonjour a tous bonjour eva je me permets simplement de discuter avec vous sur ce sujet. Moi je suis un cas a part car moi j'ai du arreter la formation (il y a plus de 10ans je ne suis plus tout jeune lol c'etait une autre epoque lorsque internet commencait a exister) au bout d'une saison. j'adorais ce metier aujourd'hui mais par contre je me suis pas tout reconnu dans la formation. (formateurs incompetents et meprisants maitre de stage essayant de me harceller constamment et de mettre a meme l'ecart... bref tout etait contre moi meme certains eleves de promo plutot preoccupes par leurs petites carrieres que par la souffrance humaine... en effet moi je ne suis d'un temperemment independant et n'aimant pas trop que l'on me dicte ce que je dois faire... comme tout allait de travers dans la formation j'ai compris que je ne pourrais aller au terme de cette formation et j'ai decide d'arreter de moi meme ce cursus qui etait pour moi une impasse. certains formateurs etaient furieux que ce soit moi qui est pris la decision a leur place. un d'entre eux m'avouera par la suite que que mon sort etait plie depuis longtemps. cette decision a eu un effet liberateur . je pense a titre purement personnel que l'on veut produire des elites intellectuelles plutot que des techniciens du social. mais a tous et a eva je souhaite a chacun de prendre les decisions qui les correspondent le mieux. dans cette formation on ne pas se mentir eternellement...

[anabela]

Je suis de même en plein doute. Je n'ai pas l'envie d'arrêter parce que je n'aime pas le métier d'ass mais par une souffrance sur mon lieu de stage du à mes 2 référentes et à ma cadre. Je suis ne polyvalence de secteur sur un lieu de stage très exigent. On m'a pointé beaucoup de défaut, on refuse de m'accompagner sur l'ISIC car j'ai des difficultés sur l'ISAP. J'ai l'impréssion qu'elles attendent de moi ce qu'on attend d'un stagiaire de 3 ème année. C4est très difficile pour moi, j'ai perdu confiance, je suis stressée et j'ai la boule au ventre avant d'aller au lieu de stage. Quand je suis sur le lieu de stage cela va mieux, avec les usagers cela se passe bien il me semble, j'essaye de m’améliorer mais je ressens une pression qui m'étouffe et cela me bloque plus qu'autre chose. Je n'ai même plus envie de me battre pour leur prouver mes compétences mais j’attends juste la fin du stage pour que le calvaire se finisse....
Je suis complétement en stress pour l'isic et pour la suite de ma formation car j'ai l’impression que quoi que je fasse ce n'est pas assez bien pour elle. C'est donc très difficile en ce moment, mais je persévère car le contact avec les usagers, même si je ne maitrise pas encore la relation d'aide, m'intéresse et me conforte dans mon choix professionnel. Je pense aussi que la polyvalence de secteur ne me correspond pas pour le moment.

[amélie]

Les référents des écoles/centres de formation, sont censés aider les élèves en difficulté sur leur lieu de stage et jouer le rôle de médiateur avec les référents de stage, non?Il faut les solliciter car c'est à eux de soutenir l'élève en cas de problème...Ils sont là pour ça!

[marie]

bon courage a tous!!

[anabela]

En théorie les centres de formations et les référents de stage sont là pour nous épauler et jouer le rôle de médiateur. En pratique: le CG finance une part de notre formation se sont souvent des anciens ASS qui ont accueillit des stagiaires... Et le peux de stage disponible pour les stagiaires ne permet pas la critique des lieux de stage...
J'en ai fait part à ma référente et je ne me sens pas plus soutenue et encouragée. elle m'a conseiller sur certains point certes mais ma souffrance sur mon lieu de stage du à la pression est bien là...

[Eva]

Ce qui me dérange le plus durant cette période de doute c'est que, contrairement à la majorité d'entre vous, mes référentes de stages mettent le maximum en oeuvre pour que le stage se déroule au mieux, je ne trouve rien à leur reprocher imaginant en plus le travail que représente l'accueil d'une stagiaire.
cette remise en question me concerne moi, mes capacités à exercer ce métier et surtout mes motivations à continuer cette formation.
Je ne suis plus sure de vouloir devenir assistante sociale et c'est ce qui m'angoisse.
Je vous remercie toutes de prendre le temps de répondre à mon post, je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule.
Je vous tiendrais informées de la tournure des évènement, bonne continuation à toutes, que ce soit dans le stage ou dans l'exercice du métier ...

[Morgane]

Hello! Cette période de doute est plus ou moins normale je pense, j'y ai été confrontée aussi, et au fur et à mesur en discutant avec mon formateur référent de formation à l'école, j'ai compris que ce n'était pas tant le métier en tant que tel que je remettais en cause, mais plutôt mon stage: j'étais comme toi en polyvalence de secteur, et tout comme toi j'ai eu du mal à continuer à m'impliquer au bout de quelques mois.
Au final je me suis aperçue que c'était dû au fait que les missions d'une AS en polyvalence ne me convenaient pas, et que cette façon de travailler (recevoir les gens "à la chaine", pas de suivi prolongé, etc) était en contradiction avec les valeurs que je voulais défendre dans ma pratique.
J'ai pu le verbaliser avec mon AS qui a très bien compris ça, le fait de pouvoir le dire a également relâché une presison énorme, et maintenant à deux mois de la fin du stage, je ne dis pas que je saute de joie tous les matins à l'idée de venir en stage, mais ça se passe beaucoup mieux!
Les stages sont faits pour ça aussi, savoir où se situent tes attentes vis-à-vis de la pratique, quelles sont les valeurs de travail que tu souhaites appliquer...

Bon courage, si tu le peux essaie d'en parler directement à ton AS, car du coup la mienne s'était interrogée pendant longtemps sur ma mise en retrait sans que l'une et l'autre on ne réussisse à mettre de mots là-dessus, et je t'assure qu'une fois que c'est dit, ça permet de repartir du bon pied

[AS jeune diplômée]

Qui n'a jamais connu une période de doutes? Je pense que c'est normal de passer par là, normal de se remettre en question. Le plus étonnant (enfin selon moi) serait quelqu'un qui ne se pose aucune questions tout au long de sa formation, satisfait de tout ce qu'il entreprend et complétement sur de lui. Les doutes nous permettent d'évoluer dans notre pratique et de nous adapter au mieux.

Pour ma part, diplômée depuis juillet 2011, j'ai beaucoup douté durant ma formation. Un peu en deuxième année, et surtout en troisième année. Pas seulement par rapport au stage, mais également par rapport au mémoire, dpp... enfin bref la totale! Je me posais même la question si j'aimais toujours ce métier. Mais j'ai tenu, je n'ai pas hésité à en parler à certains formateurs, même si cela n'a pas changé grand chose pour moi et surtout grâce au soutien de collègues de promo, ami(e)s je pourrait dire même, mais aussi sur mon lieu de stage, pas mes référentes de stage mais d'autres collègues davantage présentes et à même de comprendre.
Alors, à tout ceux qui doute, je pense que c'est tout à fait normal, mais ne restez pas dans cette souffrance et parlez en, trouvez une personne de confiance vers qui vous pourrez vous tourner qui vous aidera à y réfléchir, à comprendre et à faire un choix car cela ne veut pas forcément dire que vous n'êtes pas faite pour ce métier.
Après toutes ces périodes de doute j'ai été finalement diplômée, j'ai bien entendu de ce fait douté au moment de chercher du boulot, est ce que j'en serais capable? et aujourd'hui j'ai trouvé mon premier boulot et je m'éclate dans ce que je fais, un vrai bonheur et plus de doutes.

Courage à tous et à toutes dans cette période de formation qui n'est certes pas évidente mais qui nous conduit à pouvoir exercer un métier, pour lequel nous avons tant donné en formation.

[alya93]

Bonsoir,

Je pense qu'l faille plutôt changer de champs d'intervention et voir si effectivement vous revivez la même expérience avant d'arrêter la formation. Par expérience c'est vrai que lorsque le stage ne nous convient pas on ne s'implique pas on s'ennui et on se remet en question. Je pense que c'est une qualité que de se poser la question et de se remettre en question. Mais il faut aussi réfléchir à tous les paramètres qui aurait pu vous provoquer cette remise en question et les analyser puis si possible y remedier avec l'équiper ou prendre sur soi et attendre le 3éme stage. voilà bon courage

[angélique]

bonjour

je suis également en seconde année, je fais mon stage dans un espace santé jeune où il n'y a plus d'interventions collectives. J'étais confiante à l'idée de monter une ISIC à partir de constats et besoins repérés lors d'interventions individuelle. Or mon référent me laisse une faible marge de manœuvre et j'assiste à très peu d'entretiens. Mon référent souhaite que je travaille sur un projet en partenariat déjà mis en place...Je ne me sens pas du tout à l'aise avec cette méthodologie, mais je dois faire avec...Je dois donc faire un diagnostic évaluation sur un projet initié dont j'ai repéré des failles....Bref je suis démoralisée, j'ai le sentiment d'être stupide et incompétente...Mais je ne lacherai pas la formation...Dans ma promo on est la moitié à être démoralisées, mais il faut s'accrocher en sachant que LA 2EME ANNEE EST LA PLUS DIFFICILE!!
accroches toi : )