Le Social

Françoise,

Afin de consolider vos propos, voici un copié-collé de la partie concernée du référentiel d'activités de l'auxiliaire de vie sociale :



Fonction :
Accompagnement et aide aux personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne

Activité :
- Stimule les activités intellectuelles, sensorielles et motrices par les activités de vie quotidienne
- Aide àla mobilisation, aux déplacements et àl'installation de la personne.
- Aide àl'habillage et au déshabillage.
- Aide seule àla toilette lorsque celle-ci est assimilée àun acte de vie quotidienne et n'a pas fait l'objet de prescription médicale.
- Aide une personne dépendante (par exemple confinée dans un lit ou dans un fauteuil) àla toilette, en complément de l'infirmer ou de l'aide soignant, selon l'évaluation de la situation par un infirmier, le plus souvent àun moment différent de la journée.
- Aide, lorsque ces actes peuvent être assimilés àdes actes de la vie quotidienne et non àdes actes de soins :
- àl'alimentation ;
- àla prise de médicaments lorsque cette prise est laissée par le médecin prescripteur àl'initiative d'une personne malade capable d'accomplir seule et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficultés particulières ni ne nécessite un apprentissage ;
- aux fonctions d'élimination.


Ce n'est pas une invention de ma part, je vous conseille juste une recherche plus poussée pour étayer vos dires.

Bonne soirée

elle a tout a fait le droit de te demander de aide pour la soulever ou la deplacer toi tu aide a faire la toilette et c'est infirmiere de faire les soins

Non, si l'auxiliaire de vie se fait, par exemple, un tour de rein en soulevant la personne alors que ce n'est pas une des missions pour lesquelles elle est embauchée, ce ne sera pas pris en charge par la CPAM.
Pour la technique, les cours de "toilette au lit" adressés aux infirmiers sont très explicites.
En plus, dans le cas qui nous concerne, il n'y a pas de soin, juste une toilette.

Françoise!

Un tour de rein ? en étant deux à assurer une manutention?
Jamais vu!!!!!!!!

C'est entre autre une des raisons qui motivent les transferts à deux et pour éviter les ennuis avec la CPAM justement ,lors d'une déclaration d'accident.

La CPAM n'a pas dû prendre beaucoup en charge ce genre d'accident du travail.
Quand on veut "construire" dans le sens que vous souhaitiez dès le début, il ne fallait pas nous poser la question de savoir si un texte existait, parce qu’apparemment vous vous êtes assise dessus.

Yveline vous en a même fourni l'extrait.

Pas ou peu de réponses "constructives" pour ériger votre espèce de tour de Babel , ou chacun irait dire n'importe quoi pour étayer votre opinion déjà toute faite.
Nos fondations sont communes puisque nous parlons un langage commun sur lequel notre pratique s'appuie: le Référentiel .

Que vous le vouliez ou non, notre mur est d'aplomb!

Au fait, l'infirmière m'a aidée à transférer le bénéficiaire à la douche sinon...pas de douche !(pourtant demandeur)
Trop périlleux pour lui... et pour mes reins!
La satisfaction était commune à tous ce matin: le bénéficiaire, son épouse âgée, l'infirmière et moi-même.
Nous recommencerons, avec l'infirmière en question et je négocierais à nouveau avec sa collègue lorsqu'elle sera de retour( moins évident mais je pense y arriver !)
La douche, pour cette personne en fin de vie, avec un corps endolori comme le sien ( pompe permanente à morphine)lui a apporté un bien être immédiat. Je l'ai couché ce soir, et il n'a pas manqué à nouveau de me le signifier.

L'absence de division totale de nos tâches respectives, avec le respects des limites de compétences propres aux IDE et aux AVS, est ce qui a permis aujourd'hui, d'apporter un bien être certain à cette personne.( domaine 6 de compétences)

"Votre" AVS ne peut pas connaître le référentiel sinon, elle se serait réjouie de travailler en collaboration avec l'infirmier!

Françoise,

Avez-vous une réponse dans ce sens de la CPAM ?

Pour ma part, en son temps, je me suis renseignée auprès de la Caisse dont je dépends et je peux vous assurer que la réponse était tout autre que celle que vous défendez.


Pour nous (les différents acteurs professionnels de la prise en charge à domicile), c'est avant tout le bien-être de la personne aidée qui prime et ce, tout en respectant les limites (d'activités et compétences) de chacun.

Travaillez dans cette voie, devrait être la ligne de conduite de tous et chacun d'entre nous.

Je n'arrive pas à comprendre où vous voulez en venir !

A moins que ce soit la rémunération de l'IDE qui vous pose problème ?

Derrière cette situation Yveline, je crois voir le jeu d’un bénéfice secondaire que confère la maladie d’un proche ( cela peut être pour le malade lui-même).
La maladie peut révéler des enjeux cachés dont la personne, ou l’aidant n’a même pas conscience.
Renoncer à ses enjeux, c’est accepter que le monde se décline en plusieurs couleurs et qu’il n’est pas aussi uniforme qu’on voudrait le voir.
Se cramponner au refus de changement, c’est aussi refuser de laisser derrière soi un comportement, à savoir un statut d’enfant que l’on revendique au plus intime de soi. Bien sûr il y a un coût à tout cela, et il faudrait accepter d’en payer le prix mais nul n’est tenu d’en faire le chemin.
Pas étonnant qu’il y soit ici beaucoup question d’argent et du coût trop élevé que représenterait l’IDE. Celui-ci décline le monde dans un autre coloris qui devient une menace pour la couleur établie. C’est psychiquement trop coûteux de regarder ce nouveau panel que propose l’IDE.
Toute chose a un prix et renoncer au changement c’est aussi refuser d’en payer le prix.
Là, par projection, c’est l’infirmier ( un homme) qui devient trop cher : il va en faire les frais sous peu !
L’économie est à faire ailleurs, certainement dans le renoncement à un comportement.
Ah oui, comme diraient les Guignols de l’info , pour « mes tracteurs » ( j’suis une rurale !mais je veux dire mes détracteurs bien sûr !) , je suis une assidue des après-midis de soutien professionnel. Je me positionne juste en prenant appui sur une situation similaire,à laquelle nous avons longuement réfléchi. Le référent ( psychologue ) nous a juste aidé à comprendre, en allant encore plus loin dans l’analyse, quelles étaient les ficelles qui se tiraient à notre insu .
Ça solutionne rien, mais cela permet le recul nécessaire .

Oui très certainement, Odalixe, cet IDE, dans la situation décrite, est non seulement trop cher, mais en plus l'empêcheur de tourner en rond (pauvre de lui).

Et à bien y réfléchir,Yveline, le "notre" qui nous rend , je cite: "l'esprit chagrin" est bien la preuve que la distance nécessaire à tout intervenant n'est pas là.

L'IDE a marqué une séparation, il fait obstacle mais professionnel, il s'en remettra.

Pauvre bénéficiaire je dirais car dans ce conflit où règne la division,j'ai l'impression qu'elle n'est pas, comme il se devrait, le centre d'une action commune.

je reprends depuis le début car vraisemblablement certain on perdu le fil.
L'infirmier n'appréciant pas de faire les toilette (ordonnance du médecin), celui-ci "s'arrange" pour venir en milieu de matinée alors qu'il est prévu dès le début qu'il doit venir à 9h. Donc pendant près de 2 ans; c'est l'auxiliaire de vie qui fait la toilette en arrivant car ma belle-mère à fait ses besoins de la nuit et que cette brave personne ne supporte pas de la voir ainsi quand elle la lève et la fait déjeuner.
Évidemment quand il arrive à 11h, c'est fait donc basta puisqu'il n'y a aucun soin infirmier à faire, mais sans pour autant faire cadeau de son "acte" !
Un jour par hasard, le médecin se rend compte que la toilette n'est pas faite par l'infirmier et là commence la guerre !
Il exige que l'auxiliaire de vie soit présente quand il arrive pour l'aider à soulever ma belle-mère (ce que cette petite bonne femme arrive à faire seule !!!) seulement ses heures sont 7h30-9h00 et il n'est pas question qu'elle reste jusqu'à ce que ce monsieur arrive !
Les frais de l'infirmier étant entièrement pris en charge par la C.P.A.M., ce n'est nullement un problème d'argent pour nous.
Vous parlez des infirmiers qui acceptent d'aider l'A.V.S. dans une mission d'aide à la toilette pour personne à mobilité réduite mais en ce qui nous concerne c'est un acte médical comme défini dans le rôle propre de 'infirmier du décret du 29/07/2004.
Donc le plus important pour nous c'est que celui-ci respecte ce qui était convenu lorsqu'il a répondu à notre demande, venir faire la toilette à 9h00 au plus tard afin d'éviter de laisser ma belle-mère dans ses besoins toute la matinée.

bonjour françoise,
n'y aurait-il pas de possibilité de changer de cabinet d'infirmiers ?
et puis, un détail que je ne comprend pas, s'il est prévu que l'infirmier arrive à 9 h et que l'avs arrive à 7h30 et qu'elle ne supporte pas de laisser votre belle-mère dans ses excréments et la change en arrivant... que pourrait donc faire l'infirmier à 9 h ?... 9 h ou 11 h, est-ce important ? s'il n'y a pas de problème de peau pourquoi le médecin prescrit-il des soins infirmiers ?
moi je fais régulièrement des changes, il n'y a que lorsque je soupçonne un risque d'escarres que je le signale aussitôt au médecin qui fait intervenir une infirmière, qui dans ce cas vient de bonne heure
j'outrepasse peut-être mes limites de compétences en faisant seule les changes et transferts ?