Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

Du confinement à la carotte...

La communauté des travailleurs sociaux se retrouvent sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Po3m

Message non lu par Po3m » 06 mars 2024 23:08

Il y a exactement 18 ans, de fin février à début avril, je me suis retrouvé SDF. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières, ce n'est pas ce que je veux. C'était suite à mon HP du 9 janvier 2006. Ca partait pour une HDT, mais dès le premier jour ça s'est transformé en HL (hospitalisation libre) de nos jours c'est l'équivalent à SL (soins libres). Que ce soit de toute façon HDT ou HL, notre Constitution fait que les droits du patient sont absolument identiques aux droits du citoyen français.

Cette HDT était de la décision d'une responsable du CSD qui avait à charge mon dossier RSA. Je ne blâme pas. Je n'approuve toujours pas les méthodes coercitives de l'époque, je désapprouve et dis que cela n'a servi à rien de faire ça, mais je ne blâme pas. Une loi en 2010 depuis lors est passée pour éviter ou tenter de minimiser les HP dites abusives. La HDT était un abus d'autorité et de pouvoir sur personne en situation de faiblesse (mais détentrice de libre arbitre et autonome) et cela a été reconnu comme tel (pas durant la HP proprement dite, mais avec du recul, ils ont reconnu "le problème" et le fait que cette HP était bien une démarche disproportionnée et inappropriée).

Mais bon, avant cette épreuve, j'en avais déjà vu dans la vie, et rapidement je fus rassuré. Rassuré sur le fait qu'en psychiatrie, même si nous étions en 2006 (le patient reconnu comme "partenaire de santé" était une notion en cours de naissance), c'était humain et assez respectueux. Pour un médecin, y compris dans la psychiatrie, pour un patient, le premier médecin c'est lui-même. C'est bien sur les propres ressources du patient que le médecin doit s'appuyer car la solution se trouve souvent "en soi", en tant que patient. L'effet placebo, par exemple, est un mécanisme physiologique réel, l'esprit et le corps "fabrique" son propre traitement "dans la grande majorité des cas", et cela, un médecin le sait fort bien.

J'essaie de dire qu'en fait, durant cette prise en charge, et ce malgré quelques "couacs" dus la plupart du temps au caractère de certains personnels et/ou au fait qu'à un moment il y en a toujours un qui va s'emparer d'un cas ou dossier et en faire une affaire personnelle par excès de zèle, à part cela, j'ai trouvé durant ce petit mois et demi de prise en charge la psychiatrie bien plus respectueuse et négociatrice que le/les conseils départementaux à travers le dispositif RSA où, étrangement, le droit à la négociation semble ne pas faire partie du contrat CEI, hors la base de tous contrats, c'est la négociation. Il y a donc une entorse aux droits fondamentaux, une entorse qui en cas de litige peut éventuellement être réglée devant le tribunal administratif et le principe de la justice est de "rétablir l'équilibre", autrement dit, face à l'institution, rendre une intégrité morale au bénéficiaire si celui ci estime que ses droits sont bafoués. Un conseil départemental n'a pas droit à obliger à des soins ni même d'incriminer un refus de passer par un "contrat santé", encore moins d'assimiler à "une faute" le fait qu'un bénéficiaire "s'en soit sorti" (d'une prise en charge dans la psychiatrie) et "aille mieux" ou bien. Utiliser menaces et chantage (de suspension des droits) pour "obliger à des soins" est TRES grave...

Cet écrit n'a pas pour but de menaces, c'est juste un rappel. De plus, ce n'est pas le but de mon message. Je poursuis.
Donc, je n'ai pas eu de mal à désamorcer la situation à l'époque. C'est bien simple, cette "HP" était justifiée par des mensonges, des mensonges qui ne pouvaient pas tenir et leur ont sauté au visage, exemple : celui que je ne me nourrissais pas. Ma constitution physique naturelle était la grande minceur, à l'époque je n'avais jamais dépassé les 50 kg. Cela a été utilisé à mes dépens dans les arguments pour me faire HP, ainsi que le fait d'avoir fait inscrire dans mon dossier que je n'aurais "jamais travaillé" (ce qui est également faux). En bref, on a chargé la mule, ils ont "gratté" comme ils pouvaient pour justifier cette HP. Pour l'alimentation, bien sûr je mangeais et ils se rendaient bien compte que d'une semaine à l'autre, le poids restait le même sur la balance. De plus, et ce malgré quelques provocations de leur part, ils constataient que je gardais le calme et restais dans la maîtrise, ce qui allait à l'encontre de ce qui était brossé comme tableau qui était artificiellement noirci. Une diabolisation (de la part du CSD) qui ne pouvait pas être soutenue par le secteur médical.

A l'époque, j'étais revenu chez ma mère depuis environ 1 an et demi. Avec mon frère, on ne s'entendait pas ou difficilement. La famille avait explosé, le divorce des parents très récent et se passant "dans la guerre", le frangin ayant fait une TS l'année précédent ma demande de dossier au RMI (à l'époque), je passe les détails. Je m'étais remis à ces choses que j'avais laissé de côté dès l'âge de 19 ans pour "avoir quelque chose à côté", mais c'était une erreur. Au RMI dans mes démarches, je n'ai pas été pris au sérieux. A l'époque ce que je faisais n'était pas bien compris car internet n'était pas encore aussi évolué et les réseaux sociaux n'existaient pas. D'une certaine façon, j'étais en avance sur mon temps. Mais englué chez ma mère, dans une ambiance pesante, je n'allais pas bien à l'époque. Avec le recul, j'ai compris des choses.

Déjà, la relation fusionnelle mais toxique entre ma mère et mon frère. Mon frère qui a tout fait pour m'écarter de ce noyau mère/fils qui s'alimente d'une relation conflictuelle et que je qualifierais d'emprise de mon frère sur ma mère. Comme j'ai merdé auprès de ma référente à l'époque, le CSD a utilisé cela pour me contraindre à rencontre un psychiatre, les 2 fois minimum syndicales à des fins de ma faire HP. La situation était difficile mais il était possible de dialoguer avec moi. Le psychiatre d'alors connaissait à titre personnel la responsable du CSD, alors l'affaire était pliée. Seulement, un psychiatre, aussi bien soit il psychiatre en chef du secteur et directement partenaire avec le conseil départemental, n'a pas les pleins pouvoirs puisqu'il dépend (fort heureusement) de ses équipes, je dis bien "ses" car ce médecin psychiatre portait plusieurs casquettes et avait de nombreuses responsabilités, trop de mandats à mon goût entre les mains d'un seul homme. Lui, j'ai pu le court-circuiter facilement, étant dans mon bon droit. Et avec le reste du personnel, ainsi que d'autres médecins psychiatres, cela ne pouvait que très bien se passer.

Le hic n'est pas tant de m'avoir fait HP. Ok, c'était un abus d'autorité, d'accord, cela aurait pu se passer autrement et je n'étais ni dangereux pour moi même ni pour autrui, mais moi même je peux admettre que cela a pu contribuer à m'extraire d'un noyau familial devenu toxique pour moi au vu de la situation familiale complexe. MAIS c'est un épisode dispensable dans la mesure où cela fut source d'un stress intense et d'un traumatisme. D'autant que dans le cas où l'on vous plonge dans un milieu de soin d'abord contre votre volonté, c'est vous retrouver dans un service aux patients divers et variés qui peuvent présenter parfois un tableau clinique fort inquiétant, pour ne dire dangereux, que ce soit pour le personnel soignant tout comme pour les autres patients. Traduction : s'il m'était arrivé quelque chose durant ce fameux mois et demi, il est évident que j'aurais porté plainte contre le conseil départemental. Personne ne prépare psychologiquement ni ne forme un patient à devoir se confronter à un tel milieu. Un milieu que je ne veux pas stigmatiser pour autant mais dont les dangers demeurent. Le personnel soignant est doté d'un boitier qui "alerte" instantanément toute l'équipe s'il se retrouve à l'horizontal ou subit un choc, et les patients ?

Malgré ces risques et du fait que j'étais bien sous le régime du "soin libre" ou "hospitalisation libre", je suis resté à l'observation jusqu'à décision médicale de mettre fin à cette mascarade, pardon, à ce séjour. Entre temps, j'avais réalisé des démarches pour trouver un foyer de post-cure. MAIS c'était sans compter le frangin qui a "profité" - et ce malgré les permissions de week end que j'avais lorsque j'étais HP - de la situation pour convaincre ma mère de ne plus autoriser ma présence chez elle. Je précise que mon comportement était tout à fait respectueux vis à vis de ma mère, et même vis à vis du frangin malgré les tensions qui subsistaient. Ma mère cède tout au frangin "pour avoir la paix", donc pour ne pas faire de vague ni provoquer de "crise" chez le frangin (qui fonctionne "aux caprices" avec la mère), ma mère a respecté la volonté du frangin de ne plus m'accepter chez elle. Cela explique pourquoi - à l'issu de cette HP - j'ai du attendre 1 mois avant de signer un contrat avec un foyer. 1 mois SDF, mais si je compte le moment où je fus HP et le temps que je suis resté en foyer, cela fait environ 16 mois. 16 mois sans domicile dont 1 mois "à la rue". Il y a pire, il y a toujours pire et mon séjour "à la rue" est anecdotique. Quand je restais dans le sous sol et dormais du côté du parking souterrain, dans le bâtiment de ma mère, pour trouver quand même un lieu où je me sentais "protégé", je ne dirais pas que j'en pleurais car en condition de survie on intériorise trop pour avoir à évacuer quoi que ce soit comme larmes, comme une forme d'anesthésie qui fait que tu n'exprimes pas tes émotions. Tu les ressens, mais tu ne les exprimes pas. Tu gardes, probablement pour ne pas dévoiler sa vulnérabilité, par instinct de survie.

Donc, ce que j'explique, c'est que cette décision du CSD rattaché au Conseil Départemental de me faire HDT... m'a conduit à la rue dans un premier temps. On applaudit ou pas ? Ah non, mais là je tire mon chapeau à ces responsables qui ont agi non pas pour "me protéger" mais pour protéger une de leurs employés qui s'est inventée "un danger" là où il n'existait pas. Oui, c'est bien parce que ma référente avait peur de moi que cette décision fut prise. Une peur pour un danger qui n'a jamais existé. Pourtant, et ce y compris durant le temps où j'étais "dehors" littéralement, je n'ai cultivé aucune forme de haine à l'encontre de qui que ce soit. Ni envers ma référente pour qui j'ai toujours aujourd'hui un certain respect, et ce malgré qu'elle contribue je pense à me faire passer pour ce que je n'ai jamais été, ne suis pas, et ne serai jamais, ni pour sa responsabile de l'époque, ni qui que ce soit d'autre. Ma mère ? J'ai quasiment coupé les ponts avec elle aujourd'hui, toujours avec le frangin, pour essentiellement préserver ma santé mentale. Entre temps, je l'ai aidé, notamment en 2014 lorsqu'elle a eu de graves problèmes avec son employeur, elle a eu une convocation pour un entretien préalable à licenciement pour "faute grave", des fautes qu'elle n'a pas comise. J'ai tout démonté et j'ai pu convaincre son employeur de laisser tomber car s'il allait aux prud'hommes il allait perdre, et l'association se trouvant dans un contexte financier douloureux, ce n'était pas le moment. Bref, j'ai aidé ma mère et elle a obtenu gain de cause. Pour dire donc que je ne lui en ai pas voulu. Le hic et non des moindres, pour mon frère, elle ne m'a pas écouté, elle ne s'est pas préservée et s'est retrouvée ruinée, contrainte de se mettre elle même sous tutelle car sous l'emprise de mon frère, elle n'était plus capable de "dire non" lorsque mon frère demandait de l'argent. Je passe les détails. Pour info, je ne suis pas un saint, je ne suis même pas l'abbé Pierre, mais je n'ai JAMAIS demandé 1 centime à ma mère. Jamais.

Aujourd'hui, j'estime avoir payé un prix pour des fautes que je n'ai jamais commises. J'ai fait des erreurs, oui, mais je n'ai pas commis de "faute sanctionnable". Aujourd'hui, pourtant, ils agissent comme si le fait de m'en sortir était toujours une faute. Mais je l'écris avec force, je ne m'en laisserai pas compter. Je ne suis pas quelqu'un de procédurier, mais je deviens cela, par la force des choses. C'est une direction que j'excècre car je suis d'une nature à éviter les conflits. Je sais que les conflits font grandir et prêtent à évoluer, mais si c'est pour à nouveau recevoir des menaces, je n'en demande pas tant. Le prix à payer est trop lourd et j'ai l'intime conviction que le tribunal administratif saura reconnaître qu'il n'y a pas d'un côté le CSD "tout propre" et de l'autre un dossier sale... Le tribunal administratif placera le CSD et par extension le Conseil Départemental face à ses responsabilités. Ce n'est pas d'un côté tout blanc et de l'autre noir. Et il me parait évident que s'il y a volonté de "contraintes", sans établir une dangerosité manifeste, ça s'écroulera comme un chateau de carte, et c'est ce qui va se passer...

Je ne me gargariserai pas de gagner car dans l'histoire, qu'imaginez vous que je gagne ? Il n'y aura ni gagnant, ni perdant. Je ne veux que tendre la main pour y offrir un sourire avec la volonté de recréer un dialogue productif pour chacun. Rien de plus, ni de moins. Merci.

Donc je résumé, je me suis retrouvé 1 mois à la rue sur "action" du CSD rattaché au Conseil Départemental et comme le régime HP ne fut pas déclaré (je l'ignorais) cela m'a laissé à l'issu "une dette" de près de 4000 euros que je n'ai pas pu faire annuler car le délais était dépassé. J'ai mis de 2007 à près de 2012 pour rembourser, étant dans un appart (un T1) avec alors 300€/mois (le reste était retenu). Je ne demandais pas d'aide alimentaire, aucune aide connexe à mes droits. Juste le RSA et c'est tout. C'était dur de me reconstruire avec le peu de force que je pouvais prendre quotidiennement puisque pour le coup, je ne pouvais pas manger à ma faim durant plus de 4 ans. Difficile de se remettre en marche dans ces cas là et je rappelle que ma prise en charge côté psy était finie depuis 2007. Ironie : là oui, je crevais vraiment de faim j'avoue. Mais personne ne disait que je ne me nourriszait pas pour devoir justifier une HP... il faut dire, à partir du moment où je fus "hp" et par la suite en foyer, le CSD m'a totalement (laissé tomber) pousser en fond de tiroir. On appelle ça passer en file passive, si je ne m'abuse. J'essaie d'expliquer les grands paradoxes à la fois de notre société et d'une situation comme la mienne. Encore une fois, je n'incrimine pas les professionnels. Ils n'y comprennent pas grand chose à mon cas car ce que j'écris ici, je n'arrive pas à l'exprimer en face ou trop difficilement pour me faire comprendre. Mais s'ils restent "bêtes et méchants", je vais devoir cette fois ci me défendre. Me défondre non pas contre des personnes que je ne considère pas comme des ennemis, mais contre un dispostifi aux outils qui, s'ils sont mal employés, peuvent faire beaucoup de dégâts. J'ai assez payé donc je refuse la triple peine.

NATTIE
Messages : 314
Inscription : 11 déc. 2017 07:41

Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par NATTIE » 07 mars 2024 05:38

Bonsoir Po3m,

Concrètement aujourd’hui comment essaient-ils encore de vous nuire ? Soyez précis comme lorsque vous racontez ce cauchemar vécu naguère ?

En ce qui me concerne, je suis plutôt procédurière si j’estime que certaines limites ont été dépassées, je ne vois pas en quoi cela peut être indigne ou malpropre 8-)

Po3m
Messages : 570
Inscription : 01 févr. 2018 00:03

Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par Po3m » 10 mars 2024 20:34

Bonjour Nattie,

"Comment essaie t il de vous nuire ?"

Je préfère éviter d'exprimer les choses ainsi car je suis absolument convaincu que ces personnes pensent "bien agir". Le hic c'est qu'il y a de nouvelles têtes et lorsqu'elles reprennent le doss', ma référente historique étant toujours en poste (tant mieux pour elle, perso je ne veux que tu bien et ne cherche nullement à nuire à ces personnes) elle véhicule à mon propos une ambiance anxiogène, je suis clairement diabolisé. Je ne veux pour autant pas me victimiser mais il faut bien appeler un chat, un chat, et ma foi, même s'il y a une volonté actuelle pour eux de se couvrir et de justifier les actions du passé en me poussant à nouveau "vers un contrat santé", le hic et non des moindres, c'est que c'est fait de leur côté pour de très mauvaises raisons, et perso la coupe est pleine, je ne vais plus endurer cela la prochaine fois. J'ai signé un contrat santé en cette fin d'année mais contre ma volonté, je n'ai pas su/pu utiliser le bon angle pour correctement m'affirmer.

Je n'apporte pas plus de précision actuellement. Je sais en revanche absolument être dans mon bon droit et s'ils restent butés, je dois me préparer pour démonter ce qui ne peut être à charge contre moi car en vérité, il n'y a rien, absolument RIEN qui justifie une politique de sanction car je ne suis pas dans le "refus de soin". En la matière, je n'ai clairement plus de compte à leur rendre et cela, un tribunal administratif me donnerait totalement raison. Cette volonté de me pousser vers une prise en charge santé est due au fait qu'une personne exprime ses inquiétudes et "invente" un danger là où aucun danger n'existe. Je ne dis pas que je n'ai pas de réels problèmes dus à ma situation, je ne dis pas que d'être si méprisé dans ce dispositif n'engendre pas de souffrance, mais ça va hein... je vous assure, arrêtez de menacer les gens et ils iront beaucoup mieux...

D'autant que j'ai autre chose à penser et faire et mettre en place une défense, y penser, etc... ok j'en ai les capacités intellectuelles, mais c'est crevant. Le simple fait de me traiter de la sorte me porte préjudice que ce soit sur le plan moral que la santé... hors, côté santé, tout comme je ne leur rends pas de compte quand je vais aux toilettes, je n'ai pas à rendre de compte quand je vais chez le médecin, si je vois un psy, ou autre. Pour qu'il y ait obligation de soin, il faut qu'il y ait des actes graves et/ou être dangereux pour soi et ou les autres, ce qui n'est évidemment pas le cas et je ne vais quand même pas me comparer à ce type de personnes.

Je trouve ça assez dégueulasse. Du coup ça me positionne dans un contexte où je me vois dire des choses assez surréalistes, que je ne devrais pas avoir à dire dans un contexte plus normal. Je pense qu'il y a pas mal de bluff de leur part et une forme d'intimidation (osons le dire, une bonne dose de manipulation pour encore une fois de très mauvaises raisons), en tout cas "la personne" qui m'envoie les nouvelles têtes à un "intérêt" particulier à agir comme elle le fait, j'ai le sentiment, un peu comme si elle était consciente que sa manière d'agir contre moi n'est évidemment "pas bien"... oui, je me dis qu'en face, ça n'a pas tellement la conscience si tranquille que ça. C'est bien malheureux car on n'arrête pas de dire qu'il ne faut pas stigmatiser / diaboliser les personnes en situation précaire, et bien c'est ce qui se passe ici. Mes droits sont bafoués et réellement je ne suis pas aidé. Et oui, ce n'est pas en m'envoyant comme ce fut le cas en 2022 dans une prestation de coaching chapeauté par mon ex référente qui "surréagit de peur" en ma présence comme si je l'avais agressé (ce qui n'a jamais été le cas) et qu'elle en garderait un traumatisme (c'est le monde à l'envers, c'est moi qui a été menacé par un passé lointain et en a gardé un stress post traumatique de cette période, MAIS un stress gérable, pas au point de devoir consulter un psychiatre ad vitam aeternam... ne pas me menacer aide grandement, c'est dingue non ?) que ça peut m'aider. Raison pour laquelle bien sûr je ne me suis pas engagé dans cette prestation (je n'ai pas exprimer la raison réelle en entretient, donc eux s'imaginent que j'ai refusé "par mauvaise volonté", ce qui ne justifie d'autant pas davantage un contrat santé évidemment).

J'ai ce "petit espace" ici même pour m'exprimer mais vu l'endroit, c'est délicat.
Il y a un cercle vicieux mais que je vais m'employer à casser (par des actions tout à fait légales). Une énergie que je mettrais bien à profit autrement.

Je précise qu'à côté de ça je dois faire totalement abstraction de tout ça, donc "prendre sur moi", faire comme si tout ceci n'existait pas, faire comme si je ne me trouvais pas dans ce dispositif, pour trouver la force d'avancer dans mes projets qui demandent un tout autre état d'esprit, donc je ne vous raconte pas la gymnastique mentale que ça réclame, car j'ai bel et bien besoin d'un "espace mental" où je me sens suffisamment en sécurité pour être capable de travailler, des travaux qui me demandent d'user de mon imaginaire, de ma créativité, donc je dois enlever toute la gravité contextuelle de ma situation pour injecter cette "légèreté", ce "plaisir" (qu'on doit avoir et prendre lorsqu'on travaille), cette âme d'enfant, etc... etc... pour me développer, en terme d'études, de recherches, de travaux, d'expression artistique et pas seulement...

Evoluer c'est savoir s'entourer, oui, et on ne peut se réaliser seul, c'est vrai. On a besoin des autres, MAIS je me fais et me suis fait tout seul. J'aime les belles histoires, j'aurais aimé écrire une plus belle histoire que ça, et je me dis qu'après tout ça ne dépend que de moi. Le reste, que je sois méprisé ou pas doit m'importer peu.

NATTIE
Messages : 314
Inscription : 11 déc. 2017 07:41

Re: Du confinement à la carotte...

Message non lu par NATTIE » 12 mars 2024 02:52

Bonsoir ,

Alors oui , être méprisé doit vous passer par dessus la tête car il me semble que l’être humain est Maître en la matière pour traiter bassement autrui , sentir de l’animosité, d’ailleurs quelle que soit la situation….
Vous trouverez toujours quelqu’un pour montrer sa
« supériorité » sur un autre qu’il estimera moins intelligent, moins « Hype » que lui, c’est un phénomène courant !
Cependant restons Focus , concentrés sur Nous, faisant abstraction des mauvaises ondes, c’est déjà assez dur comme cela de se construire à n’importe quel âge :lol: dans la Priorité de ce que nous souhaitons être nonobstant la déconsidération de certains !
De toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Les grincheux, OUT !!

Le contrat santé dont vous parlez, c’est un volet du CER ?
Après je comprends que pour vous c’est interpellant sur ce que vous voyez comme une forme de « répression » pour éviter de laisser les gens stagner au RSA .
Les travailleuses sociales ont des directives de plus en plus strictes sur ce type d’accompagnements (également sur le chômage) pour ne pas laisser les gens moisir dans ce système RSA car c’est de plus en plus compliqué au bout d’un moment de sortir de cet engrenage RSaste : perte de confiance en soi, repli , Isolement, perte de repères sociaux et professionnels, Inemployable …

De plus ce n’est pas pour être désobligeante mais plein de personnes font des jobs qui ne les intéressent pas et y vont quand même pendant des années et font leurs carrières ainsi avec peut-être des hobbys à côté .

Forcément les personnes qui bloquent au stade du revenu de solidarité sont poussées à y sortir si elles le peuvent pour des tas de raisons : aussi bien pour elles-mêmes car ce sont sans doute des accidents de vie, des déséquilibres qui se sont succédés pour en arriver là et également pour la Communauté en général qui soutient inexorablement en France en tout cas les besoins de chacun même si cela n’est pas parfait, toutefois avec de plus en plus de difficultés finalement pour tout le peuple !

Après votre histoire est quand même pas banale et peut-être auriez-vous dû aller vers des associations adéquates pour répliquer votre mécontentement , d’ailleurs ce ne doit pas être trop tard pour que vous soyez accompagné pour raisonner , vous défendre, parler, vider votre sac sans amertume ou colère donc au bout du compte le volet santé consistant peut-être à la consultation d’un thérapeute sera bénéfique pour s’en sortir, aller de l’avant , déblayer le terrain ….

Il est important que vous compreniez que tout n’est pas non plus que de leurs fautes , que votre histoire personnelle est juchée par les services sociaux, que vous avez sans doute sans le savoir un « attachement  »( je nommerai ainsi pour ne pas rentrer dans le détail) à ces corps de métiers car même traiter comme vous nous l’expliquez, vous avez encore affaire à eux et cela depuis plusieurs décennies ( l’enfance est un marqueur certain pour le reste de l’existence) ….

J’ai tout de même trouvé vos derniers messages moins sombres, plus ouverts donc un chemin même très sinueux se dessine plus distinctement….

Énergie Volonté Bravoure Joie Détachement Pages qui se tournent …. Long Live Po3m …..
Merci à Vous



https://blogs.mediapart.fr/cream/blog/1 ... loi-et-rsa

Répondre