Message non lu
par Po3m » 27 nov. 2021 17:27
Bonjour Nattie, on dira qu'on fait aller...
Je ne suis pas vacciné, je n'ai pas reçu ne serait ce qu'une dose.
Une population vaccinée à 100% ne ferait pas sens dans la mesure où comme pour l'histoire du nuage de Tchernobyl, le virus ne connait pas les frontières et pour chacun des pays la politique de vaccination est encore relativement différente, même si ça pousse à la vaccination générale. Certains pays ne sont pas aidés en la matière, sont délaissés. Comprenez : les pays qui ne peuvent payer.
Ensuite, il est démontré que les personnes vaccinées sont "autant" contaminantes que les personnes non-vaccinées : la charge virale est la même.
Donc la vaccination n'empêche pas d'être infecté mais empêchera pour soi de développer une forme plus grave (ce qui concerne surtout les personnes dites "à risques"), la vaccination n'empêche pas de contaminer "autant", sachant que ceux qui contaminent le plus sont ceux qui présentent des symptômes positifs : les asymptomatiques sont très peu contaminants car par définition ils sont porteurs d'une charge virale très affaiblie.
Ce que je comprends de la situation.
Notre population est vaccinée à 77.3 % à l'aide d'au moins 1 dose. 75.3% ont reçu toutes les doses. Globalement, ça représente(rait) 9 adultes / 10.
Je retiens que le seul intérêt lié à la vaccination est d'éviter la saturation des services hospitaliers.
Mais globalement on connait (depuis le début) les accalmies et les pics/vagues de saison. Le recul n'est pas encore assez complet pour garantir qu'une population vaccinées à 100% ne continuerait pas à envahir les services durant les pics saisonniers. J'ai du mal à saisir le réel intérêt, dans le cadre actuel de la recherche liée à la vaccination, à devoir vacciner toute la population, sachant qu'une personne très fragilisée se trouve DANS TOUS LES CAS en grand danger face à la Covid, qu'elle soit vaccinée et qu'elle se trouve dans un milieu de gens tous vaccinés, c'est du pareil au même : cette personne court toujours un très grand danger pour sa vie.
Dans cette mesure, et parce que je ne suis pas plus contaminant comme personne "non vaccinée", j'estime ne pas être un danger pour les autres. Le seul intérêt lié à la vaccination serait de me protéger d'une forme grave. Hors encore une fois, à moins que l'on me crache directement dans la gorge, j'ai... non pas une chance de cocu parce que très sincèrement je suis loin du compte en la matière (en grand célibataire que je suis)... non j'ai un risque extrêmement mince pour ne dire quasi nul de développer une forme plus grave si je prends bien sûr toutes les mesures qui s'imposent en terme de gestes barrières, ce qui est le cas chez moi.
Je n'ai jamais négligé le devoir de me protéger et donc de protéger les autres. Je porte le masque, je me lave les mains, je pratique la distanciation sociale (c'est le moins qu'on puisse dire...........). Loin du "relâchement" global (qui peut se comprendre) des gens dits vaccinés qui se sont dits (pour beaucoup) "C'est bon, je suis vacciné, je ne risque plus grand chose et je protège les autres" ce qui est faux. C'est en ce sens que la mesure du passe-sanitaire est dangereuse car les gens "entre vaccinés" se croient hors de danger : ce qui encore une fois est faux.
Je retiens également que ces vaccins ont une efficacité toute relative pour d'une durée d'à peine 5 mois.
Ce que je retiens, en fait, c'est que la vaccination anti-covid, globalement, est aussi peu voire moins efficace que le vaccin contre la grippe (qui protège mais relativement selon les années à entre 30% et 50% c'est très, très peu efficace, en réalité). Bien sûr la grippe c'est 5 millions de doses donc ça n'a rien à voir, on ne parle pas des mêmes grandeurs. Ca mérite quand même d'être précisé.
Mais la covid, ce n'est pas 1 dose / an. On va doucement vers 3 doses annuelles... pour tout le monde ou quasi. Voilà ce qu'on nous explique actuellement. Alors que nous sommes à 1 année seulement de vaccination globalement. Le recul sur les effets au long court n'a jamais été aussi faible à l'encontre de toute une population... comme si nous étions définitivement à l'abri, dans notre monde "si sûr", de tout scandale sanitaire à venir... Alors qu'actuellement, les cas les plus graves et les décès liés à la vaccination ne sont pas encore établis et ça demandera des années...
Bref, je serais âgé voire malade, je présenterais un tableau clinique préoccupant, je serais dans la population à risque, je serais vacciné. Car j'estimerai pour mon cas une vaccination nécessaire quitte à courir un risque, tout relatif qu'il soit. Mais là... permettez-moi de passer encore mon tour.
Alors, quid du passe sanitaire, quid des tests pcr ?
Au risque de ne pas vous étonner, de ce côté ça n'a pas changé grand chose pour ce qui est de mes conditions de vie. Je ne vais pas au restaurant, je ne vais pas au cinéma, pas dans les lieux où il y a foule, du côté des projets professionnels : c'est dans un cadre indépendant donc peu enclin à croiser du public, les risques ici restent donc à minima.
Je me permets d'avoir une pensée pour toutes les personnes qui se trouvent dans une situation compliquée liée à leur activité professionnelle.
Ces personnes qui ne voulaient pas directement se faire vaccinées mais qui ont du s'y plier, par sens du devoir peut être, en tout cas pour préserver leur emploi. Je sais qu'il y en a beaucoup qui ont fini par craquer. J'ai une pensée pour vous et j'espère que vous ne me porterez pas rancoeur, que vous ne vous retournerez pas abusivement contre ceux qui, directement, n'y sont "pour rien". La véritable cause de tous ces gens victimes de la Covid, c'est la Covid elle-même : il ne faut pas l'oublier. Je ne suis pas coupable de cette situation et il suffit de cette chasse aux sorcières et de ces tribunaux publics érigés par des gens qui s'imaginent être dans leur bon droit, celui de faire et de rendre justice. Non, dans cette histoire, il y a un virus, des victimes, de la politique qui prône la vaccination "pour ne pas à avoir à changer les choses" parce que sans doute que ça coûterait beaucoup plus cher que d'avoir à changer les choses, comme de devoir sauver le système hospitalier qui s'effondre.
Et c'est à nous, à moi, qu'on vient expliquer le sens du devoir...
Pendant ce temps, les variants courent et n'ont pas fini de courir.