Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

Mémoire sur les échecs de l'adoption; le placement des enfants adoptés....

La communauté Assistant de Service Social se retrouve sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
lala

Re:

Message non lu par lala » 03 mai 2012 00:30

Pour répondre à Anais,
il existe un rapport de Catherine Sellenet, 2006, commandé par le ministère de la famille qui est très éclairant sur les aspects de l'adoption actuelle. A mon avis plus que jamais d'actualité...

Jj

Re: Mémoire sur les échecs de l'adoption; le placement des enfants adoptés....

Message non lu par Jj » 13 août 2014 16:34

Bjr
Le poste date de 5 ans mais voilà comme vous je souhaite faire mon mémoire sur l'adoption.
Les échecs de l'adoption.
Impacts place du côté de l'adopté.
Bibliographie yen a pas des masses.

Si quelqu'un aurait des pistes de travail c'est avec plaisirs.

Merci beaucoup.

Ma

Re: Mémoire sur les échecs de l'adoption; le placement des enfants adoptés....

Message non lu par Ma » 14 août 2014 10:44

Votre sujet est complexe et nécessite d'être traité avec beaucoup de nuances.
Tout d'abord, il faut remarquer que les relations entre parents et enfants biologiques connaissent des hauts et des bas, parfois de grandes difficultés et qu'il existe parfois entre eux des contentieux qui ne se soldent pas.
Les romanciers de l'enfance malheureuse -de Jules Renard, d'Alphonse Daudet, de François Mauriac à Hervé Bazin, sans énumérer nos contemporains comme Lionel Duroy s'en sont fait les comptables en analysant souvent les causes de ces échecs. C'est que l'enfant a déjà une histoire avant de naître et que les circonstances de sa conception vont influer sur la manière dont ses parents vont l'accueillir. Il peut ne pas avoir été désiré, arriver trop tôt ou trop tard. Un enfant est aussi un être unique que la génétique et la biologie ont façonné d'une certaine manière totalement imprévisible et qu'il ne sera pas uniquement la résultante d'une éducation et d'un environnement affectif et social. Tous les parents ne se sentent pas les mêmes affinités profondes avec leurs enfants - d'ailleurs les enfants dune même fratrie peuvent avoir des caractères bien différent - et enfants et parents doivent s'accepter tels qu'ils sont avec leurs personnalités qui peuvent diverger.

Les parents adoptifs ont eux aussi leur histoire, leur vécu comme les enfants qui leur sont confiés. et les personnes responsables de leur "appariement" ont d'autant plus de difficultés, car plus un enfant est jeune, plus la part d'inconnu, d'imprévisible est grande.
Un enfant plus grand doit aussi faire le deuil de sa vie antérieure avant de pouvoir s'attacher de nouveau. Cela peut être plus ou moins difficile selon le vécu de l'enfant.
L'idéal est qu'il y ait un déclic qui permette à un enfant d'adopter ses parents, une reconnaissance affective qui se produise de part et d'autre mais ce n'est pas toujours le cas car les difficultés sont innombrables, et bien des malentendus possibles. sans compter la période de l'adolescence qui est une période de remous. La construction de l'identité d'un enfant n'est pas chose aisée surtout lorsque la vie l'a déplacé et qu'il se demande qui il est vraiment.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur la question mais analyser les échecs de l'adoption revient à essayer de comprendre déjà les mécanismes de l'attachement, les différents cas de figure car chaque histoire est unique.
Les messages qui ont été postés plus haut vous donnent également des pistes sur la façon de traiter ce sujet.

Répondre