Toujours dans l'optique d'accomplir un geste citoyen, à titre informatif, mais aussi de projection.
C'est la suite du billet précédent.
Notamment pour ce qui concerne : "La réforme de l’assurance-chômage (calendrier 2024-2025) vise 2 à 2,5 Md€ d’économies/an, ≈ 4 Md€ à partir de 2030, via un durcissement des paramètres (durée d’indemnisation, affiliation)."
Pour les deux ou trois personnes qui m'ont suivi, qui suis-je ?
Je me fiche bien d'être quelqu'un. Je ne suis qu'un grain de sable parmi tant d'autres.
Vivant le désastre de l'intérieur pour avoir à subir une situation que tant d'autres subissent, je ne fais manifestement que passer.
Ce geste, bien sûr, je me le donne en partie, mais après mûre réflexion, il n'est pas question d'entrer dans un discours pathologique, encore moins de convaincre qui que ce soit d'être et d'agir pour une meilleure humanité. Encore une fois, qui suis-je ? Je ne suis pas meilleur que vous autres. Je tâche simplement de ne pas commettre du mal pour autrui. Je m'efforce de ne pas juger ce que je méconnais, même si à moi aussi, cela me demande des efforts importants.
Dans les temps à venir, ça sera pour moi de plus en plus difficile. Sans m'étendre.
Aujourd'hui, je suis encore en capacité d'analyse et d'actions, mais d'ici ces prochaines semaines, ça ne sera plus le cas.
Je jette mes tout derniers efforts dans ces derniers écrits que je souhaite non gratuits. Je souhaite laisser autre chose que de simples critiques, juste une invitation à remettre en question profondément ce qui se joue, appuyé par de la réflexion et de l'information sourcée. Je ne suis pas aussi rigoureux que les personnes qui sortent d'un bac+5 et davantage, conscient que de poster sur la partie consacrée aux assistants sociaux, c'est forcément devoir - ne serait que par respect - se montrer à la hauteur ; donc j'espère toutefois que cela pourra à vos yeux représenter une valeur.
Je sais que vous ne faites pas dans la charité, je sais que vous êtes des professionnels (ou en devenir), je sais tout ça.
Mais je sais aussi et surtout que je ne sais pas, et je tiens à ce que ce soit clair. "La vérité est ailleurs" (X-Files), pardon, ça me fait rire.
Pour revenir sur l'objet de ce post.
"La réforme de l’assurance-chômage (calendrier 2024-2025) vise 2 à 2,5 Md€ d’économies/an, ≈ 4 Md€ à partir de 2030, via un durcissement des paramètres (durée d’indemnisation, affiliation)."
Nous allons tenter d'estimer les coûts du désastre annoncé, conséquences de cette réforme (ou batterie de réformes) qui visent à - il est dit - économiser.
1. Point de départ : l’“économie” annoncée
Le gouvernement vise
2 à 2,5Md€ = Milliards d'€ d’économies par an, puis autour de
4 Md€ à partir de 2030, via la réduction de la durée d’indemnisation, le durcissement des conditions d’affiliation, etc.
(Source :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
)
Comptablement, cela allège la dépense de l’assurance-chômage / Unédic.
Mais ce n’est
pas une disparition du coût, c’est un
déplacement :
– d’un budget (assurance-chômage) vers d’autres (Assurance maladie, hôpitaux, psychiatrie, hébergement d’urgence, justice, associations) ;
– et d’une forme de dépense (“revenu de remplacement”) vers une autre (“gestion de casse humaine”).
La question centrale devient alors :
combien coûtera cette politique de la casse ?
2. Ce que disent les études sur chômage, précarité et santé mentale
La littérature française est déjà abondante.
Une étude Insee (“Chômage et santé mentale en France”) montre que le chômage augmente significativement la probabilité de troubles dépressifs et anxieux, et que
la durée du chômage aggrave la situation.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi ... ES486B.pdf
Des travaux de la DREES sur “Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité” confirment que la précarité et les ruptures de parcours (perte d’emploi, périodes sans droits, etc.) sont des déterminants forts de la souffrance psychique.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr ... 8/dd38.pdf
Le CESE rappelle qu’
une hausse de 10 % du taux de chômage est associée à +1,5 % de suicides.
https://www.lecese.fr/sites/default/fil ... ourage.pdf
La DREES souligne que la perte d’estime de soi liée au chômage est un facteur important du suicide, qui se cumule avec d’autres déterminants sociaux.
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr ... iers-2.pdf
Faire basculer des personnes de “chômeur indemnisé” à “sans revenu / radié / RSA sous pression”, c’est typiquement le type de choc qui :
– augmente la souffrance psychique ;
– augmente le recours aux soins ;
– augmente le risque de passage à l’acte (tentatives de suicide, suicides) ;
– augmente le risque de rupture (perte de logement, rue, désocialisation).
C’est à ce niveau que les chiffres deviennent lourds.
3. Les briques de coûts collectifs (ordres de grandeur)
Les éléments qui suivent ne sont pas des prophéties, mais des scénarios raisonnables fondés sur des ordres de grandeur publiés.
3.1. Poids global de la santé mentale
En France :
Les
troubles psychiques représentent
le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, avec plus de
23 Md€ par an (devant les cancers).
Le coût économique et social total (soins + pertes de productivité + coûts sociaux) des troubles psychiques est évalué entre
107 et 163 Md€ par an.
Environ
13 millions de personnes seraient concernées par des troubles psychiques.
(Source globale :
https://www.senat.fr/questions/base/202 ... 1072S.html
)
Ordre de grandeur par personne (très grossier, mais utile pour un scénario) :
– 109 Md€ / 13 M ≈
8 000 €/personne/an (coût éco & social moyen) ;
– 163 Md€ / 13 M ≈
12 500 €/personne/an ;
– sur la seule Assurance maladie : 23 Md€ / 13 M ≈
1 800 €/personne/an.
Dès qu’une politique pousse des dizaines ou centaines de milliers de personnes vers des troubles sévères ou chroniques, l’addition part très vite dans les centaines de millions voire les milliards d’euros.
3.2. Coût des suicides et tentatives
Une étude médico-économique récente indique que
le coût économique annuel des suicides et tentatives de suicide en France est d’environ
24 Milliards d'€ (2019).
https://www.fondation-fondamental.org/a ... -s-eleve-a
Une instruction du Ministère de la Santé retient comme ordres de grandeur :
– ≈
350 000 € pour un suicide (coût sociétal global) ;
–
5 000 à 15 000 € pour une tentative de suicide (coût sanitaire direct).
https://sante.gouv.fr/fichiers/bo/2019/ ... 0_0124.pdf
Sur cette base, même des variations modestes ont déjà un impact financier significatif :
+100 suicides/an → ≈ 35 M€ ;
+300 suicides/an → ≈ 105 M€ ;
+1 000 suicides/an → ≈ 350 M€.
Et cela ne tient même pas compte des tentatives, très nombreuses, ni de la souffrance des proches, impossible à monétiser mais bien réelle.
3.3. Précarité extrême, rue, hébergement d’urgence
Quelques repères :
La DREES estime que
plus de 2,3 millions de personnes vivent en précarité extrême (≤ 660 €/mois).
https://www.drees.solidarites-sante.gou ... par-mois-0
Le nombre de personnes sans domicile a
plus que doublé depuis 2012.
https://www.fondationpourlelogement.fr/ ... gement.pdf
Un rapport IGAS/IGF/IGA (2025) rappelle qu’un
séjour hospitalier “social” d’une personne sans abri (séjour psy, maternité, etc. sans indication médicale, faute de solution autre) peut coûter environ
1 000 €/jour, soit
20 à 40 fois plus qu’un hébergement social.
https://igas.gouv.fr/sites/igas/files/2 ... 202025.pdf
Laisser des gens sans droits, sans revenu et parfois sans logement, ce n’est pas seulement une injustice sociale : c’est aussi un désastre budgétaire à moyen terme.
4. Un scénario chiffré pour contrer les “économies” affichées
Le scénario qui suit se veut
volontairement prudent. Il ne cherche pas à maximiser les chiffres, mais à montrer que, même sans dramatiser, les “économies” annoncées sont en réalité absorbées par d’autres coûts.
Hypothèses de départ
Économie visée : 4 Md€/an à partir de 2030.
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
Populations directement touchées par le durcissement :
– chômeurs en fin de droits (durée réduite) ;
– personnes précaires radiées ou découragées (non-recours, sanctions, “parcours psy” imposés, etc.) ;
– une partie des allocataires RSA soumis à des contraintes renforcées (même si juridiquement ce n’est pas la même réforme, l’effet cumulé sur les mêmes personnes est réaliste).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de ... %A9_active
Hypothèse de population : entre
150 000 et 300 000 personnes basculent dans une situation durable de
précarité extrême aggravée du fait de l’ensemble “radiations / fin de droits / durcissement” sur plusieurs années. Il s’agit d’une fraction des millions de chômeurs et d’allocataires, donc l’ordre de grandeur reste modéré.
4.1. Surcoût “santé mentale” (troubles anxio-dépressifs)
Hypothèse :
coût annuel moyen supplémentaire par personne, lié à la dégradation de la santé mentale.
Hypothèse prudente :
+5 000 €/an (soins, arrêts de travail, pertes de productivité, aides diverses), ce qui reste
en-dessous de la fourchette 8 000–12 500 €/personne/an issue des estimations globales.
https://www.senat.fr/questions/base/202 ... 1072S.html
Calcul :
– pour
150 000 personnes : 150 000 × 5 000 € =
750 M€/an ;
– pour
300 000 personnes : 300 000 × 5 000 € =
1,5 Md€/an.
Une montée en gamme de la souffrance psychique chez “seulement” quelques centaines de milliers de personnes suffit donc à reconsommer entre
0,75 et 1,5 Md€ par an, en grande partie sur le budget de la Santé, déjà sous tension.
4.2. Suicides et tentatives liés à la précarité aggravée
L’objectif n’est pas de prétendre que “radiation = suicide”, mais de construire un
scénario d’impact marginal.
Données de base :
– environ
8 900 décès par suicide par an en France (ordre de grandeur) ;
https://www.paca.ars.sante.fr/sante-men ... -et-enjeux
– coût sociétal d’un suicide : ≈
350 000 € ;
– coût sanitaire d’une tentative :
5 000 à 15 000 €.
https://sante.gouv.fr/fichiers/bo/2019/ ... 0_0124.pdf
Hypothèse : l’ensemble des durcissements et radiations
augmente de 1 à 5 % le nombre de suicides dans les populations très précaires (hommes seuls, chômeurs longue durée, personnes radiées, sans domicile, etc.).
– +1 % → ≈ 90 suicides supplémentaires/an → 90 × 350 000 € ≈
31,5 M€/an ;
– +5 % → ≈ 450 suicides supplémentaires/an → 450 × 350 000 € ≈
157,5 M€/an.
Les tentatives, beaucoup plus nombreuses, peuvent à elles seules ajouter plusieurs dizaines de millions d’euros supplémentaires chaque année. Même un effet marginal sur les suicides (quelques pourcents) représente donc
des dizaines à plus de cent millions d’euros par an, sans parler du coût humain, qui restera de toute façon incommensurable.
4.3. Ruptures (logement, rue, hospitalisations sociales)
Supposons que, du fait des radiations et de la perte de droits,
10 000 personnes par an basculent dans une trajectoire de
sans-domicile / hébergement d’urgence / hospitalisation sociale répétée (ordre de grandeur très modeste au regard des chiffres du mal-logement).
https://www.fondationpourlelogement.fr/ ... gement.pdf
Si seulement
1 000 d’entre elles passent
15 jours/an “à l’hôpital faute de solution sociale”, au coût ≈ 1 000 €/jour, cela représente :
1 000 personnes × 15 jours × 1 000 €/jour =
15 M€/an.
Et cela ne prend pas en compte :
– les nuits d’hôtel (un million d’euros/jour en Île-de-France pour les sans-abri, selon une estimation déjà ancienne) ;
https://www.lepoint.fr/societe/ile-de-f ... 876_23.php
– les centres d’hébergement d’urgence (CHU), les maraudes, les associations subventionnées, etc.
La mise à la rue ou le basculement en hébergement d’urgence, plutôt qu’un maintien minimal de droits, coûte ainsi
au minimum plusieurs dizaines de millions d’euros par an pour un nombre relativement limité de personnes. À grande échelle, ce coût devient structurel.
5. Bilan macro : économies comptables, déficit social et sanitaire
En agrégeant les scénarios prudents ci-dessus, on obtient un ordre de grandeur global.
Économie affichée sur l’assurance-chômage :
4 Md€/an.
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
Surcoûts plausibles :
– santé mentale / troubles anxio-dépressifs aggravés :
0,75 à 1,5 Md€/an (chez 150 000–300 000 personnes basculant dans une précarité extrême) ;
– suicides et tentatives :
environ 0,1 à 0,4 Md€/an (effet marginal de quelques %) ;
– hébergement d’urgence / hospitalisations sociales / rue :
plusieurs dizaines de millions d’euros/an rien qu’avec quelques milliers de cas “lourds” ;
– pertes de productivité et de contribution fiscale, puisque les études montrent qu’une mauvaise santé mentale réduit la probabilité de rester en emploi ou de retrouver un emploi.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi ... ES486C.pdf
Même dans un scénario très conservateur, les surcoûts approchent ainsi
1 à 2 Md€ par an.
Dans un scénario plus réaliste (plus de personnes touchées, effets plus marqués sur les suicides, aggravation du mal-logement), le coût social et sanitaire peut
dépasser largement les économies comptables affichées.
Estimation claire du déplacement des coûts :
– économies brutes visées :
4 Md€ par an sur l’assurance-chômage ;
– surcoûts prudents estimés :
1 à 2 Md€ par an, dont une grande partie directement supportée par la Santé et l’urgence sociale.
Autrement dit, dans le scénario le plus modéré,
entre un quart et la moitié des économies affichées sont potentiellement réabsorbés ailleurs, sous forme de dépenses de santé, d’hébergement d’urgence, de pertes de productivité et de désagrégation sociale. Dans un scénario de long terme plus réaliste, la somme des coûts sociaux et sanitaires peut non seulement annuler ces économies comptables, mais conduire à un
surcoût net pour la collectivité.
6. Conclusion politique : de l’“économie” au tri social
À la lumière de ces ordres de grandeur, la réforme de l’assurance-chômage et le durcissement généralisé des droits sociaux ne relèvent pas d’une politique “efficace” sur le plan économique, mais d’un
transfert de charge :
– des budgets sociaux nationaux (Unédic, assurance-chômage, RSA) vers les budgets de la Santé, des collectivités, des associations ;
– des lignes budgétaires abstraites vers les corps, les vies, les trajectoires humaines.
Il ne s’agit plus seulement de remplacer un dispositif par un autre.
Il s’agit de remplacer
un droit (assurance chômage, RSA) par une
politique de tri social qui fabrique du mal-être, des maladies et des morts évitables.
L’“économie” affichée n’est alors plus qu’un mirage comptable : ce qui est soustrait d’un côté revient de l’autre,
plus cher et plus violent, en coûts de santé, en destructions de parcours de vie, et en atteintes à la cohésion sociale.
Conclusion : récapitulatif clair du déplacement des coûts (trois scénarios)
Les “4 Md€ d’économies” annoncées ne constituent pas un gain net. Elles correspondent à un déplacement massif des coûts vers la Santé, l’hébergement d’urgence, les associations, la justice, et la perte de productivité.
En réunissant les ordres de grandeur issus des études publiques, trois scénarios se dégagent.
1) Scénario modéré (le plus prudent possible)
Basé sur 150 000 personnes durablement fragilisées, un effet très limité sur les suicides (+1 %), et un impact modéré sur le mal-logement.
Surcoûts estimés :
– santé mentale : 0,75 Md€ ;
– suicides et tentatives : 0,03 à 0,1 Md€ ;
– hébergement d’urgence / ruptures de vie : ≈ 0,05 Md€.
Total : ≈ 1 Millards d€ à 2 Millards d€/an.
C’est la version “optimiste”, si l'on peut dire, des conséquences catastrophiques de cette politique de réduction des coûts (soi-disant).
2) Scénario réaliste (hypothèses cohérentes avec les tendances observées)
Basé sur 250 000 à 350 000 personnes touchées, aggravation documentée des troubles psychiques, augmentation de 3 à 5 % des suicides dans les publics à risque, et montée du mal-logement.
Surcoûts estimés :
– santé mentale : 1,2 à 2,0 Md€ ;
– suicides et tentatives : 0,15 à 0,35 Md€ ;
– ruptures de logement, hôpital social, dispositifs d’urgence : 0,1 à 0,3 Md€.
Total : ≈ 1,5 à 2,7 Millards d€/an.
Ce scénario absorbe déjà plus de la moitié des “économies”.
3) Scénario haut (pire scénario plausible à moyen terme)
Basé sur :
– un nombre plus important de personnes concernées (350 000 à 500 000) ;
– une intensification des troubles psychiques (effet cumulatif des sanctions, radiations, mise à nu des filets sociaux) ;
– une hausse plus forte des suicides dans les publics ciblés (+5 à +8 %, chiffres compatibles avec les corrélations internationales chômage/suicide) ;
– un système d’hébergement d’urgence saturé, renvoyant massivement vers des “séjours sociaux” à l’hôpital (1 000 €/jour).
Surcoûts estimés :
– santé mentale : 2,0 à 3,5 Md€ ;
– suicides et tentatives : 0,3 à 0,6 Md€ ;
– ruptures de logement / hospitalisations sociales / hôtels sociaux : 0,2 à 0,5 Md€ ;
– pertes de productivité et recettes fiscales évaporées : +0,5 à 1 Md€.
Total : ≈ 3 à 5,5 Millards d€/an.
Synthèse
– économies brutes visées :
4 Millards d€/an ;
– surcoûts modérés :
1 à 2 Millards d€/an ;
– surcoûts réalistes :
1,5 à 2,7 Millards d€/an ;
– surcoûts hauts :
3 à 5,5 Millard d€/an.
Conclusion générale
Même dans le scénario le plus prudent, la réforme “réabsorbe” entre un quart et la moitié de ses économies affichées.
Dans un scénario réaliste, elle en annule la majorité.
Et dans un scénario haut – plausible à moyen terme si la spirale précarité → santé mentale → rupture se poursuit – les surcoûts deviennent
supérieurs aux économies elles-mêmes.
L’économie comptable de 4 Md€ se transforme alors en un
déficit social et sanitaire de 3 à 5,5 Md€, accompagné d’un coût humain impossible à chiffrer.
Merci.