Suite et fin
Si tu te fais avoir avec la mention "pour préjudice de toute nature", tu n'auras donc aucun recours.
Pour la plainte au pénal, je te conseille de bien mesurer les chances de gagner, le temps et l'énergie que cela prendra, et ton besoin de solder ce compte "moral". Il serait super que justice soit faite, mais pas au détriment de ta santé...
@+++ et bon courage. Mickaël. Animateur.
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despotisme et prud homme
Re: despotisme et prud homme
Salut Lou !
En résumé t'es chef de service depuis qqs années, la directrice est en train de faire ses armes , et vous êtes persuadées toutes deux d'avoir raison !
Bien venu ds le monde des personnes têtues ! qui sont persuadées qu'elles ont une mission "divine" et ont oublié qu'elles n'ont qu'une fonction , objective et professionnelle.
En fait l'expérience c'est ça !
Tu as eu tort de contrer ta directrice qui novice, est parfaitement dangeureuse, parceque sans légitimité elle n'a que l'autorité, et sans compétences elle n'a que l'autocratie...
Bref classique me semble t il comme schéma.
Que faire la prochaine fois que cela arrive? je te propose la chose suivante :
en professionnelle tu dois savoir te situer, en tant que cadre tu dois savoir donner l'exemple et le respect de la hiérarchie est le premier...
Tu n'es pas responsable de l'établissement mais tu es une courroie de transmission...
Donc tu appliques les consignes non sans prendre les précautions d'usages: ordre écrit, compte rendu de réunion, copie cahier de liaison.... de sorte que le jour ou le problème éclate tu ne puisses être sérieusement tenue pour responsable grâce aux éléments que tu auras conservés.
Je suis persuadé que tu ne dis pas tout et c'est normal.
Ce qui m'inquiète est que tu crois fermement que tu es victime. Ds la vie comme en physique : " actions égales réactions". TU as agis et elle a répondu. J'explique :
Comme chef de service tu n'as pas à défendre coute que coute tes équipes en t'opposant à la directrice. En le faisant, tu affectives ton rôle et tu commets une faute dite professionnelle.
J'ai rencontrés bcp d'éducateurs et nombre d'entre eux ont du mal avec la hiérarchie d'une part et à garder de la distance avec le public acceuilli d'autre part. Leurs actions et leurs positions face à un pb s'en ressent. Le secret d'un bon chef de service c'est à toi de le découvrir. Mais pour cela tu dois éviter d'affectiver, de personnaliser, de militer pour ou contre. Tu devrais plutôt objectiver, analyser, jouer ton rôle de courroie de transmission.
A chaque fois que des éducateurs ont refusé mes propositions sans m'en proposer d'autres je me suis débrouillé pour qu'ils me proposent qqchse. Et là j'acceptais de suiet. UNe fois sur deux ils n'ont pas fait ce qu'ils proposaient et sont revenus à ce que je proposais.
Pourquoi ? tout simplement parceque si j'avais tort, ils ne seraient pas responsables et en plus me renvoient cet échec et ces conséquences au visage sans en avoir l'air.
Donc à moi de superviser efficacement pour éviter ce piège.
J'espère que tu as compris mes propos et le déroulement de ma pensée. Je ne prétends par avoir raison mais cette approche fonctionne et il y en a d'autres : à toi de les découvrir, de les négocier aussi, mais pour cela il faut que tu apprennes à te situer , que tu évites de te croire indispensable, d'être têtue, et essaie d'élargir ton horizon.
Ta directrice est sûrement plus effrayée que toi de ses missions et n'a aucune capacité à manager. Mais le plus grave je crois ce sont ls membres du CA qui pour ne pas s'avouer leur erreur de recrutement d'une part, et sans doute à dessein aussi pour se débarrasser de cette directrice sous peu, la laisse se battre avec qqs employés.
La directrice sans le savoir a déjà un pied ds "son départ".
Si tu crois que je suis cynique alors c'est que tu n'es pas encore prête à comprendre ce que je viens d'essayer de t'expliquer.
Tu fais partie des cadres alors, habitues toi à voir plus loin, à ne pas personnifier et garder de la distance. Ceci peut se faire avec le sourire, et en étant juste avec ses collaborateurs.
...
Bonne continuation et surtout ne relate pas à un futur employeur ces éléments de ta mésaventure car il percevra que tu n'es pas toujours en mesure de faire la part de choses, ce que je crois.
Trouve un argumentaire qui tienne la route et en même temps qui fera comprendre qu'en cas de renseignements pris à ton sujet auprès de cette directrice : il n'obtiendra rien de bon...
Tu as un capital, tu as fait une erreur, ce n'est pas grave, admet le et tout ira plus sereinement.
laisse tomber le procés pour harcellement tu vas y engouffrer toute ton ébergie et tes économies.
Si tu ne me crois pas : consulte le jurisclaseur et les arrêtés relatifs aux cas de harcèlement ...
Bonne soirée
:bye:
En résumé t'es chef de service depuis qqs années, la directrice est en train de faire ses armes , et vous êtes persuadées toutes deux d'avoir raison !
Bien venu ds le monde des personnes têtues ! qui sont persuadées qu'elles ont une mission "divine" et ont oublié qu'elles n'ont qu'une fonction , objective et professionnelle.
En fait l'expérience c'est ça !
Tu as eu tort de contrer ta directrice qui novice, est parfaitement dangeureuse, parceque sans légitimité elle n'a que l'autorité, et sans compétences elle n'a que l'autocratie...
Bref classique me semble t il comme schéma.
Que faire la prochaine fois que cela arrive? je te propose la chose suivante :
en professionnelle tu dois savoir te situer, en tant que cadre tu dois savoir donner l'exemple et le respect de la hiérarchie est le premier...
Tu n'es pas responsable de l'établissement mais tu es une courroie de transmission...
Donc tu appliques les consignes non sans prendre les précautions d'usages: ordre écrit, compte rendu de réunion, copie cahier de liaison.... de sorte que le jour ou le problème éclate tu ne puisses être sérieusement tenue pour responsable grâce aux éléments que tu auras conservés.
Je suis persuadé que tu ne dis pas tout et c'est normal.
Ce qui m'inquiète est que tu crois fermement que tu es victime. Ds la vie comme en physique : " actions égales réactions". TU as agis et elle a répondu. J'explique :
Comme chef de service tu n'as pas à défendre coute que coute tes équipes en t'opposant à la directrice. En le faisant, tu affectives ton rôle et tu commets une faute dite professionnelle.
J'ai rencontrés bcp d'éducateurs et nombre d'entre eux ont du mal avec la hiérarchie d'une part et à garder de la distance avec le public acceuilli d'autre part. Leurs actions et leurs positions face à un pb s'en ressent. Le secret d'un bon chef de service c'est à toi de le découvrir. Mais pour cela tu dois éviter d'affectiver, de personnaliser, de militer pour ou contre. Tu devrais plutôt objectiver, analyser, jouer ton rôle de courroie de transmission.
A chaque fois que des éducateurs ont refusé mes propositions sans m'en proposer d'autres je me suis débrouillé pour qu'ils me proposent qqchse. Et là j'acceptais de suiet. UNe fois sur deux ils n'ont pas fait ce qu'ils proposaient et sont revenus à ce que je proposais.
Pourquoi ? tout simplement parceque si j'avais tort, ils ne seraient pas responsables et en plus me renvoient cet échec et ces conséquences au visage sans en avoir l'air.
Donc à moi de superviser efficacement pour éviter ce piège.
J'espère que tu as compris mes propos et le déroulement de ma pensée. Je ne prétends par avoir raison mais cette approche fonctionne et il y en a d'autres : à toi de les découvrir, de les négocier aussi, mais pour cela il faut que tu apprennes à te situer , que tu évites de te croire indispensable, d'être têtue, et essaie d'élargir ton horizon.
Ta directrice est sûrement plus effrayée que toi de ses missions et n'a aucune capacité à manager. Mais le plus grave je crois ce sont ls membres du CA qui pour ne pas s'avouer leur erreur de recrutement d'une part, et sans doute à dessein aussi pour se débarrasser de cette directrice sous peu, la laisse se battre avec qqs employés.
La directrice sans le savoir a déjà un pied ds "son départ".
Si tu crois que je suis cynique alors c'est que tu n'es pas encore prête à comprendre ce que je viens d'essayer de t'expliquer.
Tu fais partie des cadres alors, habitues toi à voir plus loin, à ne pas personnifier et garder de la distance. Ceci peut se faire avec le sourire, et en étant juste avec ses collaborateurs.
...
Bonne continuation et surtout ne relate pas à un futur employeur ces éléments de ta mésaventure car il percevra que tu n'es pas toujours en mesure de faire la part de choses, ce que je crois.
Trouve un argumentaire qui tienne la route et en même temps qui fera comprendre qu'en cas de renseignements pris à ton sujet auprès de cette directrice : il n'obtiendra rien de bon...
Tu as un capital, tu as fait une erreur, ce n'est pas grave, admet le et tout ira plus sereinement.
laisse tomber le procés pour harcellement tu vas y engouffrer toute ton ébergie et tes économies.
Si tu ne me crois pas : consulte le jurisclaseur et les arrêtés relatifs aux cas de harcèlement ...
Bonne soirée
:bye:
Re: despotisme et prud homme
Salut Lou, j'espère que tout va mieux. Je t'ai laissé un petit message plus haut ou plus bas, avec qqs fautes d'orthographes d'ailleurs et m'en excuse.
Il faut que tu arrives à passer le cap de la rancoeur sinon tu ne pourras évoluer.
A+
Il faut que tu arrives à passer le cap de la rancoeur sinon tu ne pourras évoluer.
A+
Re: despotisme et prud homme
Bonjour,
Educatrice de jeunes enfants, je vis actuellement une situation "presque" identique.
Face à une hierarchie imcompétente ayant des répercussions directes sur les enfants et le personnel, j'ai soulevé plusieurs points à travailler...
Comprendant que je ne pourrais rien changer car la personne concernée était dans un processus de conflit de personne, j'ai après avoir eu un entretient houleux donné mon préavis.
Suite à cela, j'ai été convoqué et mis à mal, notamment sur le plan moral, ou la stratégie était de me faire signer un document accusatrice et qui leur donnait le droit de me licencier pour faute. Refusant de signer, ils m'ont intimidé,menacé, et retourné la situation en agissant de manière à me culpabilisé....ils sont allés jusqu'a m'escorter jusqu'a mon casier pour que je reprenne mes affaires!!!
c'est incroyable!!!
Je ne sais quoi te répondre si ce n'est de continuer à avoir du courage...et des convictions...
Difficle de se remettre de tous cela après, mais pour tes enfants, rebondit et meme si c'est plus facile à dire qu'à faire positive cette expérience.
Courage.
véro
Educatrice de jeunes enfants, je vis actuellement une situation "presque" identique.
Face à une hierarchie imcompétente ayant des répercussions directes sur les enfants et le personnel, j'ai soulevé plusieurs points à travailler...
Comprendant que je ne pourrais rien changer car la personne concernée était dans un processus de conflit de personne, j'ai après avoir eu un entretient houleux donné mon préavis.
Suite à cela, j'ai été convoqué et mis à mal, notamment sur le plan moral, ou la stratégie était de me faire signer un document accusatrice et qui leur donnait le droit de me licencier pour faute. Refusant de signer, ils m'ont intimidé,menacé, et retourné la situation en agissant de manière à me culpabilisé....ils sont allés jusqu'a m'escorter jusqu'a mon casier pour que je reprenne mes affaires!!!
c'est incroyable!!!
Je ne sais quoi te répondre si ce n'est de continuer à avoir du courage...et des convictions...
Difficle de se remettre de tous cela après, mais pour tes enfants, rebondit et meme si c'est plus facile à dire qu'à faire positive cette expérience.
Courage.
véro
Re: despotisme et prud homme
Je vais te raconter la même chose mais vu de l'autre coté... A mes débuts de direction, j'ai remplacé un directeur parti à la retraite. Il dirigeait bonan malan l'établissement avec pour seule formation un diplôme de directeur de colonie de vacances. Un peu juste...
Profil : autoritaire mais copain-copain à ses moments, patriarcal, venez à moi mes gentils petits, ne me demandez pas de formation, vous seriez plus calés que moi. Buvons un coup ensemble, nous nous aimons...
J'arrive avec ma petite valise, remplacer celui qu'on pleure. je suis une femme, c'était un homme, jétais jeune, il était ancien, il n'était pas formé, moi, je l'étais. Zut, je cumule les handicaps...
Gestion douteuse et désastreuse, établissement délabré et insalubre, travail à la petite semaine, pas de projet, cool cool, on lit son journal et après on se lève péniblement pour ramener le groupe au calme parce qu'il y a trop de bruit... Bref, triste tableau d'un groupe d'éducs en sinécure...
J'avance doucement, j'observe, je met en place quelques nouveautés, j'explique ce qu'est et comment faire un projet, je commence à faire quelques travaux sécuritaires, etc... Mais, voilà, je bouge et je dérange, moi, j'étais dans le management participatif, alors, le patriarcat, c'en était bien loin...
Il arriva ce qui devait arriver : psychose collective contre moi. Systèmatiquement, ce que je proposais était jeté, on me parlait mal, on me manquait de respect, on me provoquait. Et c'étaient les éducs qui se plaignaient! Gonflés qu'ils étaient mais je les comprends, leur planque était dévoilées...
Ils ont répendus des rumeurs, fait remonter au CA, bref, je commençais à avoir chaud alors que je vous assure, je m'efforçais sacrèment de rester correcte et professionnelle. Cela a duré un an. Un jour où je surpris un administrateur en train d'écouter et par là même de nourrir cette psychose, plutôt qu'être à mes cotés, je me suis faché, ras le bol de travailler avec des C.. pareils !
C'était devenu infernal, le mot n'est pas trop fort, il fallait que cela s'arrête. J'ai exigé une réunion générale, avec le CA et les salariés. J'ai animé cette réunion, la peur au ventre. J'avais posé la consigne : on met tout à plat, tous, sans exception, chacun son tour, on révèle et dénonce toutes, sur les fautes que j'avais pu commettre. A la fin, je leur dirais, en fonction de la gravité de mes fautes si je restais ou si je démissionnais car je ne supportais plus de travailler dans un climat aussi dévastateur. Eh bien , vous ne me croirez peut être pas, Rien.
Tous ont pris la parole, un par un. Rien, absolument rien n'a pu m'être reproché, même pas un seul fait, c'est gros non ? J'ai démonté une par une chaque critique et leur ai prouvé le mécanisme de psychose dans lequel ils s'étaient enfermé. Je ne vous dis pas le stress que j'ai eu devant cette grand messe, mais j'ai pas pleuré (quand on est directeur, parait qu'on n'a pas le droit..., on doit être "fort"...) A la fin, ils ont reconnus leurs propres erreurs et ont pris conscience de la vérité. Je leur ai dis que j'acceptais de rester s'ils s'engageaient tous à travailler autrement, dans le but de répondre à la misson qui nous était confiée. A partir de là, on a pu repartir ensemble, positivement.
Il y en a même, queques temps après, qui ont eu le courage et l'honnêteté de venir me voir et d'avouer qu'ils avaient été durs et mauvais sur ce coup là...
Même s'ils m'ont fait vraiment souffrir, pas de rancoeur de mon coté, la place avait été nettoyée et on pouvait repartir sur une nouvelle page. Mais bon Dieu que c'était dur...
Depuis, on a fait un sacré bout de chemin et c'est pas fini...
Il y a ta souffrance mais prends conscience qu'il y a souffrance de l'autre. ton rôle n'était pas de la contrer mais de l'épauler, alors... Après, c'est l'escalade.
Que cette expérience t'enrichisse... Bon courage pour ton futur boulot et n'oublies pas la philosophie que tu dois tirer de cette erreur, laisse tomber ta rancoeur, elle t'aveugle et te rend haineuse. Elle ne peut pas te conduire dans la serénité et la sagesse, pardonnes lui, tu en seras plus gagnante.
Signé : Une vieille qui a su pardonner
Profil : autoritaire mais copain-copain à ses moments, patriarcal, venez à moi mes gentils petits, ne me demandez pas de formation, vous seriez plus calés que moi. Buvons un coup ensemble, nous nous aimons...
J'arrive avec ma petite valise, remplacer celui qu'on pleure. je suis une femme, c'était un homme, jétais jeune, il était ancien, il n'était pas formé, moi, je l'étais. Zut, je cumule les handicaps...
Gestion douteuse et désastreuse, établissement délabré et insalubre, travail à la petite semaine, pas de projet, cool cool, on lit son journal et après on se lève péniblement pour ramener le groupe au calme parce qu'il y a trop de bruit... Bref, triste tableau d'un groupe d'éducs en sinécure...
J'avance doucement, j'observe, je met en place quelques nouveautés, j'explique ce qu'est et comment faire un projet, je commence à faire quelques travaux sécuritaires, etc... Mais, voilà, je bouge et je dérange, moi, j'étais dans le management participatif, alors, le patriarcat, c'en était bien loin...
Il arriva ce qui devait arriver : psychose collective contre moi. Systèmatiquement, ce que je proposais était jeté, on me parlait mal, on me manquait de respect, on me provoquait. Et c'étaient les éducs qui se plaignaient! Gonflés qu'ils étaient mais je les comprends, leur planque était dévoilées...
Ils ont répendus des rumeurs, fait remonter au CA, bref, je commençais à avoir chaud alors que je vous assure, je m'efforçais sacrèment de rester correcte et professionnelle. Cela a duré un an. Un jour où je surpris un administrateur en train d'écouter et par là même de nourrir cette psychose, plutôt qu'être à mes cotés, je me suis faché, ras le bol de travailler avec des C.. pareils !
C'était devenu infernal, le mot n'est pas trop fort, il fallait que cela s'arrête. J'ai exigé une réunion générale, avec le CA et les salariés. J'ai animé cette réunion, la peur au ventre. J'avais posé la consigne : on met tout à plat, tous, sans exception, chacun son tour, on révèle et dénonce toutes, sur les fautes que j'avais pu commettre. A la fin, je leur dirais, en fonction de la gravité de mes fautes si je restais ou si je démissionnais car je ne supportais plus de travailler dans un climat aussi dévastateur. Eh bien , vous ne me croirez peut être pas, Rien.
Tous ont pris la parole, un par un. Rien, absolument rien n'a pu m'être reproché, même pas un seul fait, c'est gros non ? J'ai démonté une par une chaque critique et leur ai prouvé le mécanisme de psychose dans lequel ils s'étaient enfermé. Je ne vous dis pas le stress que j'ai eu devant cette grand messe, mais j'ai pas pleuré (quand on est directeur, parait qu'on n'a pas le droit..., on doit être "fort"...) A la fin, ils ont reconnus leurs propres erreurs et ont pris conscience de la vérité. Je leur ai dis que j'acceptais de rester s'ils s'engageaient tous à travailler autrement, dans le but de répondre à la misson qui nous était confiée. A partir de là, on a pu repartir ensemble, positivement.
Il y en a même, queques temps après, qui ont eu le courage et l'honnêteté de venir me voir et d'avouer qu'ils avaient été durs et mauvais sur ce coup là...
Même s'ils m'ont fait vraiment souffrir, pas de rancoeur de mon coté, la place avait été nettoyée et on pouvait repartir sur une nouvelle page. Mais bon Dieu que c'était dur...
Depuis, on a fait un sacré bout de chemin et c'est pas fini...
Il y a ta souffrance mais prends conscience qu'il y a souffrance de l'autre. ton rôle n'était pas de la contrer mais de l'épauler, alors... Après, c'est l'escalade.
Que cette expérience t'enrichisse... Bon courage pour ton futur boulot et n'oublies pas la philosophie que tu dois tirer de cette erreur, laisse tomber ta rancoeur, elle t'aveugle et te rend haineuse. Elle ne peut pas te conduire dans la serénité et la sagesse, pardonnes lui, tu en seras plus gagnante.
Signé : Une vieille qui a su pardonner