Je pense aussi à Paugam qui déginit le public avec les fragilisés, les assités et les... ? (un trou) en fonction de leur rapport aux travailleurs sociaux (le fait d'être réticents ou "habitué" à faire appel à l'aide sociale)
CC
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Mémoire "la honte"
Re: Mémoire
Je complète CC. Tu pourras peut être trouver des choses intéressantes dans le livre de Serge Paugam "La disqualification sociale". Il a mené une enquête auprés de plusieurs usagers de services sociaux dans les côtes d'armor en 1987.
Je le lis actuellement pour mon mémoire!
Je le lis actuellement pour mon mémoire!
Re: Mémoire
Bonjour, j'ai des définitions d'un auteur qui a fait sciences politiques et qui est linguiste.
prière est faite à céline de me le demander sur mon adresse perso, si elle le souhaite.Qu'est ce que la honte?
Au revoir.
prière est faite à céline de me le demander sur mon adresse perso, si elle le souhaite.Qu'est ce que la honte?
Au revoir.
Re: Mémoire
Moi ce que je te conseille de faire c'est de rechercher les livres, les parcourir (tu regarde seulement les chapitres susceptibles de t'intéresser).
Va dans une boutique de livres (et pas un de ces grands supermarchés de la culture)et demande conseil au rayon histoire, sociologie, psychologie... sur ce thème là et vois si quelqu'un peut te renseigner.
Si tu as une Fac pas loin, tu peux, je pense aller rechercher à la bibliothèque des ouvrages traitant de ça.
Bon courage il est peut-être un peu tard pour te donner des conseils ^^'
En général quand il me faut des renseignements je flâne dans les rayons... j'y passe parfois des heures et je feuillette la table des matières pour voir si quelque chose m'intéresse... c'est super intéressant et ça te permet d'avoir toutes sortes d'informations, de sources. Après faut en avoir le temps mais les bibliothèques universitaires en général sont assez bien foutues (les livres sont classés par thèmes donc même si un livre te plait pas tu regarde celui d'à côté !)
Va dans une boutique de livres (et pas un de ces grands supermarchés de la culture)et demande conseil au rayon histoire, sociologie, psychologie... sur ce thème là et vois si quelqu'un peut te renseigner.
Si tu as une Fac pas loin, tu peux, je pense aller rechercher à la bibliothèque des ouvrages traitant de ça.
Bon courage il est peut-être un peu tard pour te donner des conseils ^^'
En général quand il me faut des renseignements je flâne dans les rayons... j'y passe parfois des heures et je feuillette la table des matières pour voir si quelque chose m'intéresse... c'est super intéressant et ça te permet d'avoir toutes sortes d'informations, de sources. Après faut en avoir le temps mais les bibliothèques universitaires en général sont assez bien foutues (les livres sont classés par thèmes donc même si un livre te plait pas tu regarde celui d'à côté !)
Re: Mémoire
salut,
"Vivre le RMI des 2 côtés du guichet" par Monique Moulière, Thierry Rivard, et Alain Thalineau, éd Syros, La découverte : les auteurs évoquent largement le sentiment de honte des bénéficiaires du RMI (vu le titre, le bouquin n'est centré que sur ce public, tu t'en doutes)
Très intéressant !
Pour ta question de départ, moi aussi, je trouve la 2ème + adaptée, le terme "se réfugier" dans la honte me semblant un peu ... trop fort.
Enfin, pour les 3 catégories selon S. Paugam, ce sont les fragiles (+ proches de l'emploi), les assistés (+ en demande auprès des services sociaux) et les marginaux, pour combler le trou de CC.
"Vivre le RMI des 2 côtés du guichet" par Monique Moulière, Thierry Rivard, et Alain Thalineau, éd Syros, La découverte : les auteurs évoquent largement le sentiment de honte des bénéficiaires du RMI (vu le titre, le bouquin n'est centré que sur ce public, tu t'en doutes)
Très intéressant !
Pour ta question de départ, moi aussi, je trouve la 2ème + adaptée, le terme "se réfugier" dans la honte me semblant un peu ... trop fort.
Enfin, pour les 3 catégories selon S. Paugam, ce sont les fragiles (+ proches de l'emploi), les assistés (+ en demande auprès des services sociaux) et les marginaux, pour combler le trou de CC.
Re: Mémoire
merci bcp pour tous ces conseil...
j'avance à petit pas, j'ai réaliser un entretien semi directif et me penche sur la question: en quoi l'assistanat peut- il générer un sentiment de honte.
pour moi la difficluté est que je n'est pas de concret à quoi me rattacher puisque travaillant sur un sentiment.
Faut-il que je cible une population précise selon vous?
j'avance à petit pas, j'ai réaliser un entretien semi directif et me penche sur la question: en quoi l'assistanat peut- il générer un sentiment de honte.
pour moi la difficluté est que je n'est pas de concret à quoi me rattacher puisque travaillant sur un sentiment.
Faut-il que je cible une population précise selon vous?
Re: Mémoire
Cher Titi,
Depuis un certain temps, je regarde votre idée de mémoire. Moi j'aime bien avoir une définition sérieuse et si possible gratuite du mot honte.
Dans l'émission « le mot de la fin » plus « Alain Rey », sur le moteur de recherche « google », vous allez trouver la définition du mot. Il faudra aller sur la rubrique « archive » «2005 » et 26 janvier 2005.
Vous pouvez aussi lire le livre « A mots découverts », du même auteur, vous aurez une définition de la « honte » et aussi « avoir la honte de », c'est toujours intéressant de faire la différence.
Mis à part cette émission et ce livre, je n'ai rien lu sur la honte.
Toutefois je pense que, à partir de notre pratique professionnelle, nous devons être amenées à réfléchir à la "honte", je suis entièrement d'accord avec vous.
Donc, il faut savoir que les clients que nous croisons sont des gens qui peuvent être paralysés, gênés, empêchés d'agir par un sentiment de honte que des méchantes personnes peuvent exacerber par l'humiliation et l'infantilisation. Bonjour les dégâts !
Question numéro un : qu'est-ce qui fait que certains usagers se réfugient dans la honte ?
Moi je pense que c'est logique que certaines personnes aient peur d'être humilié par l'assistant de service social qui est quelqu'un qui peut représenter la loi.
Nous, assistante sociale, que nous le voulons ou pas, nous représentons la loi et même la Loi juridique.
Ça ne me rassure pas toujours des personnes abîmées dans leur enfance ou dans leur vie !
Certaines personnes que nous rencontrons, ont vécu des placements, des retraits ou des déplacements géographiques par rapport à leur lieu de naissance.
Elles peuvent être gênées de venir voir ou revoir l'assistante sociale.
Elles peuvent avoir un sentiment d'échec.
Quand j'ai des doutes sur la « honte » , il m'arrive de demander aux personnes qui sont en face de moi, si elles ont eu affaire au service social avant de me rencontrer. Ainsi j'aborde avec elles, la souffrance rencontrée. Puis j'explique mon positionnement propre.
Question numéro deux : comment entamer une relation d'aide avec des gens qui ont le sentiment de honte ?
Bien moi j'aurais tendance à dire qu'il il faut les rassurer ,en disant qu'elles ont leur propre richesse.
Ne jamais faire d'ironie avec eux, ça leur fait très mal !
Attention à l'humour et à la mise mises à l'écart, ce sont des personnes qui ont la sensibilité à fleur de peau !
Dans la pratique, ça veut dire que nous devons leur dire la vérité, leur lire nos écrits à chaque fois que nous le pouvons, ne pas faire de messes basses son curé, ne pas tout raconter sur eux, même à une proche collègue, sans leur accord, ne pas violer leur intimité.
Leur vie leur appartient et nous n'avons pas le droit d'en faire ce que nous voulons.
Moi je travaille avec des jeunes et je les vouvoie même si ce n'est pas la mode dans la profession. Je pense qu'un jeune vulnérable peut être humilié, si nous le tutoyons .J’aime la réciprocité.
C'est pour moi une façon de les respecter. Attention au « tu » accusateur, attention au tu qui tue.
En résumé, il nous faut respecter les personnes, leur expliquer nos actes et si possible nos écrits. Il faut essayer de les rendre responsables alors qu'elles ont été assistées. Il leur faudra dans tous les cas retrouver une respectabilité une dignité. C'est à ce prix-là qu’il n’y aura ont plus de sentiment de « honte ».
J'aimerais que sur ce forum nous parlions un peu plus de pratique professionnelle. Lire, c'est indispensable ; expliquer nos pratiques , c'est important...
Depuis un certain temps, je regarde votre idée de mémoire. Moi j'aime bien avoir une définition sérieuse et si possible gratuite du mot honte.
Dans l'émission « le mot de la fin » plus « Alain Rey », sur le moteur de recherche « google », vous allez trouver la définition du mot. Il faudra aller sur la rubrique « archive » «2005 » et 26 janvier 2005.
Vous pouvez aussi lire le livre « A mots découverts », du même auteur, vous aurez une définition de la « honte » et aussi « avoir la honte de », c'est toujours intéressant de faire la différence.
Mis à part cette émission et ce livre, je n'ai rien lu sur la honte.
Toutefois je pense que, à partir de notre pratique professionnelle, nous devons être amenées à réfléchir à la "honte", je suis entièrement d'accord avec vous.
Donc, il faut savoir que les clients que nous croisons sont des gens qui peuvent être paralysés, gênés, empêchés d'agir par un sentiment de honte que des méchantes personnes peuvent exacerber par l'humiliation et l'infantilisation. Bonjour les dégâts !
Question numéro un : qu'est-ce qui fait que certains usagers se réfugient dans la honte ?
Moi je pense que c'est logique que certaines personnes aient peur d'être humilié par l'assistant de service social qui est quelqu'un qui peut représenter la loi.
Nous, assistante sociale, que nous le voulons ou pas, nous représentons la loi et même la Loi juridique.
Ça ne me rassure pas toujours des personnes abîmées dans leur enfance ou dans leur vie !
Certaines personnes que nous rencontrons, ont vécu des placements, des retraits ou des déplacements géographiques par rapport à leur lieu de naissance.
Elles peuvent être gênées de venir voir ou revoir l'assistante sociale.
Elles peuvent avoir un sentiment d'échec.
Quand j'ai des doutes sur la « honte » , il m'arrive de demander aux personnes qui sont en face de moi, si elles ont eu affaire au service social avant de me rencontrer. Ainsi j'aborde avec elles, la souffrance rencontrée. Puis j'explique mon positionnement propre.
Question numéro deux : comment entamer une relation d'aide avec des gens qui ont le sentiment de honte ?
Bien moi j'aurais tendance à dire qu'il il faut les rassurer ,en disant qu'elles ont leur propre richesse.
Ne jamais faire d'ironie avec eux, ça leur fait très mal !
Attention à l'humour et à la mise mises à l'écart, ce sont des personnes qui ont la sensibilité à fleur de peau !
Dans la pratique, ça veut dire que nous devons leur dire la vérité, leur lire nos écrits à chaque fois que nous le pouvons, ne pas faire de messes basses son curé, ne pas tout raconter sur eux, même à une proche collègue, sans leur accord, ne pas violer leur intimité.
Leur vie leur appartient et nous n'avons pas le droit d'en faire ce que nous voulons.
Moi je travaille avec des jeunes et je les vouvoie même si ce n'est pas la mode dans la profession. Je pense qu'un jeune vulnérable peut être humilié, si nous le tutoyons .J’aime la réciprocité.
C'est pour moi une façon de les respecter. Attention au « tu » accusateur, attention au tu qui tue.
En résumé, il nous faut respecter les personnes, leur expliquer nos actes et si possible nos écrits. Il faut essayer de les rendre responsables alors qu'elles ont été assistées. Il leur faudra dans tous les cas retrouver une respectabilité une dignité. C'est à ce prix-là qu’il n’y aura ont plus de sentiment de « honte ».
J'aimerais que sur ce forum nous parlions un peu plus de pratique professionnelle. Lire, c'est indispensable ; expliquer nos pratiques , c'est important...