Bonsoir,
je me permets de vous ecrire ce post pour vous mettre en garde contre les situations de stages qui tournent mal, je suis passé par la et ce que j 'ai vécu a été humilant. il faut savoir que les centre de formations ne prendront jamais partis, ils prefereront essayer de jouer la carte de l 'amiable plutot que d'aider l 'étudiant. Moi mon stage de 1 et 2 année ont été super , j 'ai appris enormement, et le 3 a été une vrai catastrophe!! je ne disais rien, et des histoire de fesses, des histoire d heure supp, des histoire de jalousie, ca été horible, la chef de service etait une vrai peste, et j 'ai fais avec... enfin je sais que je ne reverrais plus jamais ces gens la, et surtout que je ne souhaite pas devenir un trvailleur social comme eux!! ah la ca été tres formateur, le devenir du travailleur social, enfin je sais a quoi ou a qui ne pas ressembler... les filles, chers etudiantes ne vous laisser pas faire.. positionnez vous et affirmez votre identité professionnelle, soyons fiere d'apprendre et de comprendre, mais restons digne de notre personnalité, c'est nous, notre histoire notre "moi" qui fabrique le futur travailleur social alors restons nous meme...
bonne construction et bon courage si vous rencontré des difficulté, ne les laisser pas vous bifurquer vers le doute, si vous avec choisi ce metier c'est parce que vous avez compris a quelles valeurs vous repondiez
bonne continuation a toutes
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Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
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manue
Re: Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
Quel paradoxe, la relation entre stagiaires et AS référentes de stage....
j'encadre une équipe de 32 AS, et je suis tous les ans étonnée de voir, parmis les (trop rares) AS volontaires pour accueillir des stagiaires, celles qui me posent le plus de questions en terme de qualité professionnelle...voilà, c'est dit : les AS qui veulent bien prendre des stagaires sont soit les meilleures (et c'est tant mieux), soit les plus mauvaises, et là, c'est dur. Pour certaines, j'arrive à argumenter que ce n'est pas le bon moment, qu'elles ne sont pas prêtes, que l'accueil d'une stagiaire ne sera pas compatible avec leur difficulté à gérer leur charge de travail...mais de l'autre côté, il y a le centre de formation qui fait le forcing pour trouver des lieux de stage, quien manque, surtout dans mon domaine (polyvalence de secteur). Alors oui, il m'arrive de valider des propositions de stage chez des AS que je "ne sens pas" en capacité d'être une bonne référente de stage. Je ne sais pas toujours comment le vivent les stagiaires, je pense qu'il doit parfois y avoir des soucis, avec des AS dans la toute-puissance, ou en risque de porter des jugements inappropriés sur les stagiaires, ou pas assez au clair avec leur propre positionnement professionnel pour aider une stagiaire à construire le sien...mais avec le centre de formation, on relativise aussi : les qualités d'une future AS ne se jugent pas qu'en stage, et on sait pertinemment que les AS sont parfois loin d'être objectives. D'autant qu'une fois diplômées, les étudiantes AS intégreront des équipes de travail avec des AS pas toujours au top, et le fait de les avoir cotoyées en stage les prépare bien mieux à les avoir pour collègues.
Donc un conseil aux étudiantes qui tombent sur des référentes de stage qui les mettent en difficulté : sans être imbue de vous, apprenez à relativiser, à prendre les retours et les reproches pour ce qu'ils sont, mais aussi et surtout pour ceux dont ils émanent. Observez bien votre AS dans sa pratique et sa relation à l'usager, ça vous apprendra aussi à prendre du recul par rapport à la relation qu'elle entretient avec vous. Et en cas de gros conflit, ou de comportement inadaptée de sa part, n'oubliez pas qu'elle a une hiérarchie, que vous pouvez demander à rencontrer en fin de stage, pour un petit bilan...ça peut permettre de préparer le terrain pour les stagiaires suivantes. Bonne année de formation à tous !...et bons stages !
j'encadre une équipe de 32 AS, et je suis tous les ans étonnée de voir, parmis les (trop rares) AS volontaires pour accueillir des stagiaires, celles qui me posent le plus de questions en terme de qualité professionnelle...voilà, c'est dit : les AS qui veulent bien prendre des stagaires sont soit les meilleures (et c'est tant mieux), soit les plus mauvaises, et là, c'est dur. Pour certaines, j'arrive à argumenter que ce n'est pas le bon moment, qu'elles ne sont pas prêtes, que l'accueil d'une stagiaire ne sera pas compatible avec leur difficulté à gérer leur charge de travail...mais de l'autre côté, il y a le centre de formation qui fait le forcing pour trouver des lieux de stage, quien manque, surtout dans mon domaine (polyvalence de secteur). Alors oui, il m'arrive de valider des propositions de stage chez des AS que je "ne sens pas" en capacité d'être une bonne référente de stage. Je ne sais pas toujours comment le vivent les stagiaires, je pense qu'il doit parfois y avoir des soucis, avec des AS dans la toute-puissance, ou en risque de porter des jugements inappropriés sur les stagiaires, ou pas assez au clair avec leur propre positionnement professionnel pour aider une stagiaire à construire le sien...mais avec le centre de formation, on relativise aussi : les qualités d'une future AS ne se jugent pas qu'en stage, et on sait pertinemment que les AS sont parfois loin d'être objectives. D'autant qu'une fois diplômées, les étudiantes AS intégreront des équipes de travail avec des AS pas toujours au top, et le fait de les avoir cotoyées en stage les prépare bien mieux à les avoir pour collègues.
Donc un conseil aux étudiantes qui tombent sur des référentes de stage qui les mettent en difficulté : sans être imbue de vous, apprenez à relativiser, à prendre les retours et les reproches pour ce qu'ils sont, mais aussi et surtout pour ceux dont ils émanent. Observez bien votre AS dans sa pratique et sa relation à l'usager, ça vous apprendra aussi à prendre du recul par rapport à la relation qu'elle entretient avec vous. Et en cas de gros conflit, ou de comportement inadaptée de sa part, n'oubliez pas qu'elle a une hiérarchie, que vous pouvez demander à rencontrer en fin de stage, pour un petit bilan...ça peut permettre de préparer le terrain pour les stagiaires suivantes. Bonne année de formation à tous !...et bons stages !
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lolo
Re: Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
Mon stage de 3ème année a été catastrophique : AS imbu de sa personne, pensant que stagiaire voulait dire assistante personnelle(je devais faire son café, préparer ses rendez-vous mais pas y participer...). Je me suis plainte et au final j'ai été viré du stage 1 mois et demi avant la fin car le fait que je dise à l'école tout ce qu'elle me fesait faire montrait qu'elle ne pouvait pas me faire confiance (lol). Grosse remise en question du coup, j'ai eu envie de tout arrêter car je pensais que le problème venait de moi.
Grâce au soutien de mes amis, je me suis tout de meme remotivé à chercher un stage en catastrophe. J'ai réussi à trouver un nouveau stage trouvé avec une AS qui me semblait bien et au final, elle m'a littéralement pourri au niveau de l'équipe et de la direction, me demandant si je savais faire des photocopies et autres propos humiliants. J'ai beaucoup douté de mes capacités relationnelles, je pensais vraiment que tout était de ma faute et que j'étais une moins que rien.
Aujourd'hui, je suis enfin diplômée, et, comble de l'ironie, j'ai été engagé à la place de cette AS! Comme quoi, il faut continuer de s'accrocher malgré tout, et comme on dit "la roue tourne"!!!!
Grâce au soutien de mes amis, je me suis tout de meme remotivé à chercher un stage en catastrophe. J'ai réussi à trouver un nouveau stage trouvé avec une AS qui me semblait bien et au final, elle m'a littéralement pourri au niveau de l'équipe et de la direction, me demandant si je savais faire des photocopies et autres propos humiliants. J'ai beaucoup douté de mes capacités relationnelles, je pensais vraiment que tout était de ma faute et que j'étais une moins que rien.
Aujourd'hui, je suis enfin diplômée, et, comble de l'ironie, j'ai été engagé à la place de cette AS! Comme quoi, il faut continuer de s'accrocher malgré tout, et comme on dit "la roue tourne"!!!!
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Marius
Re: Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
Juste MERCI pour tous ces messages...
également en 3e année, j'en bave: je vais en stage avec la boule au ventre et vos témoignages me donne encore plus envie de m'accrocher.
également en 3e année, j'en bave: je vais en stage avec la boule au ventre et vos témoignages me donne encore plus envie de m'accrocher.
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bibi
Re: Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
Si ça se passe mal en stage, il vaut mieux parfois prendre les devants et y mettre fin.
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Lili
Re: Etre AS pro quand les stages en formation se sont mal passés.
Ce post date mais il fait quand même du bien...
J'aimerai beaucoup (en fait non,ce n'est pas que j'aimerai c'est plutôt que j'en aurai besoin) échanger à ce propos.
J'ai du mal à trouver le sommeil à l'approche du DE car j'ai tellement perdu confiance en moi que je ne me sens plus légitime à exercer si j'obtenais mon diplôme. J'irai même à dire que la peur étouffe la joie que je pouvais ressentir quand j'ai repris mes études pensant avoir trouvé le métier idéal pour moi. En même temps si je n'avais pas ce DE je le vivrai comme la confirmation d'un échec écrasant.
Je rajoute à ce questionnement la peur de n'être finalement bonne a rien à 30 ans ou plutôt incapable de m'intégrer au domaine pro ce qui bloque également le côté perso...
La.seule chose qui me "tienne" vraiment c'est la relation avec les usagers qui s'est toujours très bien passée bien qu'elle n'a jamais été mise en valeur par mes referentes
. .
J'aimerai beaucoup (en fait non,ce n'est pas que j'aimerai c'est plutôt que j'en aurai besoin) échanger à ce propos.
J'ai du mal à trouver le sommeil à l'approche du DE car j'ai tellement perdu confiance en moi que je ne me sens plus légitime à exercer si j'obtenais mon diplôme. J'irai même à dire que la peur étouffe la joie que je pouvais ressentir quand j'ai repris mes études pensant avoir trouvé le métier idéal pour moi. En même temps si je n'avais pas ce DE je le vivrai comme la confirmation d'un échec écrasant.
Je rajoute à ce questionnement la peur de n'être finalement bonne a rien à 30 ans ou plutôt incapable de m'intégrer au domaine pro ce qui bloque également le côté perso...
La.seule chose qui me "tienne" vraiment c'est la relation avec les usagers qui s'est toujours très bien passée bien qu'elle n'a jamais été mise en valeur par mes referentes
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Céleste
Re:
Bonjour Lili,
je comprends ce que tu vis! J'ai moi même eu deux de mes trois stages qui se sont plutôt "mal passés".
Il faut dire que la position de stagiaire n'était pas du tout évidente pour moi:je ne me sentais pas de légitimité à agir, j'en avais assez de ne pas être autonome,etc...
Ce qui est très étonnant, c'est que dès que j'ai été diplômée et que j'ai exercé mon premier emploi, j'ai eu l'impression de me révéler. Ce statut de pro a été pour moi une véritable libération dans le sens où je m'autorisais ce que je ne m'autorisais pas en tant que stagiaire : questionner les collègues dès que j'avais une interrogation (ce que faisais moins en tant que stagiaire car j'avais l'impression que mes questions étaient idiotes), être vraiment "moi" avec les personnes accompagnées et non "la stagiaire de", bref cela a tout changé!
Si c'est toi aussi ce statut qui a été dur pour toi, je pense que tu t'épanouiras bien plus facilement en tant que pro et que les choses iront bien!
Bonne continuation à toi
je comprends ce que tu vis! J'ai moi même eu deux de mes trois stages qui se sont plutôt "mal passés".
Il faut dire que la position de stagiaire n'était pas du tout évidente pour moi:je ne me sentais pas de légitimité à agir, j'en avais assez de ne pas être autonome,etc...
Ce qui est très étonnant, c'est que dès que j'ai été diplômée et que j'ai exercé mon premier emploi, j'ai eu l'impression de me révéler. Ce statut de pro a été pour moi une véritable libération dans le sens où je m'autorisais ce que je ne m'autorisais pas en tant que stagiaire : questionner les collègues dès que j'avais une interrogation (ce que faisais moins en tant que stagiaire car j'avais l'impression que mes questions étaient idiotes), être vraiment "moi" avec les personnes accompagnées et non "la stagiaire de", bref cela a tout changé!
Si c'est toi aussi ce statut qui a été dur pour toi, je pense que tu t'épanouiras bien plus facilement en tant que pro et que les choses iront bien!
Bonne continuation à toi
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Nao
Re:
Même si le post est vieux, ça fait du bien de lire vos messages.
Je suis actuellement en 4e année. J'ai échoué à l'épreuve du DC1 l'an dernier. J'ai donc dû refaire un stage cette année. Déjà au début ce n'a pas été une mince affaire, l'échec m'avait fait perdre toute confiance en moi, j'avais longuement hésité à retenter ma chance. J'ai finalement choisi de continuer et maintenant je suis en stage depuis presque trois mois... stage qui se passait bien au début, j'avais repris confiance en moi et en mes capacités à exercer ce métier. Je recevais des compliments de ma maitre de stage, tout allait bien. Cependant depuis quelques semaines l'attitude de ma formatrice a totalement changé. Suite à un "point stage" (arrivé tardivement, je l'avais sollicité auparavant sans succès) elle le couvre de reproches, je ne fais jamais rien de bien jusqu'au rangement de mon bureau (apparemment je serais trop organisée...). Cette pression qu'elle me met tout d'un coup a tendance a me faire perdre mes moyens du coup il m'arrive de faire d'être à côté de la plaque, ce qui ne fait qu'empirer la situation. Je n'ai pas compris ce changement d'attitude, elle me reproche d'être trop passive et a carrément remis en question ma motivation à faire ce métier. C'est vrai que je suis une personne discrète mais est-ce que cela veut dire qu'il faut être bruyant et totalement extraverti pour être AS? Elle veut voir ma motivation mais je ne sais pas comment lui montrer, c'est au fond de moi, je le sais. Aller en stage tous les matins est devenu angoissant alors qu'il y a quelques semaines encore c'était un réel plaisir. Aujourd'hui j'y vais en redoutant ce que je vais me prendre dans la figure.
Céleste, je me retrouve pas mal dans ce que tu dis au sujet du statut de stagiaire. J'ai en effet ce sentiment d'être prisonnière de ça. On me demande d'être autonome mais attention faut pas l'être trop non plus parce que je ne suis que "stagiaire". La légitimité à intervenir est remise en question. Intervenir oui, mais jusqu'où? Ce statut n'est pas agréable à porter, trouver sa place dans un service où on se fait appeler par "la stagiaire" (je suis la seule en plus) ce n'est pas évident.
Je suis actuellement en 4e année. J'ai échoué à l'épreuve du DC1 l'an dernier. J'ai donc dû refaire un stage cette année. Déjà au début ce n'a pas été une mince affaire, l'échec m'avait fait perdre toute confiance en moi, j'avais longuement hésité à retenter ma chance. J'ai finalement choisi de continuer et maintenant je suis en stage depuis presque trois mois... stage qui se passait bien au début, j'avais repris confiance en moi et en mes capacités à exercer ce métier. Je recevais des compliments de ma maitre de stage, tout allait bien. Cependant depuis quelques semaines l'attitude de ma formatrice a totalement changé. Suite à un "point stage" (arrivé tardivement, je l'avais sollicité auparavant sans succès) elle le couvre de reproches, je ne fais jamais rien de bien jusqu'au rangement de mon bureau (apparemment je serais trop organisée...). Cette pression qu'elle me met tout d'un coup a tendance a me faire perdre mes moyens du coup il m'arrive de faire d'être à côté de la plaque, ce qui ne fait qu'empirer la situation. Je n'ai pas compris ce changement d'attitude, elle me reproche d'être trop passive et a carrément remis en question ma motivation à faire ce métier. C'est vrai que je suis une personne discrète mais est-ce que cela veut dire qu'il faut être bruyant et totalement extraverti pour être AS? Elle veut voir ma motivation mais je ne sais pas comment lui montrer, c'est au fond de moi, je le sais. Aller en stage tous les matins est devenu angoissant alors qu'il y a quelques semaines encore c'était un réel plaisir. Aujourd'hui j'y vais en redoutant ce que je vais me prendre dans la figure.
Céleste, je me retrouve pas mal dans ce que tu dis au sujet du statut de stagiaire. J'ai en effet ce sentiment d'être prisonnière de ça. On me demande d'être autonome mais attention faut pas l'être trop non plus parce que je ne suis que "stagiaire". La légitimité à intervenir est remise en question. Intervenir oui, mais jusqu'où? Ce statut n'est pas agréable à porter, trouver sa place dans un service où on se fait appeler par "la stagiaire" (je suis la seule en plus) ce n'est pas évident.