Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
Surveillant de nuit qualifié
Re: Surveillant de nuit qualifié
salut collegue dp je t'informe que l'avenant 284 les personnes employés avant l'avenant sont classer du poste asi à ouvrier qualifié et les autres apres l'avenant sont directement ouvrier qualif avec obligation d'obtention de la formation dans les 3 ans il me semble dons forcement pas d'augmentation pour le 2émé cas car il sont déja Ouvrier qualif ok si tu comprend pas rechedrche qur juritravail.com cc66 tape convention 3116 et consulte l'avenant 284 biz a plus collegue mmt
Re: Surveillant de nuit qualifié
oui c'est légal tu peux vérifier toi meme prend la grille ASI et celle des Ouvrier qualif la synthese est facile ex tu a 350 de coeff pour 8 ans d ancienneté en ASI il faut que tu regarde la grille OQ immédiatement supp a 11 points de + 361 mini et regarde a combien d ancienneté cela correspond parole de dp mon calcul est un ex regarde ton indice a toi tu rajoute 11 points de plus et regarde ou tu te situe dans la grille OQ a plus mmt
Re: Surveillant de nuit qualifié
tu est surveillant de nuit CC 66 ?? si cela est le cas le travail demandé est completement illégal faire une ronde vers les enfants ok mais le reste ce n'est pas légal prend art 9 de l annexe 5 de la convention et tu trouveras ta réponse je t'assure va voir l'inspecteur du travail il faut etre vigilant le surveillant de nuit et le veilleur de nuit sont 2 postes diff a plus bon courage mmt
Re: Surveillant de nuit qualifié
Bonjour à tous,
Comme le demontre les derniers "posts", la 66 n'a pas fini de faire parler d'elle.
Retour sur cette "future CCN 66" .
La critique étant aisée, je vais donc donner la parole à toutes les instances concernées ou tout du moins aux parties majoritaires : Accusateurs, accusés et juge.
Pour comprendre, je vais former un tribunal qui comprendra :
- Les accusés : SOP et SNASEA instigateurs- FEGAPEI complicité
- Le procureur : les syndicats
- Le juge : votre serviteur
Lieu du procès : le forum Chef de Service-Surveillant de nuit
Ce "procés" composé de 3 dossiers
explicatifs des roles des uns et des autres dans cette affaire:
DOSSIER 1
La parole est à la défense :
Le patronat : SOP , SNASEA (instigateurs) rejoint par LA FEGAPEI (complicité)
Pourquoi rénover la CCN 66 ?
Forts de l’adhésion de plus de 5 600 associations et établissements employant 232 000 salariés, le SOP et le Snasea ont initié leur partenariat en octobre 2007 en vue de rénover la convention collective du 15 mars 1966.
Nos convictions:
Cette initiative, évidente pour certains, audacieuse pour d’autres, repose sur l’idée qu’un secteur aussi contributif en services d’utilité sociale, aussi créateur d’emplois, ne peut rester si peu lisible et visible dans ses représentations éclatées en unions, fédérations, syndicats d’employeurs, etc. tant aux yeux des pouvoirs publics que des acteurs du secteur médico-social associatif. En effet, un partenariat motivé par un projet commun semble plus pertinent qu’une strate supplémentaire dans le « millefeuille » des acteurs.
Le SOP et le Snasea partagent le point de vue qu’une convention collective est un socle de règles collectives, définies par accord avec les organisations syndicales de salariés, réglant les rémunérations et les conditions de travail en adaptant les dispositions législatives et réglementaires aux spécificités du secteur. Ils s’accordent également sur le fait que ces règles peuvent encore être enrichies dans le cadre du dialogue social au niveau de chaque association. La convention collective conclue au niveau national doit se prolonger par des accords d’entreprise pour adapter les conditions de travail aux spécificités des uns et des autres.
Le SOP et le Snasea estiment que la qualification et le développement des compétences des professionnels engagés dans les associations sont la « marque » de notre secteur. Dans ce cadre, la rémunération doit principalement se baser sur la compétence et non plus sur la seule ancienneté. De la même façon, la classification des emplois doit être réformée pour permettre de déterminer, sur la base de critères objectifs, des niveaux de rémunération minima. La mobilité professionnelle doit également être encouragée, au travers d’une validation des acquis de l’expérience et d’une manière plus générale par des parcours professionnels évolutifs. Enfin, le secteur doit être en capacité d’accueillir des professionnels expérimentés en provenance d’autres secteurs, en vue de favoriser l’enrichissement du médico-social associatif en talents nouveaux.
Le SOP et le Snasea sont convaincus que le mode associatif favorise le dialogue social, qu’il soit au niveau national, régional ou local. Ils invitent aujourd’hui les partenaires sociaux à rénover les règles collectives de travail dans un secteur où l’innovation sociale tient une place particulièrement importante.
Notre démarche
En juin 2007, le SOP et le Snasea ont décidé de travailler en commun sur un projet de rénovation de la convention collective de 1966. Choisissant de se faire accompagner par un cabinet extérieur, le cabinet Bernard Bruhnes/BPI, les deux syndicats employeur ont mis en place quatre groupes de travail : durée et organisation du travail, classification, rémunération, dialogue social. Composés d’administrateurs, de juristes et d’opérationnels pour conjuguer les points de vue sur les thématiques proposées, ils ont imaginé l’environnement juridique nécessaire à la réalisation des missions des associations auprès des personnes accueillies.
En février-mars 2008, les groupes de travail ont présenté leurs recommandations aux conseils d’administration du SOP et du Snasea. Ces derniers ont alors validé les principes directeurs devant guider les rédacteurs et les négociateurs du futur texte.
Fortes de ces orientations, les équipes du SOP et du Snasea ont engagé au printemps 2008 une vaste concertation auprès de leurs adhérents et partenaires, tant locaux que nationaux. Il s’agissait d’échanger et de recueillir les attentes et les commentaires des uns et des autres, afin d’enrichir la réflexion.
En juillet, les rédacteurs se sont attelés à la rédaction d’un premier projet, avec l’appui des cabinets juridiques Jacques-Barthélémy et Cornillier. Le projet ainsi rédigé a été présenté à la rentrée à la Fegapei, laquelle s’est ralliée à la production d’un texte employeur sur la base de cette proposition.
Les employeurs, signataires de la CCN 66, sont donc tous d’accord pour proposer ensemble une rénovation de la convention collective. Pour ce faire, ils s’engagent dans la procédure prévue par la convention collective : la révision. Celle-ci prévoit, dans un délai de 3 à 6 mois, des négociations avec les représentants des salariés sur la base du projet de texte avancé par les employeurs.
Comment négocier la rénovation ?
Une convention collective est l’ensemble des règles relatives à la rémunération et aux conditions de travail d’un secteur d’activité donné, négociées entre les organisations d’employeurs et de salariés. La convention collective vient préciser et adapter les règles du code du travail aux besoins et aux spécificités du secteur d’activité. Le dispositif législatif est ainsi prolongé par un droit négocié entre les partenaires sociaux présents dans le secteur d’activité, au fait de l’activité des entreprises et de leurs salariés présentes dans celui-ci.
Au sein de notre secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif, la convention collective doit ensuite être agréée, c’est-à-dire qu’elle doit obtenir l’accord des services de l’État pour être appliquée. Une fois agréée, elle est opposable aux financeurs qui doivent assurer la prise en charge des dépenses inhérentes à l’application du texte conventionnel.
La convention collective est applicable aux associations adhérentes des organisations signataires, à l’inverse d’une convention collective étendue, qui s’applique alors à tous les organismes du secteur indépendamment de leur adhésion à un syndicat signataire. La particularité du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif est d’avoir cinq conventions collectives non étendues : celle du 15 mars 1966, celle du 31 octobre 1951, celle de la Croix-Rouge française, celle des Centres de lutte contre les cancers, ainsi que les accords collectifs des Centres d’Hébergement et de Réadaptation Sociale.
La convention collective fixe un cadre normatif adapté au contexte national dans lequel s’inscrit le secteur. Ce cadre a pour vocation à être complété par la négociation d’entreprise, celle-ci permettant de répondre aux problématiques spécifiques d’organisation du travail et des relations sociales.
Face aux évolutions importantes, tant du point de vue politique et législatif qu’économique, les partenaires sociaux doivent faire évoluer la convention collective en vue de conforter l’identité et la pérennité du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif.
Notre projet
La convention collective rénovée met l'accent sur les principes suivants :
- revaloriser les rémunérations des salariés :
• les minima conventionnels doivent être plus élevés, pour garantir à nos salariés une rémunération juste et attractive face au marché du travail. Diminuer le poids de l’ancienneté permet de favoriser les salaires de base de manière significative.
• la rémunération doit être basée sur la nature de l’emploi, les contraintes liées au poste (travail de nuit, responsabilités de coordination, etc.) et la compétence développée. Des critères objectifs (autonomie, responsabilité, technicité) sont utilisés pour classer tous les emplois.
- faciliter les parcours professionnels :
la possibilité pour tous les salariés d’élaborer et d’accomplir un parcours professionnel permet de renforcer la professionnalisation du secteur.
• l'accès à la validation des acquis de l’expérience et à la formation professionnelle est facilité. Ces outils sont au service de l’évolution, de la mobilité professionnelle et de la promotion des salariés.
- adapter l’organisation du travail au service des usagers :
• elle doit être repensée en fonction des besoins des bénéficiaires et des cycles propres à chaque type de service (accueil de jour, ESAT, maison d’enfants avec cycles scolaires, etc.).
• cette organisation doit pouvoir s’adapter sur un rythme de 35 heures hebdomadaires, sur des cycles par quinzaine, pour un temps de travail annualisé ou des forfaits jours selon les modalités et le fonctionnement de chaque association ou établissement.
- conclure des accords au plus près des enjeux locaux :
• la diversité des associations, de leurs activités, de leurs modes d’intervention et de leur territoire nécessite une réponse adaptée aux spécificités de chaque structure ; il faut donc promouvoir le dialogue social au niveau local.
• la convention collective est un texte de référence, sur lequel s’appuient les accords d’entreprise ; leur vocation est de développer les dispositifs conventionnels prévus, au bénéfice du projet associatif et des droits des salariés.
Réponses à vos questions
________________________________________
Arrêt maladie
J’ai un collègue en longue maladie, sera-t-il indemnisé de la même façon dans la future convention collective ?
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne modifie pas la prise en charge par l'employeur des salariés en arrêt pour longue maladie.
Le droit à maintien de salaire ne variera pas selon qu’il s’agisse d’un arrêt maladie « simple » ou d’un arrêt maladie pour « longue maladie ».
Si je suis absent pour maladie durant 2 jours, mon employeur devra-t-il toujours maintenir mon salaire sur cette période ?
Le salarié bénéficie toujours d’un maintien de salaire pendant 90 jours. Néanmoins, l'employeur ne sera plus tenu de maintenir le salaire pendant les jours de carence de la sécurité sociale.
Le droit à maintien de salaire sera uniformément applicable à tous les salariés, y compris aux salariés cadres, qui ne bénéficieront plus d’un maintien de salaire d’une durée supérieure aux salariés non cadres
Je suis chef de service et je suis en arrêt maladie depuis 5 mois, mon employeur m’a fait savoir qu’il envisageait de me licencier. En aura-t-il le droit ?
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne conditionne plus le licenciement d’un salarié absent au fait que ladite absence soit supérieure à 6 mois.
Il n’en demeure pas moins qu’un licenciement motivé par l’absence prolongée du salarié constitue une possibilité strictement contrôlée par la jurisprudence qui rappelle, de manière constante, qu’un tel licenciement doit être motivé par la nécessité de pourvoir au remplacement définitif du salarié dont l'absence prolongée ou les absences répétées perturbent gravement le fonctionnement de l’entreprise.
Congés pour évènements familiaux
La future convention sera-t-elle toujours respectueuse des évènements de la vie de famille des salariés (naissance, mariage ou pacse, décès) ?
Oui.
Les congés accordés à l’occasion d’évènements familiaux seront maintenus et seront élargis aux salariés « pacsés ».
Durée du travail
Je suis responsable d’équipe et je gère mon emploi du temps de façon autonome, pourrais-je bénéficier d’une convention de forfait jours ?
Oui.
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 prend en compte la réforme du temps de travail (Loi n°2008-789 du 20 août 2008) et comporte effectivement l’introduction d’un nouveau mode d’organisation du temps de travail : le forfait jours sur l’année.
Pourront en bénéficier :
• les cadres qui disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif ;
• les salariés non cadres dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour l’exercice des responsabilités qui leur sont confiées.
Je suis éducateur de rue, je suis en modulation annuelle, mon directeur me dit qu’il envisage de changer mon organisation du temps de travail et me propose une convention de forfait jours, cela va-t-il changer quelque chose au quotidien ?
La modulation et le forfait jours sont deux modes d’organisation du temps de travail bien différents.
La modulation repose sur une programmation du temps de travail fixée par l'employeur alors que le forfait jour repose sur la détermination d’un nombre de jours travaillés sur l’année dont l’organisation sera adaptée en fonction de la charge de travail et des nécessites de services.
Congés trimestriels
Je suis éducateur spécialisé, est-ce que je bénéficierai toujours de mes congés trimestriels ?
Le personnel éducatif et le personnel de soin conserveront le bénéfice de repos spécifiques à hauteur de 6 jours ouvrables consécutifs par an.
Ces repos spécifiques, accordés au personnel éducatif et au personnel de soin, seront généralisés à tous les établissements, y compris aux établissements pour adultes.
Les autres catégories de personnel ne bénéficieront plus de congés trimestriels. Un équilibre devait être trouvé entre l’octroi de congés annuels tel qu’il existe actuellement et la revalorisation des rémunérations de la convention collective. Priorité a été donnée à la revalorisation des rémunérations du secteur sanitaire et social.
Congés d’ancienneté
J’ai 6 ans d’ancienneté est-ce que je bénéficierai toujours de mes 2 jours de congés d’ancienneté ?
Non.
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne comporte plus de congés d’ancienneté.
La valorisation de l’ancienneté s’effectuera au travers de la rémunération.
Suite à la réunion de la Commission Nationale Paritaire de Négociation le 16 décembre 2008
18/12/2008
Après avoir notifié aux organisations syndicales de salariés leur intention de réviser la convention collective du 15 mars 1966 et après leur avoir envoyé leur projet de texte, les organisations d’employeurs ont proposé un calendrier de 11 séances de négociation, dont la première aurait lieu le 30 janvier 2009.
Par ailleurs, le collège employeur a proposé aux syndicats de salariés de se retrouver au début de l’année pour débattre de la politique salariale en 2009, avant même la conférence salariale de la DGAS. Enfin, il va proposer à l’agrément le versement d’une prime aux salariés des associations appliquant la CCN 66, pour la fin 2008.
A suivre
Prochain dossier: l'accusation
A+
bvh394
Comme le demontre les derniers "posts", la 66 n'a pas fini de faire parler d'elle.
Retour sur cette "future CCN 66" .
La critique étant aisée, je vais donc donner la parole à toutes les instances concernées ou tout du moins aux parties majoritaires : Accusateurs, accusés et juge.
Pour comprendre, je vais former un tribunal qui comprendra :
- Les accusés : SOP et SNASEA instigateurs- FEGAPEI complicité
- Le procureur : les syndicats
- Le juge : votre serviteur
Lieu du procès : le forum Chef de Service-Surveillant de nuit
Ce "procés" composé de 3 dossiers
explicatifs des roles des uns et des autres dans cette affaire:
DOSSIER 1
La parole est à la défense :
Le patronat : SOP , SNASEA (instigateurs) rejoint par LA FEGAPEI (complicité)
Pourquoi rénover la CCN 66 ?
Forts de l’adhésion de plus de 5 600 associations et établissements employant 232 000 salariés, le SOP et le Snasea ont initié leur partenariat en octobre 2007 en vue de rénover la convention collective du 15 mars 1966.
Nos convictions:
Cette initiative, évidente pour certains, audacieuse pour d’autres, repose sur l’idée qu’un secteur aussi contributif en services d’utilité sociale, aussi créateur d’emplois, ne peut rester si peu lisible et visible dans ses représentations éclatées en unions, fédérations, syndicats d’employeurs, etc. tant aux yeux des pouvoirs publics que des acteurs du secteur médico-social associatif. En effet, un partenariat motivé par un projet commun semble plus pertinent qu’une strate supplémentaire dans le « millefeuille » des acteurs.
Le SOP et le Snasea partagent le point de vue qu’une convention collective est un socle de règles collectives, définies par accord avec les organisations syndicales de salariés, réglant les rémunérations et les conditions de travail en adaptant les dispositions législatives et réglementaires aux spécificités du secteur. Ils s’accordent également sur le fait que ces règles peuvent encore être enrichies dans le cadre du dialogue social au niveau de chaque association. La convention collective conclue au niveau national doit se prolonger par des accords d’entreprise pour adapter les conditions de travail aux spécificités des uns et des autres.
Le SOP et le Snasea estiment que la qualification et le développement des compétences des professionnels engagés dans les associations sont la « marque » de notre secteur. Dans ce cadre, la rémunération doit principalement se baser sur la compétence et non plus sur la seule ancienneté. De la même façon, la classification des emplois doit être réformée pour permettre de déterminer, sur la base de critères objectifs, des niveaux de rémunération minima. La mobilité professionnelle doit également être encouragée, au travers d’une validation des acquis de l’expérience et d’une manière plus générale par des parcours professionnels évolutifs. Enfin, le secteur doit être en capacité d’accueillir des professionnels expérimentés en provenance d’autres secteurs, en vue de favoriser l’enrichissement du médico-social associatif en talents nouveaux.
Le SOP et le Snasea sont convaincus que le mode associatif favorise le dialogue social, qu’il soit au niveau national, régional ou local. Ils invitent aujourd’hui les partenaires sociaux à rénover les règles collectives de travail dans un secteur où l’innovation sociale tient une place particulièrement importante.
Notre démarche
En juin 2007, le SOP et le Snasea ont décidé de travailler en commun sur un projet de rénovation de la convention collective de 1966. Choisissant de se faire accompagner par un cabinet extérieur, le cabinet Bernard Bruhnes/BPI, les deux syndicats employeur ont mis en place quatre groupes de travail : durée et organisation du travail, classification, rémunération, dialogue social. Composés d’administrateurs, de juristes et d’opérationnels pour conjuguer les points de vue sur les thématiques proposées, ils ont imaginé l’environnement juridique nécessaire à la réalisation des missions des associations auprès des personnes accueillies.
En février-mars 2008, les groupes de travail ont présenté leurs recommandations aux conseils d’administration du SOP et du Snasea. Ces derniers ont alors validé les principes directeurs devant guider les rédacteurs et les négociateurs du futur texte.
Fortes de ces orientations, les équipes du SOP et du Snasea ont engagé au printemps 2008 une vaste concertation auprès de leurs adhérents et partenaires, tant locaux que nationaux. Il s’agissait d’échanger et de recueillir les attentes et les commentaires des uns et des autres, afin d’enrichir la réflexion.
En juillet, les rédacteurs se sont attelés à la rédaction d’un premier projet, avec l’appui des cabinets juridiques Jacques-Barthélémy et Cornillier. Le projet ainsi rédigé a été présenté à la rentrée à la Fegapei, laquelle s’est ralliée à la production d’un texte employeur sur la base de cette proposition.
Les employeurs, signataires de la CCN 66, sont donc tous d’accord pour proposer ensemble une rénovation de la convention collective. Pour ce faire, ils s’engagent dans la procédure prévue par la convention collective : la révision. Celle-ci prévoit, dans un délai de 3 à 6 mois, des négociations avec les représentants des salariés sur la base du projet de texte avancé par les employeurs.
Comment négocier la rénovation ?
Une convention collective est l’ensemble des règles relatives à la rémunération et aux conditions de travail d’un secteur d’activité donné, négociées entre les organisations d’employeurs et de salariés. La convention collective vient préciser et adapter les règles du code du travail aux besoins et aux spécificités du secteur d’activité. Le dispositif législatif est ainsi prolongé par un droit négocié entre les partenaires sociaux présents dans le secteur d’activité, au fait de l’activité des entreprises et de leurs salariés présentes dans celui-ci.
Au sein de notre secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif, la convention collective doit ensuite être agréée, c’est-à-dire qu’elle doit obtenir l’accord des services de l’État pour être appliquée. Une fois agréée, elle est opposable aux financeurs qui doivent assurer la prise en charge des dépenses inhérentes à l’application du texte conventionnel.
La convention collective est applicable aux associations adhérentes des organisations signataires, à l’inverse d’une convention collective étendue, qui s’applique alors à tous les organismes du secteur indépendamment de leur adhésion à un syndicat signataire. La particularité du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif est d’avoir cinq conventions collectives non étendues : celle du 15 mars 1966, celle du 31 octobre 1951, celle de la Croix-Rouge française, celle des Centres de lutte contre les cancers, ainsi que les accords collectifs des Centres d’Hébergement et de Réadaptation Sociale.
La convention collective fixe un cadre normatif adapté au contexte national dans lequel s’inscrit le secteur. Ce cadre a pour vocation à être complété par la négociation d’entreprise, celle-ci permettant de répondre aux problématiques spécifiques d’organisation du travail et des relations sociales.
Face aux évolutions importantes, tant du point de vue politique et législatif qu’économique, les partenaires sociaux doivent faire évoluer la convention collective en vue de conforter l’identité et la pérennité du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif.
Notre projet
La convention collective rénovée met l'accent sur les principes suivants :
- revaloriser les rémunérations des salariés :
• les minima conventionnels doivent être plus élevés, pour garantir à nos salariés une rémunération juste et attractive face au marché du travail. Diminuer le poids de l’ancienneté permet de favoriser les salaires de base de manière significative.
• la rémunération doit être basée sur la nature de l’emploi, les contraintes liées au poste (travail de nuit, responsabilités de coordination, etc.) et la compétence développée. Des critères objectifs (autonomie, responsabilité, technicité) sont utilisés pour classer tous les emplois.
- faciliter les parcours professionnels :
la possibilité pour tous les salariés d’élaborer et d’accomplir un parcours professionnel permet de renforcer la professionnalisation du secteur.
• l'accès à la validation des acquis de l’expérience et à la formation professionnelle est facilité. Ces outils sont au service de l’évolution, de la mobilité professionnelle et de la promotion des salariés.
- adapter l’organisation du travail au service des usagers :
• elle doit être repensée en fonction des besoins des bénéficiaires et des cycles propres à chaque type de service (accueil de jour, ESAT, maison d’enfants avec cycles scolaires, etc.).
• cette organisation doit pouvoir s’adapter sur un rythme de 35 heures hebdomadaires, sur des cycles par quinzaine, pour un temps de travail annualisé ou des forfaits jours selon les modalités et le fonctionnement de chaque association ou établissement.
- conclure des accords au plus près des enjeux locaux :
• la diversité des associations, de leurs activités, de leurs modes d’intervention et de leur territoire nécessite une réponse adaptée aux spécificités de chaque structure ; il faut donc promouvoir le dialogue social au niveau local.
• la convention collective est un texte de référence, sur lequel s’appuient les accords d’entreprise ; leur vocation est de développer les dispositifs conventionnels prévus, au bénéfice du projet associatif et des droits des salariés.
Réponses à vos questions
________________________________________
Arrêt maladie
J’ai un collègue en longue maladie, sera-t-il indemnisé de la même façon dans la future convention collective ?
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne modifie pas la prise en charge par l'employeur des salariés en arrêt pour longue maladie.
Le droit à maintien de salaire ne variera pas selon qu’il s’agisse d’un arrêt maladie « simple » ou d’un arrêt maladie pour « longue maladie ».
Si je suis absent pour maladie durant 2 jours, mon employeur devra-t-il toujours maintenir mon salaire sur cette période ?
Le salarié bénéficie toujours d’un maintien de salaire pendant 90 jours. Néanmoins, l'employeur ne sera plus tenu de maintenir le salaire pendant les jours de carence de la sécurité sociale.
Le droit à maintien de salaire sera uniformément applicable à tous les salariés, y compris aux salariés cadres, qui ne bénéficieront plus d’un maintien de salaire d’une durée supérieure aux salariés non cadres
Je suis chef de service et je suis en arrêt maladie depuis 5 mois, mon employeur m’a fait savoir qu’il envisageait de me licencier. En aura-t-il le droit ?
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne conditionne plus le licenciement d’un salarié absent au fait que ladite absence soit supérieure à 6 mois.
Il n’en demeure pas moins qu’un licenciement motivé par l’absence prolongée du salarié constitue une possibilité strictement contrôlée par la jurisprudence qui rappelle, de manière constante, qu’un tel licenciement doit être motivé par la nécessité de pourvoir au remplacement définitif du salarié dont l'absence prolongée ou les absences répétées perturbent gravement le fonctionnement de l’entreprise.
Congés pour évènements familiaux
La future convention sera-t-elle toujours respectueuse des évènements de la vie de famille des salariés (naissance, mariage ou pacse, décès) ?
Oui.
Les congés accordés à l’occasion d’évènements familiaux seront maintenus et seront élargis aux salariés « pacsés ».
Durée du travail
Je suis responsable d’équipe et je gère mon emploi du temps de façon autonome, pourrais-je bénéficier d’une convention de forfait jours ?
Oui.
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 prend en compte la réforme du temps de travail (Loi n°2008-789 du 20 août 2008) et comporte effectivement l’introduction d’un nouveau mode d’organisation du temps de travail : le forfait jours sur l’année.
Pourront en bénéficier :
• les cadres qui disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif ;
• les salariés non cadres dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour l’exercice des responsabilités qui leur sont confiées.
Je suis éducateur de rue, je suis en modulation annuelle, mon directeur me dit qu’il envisage de changer mon organisation du temps de travail et me propose une convention de forfait jours, cela va-t-il changer quelque chose au quotidien ?
La modulation et le forfait jours sont deux modes d’organisation du temps de travail bien différents.
La modulation repose sur une programmation du temps de travail fixée par l'employeur alors que le forfait jour repose sur la détermination d’un nombre de jours travaillés sur l’année dont l’organisation sera adaptée en fonction de la charge de travail et des nécessites de services.
Congés trimestriels
Je suis éducateur spécialisé, est-ce que je bénéficierai toujours de mes congés trimestriels ?
Le personnel éducatif et le personnel de soin conserveront le bénéfice de repos spécifiques à hauteur de 6 jours ouvrables consécutifs par an.
Ces repos spécifiques, accordés au personnel éducatif et au personnel de soin, seront généralisés à tous les établissements, y compris aux établissements pour adultes.
Les autres catégories de personnel ne bénéficieront plus de congés trimestriels. Un équilibre devait être trouvé entre l’octroi de congés annuels tel qu’il existe actuellement et la revalorisation des rémunérations de la convention collective. Priorité a été donnée à la revalorisation des rémunérations du secteur sanitaire et social.
Congés d’ancienneté
J’ai 6 ans d’ancienneté est-ce que je bénéficierai toujours de mes 2 jours de congés d’ancienneté ?
Non.
Le projet de rénovation de la convention collective du 15 mars 1966 ne comporte plus de congés d’ancienneté.
La valorisation de l’ancienneté s’effectuera au travers de la rémunération.
Suite à la réunion de la Commission Nationale Paritaire de Négociation le 16 décembre 2008
18/12/2008
Après avoir notifié aux organisations syndicales de salariés leur intention de réviser la convention collective du 15 mars 1966 et après leur avoir envoyé leur projet de texte, les organisations d’employeurs ont proposé un calendrier de 11 séances de négociation, dont la première aurait lieu le 30 janvier 2009.
Par ailleurs, le collège employeur a proposé aux syndicats de salariés de se retrouver au début de l’année pour débattre de la politique salariale en 2009, avant même la conférence salariale de la DGAS. Enfin, il va proposer à l’agrément le versement d’une prime aux salariés des associations appliquant la CCN 66, pour la fin 2008.
A suivre
Prochain dossier: l'accusation
A+
bvh394
Re: Surveillant de nuit qualifié
Dossier 2 :
La parole est à l’accusation.
Procureur : les syndicats
La négociation doit se faire à marche forcée puisqu’ils prévoient 11 réunions entre le 12 janvier début des travaux et la clôture souhaitée fin mars.
Suppression du paiement des trois jours de carence de la sécurité sociale ;
Suppression des jours de congé pour ancienneté ;
Les congés payés annuels supplémentaires :
> … ! Suppression totale pour les services généraux et administratifs
> … ! Cinq jours ouvrables, par an, pour les services éducatifs et de soins
La majoration de coefficient pour ancienneté limitée à 15% ( 1% par an sur 15 ans) alors qu’elle est aujourd’hui de 39% pour les administratifs, de 60 % pour les techniciens qualifiés et de 75% pour les travailleurs sociaux;
L’indemnité de sujétion spéciale ne figure plus sur le projet.
Une attaque sans précédent du droit syndical ;
la polyvalence des Personnels, qui abolit la qualification professionnelle et la spécificité des métiers ;
la récompense salariale par la méritocratie, qui induit la rémunération à la tête du client,
l’individualisation des objectifs de travail, qui entraînera la perte du collectif et de l’équipe,
le charcutage des grilles salariales, qui vise uniquement à redéployer les masses salariales vers les gros salaires et non pas à revaloriser tous les personnels ;
la déqualification de nos métiers et emplois, pour employer n’importe qui et ce qui nuira à la bonne prise en charge des Personnes confiées ; La référence aux diplômes devient relative et la part belle est faite à l’expérience reconnue ou non par l’employeur.
la baisse et l’individualisation de nos salaires, qui va renforcer la paupérisation actuelle des salariés et qui délabrera davantage notre pouvoir d’achat ;
la poursuite de la dégradation de nos conditions de travail, qui mettent en danger les usagers et dissuadent notamment les jeunes à venir s’embaucher dans le secteur ;
l’achèvement de la marchandisation du secteur, transformant nos établissements et services en entreprises de Service à la Personne avec leur rémunération au gré à gré et au chèque service, ...
Le nouveau calcul de départ en retraite pénalise les temps partiels
La fin des métiers structurés autour des qualifications et des diplômes, que le projet patronal remplace par une classification des emplois en 6 filières (Administration, Education et intervention sociale, Soin, Technique logistique et commercial, Formation, Management), et 8 classifications déterminées par 3 critères classant (Technicité, Autonomie et Responsabilité) qui fixent le niveau de rémunération.
Il n’ y aura pas de reprise d’ancienneté en cas de changement d’établissement
L’instauration d’un service minimum en cas de grève
QUESTIONS/REPONSES :
J'ai entendu dire que les CT vont sauter dans la nouvelle convention. Si c'est vrai pourquoi ?
Attention à la désinformation ! La proposition employeur est de 5 jours ouvrés à la place des 18 ou 24 CT et jours d'ancienneté ! Il est bien évident que l’on ne peut accepter ça! Les négociations reprennent en janvier, il faut sensibiliser les salariés! Il faut être en alerte, d'autant plus que si les négo n'aboutissent pas, risque de dénonciation de la CC66 !
Qu'en est il de la reprise d'ancienneté en changeant d'employeur mais toujours en CC 66 mais aussi en changeant de classification (de cadre niveau 3 à cadre niveau 2)? L'article 38 (assez peu clair finalement) avec embauche au coef immédiatement supérieur s'applique t'il?
Art 38:
Le classement dans le nouvel emploi sera alors prononcé à la majoration d'ancienneté correspondant au salaire égal, ou à défaut immédiatement supérieur à celui dont l'intéressé bénéficiait dans son précédent emploi. En outre, lorsque cet avancement ne lui procurera pas une augmentation supérieure à celle résultant de l'avancement normal dans l'ancien emploi, l'intéressé conservera dans son nouvel échelon de majoration d'ancienneté l'ancienneté qu'il avait acquise dans l'échelon de son ancien emploi, à concurrence de la durée moyenne exigée.
Au coef supérieur : il faut comparer les 2 grilles d'avancement. Tout est négociable.
Les employeurs ont d'emblée tapé très bas...s'ils pensent rendre nos métiers attractifs avec de telles propositions les choses risquent de se compliquer. La stratégie de niveler par le bas pour ensuite lâcher quelques trucs dans la négociation est lamentable .IL n'empêche que leur projet minimaliste montre ou ils nous situent. Nous serions des nantis avec pleins d'avantages et à qui il faut rappeler la réalité des choses......Les négociations risquent d'être âpres mais il est indispensable de dire le risque de dénonciation.
En conclusion :
C’est la même logique de compétition, de mise en concurrence des salariés et surtout de casse des droits collectifs qui a été mise en œuvre dans la refonte des autres conventions de la branche.
A suivre: deliberation et conclusion
A+
bvh394
La parole est à l’accusation.
Procureur : les syndicats
La négociation doit se faire à marche forcée puisqu’ils prévoient 11 réunions entre le 12 janvier début des travaux et la clôture souhaitée fin mars.
Suppression du paiement des trois jours de carence de la sécurité sociale ;
Suppression des jours de congé pour ancienneté ;
Les congés payés annuels supplémentaires :
> … ! Suppression totale pour les services généraux et administratifs
> … ! Cinq jours ouvrables, par an, pour les services éducatifs et de soins
La majoration de coefficient pour ancienneté limitée à 15% ( 1% par an sur 15 ans) alors qu’elle est aujourd’hui de 39% pour les administratifs, de 60 % pour les techniciens qualifiés et de 75% pour les travailleurs sociaux;
L’indemnité de sujétion spéciale ne figure plus sur le projet.
Une attaque sans précédent du droit syndical ;
la polyvalence des Personnels, qui abolit la qualification professionnelle et la spécificité des métiers ;
la récompense salariale par la méritocratie, qui induit la rémunération à la tête du client,
l’individualisation des objectifs de travail, qui entraînera la perte du collectif et de l’équipe,
le charcutage des grilles salariales, qui vise uniquement à redéployer les masses salariales vers les gros salaires et non pas à revaloriser tous les personnels ;
la déqualification de nos métiers et emplois, pour employer n’importe qui et ce qui nuira à la bonne prise en charge des Personnes confiées ; La référence aux diplômes devient relative et la part belle est faite à l’expérience reconnue ou non par l’employeur.
la baisse et l’individualisation de nos salaires, qui va renforcer la paupérisation actuelle des salariés et qui délabrera davantage notre pouvoir d’achat ;
la poursuite de la dégradation de nos conditions de travail, qui mettent en danger les usagers et dissuadent notamment les jeunes à venir s’embaucher dans le secteur ;
l’achèvement de la marchandisation du secteur, transformant nos établissements et services en entreprises de Service à la Personne avec leur rémunération au gré à gré et au chèque service, ...
Le nouveau calcul de départ en retraite pénalise les temps partiels
La fin des métiers structurés autour des qualifications et des diplômes, que le projet patronal remplace par une classification des emplois en 6 filières (Administration, Education et intervention sociale, Soin, Technique logistique et commercial, Formation, Management), et 8 classifications déterminées par 3 critères classant (Technicité, Autonomie et Responsabilité) qui fixent le niveau de rémunération.
Il n’ y aura pas de reprise d’ancienneté en cas de changement d’établissement
L’instauration d’un service minimum en cas de grève
QUESTIONS/REPONSES :
J'ai entendu dire que les CT vont sauter dans la nouvelle convention. Si c'est vrai pourquoi ?
Attention à la désinformation ! La proposition employeur est de 5 jours ouvrés à la place des 18 ou 24 CT et jours d'ancienneté ! Il est bien évident que l’on ne peut accepter ça! Les négociations reprennent en janvier, il faut sensibiliser les salariés! Il faut être en alerte, d'autant plus que si les négo n'aboutissent pas, risque de dénonciation de la CC66 !
Qu'en est il de la reprise d'ancienneté en changeant d'employeur mais toujours en CC 66 mais aussi en changeant de classification (de cadre niveau 3 à cadre niveau 2)? L'article 38 (assez peu clair finalement) avec embauche au coef immédiatement supérieur s'applique t'il?
Art 38:
Le classement dans le nouvel emploi sera alors prononcé à la majoration d'ancienneté correspondant au salaire égal, ou à défaut immédiatement supérieur à celui dont l'intéressé bénéficiait dans son précédent emploi. En outre, lorsque cet avancement ne lui procurera pas une augmentation supérieure à celle résultant de l'avancement normal dans l'ancien emploi, l'intéressé conservera dans son nouvel échelon de majoration d'ancienneté l'ancienneté qu'il avait acquise dans l'échelon de son ancien emploi, à concurrence de la durée moyenne exigée.
Au coef supérieur : il faut comparer les 2 grilles d'avancement. Tout est négociable.
Les employeurs ont d'emblée tapé très bas...s'ils pensent rendre nos métiers attractifs avec de telles propositions les choses risquent de se compliquer. La stratégie de niveler par le bas pour ensuite lâcher quelques trucs dans la négociation est lamentable .IL n'empêche que leur projet minimaliste montre ou ils nous situent. Nous serions des nantis avec pleins d'avantages et à qui il faut rappeler la réalité des choses......Les négociations risquent d'être âpres mais il est indispensable de dire le risque de dénonciation.
En conclusion :
C’est la même logique de compétition, de mise en concurrence des salariés et surtout de casse des droits collectifs qui a été mise en œuvre dans la refonte des autres conventions de la branche.
A suivre: deliberation et conclusion
A+
bvh394
Re: Surveillant de nuit qualifié
Délibération et conclusion du juge:
La CCNT de 1966 a fêté ses 40 ans d’existence l’an dernier. Elle s’applique à quelques 200 000 salariés travaillant dans plusieurs milliers d’Associations et Structures du secteur Social et Médico-social.
Contrairement à ce que certains nous disent, la CCNT 66 reste un accord lisible, moderne, adapté au champ d’activité qu’elle recouvre.
C’est un accord collectif national encore protecteur pour les salariés.
C’est le cadre grâce auquel le secteur social et médico-social a construit son identité au service des populations les plus vulnérables.
Elle a contribué au développement de nouvelles technicités et a su intégrer de nouvelles missions et de nouveaux métiers.
C’est un accord collectif national de référence, reconnu par les salariés et les futurs salariés de l’Action Sociale.
La convention collective 66 a concouru :
À donner toute sa cohérence au secteur de l’Action Sociale Associative ;
et a permis de construire des prestations de qualité à finalité non commerciale dont ont pu bénéficier les Usagers.
je rappelle, au risque de me répéter, que depuis 40 ans, la CCN66 a été construite et s’est développée autour de la reconnaissance des diplômes nationaux qualifiants, reconnus de tous.
Elle garantit à tous les salariés, une évolution de carrière assise sur la prise en compte de l’ancienneté, et ce, pour valoriser l’expérience dans l’emploi.
Cette structuration des grilles de salaire a aidé à la professionnalisation du secteur et a favorisé les bonnes pratiques professionnelles.
Aujourd’hui des négociations nationales reprennent dans la CCNT 66 à l’initiative des employeurs. Négociations visant, me dit-on, à rénover ou moderniser notre convention collective.
En fait de modernisation, d’adaptation ou de rénovation, il s’agit d’imposer aux salariés du secteur une idéologie économique ou marchande, pour s’adapter à une éventuelle « libre concurrence » annoncée au niveau de tout le secteur des services à la personne.
JE DIS NON!
Notre propre actualité démontre bien les intentions des politiques, UMP/PS en tête au travers du Gouvernement et des Régions, c’est pourquoi, de même, je dis NON à tout projet introduisant dans la CCN 66 la polyvalence, la flexibilité, la mobilité, la méritocratie, ou l’individualisation des objectifs de travail qui seraient liés aux évaluations internes ou externes imposées par la loi 2002-2.
Je dis NON à une refonte des grilles salariales actuelles, et à la déqualification des emplois via la création de nouveaux parcours professionnels et de passerelles d’évolution professionnelle définies à minima.
NON aussi, bien sûr, à la baisse et à l’individualisation des salaires, ainsi qu’à la création d’un salaire individualisé, qui loin d’être un facteur de progrès diviserait les salariés, tout en remettant en cause le principe à travail égal/salaire égal.
Les conventions collectives nationales du secteur qui dans leurs grilles salariales favorisent l’engagement du salarié dans le développement de ses compétences, au détriment de la valorisation de l’ancienneté dans la profession et détruisent des qualifications, ont trop souvent abouti à une baisse sérieuse des salaires, pour le seul profit des financeurs.
Je crains des projets qui, au bout, accentueraient la dégradation des conditions de travail. On nous annonce de toute part qu’il faudrait travailler plus et plus longtemps, que nous aurions trop de congés, alors, qu’en réalité, compte tenu de l’évolution des populations accueillies et du travail actuel dans le secteur, les conditions réelles de travail deviennent souvent de plus en plus difficiles.
Pour toutes ces raisons, et parce que je suis très attaché à la fois à la négociation paritaire, et au cadre collectif de travail qu’est la CCNT 66 à but non lucratif, les salariés doivent faire valoir leur point de vue, faire des propositions concrètes qui améliorent l’existant et s’opposer à toute éventuelle tentative de démantèlement de la CCNT 66, en commençant par participer massivement à la grève intersyndicale et nationale de tous secteurs prévue le 29 Janvier 2009.
« PROCES » A DIFFUSER TRES LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
A+
bvh394
La CCNT de 1966 a fêté ses 40 ans d’existence l’an dernier. Elle s’applique à quelques 200 000 salariés travaillant dans plusieurs milliers d’Associations et Structures du secteur Social et Médico-social.
Contrairement à ce que certains nous disent, la CCNT 66 reste un accord lisible, moderne, adapté au champ d’activité qu’elle recouvre.
C’est un accord collectif national encore protecteur pour les salariés.
C’est le cadre grâce auquel le secteur social et médico-social a construit son identité au service des populations les plus vulnérables.
Elle a contribué au développement de nouvelles technicités et a su intégrer de nouvelles missions et de nouveaux métiers.
C’est un accord collectif national de référence, reconnu par les salariés et les futurs salariés de l’Action Sociale.
La convention collective 66 a concouru :
À donner toute sa cohérence au secteur de l’Action Sociale Associative ;
et a permis de construire des prestations de qualité à finalité non commerciale dont ont pu bénéficier les Usagers.
je rappelle, au risque de me répéter, que depuis 40 ans, la CCN66 a été construite et s’est développée autour de la reconnaissance des diplômes nationaux qualifiants, reconnus de tous.
Elle garantit à tous les salariés, une évolution de carrière assise sur la prise en compte de l’ancienneté, et ce, pour valoriser l’expérience dans l’emploi.
Cette structuration des grilles de salaire a aidé à la professionnalisation du secteur et a favorisé les bonnes pratiques professionnelles.
Aujourd’hui des négociations nationales reprennent dans la CCNT 66 à l’initiative des employeurs. Négociations visant, me dit-on, à rénover ou moderniser notre convention collective.
En fait de modernisation, d’adaptation ou de rénovation, il s’agit d’imposer aux salariés du secteur une idéologie économique ou marchande, pour s’adapter à une éventuelle « libre concurrence » annoncée au niveau de tout le secteur des services à la personne.
JE DIS NON!
Notre propre actualité démontre bien les intentions des politiques, UMP/PS en tête au travers du Gouvernement et des Régions, c’est pourquoi, de même, je dis NON à tout projet introduisant dans la CCN 66 la polyvalence, la flexibilité, la mobilité, la méritocratie, ou l’individualisation des objectifs de travail qui seraient liés aux évaluations internes ou externes imposées par la loi 2002-2.
Je dis NON à une refonte des grilles salariales actuelles, et à la déqualification des emplois via la création de nouveaux parcours professionnels et de passerelles d’évolution professionnelle définies à minima.
NON aussi, bien sûr, à la baisse et à l’individualisation des salaires, ainsi qu’à la création d’un salaire individualisé, qui loin d’être un facteur de progrès diviserait les salariés, tout en remettant en cause le principe à travail égal/salaire égal.
Les conventions collectives nationales du secteur qui dans leurs grilles salariales favorisent l’engagement du salarié dans le développement de ses compétences, au détriment de la valorisation de l’ancienneté dans la profession et détruisent des qualifications, ont trop souvent abouti à une baisse sérieuse des salaires, pour le seul profit des financeurs.
Je crains des projets qui, au bout, accentueraient la dégradation des conditions de travail. On nous annonce de toute part qu’il faudrait travailler plus et plus longtemps, que nous aurions trop de congés, alors, qu’en réalité, compte tenu de l’évolution des populations accueillies et du travail actuel dans le secteur, les conditions réelles de travail deviennent souvent de plus en plus difficiles.
Pour toutes ces raisons, et parce que je suis très attaché à la fois à la négociation paritaire, et au cadre collectif de travail qu’est la CCNT 66 à but non lucratif, les salariés doivent faire valoir leur point de vue, faire des propositions concrètes qui améliorent l’existant et s’opposer à toute éventuelle tentative de démantèlement de la CCNT 66, en commençant par participer massivement à la grève intersyndicale et nationale de tous secteurs prévue le 29 Janvier 2009.
« PROCES » A DIFFUSER TRES LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
A+
bvh394
Re: Surveillant de nuit qualifié
Merci bvh394 pour ton travail et des infos je serai bien sur en grève le 29 janvier mais pourquoi pas un appel à la grève administrative (plus de réunion,de dossiers remplis,de synthèse ..)dans chaque établissement pour faire pression sur les négociations car tout avance bien vite au bénéfice des patrons
Nos droits sont bafoués et on nous culpabilise car bien sur nous sommes des nantis nous avons du boulot
Nos droits sont bafoués et on nous culpabilise car bien sur nous sommes des nantis nous avons du boulot
Re: Surveillant de nuit qualifié
Bonsoir nini et merci.
"Un appel à la grève administrative" n'est que local.
Supposons que je me retire de la table de la NAO qui a lieu en ce moment. Mon Dirlo se retrouve seul et unilatéralement fait ce qu'il veut!
Au dessus de lui,il y a : Ministre,DGAS,DASS,CG,CCAS,MAIRIE pour faire simple.
Donc nos Directeurs ne peuvent qu'appliquer "leurs "Directives financières et appliquer le texte de la CCN correspondant.
Donc en "remodelant" toutes les CCN, car c'est cela l'enjeu, ne l'oublions pas, en commençant par la 66, les Financeurs s'appuieront
sur celles-ci.
Un exemple:imaginons que le coût total d'un salarié actuellement soit de 50000 Euros/an, avec ce qui se prepare cela ne "leur coûtera" plus que 40000 Euros; Les financeurs récupèrent 10000 par salarié que multiplie les 200 000 que nous sommes!!!
Pendant ce temps, nous autres les salariés subirons encore une baisse de pouvoir d'achat mais en plus une augmentation des heures annuelles tout en étant formés, diplômés.
Et cela se transforme par :
Travailler plus pour gagner moins et plus longtemps dans le temps!!!
Cela à commencer dans l'éducation nationale, dans les postes...
Réduction des effectifs, polyvalence, mobilité...
Et là vous aurez tout compris de ce qui se mijote pour 2009 et 2010.
Et a plus ou moins long terme, la semaine de 65H avec le retour des heures équivalentes, voeux qui a été rejeté par les Eurodeputés mais qui reviendra, soyez en sur car les 27 l’avaient adopté !!!! (Plus de 500 eurodéputés sur 700 ont refusé mercredi 171208 d’avaliser le projet contesté de révision de la directive sur le temps de travail qui avait été adopté en juin dernier par la majorité (qualifiée) des 27 ministres de l'Emploi de l'Union européenne (UE).)
A+
bvh394
"Un appel à la grève administrative" n'est que local.
Supposons que je me retire de la table de la NAO qui a lieu en ce moment. Mon Dirlo se retrouve seul et unilatéralement fait ce qu'il veut!
Au dessus de lui,il y a : Ministre,DGAS,DASS,CG,CCAS,MAIRIE pour faire simple.
Donc nos Directeurs ne peuvent qu'appliquer "leurs "Directives financières et appliquer le texte de la CCN correspondant.
Donc en "remodelant" toutes les CCN, car c'est cela l'enjeu, ne l'oublions pas, en commençant par la 66, les Financeurs s'appuieront
sur celles-ci.
Un exemple:imaginons que le coût total d'un salarié actuellement soit de 50000 Euros/an, avec ce qui se prepare cela ne "leur coûtera" plus que 40000 Euros; Les financeurs récupèrent 10000 par salarié que multiplie les 200 000 que nous sommes!!!
Pendant ce temps, nous autres les salariés subirons encore une baisse de pouvoir d'achat mais en plus une augmentation des heures annuelles tout en étant formés, diplômés.
Et cela se transforme par :
Travailler plus pour gagner moins et plus longtemps dans le temps!!!
Cela à commencer dans l'éducation nationale, dans les postes...
Réduction des effectifs, polyvalence, mobilité...
Et là vous aurez tout compris de ce qui se mijote pour 2009 et 2010.
Et a plus ou moins long terme, la semaine de 65H avec le retour des heures équivalentes, voeux qui a été rejeté par les Eurodeputés mais qui reviendra, soyez en sur car les 27 l’avaient adopté !!!! (Plus de 500 eurodéputés sur 700 ont refusé mercredi 171208 d’avaliser le projet contesté de révision de la directive sur le temps de travail qui avait été adopté en juin dernier par la majorité (qualifiée) des 27 ministres de l'Emploi de l'Union européenne (UE).)
A+
bvh394
Re: Surveillant de nuit qualifié
Bonjour à tous
Petite info et rappel à tous.
Dites vous bien que si vos employeurs vous disent ne rien pouvoir faire,ce sont des menteurs étant donné qu'ils cotisent aux syndicats employeurs et donc sont tout à fait daccord avec ce qui ce met en place.Nous sur le nord nous avons envoyés un courrier que nous serions pret à repondre à la hauteur de leurs attaques.Et n'oubliez pas non plus que dans notre secteur il n'y a pas de requisition comme dans le service public(hopitaux).Alors tout le monde dans la rue et peut-etre avant le 29 Janvier.
jo
Petite info et rappel à tous.
Dites vous bien que si vos employeurs vous disent ne rien pouvoir faire,ce sont des menteurs étant donné qu'ils cotisent aux syndicats employeurs et donc sont tout à fait daccord avec ce qui ce met en place.Nous sur le nord nous avons envoyés un courrier que nous serions pret à repondre à la hauteur de leurs attaques.Et n'oubliez pas non plus que dans notre secteur il n'y a pas de requisition comme dans le service public(hopitaux).Alors tout le monde dans la rue et peut-etre avant le 29 Janvier.
jo
Re: Surveillant de nuit qualifié
bonjour
que les dirlos baissent un peu leur salaire et il y aura de l'argent , c'est mon avis
salutations
francis
que les dirlos baissent un peu leur salaire et il y aura de l'argent , c'est mon avis
salutations
francis